La présente invention concerne un appareil de lavage des sols à la vapeur par frottement utilisant une pièce à frotter et muni d'un dispositif de nettoyage permanent de cette pièce à frotter, en cours d'utilisation.

Habituellement, pour nettoyer un sol, on utilise une serpillière trempée dans un mélange d'eau et de nettoyants pour sois ou une pièce à frotter avec une machine vapeur.

L'inconvénient de ces solutions est qu'après avoir nettoyé les sols avec ces pièces à frotter, il faut fréquemment rincer celles-ci pour les débarrasser des salissures incrustées dans ces dernières. On connaît également des appareils dits "injecteur extracteur vapeur" qui n'utilisent pas de chiffons de frottement, le nettoyage des sols se faisant par projection de vapeur d'eau sous pression, et aspiration de l'eau résultant de cette dernière par un aspirateur.

Ces dispositifs sont très encombrants, très bruyants, et un autre de leurs inconvénients notables, est qu'il faut ensuite nettoyer le conduit d'aspiration, ce qui n'est pas pratique et facile au vu de la configuration de tels dispositifs.

Dans les documents US-6.939.904, US-2004/010873 et US-4.360.946 sont décrits des appareils de lavage des sols, mais ces appareils présentent des inconvénients et insuffisances expliquant la désaffection des usagers pour les solutions proposées dans lesdits documents.

Pour pallier ces inconvénients, le Demandeur a proposé, dans le document FR-2.952.293, un appareil de lavage des sols à la vapeur, par frottement, utilisant une pièce à frotter, muni d'un dispositif de nettoyage de cette pièce à frotter, en cours d'utilisation. Cet appareil comprend :

- un châssis équipé, à l'avant, d'un rouleau frotteur motorisé dont la surface cylindrique est apte à être recouverte d'une pièce à frotter interchangeable souple et spongieuse, ou recouverte, à demeure, de cette pièce à frotter, et, à l'arrière, de moyens facilitant son déplacement sur le sol ; - au moins une buse de projection de vapeur d'eau orientée en direction de fa portion supérieure de la surface cylindrique du rouleau et supportée par un chariot motorisé à déplacements transversaux alternatifs parallèlement à l'axe dudit rouleau frotteur ;

- des moyens de guidage du chariot dans ses déplacements transversaux ; - la buse ou chaque buse peut être raccordée à une source de production de vapeur d'eau au moyen d'un tuyau flexible ;

- des moyens permettant, soit le blocage en rotation du rouleau, lors des mouvements vers i'arrière de l'appareil, soit la libre rotation de ce dernier, iors de mouvements vers l'avant de l'appareil ; - et, un bac de récupération de la vapeur d'eau condensée et des salissures détachées de la pièce à frotter, disposé à l'avant du rouleau frotteur.

Ce dispositif permet notamment :

- un nettoyage des sols avec une très faible quantité d'eau ;

- de ne pas nécessiter, le plus souvent, l'utilisation de produits ménagers ou de détergents pour nettoyer les sols ;

- de laver les sols avec un chiffon ou une pièce à frotter maintenu constamment propre ;

- de ne plus avoir à nettoyer la pièce à frotter, en cours et en fin de nettoyage.

L'utilisation de ce dispositif a cependant permis de constater qu'il était souhaitable d'y apporter quelques modifications importantes dans le but de simplifier sa construction, de ne pas nécessiter l'utilisation de moteurs électriques, d'améliorer ses performances, de faciliter son utilisation et son entretien.

Par exemple, selon l'appareil décrit dans le document FR-2.952.293, l'action de frottement du rouleau frotteur s'exerce sur le sol, lors des déplacements de l'appareil vers l'arrière, tandis que ledit rouleau frotteur roule sur le sol lors des déplacements dudit appareil vers l'avant et ne remplit donc aucune fonction de nettoyage, ces mouvements inutiles vers l'avant représentent la moitié de la distance parcourue par l'appareil pour le nettoyage d'un sol.

Un premier objectif de l'invention est donc de réaliser un appareil capable d'exercer une action de frottement sur ⁽ e sol, aussi bien lors de ses déplacements vers l'arrière que lorsqu'il se déplace vers l'avant, c'est-à-dire sur la totalité ou, plus exactement, sur la quasi-totalité de la distance parcourue par l'appareil lors d'une opération de nettoyage du sol.

L'appareil de lavage de sols à la vapeur, selon l'invention, comprend :

- un châssis équipé, à l'avant, d'un rouleau-frotteur disposé transversalement et dont la surface cylindrique est apte à être recouverte d'une pièce à frotter interchangeable, souple et spongieuse, ou recouverte à demeure, d'une telle pièce à frotter, et, à l'arrière, de moyens facilitant son déplacement sur le sol ;

- au moins une buse de projection de vapeur d'eau orientée en direction de la portion supérieure de la surface cylindrique du rouleau et supportée par un chariot à déplacements transversaux alternatifs parallèlement à l'axe dudit rouleau frotteur ;

- des moyens de guidage du chariot dans ses déplacements transversaux ;

- la buse ou chaque buse de projection de vapeur pouvant être raccordée à

une source de production de vapeur d'eau, au moyen d'un tuyau flexible, ledit appareil étant remarquable, selon une première disposition caractéristique, en ce que le rouleau frotteur est assujetti à des moyens autorisant une liberté de rotation de celui-ci de faible valeur angulaire, au début de chaque cycle de frottement correspondant au début du mouvement de déplacement de l'appareil vers l'avant, de sorte que ledit rouleau-frotteur peut rouler sur le sol sur une courte distance, sans exercer une action de frottement, lesdits moyens assurant ensuite le blocage en rotation dudit rouleau-frotteur lors de la partie restante du trajet "aller" de l'appareil vers l'avant ainsi que lors de la totalité du trajet "retour" dudit appareil, de sorte qu'au début de chaque cycle de déplacement de l'appareil, une nouvelle bande propre de la pièce à frotter se trouve mise en place au niveau et le long de la génératrice la plus basse (périgée) du rouleau-frotteur cylindrique, cette nouvelle bande propre frottant ainsi sur le sol sur la quasi-totalité du trajet "aller" de l'appareil et sur la totalité du trajet "retour" de ce dernier, tandis que la bande de la pièce à frotter incrustée de salissures qui se trouvait auparavant au point le plus bas du rouleau-frotteur cylindrique se trouve effacée à l'arrière de celui-ci et progressivement remontée jusqu'au niveau le plus haut (apogée) du rouleau cylindrique, de sorte à être nettoyée par l'action des buses de projection d'eau.

Les termes « aller », « retour » et « vers l'avant » permettent de distinguer différentes phases du cycle de frottement mais ne préjugent pas d'un sens ou d'une direction particulière de déplacement de l'appareil ou d'un sens de rotation particulier du rouleau frotteur. On comprend qu'au début de chaque déplacement de l'appareil vers l'avant, la rotation possible du rouleau trotteur cylindrique, par exemple, dans le sens des aiguilles d'une montre, sur quelques degrés seulement permet d'amener une nouvelle bande étroite et propre de la pièce à frotter au contact avec le soi, au point le plus bas (périgée) dudit rouleau trotteur, tandis que, simultanément, !a bande de ladite pièce à frotter qui était auparavant en contact avec le sol, se trouve remontée en direction du point le plus haut (apogée) dudit rouieau trotteur en regard duquel peu(ven)t se déplacer la ou les buses de lavage de la pièce à frotter. D'autre part, le rouleau trotteur exerce une action de frottement sur le soi, aussi bien lors des déplacements de l'appareil vers l'avant, que lors des déplacements vers l'arrière dudit appareil, cela permet de réduire très sensiblement le temps des travaux de nettoyage par rapport à l'appareil décrit dans le document FR-2.952.293.

Selon un mode d'exécution avantageux, le rouleau-frotteur est monté avec une aptitude de translation d'amplitude limitée, par rapport au châssis de l'appareil et parallèlement à i'axe longitudinal dudit châssis, les mouvements de translation du rouleau-frotteur étant limités d'une part, en direction de l'avant (correspondant au mouvement arrière de l'appareil) par une butée avant fixe contre laquelle vient se presser ledit rouleau-frotteur et, d'autre part, en direction de l'arrière (correspondant au mouvement avant de l'appareil) par une butée arrière mobile autorisant dans un premier temps, une rotation du rouleau-frotteur sur une plage angulaire réduite et, dans un deuxième temps, le blocage en rotation dudit rouleau-frotteur.

Selon une autre disposition caractéristique, l'axe du rouleau-frotteur est monté avec une aptitude de translation dans la fente horizontale de glissières latérales solidaires du châssis. Préférentiellement, la butée fixe est constituée par une bande transversale disposée à faible distance d'une génératrice de la partie avant du rouleau-frotteur cylindrique.

Selon une autre disposition caractéristique, la butée mobile arrière est constituée par un galet monté avec une aptitude de rotation d'amplitude limitée, ce galet étant muni latéralement d'un doigt qui se trouve amené contre une butée par exemple constituée par le bord du support de galet, de sorte à assurer le blocage en rotation dudit galet et par conséquent, le blocage en rotation du rouleau-frotteur qui se trouve pressé contre la périphérie du galet immobilisé, un ressort reliant ledit galet et son support permettant de ramener le galet en position de déblocage. Suivant les dispositions caractéristiques de l'invention ci-dessus, la liberté de rotation de faible amplitude du rouleau-frotteur, ou le blocage en rotation de celui-ci, sont obtenus par des moyens exclusivement mécaniques.

Selon une autre importante disposition caractéristique, les déplacements transversaux du chariot porte-buse(s) sont également réalisés par la mise en œuvre de moyens mécaniques.

Dans ce cas, l'appareil est muni, dans sa partie arrière, de roues. Selon l'invention, ces roues sont solidaires en rotation d'une came constituée par un tambour cylindrique muni d'une gorge hélicoïdale dans laquelle est engagé un doigt pivotant solidaire dudit chariot, de sorte que la rotation des roues entraîne la rotation du tambour-came et que, le doigt pivotant solidaire dudit chariot est déplacé transversalement dans la gorge dudit tambour, de droite à gauche et vice-versa, en entraînant le chariot et la ou les buses de projection de vapeur supportées par ce dernier. Selon un mode de réalisation avantageux, sur la partie de la rainure dessinant un virage à proximité des extrémités de la came à tambour, la paroi externe de fa rainure présente un bossage déviateur.

De manière avantageuse, les roues ont un diamètre plus important que le diamètre de la came-tambour. Selon un mode de mise en œuvre intéressant, un bac de récupération de l'eau résultant de la condensation de la vapeur projetée par la ou les buses de projection de vapeur et des salissures détachées de la pièce à frotter, est installé à l'avant du rouleau-frotteur et un pare-vapeur est disposé à l'entrée supérieure de l'espace ménagé entre la surface frontale demi-cylindrique du rouleau frotteur et le bac de récupération. Ce pare-vapeur est, par exemple, constitué par une plaque solidaire dudit bac de récupération et présentant une longueur correspondant à la longueur du rouleau frotteur, de sorte à obstruer ladite entrée.

Les extrémités opposées du pare-vapeur présentent deux avancées qui empêchent la vapeur de passer sur les côtés du rouleau, lorsque les buses mobiles de projection de vapeur se trouvent aux extrémités du rouleau frotteur.

Ces deux avancées permettent également de faire appui sur le rouleau frotteur, sur une partie qui dépasse la moitié de la longueur dudit rouleau frotteur, ce qui permet d'éviter le blocage de ce dernier contre le pare-vapeur. Selon une autre disposition caractéristique, le bac de récupération de l'eau de condensation est muni d'un couvercle, et les extrémités opposées de ce couvercle présentent également deux avancées, lesquelles, en position de fermeture dudit bac viennent se poser sur les avancées dudit bac de récupération. L'appareil selon l'invention peut comporter un dispositif séparateur destiné à être positionné dans le bac de récupération de l'eau de condensation, afin d'éviter la formation de vagues dans iedit bac, lesquelles pourraient favoriser des débordements d'eau. Ce séparateur est par exemple constitué par une cloison longitudinale le long et de chaque côté de laquelle s'étendent des ailettes perpendiculaires à ladite cloison longitudinale.

Selon un autre mode d'exécution, l'appareil selon l'invention comporte des moyens s'opposant au blocage en rotation du rouleau frotteur lors du déplacement dudit appareil vers l'avant. Par exemple, ces moyens peuvent être constitués par des fourchettes basculantes fixées latéralement sur un élément du châssis de l'appareil, au moyen d'une articulation, et susceptibles d'occuper une fonction neutre ou une fonction active suivant laquelle lesdites fourchettes sont basculées, de sorte que leur extrémité fibre vienne enfourcher les parties extrêmes opposées de l'axe du rouleau frotteur.

L'appareil de lavage peut, dans une réalisation particulière, être équipé de deux buses de projection de vapeur d'eau, et d'une brosse ménagée entre les buses pour nettoyer la surface du rouleau frotteur lors des déplacements transversaux du chariot. La brosse peut être fixée aux buses, ou au chariot, de manière à se déplacer avec les buses.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective de l'appareil de lavage des sols selon l'invention.

La figure 2 est une vue en pfan et à caractère schématique avec arrachements partiels d'un exemple de réalisation de la machine selon l'invention.

La figure 3 est une vue de côté et à caractère schématique avec arrachements partiels de la figure 2, cette figure représentant la machine lors de son déplacement vers l'avant.

La figure 4 est une vue analogue à la figure 3 et montrant la machine lors de son déplacement vers l'arrière. La figure 5 est une vue en perspective du tambour à came.

La figure 6 est une vue à plat de ce tambour et illustrant le doigt dans différentes positions lors de son déplacement sur ce tambour à came.

La figure 7 est une vue de détail en plan du chariot support de buses. La figure 8 est une vue de détail de côté du chariot support de buses.

La figure 9 est une vue de détail de face du galet de freinage.

La figure 10 est une vue de détail de côté du galet de freinage.

La figure 11 est une vue de détail de dessus du dispositif de lavage.

La figure 12 est une vue de côté montrant les fourchettes de blocage en position neutre.

La figure 13 est une vue de côté montrant les fourchettes de blocage en position de blocage pour le nettoyage de tapis ou moquettes.

La figure 14 est une vue de détail du réservoir muni d'un dispositif séparateur.

La figure 15 est une vue en perspective d'un premier exemple du couvercle du réservoir selon l'invention.

La figure 16 est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation du couvercle du réservoir selon l'invention.

On se réfère auxdits dessins pour décrire un exemple intéressant quoique nullement limitatif, de réalisation de l'appareil de lavage des sols par frottements muni d'un dispositif de nettoyage des chiffons de frottement, en cours d'utilisation, selon l'invention.

Dans le présent exposé et dans les revendications, les mots "supérieure", "avant", "arrière", "horizontale" et "verticale" sont utilisés en référence au positionnement fonctionnel des éléments constitutifs du dispositif revendiqué, en cours d'utilisation.

Par l'expression "pièce à frotter", on entend désigner toute garniture souple et spongieuse destinée au lavage des sols, tels que des chiffons de lavage, des lavettes, des serpillières, et en particulier des chiffons de lavage de type microfibre. Cette expression n'a donc aucun caractère limitatif. Par l'expression "cycle de fonctionnement", on entend désigner une action de frottement commençant par la poussée de l'appareil en direction de l'avant et s'achevant par l'arrêt de mouvement de recul de celui-ci.

L'appareil de lavage des sols par frottement selon l'invention comprend : - un châssis 1 équipé, à l'avant, d'un rouleau frotteur 2 disposé transversalement et dont la surface cylindrique est apte à être recouverte d'une pièce à frotter 3 interchangeable, souple et spongieuse, ou recouverte, à demeure, d'une telle pièce à frotter, et, à l'arrière, de roues 4 ;

- au moins une buse 5 de projection de vapeur d'eau orientée en direction de la portion supérieure de la surface cylindrique du rouleau 2 et supportée par un chariot

6 à déplacements transversaux alternatifs parallèlement à l'axe a-a dudit rouleau frotteur ;

- des moyens 25, 26 de guidage du chariot 6 dans ses déplacements transversaux ;

- îa buse 5 ou chaque buse 5 peut être raccordée, de manière connue en soi, à une source de production de vapeur d'eau au moyen d'un tuyau flexible 9.

Selon une première importante disposition caractéristique de l'invention, l'appareil comporte des moyens conformés pour permettre :

- une libre rotation du rouleau frotteur 2 d'amplitude limitée au début de la course de déplacement de l'appareil sur le sol dans une direction, de préférence vers l'avant (flèche AV de la figure 3) ;

- le blocage en rotation du rouleau frotteur durant la partie restante de la course de l'appareil dans ladite direction ;

- le blocage en rotation du rouleau frotteur lors des déplacements dudit appareil dans la direction opposée, de préférence vers l'arrière (flèche AR de la figure 4). On comprend que, selon une variante, la libre rotation en début de course peut se faire également lors d'un déplacement de l'appareil dans une direction opposée, soit vers l'arrière. Dans ce cas, le blocage du rouleau frotteur a lieu lors de la partie restante de la course vers l'arrière et lors de la course vers l'avant.

Selon un mode d'exécution préféré, ces moyens comprennent des glissières latérales 10 solidaires du châssis 1 de l'appareil et comportant une fente horizontale 1 1. Les parties d'extrémité 12a de l'axe 12 du rouleau frotteur 2 sont logées avec une possibilité de translation d'amplitude limitée dans les fentes 1 1 de ces glissières.

De la sorte, l'axe 12 du rouleau 2 et, par conséquent, ledit rouleau 2, peuvent occuper deux positions extrêmes, soit : - une position extrême avant (figure 4) selon laquelle ledit rouleau frotteur se trouve appliqué contre une bande transversale de freinage et de blocage fixe 13, solidaire du châssis 1 ou de la paroi postérieure du bac de récupération 29 ;

- une position extrême arrière (figure 3) selon laquelle le rouleau-frotteur 2 se trouve pressé contre un galet 14 monté avec une aptitude de rotation d'amplitude limitée, ce galet étant muni, latéralement, d'un doigt 15 qui se trouve amené contre une butée, par exemple constituée par le bord du support du galet 16, de sorte à assurer le blocage en rotation dudit galet et, par conséquent, le blocage en rotation du rouleau-frotteur qui se trouve pressé contre la périphérie du galet immobilisé, un ressort 17 reliant ledit galet et son support, permet de ramener le galet en position de déblocage. Ce ressort 17 se trouve bandé lorsque îe galet 14 se trouve entraîné en rotation par le rouleau-frotteur 2 lors du déplacement de l'appareil vers l'avant (figure 3) et il se détend lorsque ledit rouleau-frotteur 2 s'éloigne dudit galet, lorsque ledit appareil se déplace vers l'arrière (figure 4).

On souligne à nouveau le fait que grâce à l'agencement susmentionné, la liberté de rotation de très faible amplitude du rouleau autorisée au début de chaque déplacement de l'appareil sur le sol, vers l'avant et vers l'arrière, et le blocage en rotation dudit rouleau-frotteur durant la course restante de l'appareil, c'est-à-dire durant la quasi-totalité des déplacements vers l'avant et vers l'arrière de ce dernier, sont obtenus par des moyens exclusivement mécaniques. On comprend que lors des déplacements de l'appareil sur le sol, en direction de l'avant (flèche AV de la figure 3), le rouleau frotteur 2 pivote sur son axe 12 dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre (dextrorsum) et se déplace en translation vers l'arrière dans la fente 1 des glissières latérales 10, pour venir se placer en pression contre le galet 14 en provoquant le pivotement de celui-ci sur son axe 18, dans le sens de rotation inverse à celui des aiguilles d'une montre (senestrorsum). La rotation du galet 14 s'arrête lorsque le doigt de butée 15 vient au contact du support de galet fixe 16. A ce moment, le rouleau-frotteur 2 se bloque aussi, de sorte qu'une étroite bande de la pièce à frotter 3 positionnée autour de ce dernier frotte sur le sol pendant toute la durée de la poussée de l'appareil en direction de l'avant. De la sorte, la surface de frottement de la pièce à frotter constituée par ladite toile microfibres est limitée à une étroite bande de frottement présentant une largeur de l'ordre de 5 mm et s'étendant sur toute la longueur du rouleau-frotteur 2.

L'appareil peut être équipé, à l'avant, d'un pare-chocs 19 pour amortir les effets des heurts éventuels contre les murs ou autres obstacles.

Lors des déplacements de l'appareil en direction de l'arrière (flèche AR de la figure 4), le rouleau-frotteur 2 pivote sur son axe 12, dans le sens inverse du sens de rotation des aiguilles d'une montre (senestrorsum), et se déplace vers l'avant dans la fente horizontale 11 des glissières 10, jusqu'à venir se presser contre la bande de freinage et de blocage 13 qui peut être collée sur le bac de récupération 29. On observe que la distance séparant le rouleau-frotteur 2 et la bande de freinage et de blocage 13 est très courte, par exemple de l'ordre de 0,5 mm à 1 mm, de sorte que la rotation du rouleau-frotteur lors de son mouvement en direction de ladite bande transversale de butée 13 est quasiment nulle et que, pendant le mouvement arrière de l'appareil, la bande de frottement qui racle le sol est la même que la bande de frottement qui était en contact avec le sol lors du déplacement de l'appareil vers l'avant.

Le jeu entre le rouleau frotteur 2 et la bande transversale de butée fixe 13 se trouve reporté lors du mouvement arrière de l'appareil entre ledit rouleau et le galet 14, ce qui libère ledit galet en rotation. La détente du ressort 17, résultant de l'éloignement du rouleau-frotteur 2, fait pivoter le galet 14 sur son axe 18 dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre, ledit galet 14 se remet en position initiale et se bloque par l'intermédiaire de la butée 15 qui vient se caler contre le support de galet 16. Grâce à ce dispositif, à chaque cycle de déplacement aller-retour (arrière-avant) de l'appareil 1 , la rotation du galet 14 permet de faire pivoter le rouleau-frotteur 2 dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre de sorte qu'une nouvelle bande propre de frottement se met en place au niveau le plus bas du rouleau-frotteur. On conçoit qu'à chaque cycle de déplacement arrière-avant, une nouvelle bande de frottement propre racle le sol lors du mouvement vers l'avant, puis lors du mouvement vers l'arrière. Au début de chaque nouveau cycle de frottement, on change de bande de frottement au moment où commence le mouvement avant du cycle de frottement et la nouvelle bande de frottement racle le sol lorsque l'appareil se déplace vers l'avant, puis en mouvement arrière, et ainsi de suite.

Les bandes de frottement qui ont raclé le sol se retrouvent à l'arrière du rouleau- frotteur 2 au fur et à mesure de la succession des mouvements avant et arrière, ces bandes de frottement incrustées de salissures remontent par étapes successives jusqu'au niveau de la génératrice supérieure ou apogée du rouleau-frotteur 2, c'est-à- dire jusqu'au niveau des buses de projection de vapeur 5 qui nettoient la pièce à frotter, bande de frottement par bande de frottement 3a, 3b, 3c, au fur et à mesure de leur arrivée à ce niveau. Le chariot 6 supportant les buses 5 est monté avec une aptitude de déplacement alternatif sur des coulisses parallèles espacées 26 rigidement solidaires du châssis de l'appareil, la partie inférieure dudit chariot comportant deux coulisseaux 25 glissant sur lesdites coulisses.

Selon une autre importante disposition caractéristique de l'invention, les déplacements transversaux du chariot porte-buse(s) sont également réalisés par fa mise en œuvre de moyens mécaniques.

Dans ce cas, les actionneurs de ces moyens mécaniques sont constitués par les roues 4 supportant la partie arrière de l'appareil.

Suivant l'exemple avantageux illustré et décrit dans la suite du présent exposé, les roues 4 sont solidaires en rotation d'une came constituée par un tambour cylindrique 20 et dont la partie active est constituée par une rainure hélicoïdale 21 creusée dans la surface latérale de ce tambour cylindrique. Dans cette rainure 21 , est engagé un doigt ou tige 22 solidaire du chariot 6 supportant la ou les buses de projection de vapeur 5 de sorte que la rotation des roues 4, dans un sens ou dans l'autre, entraîne un mouvement de rotation du tambour-came 20 lequel assure le déplacement alternatif du doigt 22 dans la rainure 21 et, par conséquent, la translation alternative du chariot 6 et des buses de projection de vapeur 5 supportées par cefui-ci. Ainsi, le déplacement des buses permet le nettoyage de la pièce à frotter sur toute sa longueur. Par exemple, le doigt 22 est monté avec une aptitude de pivotement d'amplitude limitée sur un support 7 solidaire des coulisseaux 25. Ainsi, la rotation des roues 4, entraine la rotation de la came à tambour 20 ce qui fait déplacer le doigt 22 dans la rainure 21. Ce doigt pivotant étant solidaire des coulisseaux 25, ces derniers se déplacent sur les coulisses 26 dans un mouvement de va et vient de gauche à droite et inversement. Ces coulisseaux étant également solidaires du chariot 6, ils entraînent ce chariot dans leur mouvement de va et vient, et par conséquent, déplacent les buses 5 également dans ce même mouvement.

Lors de l'utilisation de l'appareil, les roues 4 de ce dernier sont entraînées en rotation alternativement, dans un sens et dans l'autre, comme indiqué ci-dessus, de sorte que le tambour-came 20 est également entraîné en rotation alternativement en sens contraires (dextrorsum et senestrorsum). La rainure 21 est conformée de manière à permettre la translation alternative vers la droite et vers la gauche, et vice-versa, de l'ensemble : doigt 22 - chariot 6 - buses 5. De manière avantageuse, les roues 4 ont un diamètre plus important que le diamètre de !a came-tambour 20.

La came à tambour pivote dans les deux sens sur son axe 23, elle est entraînée par les roues qui se déplacent au contact du sol, alternativement vers l'avant et vers l'arrière. Pour favoriser le pivotement du tambour-came 20, les extrémités de l'axe 23 de celui-ci sont montées dans des paliers latéraux 24 solidaires de la partie arrière du châssis de l'appareil.

Lors d'une rotation à 360° de la came à tambour, ie doigt se trouve par exemple au niveau X1 (voir figure 6), se déplace le long de fa rainure 21 vers le niveau X2 et ainsi de suite jusqu'au niveau X12, puis revient au niveau X1. Ceci indique que la rainure de la came à tambour décrit un circuit fermé.

Les dimensions du doigt 22 sont telles qu'elles permettent de passer les croisements formés par la rainure 21 de la came à tambour 20 sans dévier de sa trajectoire {voir figure 6 aux niveaux X4 et X6). La partie de la rainure 21 dessinant un virage à proximité des extrémités de la came à tambour 20 présente une forme de « cartéoïde » (représentant approximativement le haut d'un cœur) permet de faire basculer le doigt 22 de son mouvement de droite à gauche vers son déplacement de gauche à droite, et inversement (voir figure 6 aux niveaux X2 et X8). Autrement dit, sur la partie de la rainure 21 dessinant un virage à proximité des extrémités de la came à tambour 20, la paroi externe de la rainure présente un bossage déviateur 37.

Un isolant thermique 27 est encore avantageusement placé entre les buses 5 et le chariot 6 support de buses.

Pour augmenter ia qualité du nettoyage obtenu par les bandes de frottement du rouleau-frotteur 2, les buses 5 glissent sur les bandes de frottement. Elles comportent, à cet effet, des embouts de projection arrondis 5' qui leur permettent de glisser sur les bandes de frottement. De la sorte, iesdites buses peuvent être déplacées le long du roufeau-frotteur 2 au plus près de ce dernier, sans risque de détérioration de la pièce à frotter positionnée autour dudit rouleau-frotteur.

Les embouts de buses 5', par leurs formes arrondies, évitent, par ailleurs, le blocage du mouvement de translation des buses 5 sur toute la longueur du rouleau 2. Les buses sont dirigées vers l'avant de la brosse, le jet de vapeur des buses est projeté par celles-ci et vient chasser les salissures de la bande de frottement vers l'avant.

Dans une réalisation particulière, et comme le montre la figure 1 1 , le chariot 6 peut être équipé de deux buses de nettoyage 5. Les buses sont de préférence espacées l'une de l'autre selon une direction parallèle à l'axe du rouleau.

Dans l'espace entre les buses peut être ménagé une brosse b qui se déplace de concert avec les buses et qui contribue à chasser les salissures des bandes de frottement. La brosse peut être associée à un réservoir de détergent, par exemple de savon, et servir à diffuser le détergent sur les bandes de frottement au moment de leur nettoyage.

Selon un mode de mise en uvre intéressant, un pare-vapeur 28 est disposé à l'entrée supérieure de l'espace réduit ménagé entre la surface frontale demi-cylindrique du rouleau-frotteur 2 et la paroi postérieure du bac de récupération de l'eau résultant de la condensation de la vapeur projetée par la ou les buses 5 de projection de vapeur. Ce pare-vapeur 28 est, par exemple, constitué, par une plaque solidaire de la partie arrière du bac de récupération et présentant une longueur correspondant à la longueur du rouleau-frotteur, de sorte à obstruer ladite entrée.

Ce pare-vapeur 28 couvre toute la longueur du rouleau 2 ; son épaisseur est très fine et sa matière permet au rouleau-frotteur 2 de glisser sur ce pare-vapeur 28 lors de sa rotation. Grâce à sa fine épaisseur, le jet vapeur passe au-dessus du pare- vapeur 28 et étant placé en contact tangentiel avec le rouleau-frotteur 2, la vapeur ne passe pas entre le pare-vapeur 28 et ledit rouleau-frotteur 2.

Ce même pare-vapeur 28 permet de guider la vapeur dans le bac de récupération 29. L'espace entre les buses et le pare-vapeur est égal ou légèrement supérieur à la largeur des bandes de frottement salies par le sol. Sur les deux extrémités du pare-vapeur, deux avancées 30 empêchent la vapeur de passer sur les côtés du rouleau lorsque les buses se trouvent proches des extrémités du rouleau- frotteur 2 de l'appareil. Ces deux avancées 30 donnent également la possibilité de faire appui sur le rouleau 2 sur une portion qui dépasse la moitié de la largeur du rouleau 2, ce qui permet d'éviter le blocage du rouleau 2 sur le pare-vapeur 28.

Sur le bac de récupération 29, est placé un couvercle 31 qui possède également deux avancées 32 placées à ses extrémités et qui se posent sur les avancées 30 du bac de récupération.

Cela permet de fermer complètement, de chaque côté, les extrémités du rouleau 2, tout en facilitant l'extraction du bac 29 au moment de son nettoyage, car le pare-vapeur de protection de buse générerait l'extraction du bac 29 si les avancées 30 du pare-vapeur 28 étaient plus longues.

Le pare-vapeur de protection de buse évite aux utilisateurs d'être en contact avec les buses vapeur et en même temps, empêche les petits refoulements de vapeur de rentrer à l'arrière de la brosse.

Le déplacement de la vapeur va dans le réservoir et se déplace vers le haut sur le couvercle par la partie inférieure du pare-vapeur du couvercle, une partie s'échappe par des filtres 33 dont est muni le couvercle et l'autre partie retombe sur la partie supérieure du pare-vapeur qui condense en partie en eau et qui retombe sur le pare- vapeur 28 et tombe dans le réservoir 29. La vapeur non condensée reprend le même circuit qu'au départ de son déplacement. Dans le réservoir peut être logé un séparateur 34 (figure 14). Ce séparateur permet d'éviter les effets de mouvements de vagues dans le bac de récupération de l'eau condensée dans le réservoir. Ce séparateur, par exemple constitué par une cloison longitudinale 34a le long et de chaque côté de laquelle s'étendent des ailettes 34b perpendiculaires à ladite cloison longitudinale, est simplement posé dans le réservoir ; il s'enlève facilement pour être nettoyé et pour pouvoir nettoyer le réservoir.

Une fonction est prévue pour le nettoyage des tapis ou moquettes.

Dans ce but, l'appareil peut être équipé de moyens s'opposant au blocage en rotation du roufeau-frotteur 2, lors du déplacement vers l'avant dudit appareil.

Selon l'exemple de réalisation illustré, ces moyens comprennent des fourchettes de blocage basculantes 35 fixées latéralement sur le châssis de l'appareil, au moyen d'une articulation 36, et susceptibles d'occuper une position neutre ou inactive, ou une position active suivant laquelle lesdites fourchettes sont basculées, de sorte que leur extrémité libre vienne enfourcher les parties extrêmes de l'axe 12 du rouleau-frotteur 2. Quand les fourchettes 35 sont positionnées sur l'axe 12 du rouleau-frotteur 2 {figure 13), elles empêchent celui-ci de venir au contact du galet 14. Lorsque l'appareil est en mouvement avant, le rouleau-frotteur 2 peut tourner librement dans le sens des aiguilles d'une montre en entraînant les salissures retenues par les saletés en suspension en direction du bac de récupération 29.

En mouvement arrière, le rouleau pivote librement sur son axe dans le sens de rotation inverse des aiguilles d'une montre et vient en pression contre la butée avant fixe 3 et se bloque afin de nettoyer le tapis ou la moquette.

Le nettoyage du rouleau-frotteur 2 par les buses 5 est aléatoire, la qualité de nettoyage du tapis ou de la moquette reste satisfaisante, car ce système évite la saturation du chiffon.