Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
APPARTUS FOR ASCENDING ALONG A CABLE WITH BACK SUPPORT PROVIDED WITH REMOVABLE SADDLE AND FOOTREST ELEMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/110035
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an apparatus (1) for ascending along a main cable (2), comprising: - a back support means (20) which is intended to be removably attached to the top of the body of a user (U) and in contact with the back of the user; - retaining means (3) on the main cable comprising a first portion (3, 8) which is suitable for being attached to the back support means (7), and a second portion (3, 36) comprising a ring (63) which is intended to slidably receive the main cable (2); - a seat saddle (4) which is suitable for being attached to the back support means and/or to the retaining means on the main cable so as to ensure that the user is seated when their back is in contact with the back support means.

Inventors:
BOEKING DIT SYDENHAM QUENTIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/083131
Publication Date:
May 30, 2024
Filing Date:
November 24, 2022
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SAS BDSK (FR)
International Classes:
A63B29/02; A62B1/14; A62B1/16; A62B35/00; A63B71/00; A63B71/02; E04G3/30
Domestic Patent References:
WO2013143513A12013-10-03
Foreign References:
EP3363504B12020-03-25
US1428369A1922-09-05
FR2910689A12008-06-27
FR2900579A12007-11-09
FR2568110A11986-01-31
US20150251057A12015-09-10
US20160008994A12016-01-14
EP3103204B12019-11-13
EP3363504B12020-03-25
Other References:
DR.BOYET ET AL.: "Le syndrome du harnais", URGENCE PRATIQUE, no. 85, pages 49 - 52
Attorney, Agent or Firm:
CABINET NONY (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. Equipement (1) d'ascension le long d'un câble principal (2), comprenant :

- un moyen de maintien dorsal (20) destiné à être fixé de manière amovible sur le haut du corps d’un utilisateur (U) avec contact avec le dos de celui-ci,

- des moyens de retenue (3) au câble principal comprenant une première partie (3, 8) adaptée pour être fixée au moyen (7) de maintien dorsal, et une deuxième partie (3, 36) comprenant un anneau (63) destiné à recevoir par coulissement le câble (2) principal,

- une selle d’assise (4) adaptée pour être fixée au moyen de maintien dorsal et/ou aux moyens de retenue au câble principal, de sorte à assurer l’assise de l’utilisateur lorsque son dos est en contact avec le moyen de maintien dorsal.

2. Equipement (1) selon la revendication 1, comprenant en outre des moyens d’appui-pied (5) adaptés pour être fixés à la selle d’assise de sorte à assurer l’appui d’au moins un des pieds de l’utilisateur lorsqu’il est assis sur la selle.

3. Equipement selon la revendication 2, les moyens d’appui -pieds comprenant :

- une barre destinée à servir d’appui à au moins un pied de l’utilisateur ;

- une roue montée en rotation autour de la barre ;

- au moins une sangle de suspension définissant trois extrémités dont deux sont fixées sur la barre à distance l'une de l'autre et la troisième est adaptée pour être fixée à la selle ou à un autre point de fixation.

4. Equipement (1) selon la revendication 3, la troisième extrémité de la sangle étant adaptée pour être fixée de manière amovible, de préférence par l’intermédiaire d’un mousqueton.

5. Equipement (1) selon l’une des revendications précédentes, la selle d’assise étant adaptée pour être fixée de manière amovible au moyen de maintien dorsal et/ou aux moyens de retenue au câble principal.

6. Equipement (1) selon l’une des revendications précédentes, la première partie des moyens de retenue comprenant un tube télescopique adapté pour ajuster la hauteur de l’anneau de coulissement du câble principal au-dessus de la tête de l’utilisateur. 7. Equipement (1) selon la revendication 6, la deuxième partie des moyens de retenue comprenant une sangle de retenue dont une extrémité est fixée à une partie du tube télescopique et l’autre extrémité est fixée à l’anneau.

8. Equipement (1) selon la revendication 5 en combinaison avec la revendication 6 ou 7, la selle comprenant un tube adapté pour s’emmancher dans ou autour de la base du tube télescopique, un collier de serrage ou une bille rétractable étant destiné(e) à être actionné(e) par l’utilisateur, de préférence par un levier monté pivotant sur le collier de serrage, pour réaliser la fixation amovible entre le tube de selle et la base du tube télescopique une fois emmanchés l’un dans l’autre.

9. Equipement (1) selon l’une des revendications précédentes, la fixation de la première partie des moyens de retenue au moyen de maintien dorsal étant réalisée par l’intermédiaire d’un mousqueton.

10. Equipement (1) selon l’une des revendications précédentes, le moyen de maintien dorsal étant une plaque (20) de forme adaptée pour épouser le dos de l'utilisateur (U).

11. Equipement (1) selon l’une des revendications précédentes, comprenant un gilet de portage (2) à porter par l’utilisateur (U) dans lequel le moyen de maintien dorsal (20) est inséré, de préférence cousu.

12. Equipement (1) selon la revendication 11, comprenant un plastron (21) de forme adaptée pour épouser au moins le sternum de l’utilisateur, inséré, de préférence cousu, dans le gilet.

13. Equipement (1) selon la revendication 11 ou 12, le gilet comprenant des bretelles (22) et/ou une ceinture (24) de fixation et/ou des sangles (23) à serrer sur le sternum de l’utilisateur.

14. Equipement (1) selon l'une des revendications 11 à 13, comprenant un harnais de sécurité (7) adapté pour être fixé au gilet.

15. Equipement (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un dispositif (10) d'ascension le long d'un câble (2) principal, comprenant :

- deux étriers (100),

- un élément de maintien dont une première extrémité (13) est adaptée pour être solidaire d’un des deux étriers (100) et une deuxième extrémité (14) adaptée pour être solidaire d’un autobloquant (9) destiné à être agencé sur le câble principal, l'élément de maintien comprenant une tige (11), apte à résister à une force de compression exercée entre la première extrémité (13) et la deuxième extrémité (14), de sorte à faire glisser l’autobloquant (9) le long du câble (2) principal.

16. Equipement (1) selon la revendication 15, la tige (11) de l'élément de maintien comprenant plusieurs segments creux (15) indépendants qui s’emboîtent les uns dans les autres en étant reliés par un lien élastique de sorte à pouvoir replier la tige en désemboitant les segments (15) tout en les maintenant reliés les uns aux autres.

Description:
Description

Titre : Equipement d'ascension le long d'un câble à maintien dorsal muni d’une selle et élément d’appui pieds amovibles.

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine de l'assurage et de l'ascension, notamment le long d'un câble vertical.

L'invention se rapporte plus précisément aux équipements permettant à un utilisateur d'être maintenu en position verticale ou autre lors de l'ascension d'un câble vertical.

L’invention a trait plus particulièrement à un perfectionnement de ce type d’équipements améliorant encore la posture de l’utilisateur.

Technique antérieure

Les professionnels des travaux en hauteur ainsi que les pratiquants de sports en hauteur se protègent en général contre les chutes au moyen d'un harnais, relié à au moins un câble.

De nombreux types de harnais existent, suivant le type d'utilisation qui en est faite. En général, un harnais est composé d'une ceinture ventrale, de tours de cuisse joints sur une partie ventrale et sur une partie dorsale au moyen de sangles prévues à cet effet. Dans une telle configuration, ce type de harnais, dénommé baudrier, serre principalement une zone située au voisinage du bassin de l'utilisateur, et convient parfaitement à l'utilisation de pratiques sportives telles que l'escalade.

Pour certaines autres applications nécessitant par exemple un serrage du torse, des sangles supplémentaires sont prévues, par exemple au niveau des épaules ou du sternum de l'utilisateur.

En permettant de s'assurer en se rattachant en toute sûreté à un câble, le harnais apporte une sécurité indispensable aux utilisateurs évoluant à grande hauteur, mais son utilisation n'est pas sans inconvénients.

En effet, il a été constaté qu'en cas de suspension prolongée et passive, c'est à dire en l'absence de mouvement des membres, l'utilisateur peut en quelques minutes perdre connaissance. En l'absence d'intervention de secours, l'utilisateur peut être sujet à une crise de tachycardie pouvant, dans certains cas extrêmes, être fatale. Ce type de stress physiologique est connu sous le nom de "syndrome du harnais", ou encore " syndrome du baudrier", voire "traumatisme de suspension". Le volume vasculaire intra thoracique d'un utilisateur ayant ses membres suspendus est transféré vers les extrémités du corps, sans possibilité de retour, ce qui peut conduire à un défaut d'oxygénation des organes vitaux : [1], Des moyens de prévention existent pour limiter le risque de survenue d'un tel syndrome. Ainsi, la demande de brevet français FR 29100689 divulgue un harnais d'encordement composé d'une ceinture et d'une sellette d'assise, reliées entre elles par des sangles de liaison. Outre le confort d'utilisation qu'elle procure, une telle sellette permet une meilleure répartition des efforts de gravité exercés par l'utilisateur sur le baudrier. De cette manière, le nombre de points de compression, facteur de survenue d'un syndrome du harnais, est limité pour les membres de l'individu en suspension à l'usage d'un tel baudrier, par rapport à un harnais ou un baudrier conventionnel sans sellettes. La durée de suspension sans risque d'apparition d'un syndrome du harnais est ainsi augmentée. Néanmoins, le risque de survenue d'un malaise n'est pas totalement éliminé. De surcroît, rien n'empêche un basculement vers l'arrière de l'utilisateur si une telle situation se produit.

Il est par ailleurs connu d'utiliser un bloqueur tel que celui décrit dans la demande FR2900579A1 ou encore dans FR25681100. En remontant le bloqueur vers le menton, une personne en cours d'ascension peut éviter la survenue d'un malaise. Néanmoins, cette manipulation est peu évidente à réaliser pour l'utilisateur, et est chronophage.

Les solutions présentées ci-dessus sont difficilement compatibles pour des utilisateurs désirant grimper à l'aide d'autobloquants, le long d'un câble positionné verticalement. Les autobloquants sont des dispositifs aptes à glisser le long d'un ou de plusieurs câbles, entourés par l'autobloquant, selon une direction, et aptes à se bloquer sur le ou les câbles suivant une deuxième direction.

Les câbles sont généralement réalisés en fibres végétales, synthétiques ou en fils métalliques. Classiquement, l'autobloquant est réalisé grâce à une simple cordelette entourant le câble, une pièce comprenant des dents aptes à s'ancrer dans le câble, ou un dispositif comprenant un ensemble de galets et de ressorts.

Ainsi, pour grimper le long d'un câble, l'individu fait glisser, le long du câble, vers le haut, un premier autobloquant relié à une première partie de son corps, par exemple le torse, tout en s'appuyant sur un deuxième autobloquant relié à une deuxième partie de son corps, par exemple les pieds. L'individu fait ensuite reposer son poids sur le premier autobloquant, et fait glisser, le long du câble, vers le haut, le deuxième autobloquant.

Il est connu, afin d'adopter une position d'ascension plus naturelle et moins fatigante pour l'individu (c'est-à-dire une position verticale, les pieds dirigés vers le bas et la force des jambes poussant la masse de l'individu vers le haut pour remonter le premier puis le deuxième autobloquant), de solidariser le premier autobloquant à un premier pied de l'individu, par l'intermédiaire d'une corde, et le deuxième autobloquant à un second pied de l'individu.

La demande de brevet US 2015/0251057 décrit un système d'ascension le long d'un câble vertical, comprenant un premier autobloquant solidaire d'un premier pied d'une première jambe d'un individu par le biais d'un dispositif d'ascension, et un deuxième autobloquant directement solidaire d'un second pied de l'individu. Le dispositif d'ascension comprend une gaine, apte à travailler en traction, définissant en une première extrémité un étrier, dans lequel l'individu insère son premier pied. La gaine est munie, en une seconde extrémité, opposée à la première extrémité, d'un système d'accrochage au premier autobloquant. Le dispositif d'ascension comprend également une cordelette élastique, présente à l'intérieur de la gaine, et solidaire de la première extrémité de la gaine et d'une poulie coulissant sur le câble, reliée au torse de l'individu. Dans ce dispositif de l'état de la technique, lorsque la première jambe de l'individu est tendue, son poids repose sur son premier pied. Le poids de l'individu est supporté par le premier autobloquant par le biais de la gaine, le premier autobloquant empêchant un glissement du premier pied le long du câble. Le premier autobloquant et la poulie sont alors dans une position éloignée l'un de l'autre, ce qui tend la cordelette élastique. Lorsque l'individu veut faire glisser le premier autobloquant sur le câble, vers le haut, il transfère sa masse sur son deuxième pied, le deuxième autobloquant empêchant un glissement du deuxième pied le long du câble, l'individu remonte ensuite son premier pied en pliant le genou. La cordelette élastique se détend, rapprochant le premier autobloquant vers la poulie. La poulie, attachée au torse de l'individu, reste sensiblement fixe par rapport au câble, et le premier autobloquant glisse vers le haut du câble.

Un tel dispositif d'ascension permet effectivement de grimper le long d'un câble vertical par la seule force des jambes de l'individu, celui-ci restant dans une position verticale, les pieds dirigés vers le bas tout en libérant les mains de l'individu. De plus, lorsque l'individu tend sa première jambe, le premier autobloquant restant sensiblement fixe par rapport au câble et la poulie coulissant vers le haut le long du câble, la cordelette élastique se tendant, la force générée par l'individu doit permettre, en plus de soulever son propre poids, de tendre la cordelette élastique. La cordelette élastique est constamment soumise à des contraintes variables, risquant de modifier ses propriétés mécaniques, par fatigue. En outre, la stabilité de l'utilisateur n'est assurée que par le harnais. Or, dans le cas de l'utilisation d'un baudrier, ni le torse ni le dos ne sont maintenus, ce qui rend moins aisé le soutien de l'utilisateur dans une position verticale. La demande US2016/008994 décrit un harnais de sécurité.

Aussi, l’un des inventeurs de la présente invention a proposé dans le brevet EP310310204B1 un système d'ascension le long d'un câble vertical, permettant de maintenir l'individu dans une position verticale sans l'aide des mains, les pieds dirigés vers le bas, à la fois simple d'utilisation et très sécurisé notamment dans la mesure où le maintien dorsal du système permet un contact permanent avec le dos de l’utilisateur, ce qui permet de le guider en toute circonstance, y compris dans le cas où il est victime d’une défaillance entraînant une perte de conscience.

Cela étant le système selon le brevet EP310310204B1 peut ne pas être complètement satisfaisante dans différentes positions d’activité ou non de l’utilisateur.

Il existe un besoin pour améliorer encore les solutions de sécurité, plus particulièrement celles selon le brevet EP310310204B 1.

Le but de l’invention est de répondre au moins en partie à ce besoin.

Exposé de l’invention

Pour ce faire, l’invention concerne, sous l’un de ses aspects, un équipement d'ascension le long d'un câble principal, comprenant :

- un moyen de maintien dorsal destiné à être fixé de manière amovible sur le haut du corps d’un utilisateur avec contact avec le dos de celui-ci,

- des moyens de retenue au câble principal comprenant une première partie adaptée pour être fixée au moyen de maintien dorsal, et une deuxième partie comprenant un anneau destiné à recevoir par coulissement le câble principal, - une selle d’assise adaptée pour être fixée au moyen de maintien dorsal et/ou aux moyens de retenue au câble principal, de sorte à assurer l’assise de l’utilisateur lorsque son dos est en contact avec le moyen de maintien dorsal.

Selon un mode de réalisation avantageux, l’équipement comprend en outre des moyens d’appui-pied adaptés pour être fixés à la selle d’assise de sorte à assurer l’appui d’au moins un des pieds de l’utilisateur lorsqu’il est assis sur la selle.

Selon une variante de réalisation avantageuse, les moyens d’appui -pieds comprennent:

- une barre destinée à servir d’appui à au moins un pied de l’utilisateur ;

- une roue montée en rotation autour de la barre ;

- au moins une sangle définissant trois extrémités dont deux sont fixées sur la barre à distance l'une de l'autre et la troisième est adaptée pour être fixée à la selle ou à un autre point de fixation.

De préférence, la troisième extrémité de la sangle est adaptée pour être fixée de manière amovible, de préférence par l’intermédiaire d’un mousqueton.

De préférence également, la selle d’assise est adaptée pour être fixée de manière amovible au moyen de maintien dorsal et/ou aux moyens de retenue au câble principal.

Selon un autre mode de réalisation avantageux, la première partie des moyens de retenue comprend un tube télescopique adapté pour ajuster la hauteur de l’anneau de coulissement du câble principal au-dessus de la tête de l’utilisateur.

Avantageusement, la deuxième partie des moyens de retenue comprend une sangle de retenue dont une extrémité est fixée à une partie du tube télescopique et l’autre extrémité est fixée à l’anneau.

Selon encore un autre mode de réalisation avantageux, la selle comprend un tube adapté pour s’emmancher dans ou autour de la base du tube télescopique, un collier de serrage ou une bille rétractable étant destiné(e) à être actionné(e) par l’utilisateur, de préférence par un levier monté pivotant sur le collier de serrage, pour réaliser la fixation amovible entre le tube de selle et la base du tube télescopique une fois emmanchés l’un dans l’autre.

De préférence, la fixation de la première partie des moyens de retenue au moyen de maintien dorsal est réalisée par l’intermédiaire d’un mousqueton. Selon une variante de réalisation avantageuse, le moyen de maintien dorsal est une plaque de forme adaptée pour épouser le dos de l'utilisateur.

Selon une configuration d’accessoire avantageuse, l’équipement comprend un gilet de portage, à porter par l’utilisateur dans lequel le moyen de maintien dorsal est inséré, de préférence cousu.

Selon cette configuration, l’équipement comprend un plastron de forme adaptée pour épouser au moins le sternum de l’utilisateur, inséré, de préférence cousu, dans le gilet.

Avantageusement, le gilet comprend des bretelles et/ou une ceinture de fixation et/ou des sangles à serrer sur le sternum de l’utilisateur.

L’équipement peut comprendre un harnais de sécurité adapté pour être fixé au gilet.

Selon une configuration supplémentaire d’accessoire, l’équipement comprend un dispositif d'ascension le long d'un câble principal, comprenant :

- deux étriers,

- un élément de maintien dont une première extrémité est adaptée pour être solidaire d’un des deux étriers et une deuxième extrémité adaptée pour être solidaire d’un autobloquant destiné à être agencé sur le câble principal, l'élément de maintien comprenant une tige adaptée pour résister à une force de compression exercée entre la première extrémité et la deuxième extrémité, de sorte à faire glisser l’ autobloquant le long du câble principal.

Selon une variante de réalisation avantageuse, la tige de l'élément de maintien comprend plusieurs segments creux indépendants qui s’emboîtent les uns dans les autres en étant reliés par un lien élastique de sorte à pouvoir replier la tige en désemboitant les segments tout en les maintenant reliés les uns aux autres.

Le dispositif d’ascension peut comprendre un repose-pied adapté pour être fixé à un deuxième autobloquant destiné à être agencé sur le câble principal.

Ainsi, l’invention consiste essentiellement à intégrer en dessous du moyen de maintien dorsal une selle et un appui-pieds qui vont permettre d’améliorer la posture de l’utilisateur pour qu’elle soit confortable dans plusieurs positions relativement au câble principal et aux parois environnantes qui peuvent constituer une surface de travail. Autrement dit, la selle d’assise fixée au moyen dorsal et/ou aux moyens de retenue au câble principal, et avantageusement les moyens d’appui-pieds confèrent à un équipement de travail une ergonomie parfaite pour s’adapter à toutes les positions de travail auxquelles l’utilisateur peut être confronté.

En particulier, la selle d’assise permet de supprimer à tout le moins limiter l'apparition de points de compression, facteur favorisant de survenue d'un syndrome du harnais.

L’équipement selon l’invention peut être totalement démontable par les fixations amovibles entre les différents sous-ensembles. Cela permet à un utilisateur de progresser le long d’un câble principal en conservant le minimum des éléments dans leur configuration active, les autres éléments étant portés par l’utilisateur.

Dès qu’il atteint une position de travail, l’utilisateur peut mettre en place à souhait le ou les sous-ensembles qui lui permettent d’améliorer sa posture : la selle d’assises et/ou les moyens d’appui -pieds en sus des moyens de retenue au câble principal, avantageusement sous la forme d’un tube télescopique dans le dos.

Autrement dit, l’utilisateur peut mettre en place à souhait pendant qu’il se trouve en suspension sur le câble principal l’ensemble des éléments qui sont avantageusement fixés de manière amovible : les moyens de retenue au câble principal, la selle et les moyens d’appui pieds.

Ces différentes fixations peuvent être réalisées rapidement et de manière très sûre par l’intermédiaire uniquement de mousquetons.

Et leur démontage est tout aussi rapide pour l’utilisateur pendant qu’il se trouve en suspension sur corde et ces éléments démontés peuvent être portés par une partie de l’équipement, par exemple en étant accrochés à une ceinture.

Un mode de réalisation d’appui -pieds avec une mono-roue en rotation autour de la barre d’appuis est très avantageux car il permet un très bon guidage sur toute surface de paroi et également de réduire l’encombrement des moyens d’appui-pieds une fois démontés.

D’autres avantages et caractéristiques de l’invention ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée d’exemples de mise en œuvre de l’invention faite à titre illustratif et non limitatif en référence aux figures suivantes. Brève description des dessins

[Fig 1] la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un équipement selon l’invention tel qu’il est en configuration de travail d’un utilisateur, avec la selle d’assise fixée à la barre dorsale de retenue et les moyens d’appui -pieds fixée à la selle.

[Fig 2] la figure 2 est une reproduction photographique montrant un utilisateur muni de l’équipement selon l’invention dans une configuration de travail sur un câble principal, pendant le montage d’une selle d’assise sur la barre dorsale de retenue.

[Fig 3A], [Fig 3B] les figures 3A et 3B sont des reproductions photographiques en vue respectivement de dessus et de dessous d’une selle d’assise conforme à l’invention.

[Fig 4] la figure 4 est une reproduction photographique en perspective d’un tube de selle permettant de lier par emboîtement la selle d’assise à la barre dorsale de retenue.

[Fig 5] la figure 5 est une reproduction photographique en vue de perspective d’une plaque en tant que maintien dorsal telle qu’elle est liée à la barre dorsale de retenue.

[Fig 6] la figure 6 est une reproduction photographique de la barre dorsale de retenue avec le moyen de liaison à la plaque dorsale et une sangle avec mousqueton pour la retenue à un câble principal.

[Fig 7A], [Fig 7B] les figures 7A et 7B sont des reproductions photographiques en vue en perspective respectivement du montage d’une barre dorsale de retenue pour la lier avec la plaque dorsale et de l’attache de la sangle de retenue au câble principal sur lequel l’utilisateur est lié avec son équipement et un autobloquant.

[Fig 8] la figure 8 est une reproduction photographique d’un utilisateur muni d’un équipement selon l’invention dans une position de travail dite standard, sensiblement à la verticale le long d’un câble principal.

[Fig 9] la figure 9 est une reproduction photographique d’un utilisateur muni d’un équipement selon l’invention dans une position de travail dite sous face, sensiblement à l’horizontal le long d’un câble principal.

[Fig 10] la figure 10 est une reproduction photographique en vue de perspective d’une partie d’un dispositif d’ascension le long d’un câble principal susceptible d’être inclus dans un équipement selon l’invention. [Fig 11 A], [Fig 1 IB] les figures 11 A et 1 IB sont des reproductions photographiques de la tige du dispositif d’ ascension de la figure 10, en position respectivement déployée et repliée sur elle-même.

[Fig 12] la figure 12 est une reproduction photographique d’une sangle de traction du dispositif d’ascension de la figure 10.

[Fig 13] la figure 13 est une reproduction photographique montrant la liaison par mousqueton entre un autobloquant et une sangle de traction du dispositif d’ascension de la figure 10.

[Fig 14] la figure 14 est une vue schématique en perspective d’un étrier rigide du dispositif d’ascension de la figure 10.

[Fig 15] la figure 15 est une reproduction photographique d’un utilisateur muni d’un équipement selon l’invention avec un dispositif d’ascension dans une position de progression verticale le long d’un câble principal.

[Fig 16] la figure 16 est une reproduction photographique en vue de devant d’un gilet d’un équipement selon l’invention.

[Fig 17] la figure 17 est une reproduction photographique en vue de derrière d’un gilet d’un équipement selon l’invention.

Description détaillée

Par souci de clarté, les mêmes références désignant les mêmes éléments selon l’invention sont utilisées pour toutes les figures 1 à 17.

Dans la description qui va suivre, un équipement 1 d'ascension est défini dans une position de travail le long d’un câble principal à la verticale par rapport à un repère orthogonal XYZ constituant un trièdre, comprenant trois axes perpendiculaires deux à deux, à savoir :

- un axe X, définissant une direction longitudinale, horizontale,

- un axe Y, définissant une direction transversale, horizontale, qui avec l'axe X définit un plan XY horizontal,

- un axe Z, définissant une direction verticale, perpendiculaire au plan XY horizontal, et définissant la direction générale d'extension du câble principal. En relation au repère défini ci-dessus, les termes "longitudinal" ou "longitudinalement" font référence à une direction confondue avec l'axe X, les termes "transversal" ou "transversalement" font référence à une direction confondue avec l'axe Y, et les termes "vertical" ou "verticalement" font référence à une direction confondue avec l'axe Z. Les termes de position absolue, tels que "avant", "arrière", "haut", "bas", "gauche", "droite", ou relatifs comme "dessus", "supérieur", "dessous", "inférieur" sont définis par rapport à la position d'un utilisateur U sur le câble principal C, le sens positif de l'axe Z est dans le sens de l'ascension de l'utilisateur U le long du câble principal C.

Sur la figure 1, on a illustré un équipement 1 d'ascension le long d'un câble principal, selon l’invention, tel qu’il est destiné à être porté par un utilisateur U dans une position de travail, comme illustré sur les figures 8 et 9 ou dans une position de progression le long d’un câble principal selon la figure 15.

Un câble principal C, ainsi que les autres câbles qui peuvent être utilisés avec un équipement selon l’invention peuvent être réalisés en fibres végétales, synthétiques ou en fils métalliques.

Bien que non détaillé, un câble principal C est déroulé sensiblement à la verticale, et fixé par son extrémité supérieure à un élément fixe, tel qu’une paroi, naturelle ou d’un ouvrage immobilier (bâtiment, local industriel, pont. . .).

L’équipement 1 selon l’invention comprend quatre sous-ensembles indépendants, démontables l’une par rapport à l’autre aisément et rapidement par un utilisateur même dans une position de travail suspendu le long d’un câble principal, à savoir un gilet de portage 2, une barre de retenue 3, une selle d’assise 4 et des moyens d’appui-pieds 4.

Le gilet de portage 2 intègre tout d’abord dans sa partie arrière un moyen de maintien dorsal sous la forme d’une plaque 20 de forme adaptée pour épouser le dos d’un utilisateur U et dans sa partie avant une plaque 21 de forme adaptée pour épouser le sternum de l’utilisateur U, formant un plastron. Avantageusement, la plaque dorsale 20 et le plastron 21 sont chacun insérés dans un logement du gilet fermé sur lui-même par couture. De préférence, cette plaque dorsale 20 et le plastron 21 sont en matériau à la fois léger et résistant mécaniquement, par exemple en carbone. On peut aussi envisager des matériaux à base de fibres de carbone et/ou de fibres de verre. Comme illustré, le gilet de portage 2 comprend avantageusement une paire de bretelles 22 qui se fixent en passant au-dessus des épaules de l’utilisateur. De préférence, ces bretelles 22 sont réglables en longueur par l'utilisateur ce qui permet d’adapter le gilet 2 à la morphologie de ce dernier en plaquant au mieux la plaque dorsale 20.

Comme illustré également, le gilet 2 comprend également une paire de sangles sternales 23 réglables. Avantageusement, elles sont reliées sur la partie du gilet insérant le plastron 21, et définissent ainsi une fixation supplémentaire au niveau de la poitrine de l'utilisateur. Le réglage de ces sangles 23 permet aussi d'adapter la plaque dorsale à la morphologie de l'utilisateur, tout en permettant d'accroître le maintien de son dos.

Enfin, comme illustré, le gilet 2 intègre une ceinture de fixation 24 pour entourer la taille de l'utilisateur. En effet, une telle ceinture de fixation 24 peut s'opposer à la force exercée par le câble principal sur la barre de retenue 3. Cela étant, en cas d'utilisation d'un harnais de sécurité, la ceinture de fixation 24 peut se positionner sans interférer avec un tel harnais 7, ni avec un quelconque dispositif de montée ou de descente.

Une avantageuse de réalisation de gilet de portage 2 est illustrée en figures 16 et 17. Selon cette variante un harnais de sécurité 7, tel qu’illustré à la figure 2, peut être fixé au gilet 2 en parallèle et maintenu par des passants Velcro. Comme montré à la figure 2, le harnais 7 qui peut être utilisé, est un baudrier à bande ventrale reliée à deux tours de cuisse.

La barre de retenue 3 est fixée de manière amovible à l’arrière du gilet directement sur la plaque dorsale 20 comme détaillée par la suite. De préférence, la barre de retenue 3 est en matériau à la fois léger et résistant mécaniquement, par exemple en carbone. On peut aussi envisager des matériaux à base de fibres de carbone et/ou de fibres de verre.

La selle d’assise 4 comprend une assise 40 en tant que telle et un tube de selle 41 qui y est fixé en dessous et qui est lui -même fixé de manière amovible à la barre de retenue 3. De préférence, l’assise 40 et le tube de selle 41 sont en matériau à la fois léger et résistant mécaniquement, par exemple en carbone. On peut aussi envisager des matériaux à base de fibres de carbone et/ou de fibres de verre.

Les moyens d’appui -pieds 5 comprennent une barre-support 50 sur laquelle est montée en rotation une roue de guidage 51 ainsi que deux plaques d’appui -pieds 52 qui y sont fixées de part et d’autre de la roue, et une sangle de suspension 53 adaptée pour suspendre les jambes de l'utilisateur lorsque ses pieds sont en appui sur les plaques 52. Deux extrémités 54, 9 de la sangle 53 sont fixées sur la barre-support 50 à distance l'une de l'autre et une troisième 56 est fixée à la selle 40 de préférence au moyen d’un mousqueton 6. Comme explicité ci-après, la sangle de suspension 53 peut être fixée à un autre point de fixation que la selle d’assise 4, en fonction des souhaits de l’utilisateur, notamment selon la posture qu’il veut adopter. Pour s’adapter au mieux à la morphologie de l’utilisateur et en particulier à la longueur de ses jambes, la sangle de suspension 53 est de préférence réglable en longueur.

Cette sangle de suspension 53 peut comprendre une partie soit un élastique pour permettre de créer à fonction de fusible. En cas de chute, ce fusible permet que l'utilisateur de l’équipement soit retenu uniquement par le harnais de sécurité 7.

La figure 2 montre une étape de montage de la selle 4 par l’utilisateur U en position suspendue à la verticale sur le câble principal C.

Le détail de la selle 4 mise en œuvre est montré aux figures 3A, 3B et 4 : l’assise 40 comprend un tube 42 dont la portion arrière est adaptée pour recevoir par emmanchement la portion avant 44 du tube de selle 4L Une sangle de fixation 43 est fixée sur la portion avant du tube de l’assise 40 : elle a pour rôle de sécuriser la fixation de la selle 4 par fixation à un point d’ancrage notamment sur le gilet de portage 2 ou sur un harnais de sécurité 7 tel que montré à la figure 2.

Au préalable, comme décrit par la suite l’utilisateur U a fixé la barre dorsale de retenue 3 à l’arrière du gilet 2 et le tube de selle 41 a été emmanché et fixé dans la portion arrière 42 du tube d’assise 40. Pour faciliter également le montage, l’utilisateur peut fixer au préalable la sangle 43 au gilet 2 ou au harnais 7. Cela évite également toute perte de la selle 4 lors de sa fixation.

L’utilisateur U emmanche ainsi le tube de selle 41 dans l’extrémité inférieure 30 de la barre dorsale de retenue 3 jusqu’à atteindre une position de la selle 4 relativement au gilet 2 qui satisfasse l’utilisateur, c’est-à-dire qui lui permette d’avoir une bonne posture d’assise.

Une fois cette posture souhaitée atteinte, il bloque le tube de selle 41 emmanché dans la barre dorsale de retenue 3 en faisant pivoter un levier 32 qui actionne un collier de serrage 31 fixé sur l’extrémité inférieure 30 de la barre dorsale de retenue 3. En sus ou en lieu et place du collier de serrage on peut envisager une bille rétractable qui vient se loger dans un trou correspondant de la barre dorsale 3 pour réaliser le blocage mécanique du tube de selle 41 à l’intérieur de cette dernière. Le démontage se déroule de manière inverse : le levier 32 est pivoté dans le sens inverse pour desserrer le collier 31 puis le tube de selle 41 est désemmanché ce qui désolidarise la selle 4 de la barre dorsale de retenue 3. Pour une bille rétractable, l’utilisateur appuie sur cette bille en saillie pour réaliser le déblocage mécanique entre tube de selle 41 et barre dorsale 3.

La figure 5 montre une variante avantageuse de réalisation de la plaque dorsale 20, de la barre dorsale de retenue 3 ainsi que leur fixation mutuelle amovible.

Comme déjà décrit, la plaque de maintien dorsal 20 est insérée et de préférence à l’intérieur du gilet 2 pour épouser au mieux le dos de l'utilisateur, c'est-à-dire pour accompagner le mouvement du dos de l'utilisateur U. Ainsi, la plaque dorsale 20 est adaptée pour rester constamment en contact avec le dos de l'utilisateur U, ce qui permet de le guider en toute circonstance, y compris dans le cas où il peut être victime d'une défaillance entraînant une perte de conscience 6.

La plaque dorsale 20 présente une rigidité suffisante pour ne pas se déformer en torsion selon l'axe Z, sous l'action de la force d'appui exercée par le dos d'un utilisateur U. Comme illustré à la figure 5, la géométrie de la plaque 20 est prévue pour avoir un pourtour rétréci au voisinage de la taille de l'utilisateur U, et donc une largeur plus importante que la partie de la plaque destinée à entrer au contact des dorsales et des épaules. Plus précisément, la partie supérieure de la plaque dorsale 20 présente deux branches 25, 26 identiques destinées à venir se plaquer contre les omoplates jusqu’au voisinage des épaules de l'utilisateur U. L’ergonomie de la plaque 20 est donc optimisée pour épouser au mieux le dos de l’utilisateur.

Par ailleurs, la plaque dorsale 20 comprend deux bossages creux de fixation 27, 28 en saillie sur sa face arrière ainsi qu’un œillet de fixation 29 également en saillie sur sa face arrière. En lieu et place d’un œillet de fixation 29, on peut prévoir une partie incorporant un aimant permanent comme montré à la figure 16.

La barre dorsale de retenue 3 comprend un tube télescopique de l’extrémité inférieure 30 jusqu’à l’extrémité supérieure 33. Elle comprend également un profilé de fixation 34 en saillie le long du tube ainsi qu’un œillet de fixation 35 également en saillie le long du tube en dessous du profilé de fixation 34 au niveau de l’extrémité inférieure 30 de la barre 3.

Pour assurer la liaison entre la barre dorsale de retenue 3 et la plaque dorsale 20, l’équipement 1 comprend une pièce de fixation intermédiaire 8 sous la forme d’une fourchette. Cette fourchette 8 comprend un profilé de fixation 80 prolongée par deux branches 81, 82 agencées symétriquement par rapport au profilé 80. Le profilé de fixation est de formes complémentaires au profilé de fixation 34 de la barre de retenue. Dans l’exemple illustré, le profilé de fixation 34 de la barre de retenue est de type mâle et celui de la fourchette 8 est de type femelle. On peut bien évidemment envisager l’inverse, c’est-à- dire le profilé de fixation 80 de type mâle et le profilé de fixation 34 de type femelle.

Ainsi, au préalable de la fixation amovible entre la barre dorsale de retenue 3 et la plaque dorsale 20, une liaison amovible est réalisée entre la barre dorsale de retenue 3 et fourchette 8 comme suit. Le profilé de fixation 80 de la fourchette est emboité par compléments de formes autour du profilé de fixation 34. Afin de garantir le verrouillage mécanique de cette liaison, un ou plusieurs mousquetons 60, 61 peuvent être insérés à travers des œillets réalisés en regard les uns des autres dans les deux profilés 34, 80, comme illustré à la figure 5.

Le sous-ensemble constitué par la barre dorsale de retenue 3 et la fourchette 8 est montré à la figure 6. Sur cette figure 6, on voit également une sangle de retenue 36 fixée à l’extrémité supérieure 33 du tube télescopique de la barre 3. Un mousqueton 63, destiné à recevoir le câble principal C en coulissement, est fixé à l’extrémité libre de cette sangle de retenue 36 afin de réaliser la retenue de l’utilisateur en cas de basculement vers l’arrière.

Une fois le sous-ensemble 3, 8 constitué, l’utilisateur U peut procéder à sa fixation amovible avec la plaque de maintien dorsal 20, comme suit. Il insère les deux branches 81, 82 de la fourchette 8 dans les bossages creux correspondants 27, 28 de la plaque de maintien dorsale 20. Puis, il bascule la barre de retenue 3 de sorte à mettre en regard l’œillet de fixation 29 de la plaque 20 avec l’œillet de fixation 35 de la barre de retenue 3. Il insère ensuite un mousqueton 62 dans les deux œillets de fixation 29, 35 ce qui verrouille mécaniquement la liaison entre d’une part le sous-ensemble 3, 8 et la plaque de maintien dorsal 20. Dans la variante où on agence des aimants permanents à l’intérieur de la plaque de maintien dorsal 20, ceux-ci permettent de guider les branches 81, 82 de la fourchette 8 qui sont alors métalliques au moins en partie. Cela permet à l’utilisateur de positionner la barre dorsale 3 par rapport à la plaque de maintien dorsal 20 sans aucune aide extérieure.

Les fixations amovibles entre la barre dorsale de retenue 3 et la fourche 8 puis entre ce sous- ensemble 3, 8 et la plaque de maintien dorsal 20 peuvent être réalisées aisément, à l’aveugle par l’utilisateur U lorsqu’il est en position suspendue sur le câble principal. Les figures 7A et 7B illustrent les étapes successives de la fixation amovible du sous- ensemble constitué par la barre dorsale de retenue 3 et de fourche 8 à la plaque dorsale 20 puis de la fixation amovible de la sangle de retenue 36 au câble principal C par l’intermédiaire du mousqueton 63. Comme montré ces étapes sont réalisées manuellement exclusivement par l’utilisateur U qui est dans une position suspendue à la verticale le long du câble principal C.

La boucle du mousqueton 63 peut être ouverte ou fermée, pour recevoir ou libérer, facilement le câble principal C. Du fait de l'encerclement du câble au sein du mousqueton 63 dans sa position fermée, le câble principal C est emprisonné et ne peut par conséquent pas sortir. Un utilisateur U utilisant l’équipement 1 avec le câble principal est maintenu dans sa position d'utilisation, au voisinage du câble principal C. Un basculement vers l'arrière de l'utilisateur U est ainsi évité, car le câble principal est retenu par contact dans le mousqueton 63. La retenue est donc effectuée de manière passive, autrement dit indépendamment d'une quelconque action de l'utilisateur U. L’équipement 1 d'ascension selon l’invention permet donc de protéger l'utilisateur U contre le risque d'un syndrome du harnais 7 consécutif, en cas de perte de connaissance.

Le tube télescopique de la barre dorsale de retenue 3 permet de régler rapidement et aisément par l’utilisateur U la hauteur adaptée à sa taille pour positionner l’extrémité supérieure 33 relativement de sa tête de sorte que le mousqueton 63 accroché au câble principal 2 vienne au-dessus de sa tête quelle que soit la position de travail de l’utilisateur.

La figure 8 montre une position de travail standard d’un utilisateur U équipé d’un équipement selon l’invention, en suspension à la verticale le long d’un câble principal C. On voit sur cette figure 8 que l’utilisateur U portant le gilet 2 est confortablement assis sur la selle 4 avec la plaque dorsale 20 qui épouse et maintient parfaitement son dos tandis que le tube télescopique de la barre de retenue 3 est déployé avec son extrémité supérieure 33 bien au-dessus de la tête. La sangle de retenue 36 est sensiblement à l’horizontal et maintenue au câble principal C par le mousqueton. On distingue également la position allongée confortable des jambes de l’utilisateur U dont les pieds sont en appui contre la barre 50 et peuvent venir mettre en appui très aisément la roue 51 contre la paroi de travail P à proximité de l’utilisateur U. Celui-ci peut donc descendre en roulant sur cette paroi P ce qui lui garantit une très grande stabilité en toute sécurité. La figure 9 montre, quant à elle, une position de travail dite sous face d’un utilisateur U équipé d’un équipement selon l’invention, en suspension sensiblement à l’horizontal le long d’un câble principal C. On voit sur cette figure 9 que l’utilisateur U portant le gilet 2 est confortablement assis sur la selle 4 avec la plaque dorsale 20 qui épouse et maintient parfaitement son dos tandis que le tube télescopique de la barre de retenue 3 est déployé avec son extrémité supérieure 33 bien au-dessus de la tête. La sangle de retenue 36 est en tension en étant inclinée et maintenue au câble principal C par le mousqueton. On distingue également la position allongée confortable des jambes de l’utilisateur U dont les pieds sont en appui contre la barre 50. Ici pour optimiser la posture de l’utilisateur, la sangle de suspension 53 est maintenue attachée par l’intermédiaire du mousqueton 6 à un câble secondaire C’. Pour maintenir cette position de la sangle de suspension 53 et donc des jambes de l’utilisateur dans sa posture de confort optimale, l’utilisateur U peut utiliser un autobloquant lié au mousqueton 6 qui vient donc bloquer la position inclinée de la sangle de suspension 53.

L’équipement 1 selon l’invention qui vient d’être décrit peut être muni d'un dispositif 10 d'ascension le long d'un câble principal C.

Comme illustré sur les figures 10 à 13, le dispositif 10 d'ascension comprend un élément 11 de maintien comprenant une tige 11 et une sangle de maintien 12 solidarisée par ses deux extrémités 13, 14 à celles de la tige 11 dans sa position déployée. Par exemple comme illustré chacune des extrémités 13, 14 de la sangle de maintien 12 est sous la forme d’un embout, notamment en textile, qui est adapté pour s’emmancher sur l’extrémité correspondante de la tige 11.

Une des extrémités 13 de la sangle de maintien est destinée à être solidarisée à un étrier 100, comme décrit par la suite, tandis qu’à l’autre des extrémités 14 est fixé un mousqueton 64 destiné à recevoir un autobloquant 9 à agencer sur le câble principal C.

La sangle de maintien 12 peut intégrer une boucle de réglage de sa tension lorsque ses extrémités 13, 14 sont solidarisées à celles de la tige 11 dans la position déployée.

La tige 11 présente, par exemple, une forme générale de tube à section circulaire, ou polygonale. La tige 11 comprend plusieurs segments creux 15 indépendants qui s’emboîtent les uns dans les autres en étant reliés par un lien élastique 16 de sorte à pouvoir replier la tige en désemboitant les segments 15 tout en les maintenant reliés les uns aux autres. Telle qu’illustrée en figure 11 A (position déployée) et en figure 1 IB (position repliée), la tige 11 est constituée de cinq segments creux 15.

Pour l’assemblage par emmanchement, la tige 11 comprend également des manchons 17 agencés individuellement entre deux segments 15. On peut réaliser un manchon 17 et un segment 15 comme un élément monobloc.

Le lien élastique 16 permet un assemblage et un désassemblage des segments 15 entre eux, qui peuvent être réalisés rapidement et en toute sécurité car le lien 16 permet de ne pas égarer un segment 15 ce qui est important dans une position de travail le long d’un câble. La tige est munie à son extrémité haute d'une pièce en matériaux composites carbone ou autre ayant un téton de forme spécialement étudié pour se coincer dans l'œillet supérieur du bloqueur afin de permettre son maintien supérieur et permettre la tension de la sangle.

La tige est ainsi bloquée par le téton en haut et par le logement fixé sur le mousqueton lui- même relié à l'étrier en bas.

Le téton est spécialement étudié pour ne pas interférer le bon fonctionnement du bloqueur et laisser la corde glisser sans contrainte dans le bloqueur.

Un mode de réalisation avantageux d’étriers 100 dont un est solidarisé à l’extrémité 13 de la tige 11 est montré à la figure 14 : cet étrier 100 présente une section à contours fermés définissant une ouverture 33 délimitée par un côté 101 inférieur et un côté 102 supérieur en regard, et des côtés 103 latéraux qui relient le côté 101 inférieur au côté 102 supérieur.

Les étriers 100 comprennent chacun, de préférence, un moyen 104 de serrage. Le moyen 104 de serrage comprend une attache 105 femelle et une attache 106 mâle, chacune reliées à un des côtés 103 latéraux. De préférence, l'attache 105 femelle comprend une fermeture à cliquets, et l'attache 106 mâle comprend une sangle crantée adaptée pour coopérer par crantage avec la fermeture à cliquets.

Le côté 102 supérieur de l'étrier 100 comprend un support de fixation 107 définissant un point de fixation de la tige 15 et supportant un anneau de fixation 108 dans lequel un mousqueton 65 solidaire de l’extrémité 13 de la sangle de maintien est inséré.

Les étriers 100 sont, de préférence, réalisés dans un matériau suffisamment rigide, pour ne pas se déformer sous le poids de l'utilisateur 3 et de son équipement. Le pied de l'utilisateur U destiné à s’insérer dans un étrier 100 n'est ainsi pas compressé par la déformation de ce dernier, ce qui réduit les points de compression, par exemple lors d'un malaise.

On ne décrit pas ici le principe de fonctionnement du dispositif d’ascension 10 qui est analogue à celui décrit dans le brevet EP3363504B1, qui permet à l’utilisateur de progresser verticalement le long du câble principal C.

Dans ce fonctionnement, le dispositif d'ascension 10 transmet la force exercée sur l'étrier 100, vers le haut, à l’autobloquant 9, par le biais de la tige 11 qui résiste à une force de compression exercée entre la première extrémité 13 et la deuxième extrémité 14, de sorte à faire glisser l’autobloquant 9 le long du câble principal C. Cette rigidité, combinée à celle de plaque de maintien dorsal 20 et la retenue exercée par la barre de retenue 3 avec la sangle de retenue, maintiennent l'utilisateur U dans une position stable et confortable lors d’une ascension le long du câble principal C. Ici encore, cela évité à l’utilisateur U de se retrouver dans une situation de suspension non maintenue, propice à l'apparition d'un syndrome du harnais.

Le dispositif d’ascension 10 permet ainsi, à un utilisateur, de monter le long d'un câble principal C, déroulé sensiblement verticalement, l'utilisateur U étant lui aussi dans une position sensiblement verticale avec ses pieds dirigés vers le bas.

Une telle position en progression verticale en utilisant la seule force de ses jambes et grâce au dispositif d’ascension 10 à l’autobloquant 9 est montrée à la figure 15.

L’utilisateur peut stopper à tout moment sa progression et s’asseoir confortablement sur la selle 4.

L’équipement 1 d’ascension qui vient d’être décrit présente de nombreux avantages parmi lesquels on peut citer:

- facilité de mise en place, de démontabilité et d'utilisation de tous les sous-ensembles en particulier de la barre de retenue 3, de la selle d’assise 4 et des moyens d’appui -pieds 5;

- grande liberté de travail pour un utilisateur dont les mains sont laissées libres, lui permettant par exemple de travailler et d'évoluer le long du câble principal en toute sécurité;

- posture optimale dans plusieurs positions de travail, notamment standard à la verticale ou sous face, et ce grâce en particulier à la plaque dorsale 20, la selle d’assise 4 et les moyens d’appui -pieds ; - adaptabilité aux harnais 7 et baudriers existants avec ou sans sellettes, ainsi qu'aux dispositifs de montée et de descente en rappel;

- protection passive de l'utilisateur U contre le risque de se retrouver en position basculée, et donc de réduire le risque d'apparition du syndrome du harnais 7.

Comme déjà indiqué, le gilet de portage 2 de l’équipement selon l’invention peut être aisément fixé à un harnais 7. Il peut également intégrer différents dispositifs de liaison supplémentaires, pour porter la barre dorsale de retenue 3, la selle d’assise 4, les moyens d’appui-pieds 5, la fourche 8, le dispositif d’ascension 10 propres à l’équipement 1 mais également permettre l'accrochage d'outils, d'accessoires, de sacs, ou de sac d'eau.

L’équipement 1 d'ascension peut être utilisé dans des applications dans les travaux des cordistes, ou alpinistes du bâtiment, cordiste-nacellistes, et plus généralement des personnes effectuant des travaux en hauteur, pour l'industrie, le bâtiment, les travaux publics, l'événementiel, par exemple lors de la construction, de la réparation, d'une restauration, d'un nettoyage, d'un contrôle ou d'une expertise, d'un débroussaillage ou de la coupe d'arbres, de l'installation de systèmes de sécurité ou d'échafaudages, de la pose de bâches publicitaires, ou bien encore de travaux de fumisterie, de la pose de filets.

Il peut également être mis en œuvre dans des applications dans les activités sportives, par exemple escalade, spéléologie, ou dans les activités de prise de vue lors de manifestations sportives, ou de prise de vue dans des milieux à accès difficile, par exemple en falaise.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits ; on peut notamment combiner entre elles des caractéristiques des exemples illustrés au sein de variantes non illustrées.

D’autres variantes et améliorations peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

Par exemple si l’étrier représenté à la figure 14 est rigide, des étriers en matériau souple par exemple en textile peuvent également être mis en œuvre.

Liste des références citées

[1] : Dr.Boyet et al. "Le syndrome du harnais", publication Urgence pratique n°85, P.49-52.