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Patent Searching and Data


Title:
WHEEL/SUSPENSION ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1994/009999
Kind Code:
A1
Abstract:
An assembly comprising a wheel (2) and a related suspension member (1) for attachment to a vehicle chassis. The suspension member comprises first (3) and second (4) arms provided with a respective joining element (8) located on the rotational axis of the wheel for interconnecting said arms in a concealed manner. When interconnected, said first and second arms define a first opening for the wheel, which is supported and guided within the space defined by the arms by means of bearings (15, 16) coaxial with said axis.

Inventors:
PALY JEAN-LUC (FR)
Application Number:
PCT/EP1993/003007
Publication Date:
May 11, 1994
Filing Date:
October 26, 1993
Export Citation:
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Assignee:
ICD HOLDING (NL)
PALY JEAN LUC (FR)
International Classes:
B60B33/00; (IPC1-7): B60B33/00
Foreign References:
EP0039610A21981-11-11
DE2159881A11973-06-07
DE3239298A11984-04-26
DE2264885A11975-05-15
US4719664A1988-01-19
GB1482852A1977-08-17
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Ensemble comprenant une roue et un organe de suspension de cette roue, ledit organe de suspension étant agencé pour être fixé l'ensemble au châssis d'un moyen de transport, caractérisé en ce que ledit organe de suspension comporte un premier et un second bras qui sont chacun pourvus d'un élément de liaison disposés à hauteur de l'axe de rotation de la roue et destinés à relier entre eux lesdits bras de façon dissimulée, lesdits premier et second bras formant, lorsqu'ils sont reliés, une première ouverture permettant le passage de la roue qui est soutenue et guidée à 1 ' intérieur de l'espace enveloppée par les bras à l'aide de moyens de roulement disposés coaxialement audit axe.
2. Ensemble suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de roulement sont formés par un chemin de billes disposé entre un appui formé sur le flanc intérieur de chaque bras et un profil agencé dans chaque face de la jante de la roue.
3. Ensemble suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits premier et second bras forment, lorsqu'ils sont reliés, une seconde ouverture sensiblement perpendiculaire audit axe et destinée a y loger un axe de jonction permettant la fixation de l'ensemble audit châssis.
4. Ensemble suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'une butée est logée dans une première cavité située à une extrémité de fixation de l'ensemble au moyen de transport, ladite butée " ant disposée coaxialement à l'axe de jonction.
5. Ensemble suivant la revendication i ou 4, caractérisé en ce qu'un roulement est logé dans un évidement situé coaxialement par rapport à la seconde ouverture et disposé à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras.
6. Ensemble suivant l'une des revendications 3, 4 ou 5, caractérisé en ce qu'un circlips est logé dans un autre évidement situé coaxialement par rapport à la seconde ouverture et disposée à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras.
7. Ensemble suivant l'une des revendica¬ tions 3, 4 ou 5, caractérisé en ce qu'une rondelle à griffes est logée dans un autre évidement situé coaxia¬ lement par rapport à la seconde ouverture et disposée à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras.
8. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'un repère est repris dans la face extérieure des bras.
9. Ensemble suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'un roulement combiné est logé dans une première cavité située à une extrémité de fixation de l'ensemble au moyen de transport, ledit roulement combiné étant disposé coaxialement à l'axe de jonction et étant composé par un guidage et une pièce intermé diaire.
10. Ensemble suivant l'une des revendica¬ tions 3 à 9, caractérisé en ce que les premier et second bras comportent un évidement tubulaire disposé coaxia¬ lement par rapport à l'axe de jonction, une bague étant logée dans ledit évidement tubulaire.
11. Ensemble suivant l'une des revendica¬ tions 3 à 9, caractérisé en ce que le premiers respecti¬ vement le second bras comporte des premiers respective¬ ment deuxièmes cavités et bossages disposés de telle façon que les premiers respectivement deuxièmes bossages viennent se loger dans les deuxièmes respectivement premières cavités lors du montage des bras, une cheville étant chaque fois logée dans une perforation qui tra¬ verse lesdits bossages et pénètre dans la matière dont est constitué ledit bras.
12. Ensemble suivant la revendication 11, caractérisé en ce que la cheville est formée par un jonc pultrudé dépoli.
13. Ensemble suivant l'une des revendica tions 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est fabriqué en matière synthétique.
14. Roulement combiné destiné à être utilisé dans un ensemble suivant la revendication 9.
15. Chariot, en particulier chariot pour magasin en libreservice, équipé d'un ensemble suivant l'une des revendications 1 à 14.
Description:
"Ensemble comprenant une roue et un organe de suspension"

L'invention concerne un ensemble comprenant une roue et un organe de suspension pour cette roue, ledit organe de suspension étant agencé pour être fixé au châssis d'un moyen de transport.

De tels ensembles sont généralement connus. Ils sont par exemple utilisés pour des chariots em¬ ployés dans des magasins de libre-service, des aéroports ou des gares de chemins de fer, des brouettes ou autres moyens de transport de marchandises généralement. La roue est, en général, reliée à l'organe de suspension par l'intermédiaire de son axe, qui est fixé à l'aide d'une vis à l'organe de suspension. Ce moyen de fixa¬ tion est simple et peu onéreux et permet un remplacement rapide de la roue.

Un désavantage des ensembles connus est que, lorsqu'ils sont utilisés pour des moyens de transport, mis à la disposition du public, comme par exemple les chariots susdits, leur démontage aisé les rend vulnéra¬ bles aux vols ou à d'autres actes de vandalisme. De plus, il suffit de démonter une seule roue pour rendre le chariot inutilisable.

La présente invention a pour but de réaliser un ensemble sensiblement moins vulnérable aux vols et autres actes de vandalisme.

A cette fin, un ensemble suivant l'invention est caractérisé en ce ledit organe de suspension com¬ porte un premier et un second bras qui sont chacun pourvus d'un élément de liaison disposé à hauteur de l'axe de rotation de la roue et destiné à relier entre

eux lesdits bras de façon dissimulée, lesdits premier et second bras formant, lorsqu'ils sont reliés, une pre¬ mière ouverture permettant le passage de la roue qui est soutenue et guidée à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras à l'aide de moyens de roulement disposés coaxialement audit axe. La roue tourne à travers ladite ouverture et, comme elle est soutenue et guidée à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras, il faut ouvrir les bras pour pouvoir enlever la roue. Mais, du fait que le premier et le second bras sont reliés entre eux de façon dissimulée, il est pratiquement impossible d'apercevoir les éléments de liaison de l'extérieur. La dissociation des deux bras devient donc impossible sans détruire totalement l'ensemble. Aussi celui qui veut voler une roue, est donc obligé de détruire l'ensemble, ce qui rend le vol moins facile. De plus, puisque les bras sont reliés entre eux et enveloppent partiellement la roue, on obtient une structure relativement rigide, ce qui la rend moins vulnérable aux actes de vandalisme. Une première forme de réalisation préféren¬ tielle d'un ensemble suivant l'invention est caractéri¬ sée en ce lesdits moyens de roulement sont formés par un chemin de billes disposé entre un appui formé sur le flanc intérieur de chaque bras et un profil agencé dans chaque face de la jante de la roue. Ceci permet une bonne répartition des efforts sur les roues et est simple à monter. De plus, un tel chemin de billes permet de sensiblement limiter l'empreinte sur le flanc intérieur du bras. Une deuxième forme de réalisation préféren¬ tielle d'un ensemble suivant l'invention est caractéri¬ sée en ce que lesdits premier et second bras forment, lorsqu'ils sont reliés, une seconde ouverture sensible¬ ment perpendiculaire audit axe destiné à y loger un axe de jonction permettant la fixation de l'ensemble audit châssis. La fixation de l'ensemble au châssis du moyen

de transport peut ainsi être réalisée sans que l'axe de jonction soit apparent. On empêche ainsi que l'ensemble soit facilement démonté du châssis, rendant ainsi le vol plus difficile. Une troisième forme de réalisation préféren¬ tielle d'un ensemble suivant l'invention est caractéri¬ sée en ce qu'une butée est logée dans une première cavité située à une extrémité de fixation de l'ensemble du moyen de transport, ladite butée étant disposée coaxiale ent à l'axe de jonction. La butée peut ainsi absorber l'effort de charge exercée par les objets chargés dans le chariot, en particulier les efforts axiaux exercés verticalement sur l'ensemble.

Une quatrième forme de réalisation préféren- tielle d'un ensemble suivant l'invention est caractéri¬ sée en ce qu'un roulement à billes est logé dans un évidement situé coaxialement par rapport à la seconde ouverture et disposé à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras. Ce roulement à billes peut ainsi absorber le couple transversal exercé sur l'ensemble par les objets chargés dans le chariot. De plus, il assure la rigidité de l'ensemble.

De préférence, un circlips est logé dans un autre évidement situé coaxialement par rapport a la seconde ouverture et disposé à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras. Le montage de l'ensemble sur le chariot peut ainsi être réalisé facilement et de r iςon durable.

De préférence, un repère est applique dans la face extérieure des bras. Ceci permet au service d'entretien, en cas de remplacement d'un ensemble, de retrouver facilement l'endroit pour appliquer un outil¬ lage adapté pour le démontage.

Une cinquième forme de réalisation pref^ren- tielle d'un ensemble suivant l'invention est car.jctor îsé en ce que les premier et deuxième bras comportent un

évidement tubulaire disposé coaxialement par rapport à l'axe de jonction, une bague étant logée dans ledit évidement tubulaire. Ceci permet un assemblage fiable et peu vulnérable de l'ensemble. L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des dessins qui illustrent un exemple de réalisation d'un ensemble suivant l'invention. Dans les dessins :

La figure 1 illustre un exemple d'un ensem- ble suivant l'invention.

Les figures 2 et 3 illustrent schématique- ment une partie du premier, respectivement du second, bras d'un ensemble suivant l'invention.

La figure 4 montre une vue en coupe trans- versale d'un ensemble suivant l'invention.

La figure 5 respectivement 6 illustre une deuxième respectivement une troisième forme de réalisa¬ tion d'un ensemble suivant l'invention.

La figure 7 illustre une autre forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention.

Dans les dessins, une même référence a été attribuée à un même élément ou à un élément analogue.

Un exemple de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est illustré à la figure l. L'en- semble comporte un organe de suspension 1 auquel une roue 2 est suspendue. L'ensemble est de préférence fabriqué en une matière synthétique, par exemple en SMC. Toutefois d'autres matériaux, comme par exemple du métal ou une combinaison de métal et de matière synthétique, peuvent également être utilisés. L'ensemble est de préférence utilisé pour des chariots, en particulier des chariots destinés à l'usage des magasins de libre- service, des aéroports ou des gares. D'autres applica¬ tions, comme par exemple pour des jouets, des lits d'hôpitaux ou des brouettes, sont également envisagea¬ bles. La roue est de préférence pourvue d'un profil lorsqu'elle est entièrement fabriquée en matière synthé-

tique, ou lorsqu'elle est recouverte d'une bande en caoutchouc ou en plastique.

L'organe 1 de suspension comporte une premier 3 et un second 4 bras, qui sont rt-iiés entre eux de façon dissimulée. L'organe 1 comporte également un couvercle 5 placé sur les premier et second bras. Le couvercle 5 protège 1 ' intérieur des bras contre les poussières 8. L'axe de jonction traverse le couvercle

5 et sert à fixer l'ensemble au châssis d'un moyen de transport, comme par exemple le chariot susdit. L'axe de jonction est de préférence pourvu d'un pas de vis 26, comme illustré à la figure 4, permettant de visser l'axe

6 dans le châssis. D'autres moyens de liaison, comme par exemple le collage, sont également possible pour relier l'axe de jonction au châssis. Suivant une autre alternative, l'axe de jonction 6 ne fait pas partie de l'ensemble, mais est intégré au châssis, par exemple par moulage ou soudage.

La figure 2, respectivement 3, illustre schématiquement une partie du premier 3, respectivement second 4, bras. Le premier bras 3 est pourvu d'une premier élément 7 de liaison, par exemple un élément femelle formé par une buse 7, disposé en saillie par rapport au flanc du bras. Le second bras 4 est pourvu d'un second élément 8 de liaison, par exemple un élément mâle, formé par une tige 8 disposée en saillie par rapport au flanc du bras. La tige 8 s'emboîte dans la buse 7. La liaison entre le premier et le second bras est donc réalisée de façon dissimulée à l'intérieur de l'organe de suspension, comme illustré à la figure 4.

L'avantage de cette solution sera exp..que ci-dessous.

Le cas échéant la tige 8 peut également être collée à l'intérieur de la buse 7 afin de relier les bras entre eux de façon indémontable. D'autres réalisa- tions des éléments de liaison sont également envisagea-

bles, comme par exemple l'utilisation d'une goupille de sécurité, d'une douille à baïonnette ou par clipsage.

Lorsque le premier 3 et le second 4 bras sont reliés entre eux, ils forment une première ouver- ture 10 permettant le passage de la roue 2. La roue est disposée de façon à pouvoir tourner autour d'un axe 9. La roue est toutefois entièrement creuse à hauteur de l'axe 9 où sont logés les éléments de liaison 7 et 8. La jante de la roue 2 est soutenue et guidée à 1 ' inté- rieur de l'espace délimité par les bras, à l'aide de moyens à roulement 15 et 16 disposés coaxialement à 1'axe 9.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 4, les moyens à roulement sont formés par deux chemins de billes 15, 16 circulaires disposés de part et d'autre d'un axe central 17. Les billes du chemin de billes sont logées entre un appui 18 formé sur le flanc intérieur du bras et un profil 19 formé dans chaque face de la jante de la roue 2. Les billes sont fabriquées en métal ou en résine acétal. Lors de sa rotation, la roue tourne donc sur les chemins de billes qui s 'appuyent sur l'appui 18 des bras. Lorsque l'ensemble est monté sur un chariot, l'essentiel de l'effort est porté sur les moyens de roulement inférieurs 13, 14. La dimension des billes, des bras et de la roue est choisie de telle façon que le poids soit supporté par six billes, trois de chaque côté. Ceci permet de mieux répartir le poids sur les billes et donc de limiter l'empreinte des billes sur l'appui 18. Au lieu d'utiliser un chemin de billes, il est également possible d'utiliser des roulements. Suivant une autre alternative, les moyens de roulement sont disposés sur la buse 7 mais toujours coaxialement à l'axe 9. Les billes ou les roulements sont de préfé- rence fabriqués en matière synthétique. Toutefois des

billes en acier ou des roulements en nylon peuvent également être utilisés.

Comme illustré à la figure 4, les éléments de liaison 7,8 ainsi que les moyens de roulement 15, 16, ne sont pas accessibles de l'extérieur lorsque l'ensem¬ ble, suivant l'invention, est monté. Les moyens de roulement sont complètement encastrés à l'intérieur de l'espace enveloppé par les bras. De plus, les éléments de liaison 7,8 sont rigidement reliés les uns aux autres et leur liaison est dissimulée. La roue ne peut donc pas être dissociée de l'ensemble sans détruire les bras 3 et 4, ce qui contrarie considérablement celui qui voudrait s'approprier la roue. De plus, la roue étant creuse à hauteur de l'axe 9, son utilisation à d'autres fins est fortement limitée.

L'ensemble est de préférence fabriqué en une matière synthétique rigide, ce qui le rend sensiblement moins vulnérable aux actes de vandalisme. Le fait que les billes 15 et 16 ne soient pas accessibles de 1 'exté- rieur limite également considérablement le vandalisme.

La figure 5 illustre une deuxième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention. Cette forme de réalisation facilite le montage des différents composants de l'ensemble. Cette forme de réalisation se distingue par le fait que les bras 3 et 4 comportent dans leur partie supérieure 30, c'est-à-dire la partie qui se trouve entre le châssis du moyen de transport et la roue même, un évidement 31 tubulaire. Cet évidement tubulaire est coaxial par rapport à l'axe médian 17 et s'étend sur au moins les 2/3 de la hauteur de cette partie supérieure.

Lors du montage de l'ensemble, une bague 32 sensiblement tubulaire vient se loger dans l'évidement tubulaire 31 . Après avoir introduit un circlips 21 ou une rondelle à griffes dans l'évidement 22 et joint les bras 3 et 4 ainsi que la roue 2 et les chemins de billes

15 et 16, la bague 32 est introduite dans l'évidement tubulaire 31. La bague réunit ainsi les deux bras. La bague étant plongée dans 1 'évidement tubulaire n'est pas facilement démontable, ce qui la rend moins vulnérable aux actes de vandalisme. De plus, elle assure une coaxialité lors du montage des bras et améliore la liaison mécanique des différents composants.

La bague est de préférence également fabri¬ quée en matière synthétique rigide. Le cas échéant, la bague peut, après montage, être collée dans 1 'évidement 31 afin de rendre son démontage impossible sans détruire l'ensemble.

La figure 6 illustre une troisième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention permettant également de faciliter le montage des différents compo¬ sants de l'ensemble. Cette forme de réalisation se distingue par le fait que le premier bras 3 est pourvu de premiers bossages 35 et de premières cavités 33 alors que le second bras 4 comporte des deuxièmes bossages 34 et des deuxièmes cavités 36. Dans l'exemple illustré, il y a chaque fois deux bossages et deux cavités, mais il va de soi qu'il s'agit là d'un exemple et que d'au¬ tres variantes avec plus ou moins de bossages et de cavités sont également possibles. Les premiers bossages 34 et cavités 33 sont disposés de telle façon que, lors de l'assemblage des premier et second bras, les premiers bossages viennent se loger dans les deuxièmes cavités. Il en va de r.eme pour les deuxièmes bossages 34 et les premières cavités 33.

Les premiers respectivement deuxièmes bossages sont percés d'une perforation 39 respectivement 40. La matière située entre les cavités 33 respective¬ ment 36 est également pourvue d'une perforation s _ tuée dans les bossages respectifs et celle dans . iJ te matière sont alignées suivant un même axe.

Lors de l'assemblage des bras 3 et 4, les bossages respectifs viennent donc se loger dans leurs cavités respectives. Lorsque les deux bras sont réunis, on introduit une cheville 37 respectivement 38 dans les perforations 40 respectivement 39. Grâce à ces chevil¬ les, les bras sont réunis de façon fiable. Les chevil¬ les étant plongées dans les perforations, il est prati¬ quement impossible de les enlever, ce qui rend ce montage peut vulnérable aux actes de vandalisme. De préférence, les chevilles sont consti¬ tuées de joncs pultrudés dépolis. L'utilisation de joncs pultrudés dépolis a l'avantage de former une liaison très fiable et indémontable. En effet, les joncs pultrudés ont un coefficient de frottement très élevé, ce qui rend leur démontage très difficile.

Le montage de l'ensemble sur un châssis d'un moyen de transport, comme par exemple d'un chariot, est réalisé à l'aide de l'axe de jonction 6, qui vient se loger dans une second ouverture 20 disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe 9. Cette seconde ouverture est de préférence légèrement conique et son diamètre se réduit en partant de l'extrémité inférieure.

L'axe de jonction 6 possède, à son extrémité inférieure, un évidement circulaire 22 dans lequel vient se loger le circlips 21, lui-même logé dans un autre évidement des premier et deuxième bras. Au lieu d'uti¬ liser un circlips, il est également possible d'utiliser une rondelle à griffes, ce qui permet l'utilisation d'axes de diamètres plus élevés. Le circlips est de préférence situé à une certaine distance de la première ouverture 10, près du fond de la partie supérieure du bras. Ainsi le circlips ne gêne pas le montage de l'ensemble sur le châssis.

Une butée à billes 23 est logée dans une cavité située juste en dessous du couvercle 5. Cette butée à billes sert à encaisser les efforts de charge

exercés verticalement sur l'ensemble lorsque le chariot ou autre moyen de transport est chargé.

La rotation de l'ensemble autour de l'axe médian 17 est essentiellement assurée par la butée 23 assistée du roulement 24, logé dans un évidement des bras situés à peu près entre la butée à billes 23 et le circlips 21. Le roulement 24, qui est de préférence un roulement à billes, est également destiné à encaisser les efforts transversaux exercés sur l'ensemble en cas de choc du chariot, par exemple contre une bordure. Le roulement 24 empêche en outre qu'un couple trop élevé soit exercé sur l'ensemble.

De préférence, l'extrémité de l'axe de jonction 6, destinée à être logée dans l'ouverture 10, est légèrement conique, ce qui facilite le montage de cet axe 6 dans la seconde ouverture. En effet, la pointe conique de 1'axe va provoquer 1'ecartement du circlips 21 ou de la rondelle à griffes lors de son introduction dans la seconde ouverture 20. Lorsque 1*évidement circulaire 22 sera arrivé à hauteur du circlips, ce dernier viendra automatiquement s'emboîter dans l'évidement 22, assurant la fixation de l'ensemble au châssis tout en permettant une rotation de l'ensemble par rapport à 1'axe 17. Le montage de l'ensemble est par exemple réalisé à partir du premier bras 3 dans lequel sont introduits le roulement à billes 24 ainsi que le cir¬ clips ou la rondelle à griffes. Ces éléments sont montés dans leur cavité respective prévue dans le bras. Les billes d'un premier chemin à billes sont également disposées dans l'appui. Ainsi, par exemple, lorsque l'on prend d'abord le premier bras 3, les billes 15 sont disposées sur l'appui 18. Ensuite, la roue 2 est glissée par-dessus la tige 7 pour venir s'appuyer sur les billes 15. Un second chemin de billes est ensuite disposé sur la roue. Le second bras 4 est ensuite relié

au premier bras 3 à l'aide des éléments de liaison 7 et 8 qui, de préférence, sont collés ensemble. En ce qui concerne les formes de réalisation comprenant une bague 32 (figure 5) ou des chevilles 37, 38 (figure 6), la bague ou les chevilles sont montées après avoir réuni les deux bras et la roue. La butée à billes 23 est ensuite introduite dans la cavité prévue à cette fin. L'axe 6 de jonction est alors introduit dans la seconde ouverture 20 et fixé dans le circlips ou dans la rondel- le. Enfin, le couvercle 5 est fixé sur l'ensemble, qui est alors prêt à être monté sur un châssis.

De préférence, un repère 25 de faible dimension est prévu sur la face extérieure d'au moins un des bras 3 ou 4. Le repère 25 est situé à peu près entre le roulement 24 et le circlips 21 et sert au démontage de l'ensemble lorsque ce dernier doit être remplacé pour raison d'usure par exemple. En effet, puisque l'ensemble est difficilement démontable pour des raisons de vol et de vandalisme, il faut prévoir des dispositions particulières pour le remplacement des pièces usées. Le repère 25 donne ainsi une indication pour y appliquer une foreuse et forer un trou à travers les bras et l'axe 6. Après que le trou a été foré, on y introduit une barre pour démonter l'ensemble du châssis.

La figure 7 illustre une autre forme de réalisation de la flasque supérieure d'un bras faisant partie de l'ensemble suivant l'invention. Cette forme de réalisation se distingue de celle reprise à la figure 4 parce qu'au lieu d'une butée à billes 23 et d'un roulement 24, elle comporte un roulement combiné. Ce roulement combiné comporte un guidage 41 formant un corps extérieur du roulement et dont la forme ressemble à celle d'une marche d'escalier. Le guidage est monté à hauteur de l'extrémité de fixation de l'ensemble au châssis du chariot, coaxialement par rapport à l'axe 6.

De préférence, ce guidage est auto-lubrifiant, ce qui assure une bonne rotation de l'ensemble par rapport à l'axe 6. Le guidage est par exemple fabriqué en une matière plastique grasse. Dans sa partie inférieure, ce guidage s'étend sensiblement en parallèle à l'axe 6 et est juxtaposé à l'axe, ce qui permet à l'axe 6 d'être guidé par ce guidage. De plus, le guidage étant situé à une certaine profondeur dans l'ensemble permet d'encaisser des couples relativement élevés qui pourraient être exercés sur la roue. Une pièce intermédiaire 42 faisant également partie du roulement combiné est montée entre le guidage et un couvercle 44. La pièce intermédiaire 42 s'appuie sur le guidage 41 par l'intermédiaire d'un autre chemin de billes 43, ce qui permet de mieux encaisser les efforts exercés transversalement sur l'ensemble lorsque le chariot est chargé.

Le guidage et la pièce intermédiaire permet¬ tent non seulement de guider l'axe 6 lors du montage, mais également de répartir la force sur deux pièces séparées. De plus, comparé à la forme de réalisation illustrée à la figure 4, il n'y a qu'un seul roulement à monter, ce qui facilite le montage et réduit le coût de fabrication.