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Title:
ADHERENCE SURFACE IN PARTICULAR OF TYRES, TRACKS AND SHOE SOLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/047886
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns adherence surfaces comprising a general contact plane (1) wherein are formed indentations (2, 3) delimiting hollow spaces. In a view of the general contact plane (1), said indentations include: a peak (10) which constitutes the foremost point of a notch or contour and which has an approach angle (11) forming an action surface (12) and a compression surface (9), and an opening (13) equal to its own length (18) and containing its opening angle (14) which originates at the axis of the opening passing through two intersection points on either side of the notch or contour. The invention is in particular applicable to tyres, tracks and shoe soles.

Inventors:
MARICA ION (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/003830
Publication Date:
June 12, 2003
Filing Date:
December 04, 2001
Export Citation:
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Assignee:
MARICA ION (FR)
International Classes:
A43B13/22; B60C11/03; B60C11/11; B60C11/13; (IPC1-7): B60C11/03; A43B13/22; B60C11/13; B60C27/06; E04F15/00
Domestic Patent References:
WO1991004163A11991-04-04
Foreign References:
DE2116488A11972-10-12
US3006085A1961-10-31
DE2520796A11976-11-18
US1522448A1925-01-06
Other References:
DATABASE WPI Section Ch Week 199344, Derwent World Patents Index; Class A95, AN 1993-351504, XP002206467
Attorney, Agent or Firm:
Bezault, Jean (36 avenue Hoche, Paris, FR)
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Claims:
Revendications
1. Surfaces d'adhérence, notamment pneus, chenilles, revtement pour pneus, comportant un plan général de contact (1) dans lequel sont formées des échancrures (2,3) délimitant des espaces creux (4), caractérisées en ce que, dans une vue du plan général de contact (1), lesdites échancrures incluent : un sommet (10) qui constitue le point le plus avancé, ou le plus reculé selon l'orientation, d'une entaille ou d'un contour et qui présente un angle d'attaque (11) formant une surface d'action (12) et une surface de compression (9), et une ouverture (13) égale à sa propre largeur (18) et contenant son angle d'ouverture (14) qui part de l'axe de l'ouverture et passe par deux points d'intersection d'un côté et de l'autre de l'entaille ou du contour.
2. Surfaces d'adhérence selon la revendication 1, caractérisées en ce que les échancrures (2) délimitent des espaces creux (4) créant une géométrie en négatif par rapport à leur topologie.
3. Surfaces d'adhérence selon la revendication 1, caractérisées en ce que les échancrures (3) délimitent des espaces creux (4) créant une géométrie en positif ou en relief par rapport à leur topologie.
4. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisées en ce que les échancrures (2) (en négatif) forment une entaille courbe, parabolique ou angulaire, afin de compresser de la matière à faible indice de friction et de cohésion dans les espaces creux (4).
5. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications 1 et 3, caractérisées en ce que les échancrures (3) sont appliquées en relief suivant un contour courbe, parabolique ou angulaire afin de dégager de la matière glissante ou spécifique à faible cohésion.
6. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications précédentes, caractérisées en ce que les échancrures (2,3) sont combinées en négatif ou en positif sur le mme plan général de contact (1), donnant naissance à des configurations combinées symétriquement, asymétriquement ou dissymétriquement avec des reliefs cannelés traditionnels ou toute autre surface comportant des dérivés d'échancrures.
7. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications précédentes, caractérisées en ce qu'elles comportent par leur configuration et leur fonctionnement des espaces creux (4) ou en relief (3) à l'intérieur de leurs limites géométriques, contenant une profondeur (7) en négatif ou une hauteur (8) en positif, variables, délimités par une entaille ou par un contour, orientés vers le bas ou vers le haut par rapport au plan général de contact (1), donnant naissance à des surfaces de compression (9) ou de dégagement, qui remontent ou descendent obliquement, de façon synclinale, anticlinale ou plate par rapport au plan général de contact (1), jusqu'à l'endroit où débute l'entaille ou le contour de l'échancrure (2,3) suivante.
8. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications précédentes, destinées à des semelles de chaussures, caractérisées en ce qu'elles comportent des échancrures (2,3) ou des combinaisons d'échancrures (2,3) pouvant incorporer des plages plates, synclinales ou anticlinales, créant un ensemble cohérent du plan général de contact (1) des semelles de chaussures, donnant naissance à leur intersection à des crampons de diverses formes, générant une multitude de groupes de crampons monoblocs dans une perspective transversale, chaque groupe monobloc étant caractérisé par un plan commun (12) incliné par rapport au plan général de contact (1) de la semelle, ledit plan incliné (9) à angle variable descendant jusqu'à l'endroit où commence le corps du bloc des crampons suivants dans un enchaînement non limitatif.
9. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisées en ce qu'elles constituent des revtements réalisés sur la mme structure et les mmes matériaux que les pneus ou les chenilles.
10. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisées en ce que les échancrures (2,3) sont appliquées sur des revtements de sol.
11. Surfaces d'adhérence selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisées en ce qu'elles sont appliquées sur des semelles de chaussures de randonnée et particulièrement appliquées sur des semelles de chaussures de sport.
Description:
Surfaces d'adhérence, notamment pneus, chenilles et semelles de chaussures L'invention concerne des surfaces d'adhérence, fixes ou mobiles, telles que pneus, chenilles, semelles de chaussures, etc., ainsi que leurs revtements.

On connaît déjà des surfaces d'adhérence de ce genre qui comportent un plan général de contact dans lequel sont formées des échancrures délimitant des espaces creux.

Ces surfaces d'adhérence trouvent une application dans de nombreux domaines, notamment les pneus, chenilles, revtements de pneus, semelles de chaussures, etc.

De manière traditionnelle, la conception des pneus repose sur l'incision de divers reliefs et canaux sur le plan de la surface de contact pour éliminer l'eau, la neige ou autres éléments nuisibles à l'adhérence. Ces pneus classiques ont pour inconvénient d'entraîner, dans certaines conditions, une conduite imprécise ou de fréquents dérapages avec la perte de contrôle du véhicule. Les roues ont alors tendance à patiner et à tourner dans le vide et à s'enfoncer dans le sol, d'où il résulte un blocage et une immobilisation.

Ces inconvénients se retrouvent également pour d'autres surfaces d'adhérence, notamment pour les chenilles, revtements de pneus, semelles de chaussures, etc.

L'invention a notamment pour but de surmonter les inconvénients précités.

Elle propose à cet effet des surfaces d'adhérence du type défini précédemment, dans lesquelles, dans une vue du plan général de contact, lesdites échancrures incluent :

- un sommet qui constitue le point le plus avancé, ou le plus reculé selon l'orientation, d'une entaille ou d'un contour et qui présente un angle d'attaque formant une surface d'action et une surface de compression, et - une ouverture égale à sa propre largeur et contenant son angle d'ouverture qui part de l'axe de l'ouverture et passe par deux points d'intersection d'un côté et de l'autre de l'entaille ou du contour.

Grâce à cette configuration particulière des échancrures, on améliore notablement le comportement des surfaces d'adhérence, notamment sur des terrains ou des conditions difficiles.

Notamment, ces échancrures permettent de dégager la matière glissante ou spécifique à faible cohésion, nuisible à l'adhérence, pour constituer par cette action une surface stable et favorable à l'adhérence. Ceci permet de réaliser des pneumatiques, ou analogues, favorables à l'avancement du véhicule dans des conditions particulièrement difficiles.

L'invention permet ainsi de réaliser des pneus et chenilles destinés à des terrains difficiles, constitués de diverses matières à faible indice de cohésion et de friction, comme c'est le cas pour le sable, le gravier, la neige, la glace, la boue, les routes défoncées, les terrains agricoles, les chantiers et autres terrains instables. Parmi ces derniers, on peut citer aussi les terrains de compétition, de rallye, de course, de safari, etc.

Les nouvelles surfaces d'adhérence de l'invention offrent une influence déterminante dans la tenue du véhicule, notamment en situation de glisse, de dérapage, lors de l'accélération et lors du freinage.

Ces mmes avantages se retrouvent aussi pour des surfaces

d'adhérence appliquées à d'autres domaines, notamment les semelles de chaussures.

Dans l'invention, les échancrures délimitent des espaces creux, créant soit une géométrie en négatif, soit une géométrie en positif ou en. relief, par rapport à leur topologie.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les échancrures en négatif forment une entaille courbe, parabolique ou angulaire, afin de compresser de la matière à faible indice de friction et de cohésion dans les espaces creux.

En variante, les échancrures sont appliquées en relief suivant un contour courbe, parabolique ou angulaire, afin de dégager de la matière glissante ou spécifique à faible cohésion.

L'invention prévoit aussi que les échancrures sont combinées en négatif ou en positif sur le mme plan général de contact, donnant naissance à des configurations combinées symétriquement, asymétriquement ou dissymétriquement, avec des reliefs cannelés traditionnels ou toute autre surface comportant des dérivés d'échancrures.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les surfaces d'adhérence comportent par leur configuration et leur fonctionnement des espaces creux ou en relief à l'intérieur de leurs limites géométriques, contenant une profondeur en négatif ou une hauteur en positif, variables, délimités par une entaille ou par un contour, orientés vers le bas ou vers le haut par rapport au plan général de contact, donnant naissance à des surfaces de compression ou de dégagement, qui remontent ou descendent obliquement, de façon synclinale, anticlinale ou plate par rapport au plan général de contact, jusqu'à l'endroit où débute l'entaille ou le contour de l'échancrure suivante.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les

surfaces d'adhérence sont destinées à des semelles de chaussures, en particulier pour les chaussures de randonnée et les de chaussures de sport.

Dans ce cas, les surfaces d'adhérence comportent des échancrures ou des combinaisons d'échancrures pouvant incorporer des plages plates, synclinales ou anticlinales, créant un ensemble cohérent du plan général de contact des semelles de chaussures, donnant naissance à leur intersection à des crampons de diverses formes, générant une multitude de groupes de crampons monoblocs dans une perspective transversale. Chaque groupe monobloc est caractérisé par un plan commun incliné par rapport au plan général de contact de la semelle, ledit plan incliné angle variable descendant jusqu'à l'endroit où commence le corps du bloc des crampons suivants dans un enchaînement non limitatif.

Les surfaces d'adhérence peuvent constituer des revtements réalisés sur la mme structure et les mmes matériaux que les pneus ou les chenilles. Dans une autre application, les échancrures sont appliquées sur des revtements de sol.

Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 représente une surface d'adhérence selon l'invention comportant des échancrures en négatif et en positif ; - la Figure 2 représente le profil de la surface d'adhérence de la Figure 1 ; - la Figure 3 représente les éléments d'une échancrure selon l'invention ; - la Figure 4 est une vue de profil correspondant à la Figure 3 ; - la Figure 5 représente un pneu échancré selon l'invention agissant sur un terrain à faible cohésion ;

la Figure 6 représente une housse ou revtement échancré conçu pour tre monté à l'aide d'un système de fixation traditionnel sur un pneumatique classique ; les Figures 7,8 et 9 représentent des pneus échancrés destinés plus particulièrement au motocross ; la Figure 10 représente des pneus, notamment pour vélos tout terrain (VTT), comportant des doubles échancrures angulaires en positif ; la Figure 11 représente des pneus, notamment pour vélos tout terrain, comportant des doubles échancrures angulaires en négatif ; la Figure 12 représente des pneus, notamment pour vélos tout terrain, comportant des échancrures en positif ; la Figure 13 représente des pneus, notamment pour vélos tout terrain, comportant des échancrures en négatif ; les Figures 14 et 15 représentent des revtements à doubles échancrures en négatif destinés à des pneus et chenilles pour véhicules utilitaires ou militaires ; la Figure 16 représente une double échancrure paraboli- que ; la Figure 17 représente des échancrures angulaires en positif destinées à des pneus ou chenilles utilisés dans des terrains particulièrement difficiles ; la Figure 18 représente un montage d'échancrures courbes, en écaille ; la Figure 19 représente un pneu à échancrures angulaires ; la Figure 20 représente un pneu pour véhicule utilitaire comportant des échancrures angulaires synclinales ou anticlinales ; la Figure 21 représente le profil de la Figure 9 ; la Figure 22 représente le profil de la Figure 8 ; la Figure 23 représente le profil de la Figure 16 ; la Figure 24 représente le profil de la Figure 17 ; la Figure 25 représente une chenille avec des échancrures courbes ; la Figure 26 représente le profil d'une chenille échancrée

donnant naissance à des éléments géométriques en contresens de l'avancement ; - la Figure 27 représente une chenille avec des échancru- res ; - la Figure 28 représente une chenille à double échancrure ; et - la Figure 29 représente le fonctionnement d'une chenille échancrée.

On se réfère d'abord aux Figures 1 et 2 qui montrent une surface d'adhérence selon l'invention comportant un plan général de contact 1 (encore appelé surface de contact) dans lequel sont formées des échancrures 2 et 3 délimitant des espaces creux 4. Les échancrures 2 créent une géométrie en négatif par rapport à leur topologie, tandis que les échancrures 3 créent une géométrie en positif ou en relief par rapport à leur topologie. Ces échancrures ont un sommet 10 qui constitue le point le plus avancé (ou le plus reculé selon l'orientation) d'une entaille ou d'un contour et qui présente un angle d'attaque 11 formant une surface d'action 12 et une surface de compression 9. En outre, ces échancrures comprennent une ouverture 13 égale à sa propre largeur 18 et contenant son angle d'ouverture 14, qui part de l'axe de l'ouverture et passe par deux points d'intersection d'un côté et de l'autre de l'entaille ou du contour (voir aussi la Figure 3).

Ces échancrures forment une entaille courbe, parabolique ou angulaire, dont le sommet 10, opposé au sens de rotation, a pour fonction de comprimer ou de dégager la matière de faible constitution. Ceci permet de compresser, dans les espaces creux 4, la matière à faible indice de friction et de cohésion par la pression du poids du véhicule 5 (Figure 5) et l'action mécanique (forces tangentielles 6) des roues (Figure 5) ou des chenilles, en vue d'augmenter localement le coefficient de friction et de cohésion.

Il se crée ainsi un système d'action fondé sur l'orientation des angles d'attaque 11 et des autres éléments qui composent les échancrures 2 et 3, l'ouverture 13 étant orientée dans le sens de rotation et le sommet 10 s'opposant au sens d'avancement. Il en résulte une compression de la matière en amas agglomérés--dans les espaces creux. De ce fait, l'action mécanique devient plus efficace avec un accrochement plus vif.

Les particules n'adhèrent plus sur la surface de contact comme dans le cas des surfaces d'adhérence traditionnelles, ce qui permet le passage sur des terrains difficiles, mme dans des conditions extrmes.

Les échancrures présentent diverses formes qui peuvent tre combinées en négatif ou en positif sur le mme plan de contact 1, donnant ainsi naissance à des configurations combinées symétriquement, asymtriquement ou dissymétriquement avec des reliefs cannelés traditionnels sur toute autre surface comportant des dérivés d'échancrures 2 et 3.

Les échancrures 2 et 3 délimitent des espaces creux ou en relief à l'intérieur de leurs limites géométriques, qui ont une profondeur 7 en négatif ou une hauteur 8 en positif (Figures 1 et 2). Cette profondeur ou hauteur est variable et est délimitée par une entaille ou par un contour, orienté vers le bas ou vers le haut par rapport au plan général de contact 1.

Cela donne naissance à des surfaces de compression 9 ou de dégagement, qui remontent ou descendent obliquement, de façon synclinale, anticlinale, ou plate, par rapport au plan de contact 1, jusqu'à l'endroit où débute l'entaille ou le contour de l'échancrure 2 ou 3 suivante (Figure 3).

Dans une vue du plan général de contact, l'échancrure comprend un sommet 10 qui représente le point le plus avancé, ou le plus reculé selon l'orientation, d'une entaille ou d'un contour, et dont l'angle d'attaque 11 forme une surface d'action 12 et une ouverture 13 qui est égale à sa propre largeur 18 et qui

contient son angle d'ouverture 14, en partant de son axe et en passant par deux points d'intersection d'un côté et de l'autre de l'entaille ou du contour.

Les surfaces d'adhérence de l'invention et les revtements ainsi obtenus comprennent des échancrures ou des combinaisons d'échancrures qui créent un ensemble cohérent du plan de contact 11 (Figures 1 et 2), caractérisés par des espaces d'action qui agissent sur des terrains particulièrement difficiles en exploitant les phénomènes d'ordre local imposés par la constitution de la matière : sable, boue, glace, neige, etc.

Les configurations des échancrures permettent de créer des revtements, notamment de pneus et de chenilles, en divers matériaux souples, rigides ou semi-rigides, afin d'habiller les pneus en remplacement des chaînes, ou les chenilles traditionnelles.

Les surfaces d'adhérence de l'invention et les revtements ainsi obtenus peuvent tre réalisés suivant la mme structure et dans les mmes matériaux que les pneumatiques et chenilles traditionnels. Ces revtements peuvent avoir un diamètre légèrement supérieur pour constituer une housse fixée par des systèmes de fixation classiques avec un montage simple.

Ainsi, les chenilles classiques protégées par ce type de revtement n'endommagent plus les routes, les rues, les chaussées lors de leur passage, à l'occasion de certains événements comme des défilés, des déplacements d'engins lourds qui endommageraient l'asphalte et nécessiteraient constamment des dépenses pour la réparation après leur passage.

Les échancrures selon l'invention peuvent tre utilisées sur différentes surfaces d'adhérence où la glisse devient un facteur d'insécurité et elles peuvent tre appliquées sur des

revtements de sol destinés à des bâtiments ou autres sites pour optimiser l'adhérence.

En particulier, il est possible de constituer des revtements de sol échancrés fabriqués selon les mmes procédés techniques que les revtements-de sol classiques.

Les surfaces d'adhérence mobiles peuvent englober non seulement des pneus ou chenilles échancrés, comme déjà indiqué, mais aussi des semelles de chaussures.

En particulier, de telles semelles de chaussures possèdent des qualités antidérapantes notables et peuvent servir à des chaussures de randonnée, des chaussures de sport, etc.

Ces semelles augmentent l'adhérence par l'effet de ventouse de l'air compressé et détendu dans les espaces 4, favorisant les mouvements vifs.

Les échancrures de l'invention peuvent aussi tre appliquées sur des semelles de ski de fond pour assurer un plan antidérapant contribuant efficacement aux appuis des mouvements successifs d'avancement caractéristiques à ce type d'activité, sans nuire à leur glissement.

Les Figures 5 à 27 illustrent le fonctionnement de pneus et de chenilles échancrés selon l'invention. La configuration et l'orientation de leur profil, qui comporte un angle d'attaque 11, génèrent une surface d'action 12 combinée avec la surface de compression 9 par la profondeur 7 (Figures 1 à 5), agissant sur des terrains à faible cohésion et friction. Il en résulte une compression de la matière par la pression verticale 5 du poids du véhicule et le sens de rotation 17 de la roue (Figure 5). Cette action cinétique crée une pression horizontale 15 par le développement d'une force rotative tangentielle 6 agissant sur la matière emprisonnée dans les espaces creux 4 entre la

pression du véhicule 5 et la résistance du terrain 16. La matière est compactée par l'action rotative des pneus et des chenilles (Figures 4, 5 et 29). La matière comprimée localement durcit et l'indice de cohésion devient important en empchant le glissement. Ceci permet au véhicule d'avancer avec un plus grand contrôle de manoeuvre et une meilleure tenue de route.

Les échancrures 3 (Figures 1,2, 17 et 18) réalisées en relief permettent d'éliminer la matière nuisible sur certains terrains selon le mme principe de fonctionnement déjà décrit. La différence est que ces échancrures agissent sur le terrain avec un effet de dégagement, creusant la matière dans le sens de rotation 17 et la force rotative ou tangentielle 6 (Figures 5 et 27) et la pression horizontale 15.

Les pneus de motocross (Figures 7 à 9) comportent des échancrures en négatif 2, en relief 3 ou combiné, destinées à des terrains désertiques, accidentés, sablonneux, rocailleux ou à des routes défoncées. Ces pneus se cramponnent sur toute surface difficile et limitent le dérapage de la roue arrière grâce aux échancrures 2 qui s'opposent au mouvement latéral de dérapage. Les mmes phénomènes ont lieu pour les courses VTT où les pneus échancrés des Figures 10 à 13 peuvent améliorer leurs performances. Comme on le voit sur ces figures, les pneus de la Figure 10 ont des doubles échancrures angulaires 3 en positif et ceux de la Figure 12 ont des doubles échancrures angulaires 2 en négatif. Les pneus de la Figure 12 ont des échancrures 3 en positif et ceux de la Figure 13 ont des échancrures angulaires 2 en négatif.

Les surfaces d'adhérence peuvent tre utilisées sur des chenilles (Figures 25 à 29) pour résoudre les inconvénients inhérents aux terrains instables : neige, glace, sable, etc.

Ces chenilles peuvent tre montées sur des engins comme des motos-neige, des utilitaires, des camions, tracteurs, engins forestiers, engins de nivelage et d'entretien des pistes et des

routes, engins militaires, etc.

Comme on le voit sur les Figures 17,18 et 25 à 29, les chenilles obtenues selon l'invention ont un profil différent par rapport aux chenilles classiques. Ceci favorise l'action de l'angle d'attaque 11, les espaces creux ou en relief 3 agissant suivant le mme principe, avec une efficacité plus importante grâce aux dimensions de la surface de contact 1 et de sa topologie (voir en particulier la Figure 29).

L'invention permet aussi de créer des revtements échancrés (Figure 6) s'adaptant sur des pneus ou chenilles traditionnels.

Ils peuvent revtir la forme de housses rigides, souples ou semi-rigides (Figures 14 et 15), pouvant ainsi remplacer les chaînes traditionnelles, sans endommager les routes et l'asphalte.

Comme déjà indiqué, les surfaces d'adhérence de l'invention peuvent tre appliquées à différents types de surfaces, fixes ou mobiles, dans différents secteurs pour améliorer l'adhérence.

Ces surfaces d'adhérence peuvent tre fixes : revtements de sol destinés aux bâtiments ou sites avec de fréquentes circulations piétonnes ou motorisées, où les surfaces deviennent glissantes, soit par la nature de la matière qui la compose, soit par un plan d'inclinaison accentué.

Les surfaces d'adhérence peuvent tre mobiles, comme c'est le cas des semelles de chaussures de randonnée, de sport, etc.

Grâce à leurs performances antidérapantes, les échancrures 2 créent un bref effet de mini-ventouse permettant des mouvements de déplacement efficaces, par des démarrages et des arrts vifs. L'effet de mini-ventouse apparaît à chaque pression du mouvement d'appui, éliminé aussitôt par la pénétration de l'air dans les espaces creux des échancrures comme dans un détendeur.

Dans une application aux semelles de chaussures (non représentées), les échancrures 2 et 3 sont appliquées sur une surface de contact plane, circulaire, convexe ou concave dans un montage d'échancrures 2 et 3 placées les unes derrière les autres ou les unes à côté des autres. Les échancrures peuvent incorporer des plages plates, synclinales ou anticlinales donnant naissance à leur intersection à des crampons de diverse formes groupés en monobloc dans une perspective transversale.

Chaque groupe monobloc est caractérisé par un plan commun incliné obliquement (zone de compression 9) par rapport au plan de la semelle, descendant jusqu'à l'endroit du corps des blocs des crampons suivants.

Ainsi, ce plan oblique forme une zone d'appui (zone de compression 9) en amont et une zone de propulsion (zone d'action 12) en aval par rapport à son axe transversal, transformant la partie opposée de l'inclinaison (9) en zone active de propulsion (zone 12) sur toute la largeur de la semelle.

Dans le mme temps, il se forme une zone de freinage du côté du talon, qui a les zones d'appui 9 et de propulsion 12 orientées dans le sens opposé par rapport aux zones 9 et 12 de l'avant de la semelle.

L'interaction des zones d'appui 9 et des zones de propulsion 12, à l'endroit de leurs intersections, créent des zones de flexion et de déflexion correspondant aux articulations des métatarsiennes adaptant les semelles selon l'invention aux mouvements naturels de la marche et de la course.

La fabrication des semelles à échancrures 2 et 3 se fait par les procédés traditionnels d'injection et peut englober une plaque de résistance, réalisée en titane ou autre matériau, encastrée dans la masse lors de la fusion. Cela contribue à répartir la pression du poids du corps sur toute la surface et

non pas uniquement au niveau des crampons et à protéger la commodité des mouvements dans certaines conditions spécifiques du terrain où les crampons classiques sollicités par la pression du poids provoquent une gne, voire une douleur continuelle, au plat du pied, ce qui constitue un handicap dans leur fonctionnement.

Les semelles de l'invention définissent un nouveau mode de fonctionnement, dû à leur rigidité latérale influencée par les groupes monoblocs de crampons échancrés et à leur souplesse longitudinale due aux zones de flexion et de déflexion. De cette manière, la semelle devient active à plus de 80% créant un accrochage à compensation et une adhérence accrue dans toutes les directions des mouvements selon l'état du terrain et le type d'utilisation.

Traditionnellement, les semelles classiques à crampons vissées ou lamellées présentent une zone active approximative de 25% située uniquement à l'endroit où sont placés les crampons (adhérence limitée), tandis que le restant de la semelle, qui représente approximativement 75% de celle-ci, demeure neutre.

De manière générale, les surfaces d'adhérence de l'invention appliquées à des pneus, chenilles, revtements, semelles, etc. éliminent les inconvénients des surfaces d'adhérence traditionnelles, qui comportent des cannelures ou analogues dans lesquelles la matière a tendance à se coller ou rester bloquée.