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Title:
AUTOMATIC GENERATION OF AN ANIMATED IMAGE FOR THE PRINTING THEREOF ON A LENTICULAR SUPPORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/172395
Kind Code:
A1
Abstract:
The method for generating a final image (IF) for the printing thereof on a lenticular support comprising: ▪ An acquisition (ACQ) of a first file (F1) comprising a plurality of images; ▪ An automatic extraction (EXT) of a determined number (NIE) of images (IM_EXTk) of the first file (F1) as a function of a maximum number of images to be extracted (NIEmax), said images being ordered according to a first order; ▪ A redimensioning (REDIM1) of the images (IM_REDIM1) as a function of a parameter of density of lenses (PT) per unit surface area of a predefined printable support, called the pitch; ▪ an interleaving (ETRL) of the extracted images; ▪ A generation of a final image (IF) to be printed on a lenticular support.

Inventors:
WAQUET XAVIER (FR)
DERNONCOURT DAVID (FR)
GENDREY YOANN (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/057120
Publication Date:
September 27, 2018
Filing Date:
March 21, 2018
Export Citation:
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Assignee:
ALOA INC (US)
POPS FRANCE (FR)
International Classes:
G06T3/40; G02B27/22
Domestic Patent References:
WO2008087632A22008-07-24
WO2002063560A22002-08-15
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
OAK & FOX (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Procédé de génération d'une pluralité d'images finales (IF) pour leur impression sur au moins un support lenticulaire comportant :

Une pluralité de réceptions (ACQ) de premiers fichiers (Fi), chaque premier fichier (Fi) comportant un format, une taille et un nombre d'images donnés, chaque premier fichier (Fi) étant, en outre, associé à un utilisateur et à une configuration d'impression donnée,

pour chaque réception d'un premier fichier (Fi), le procédé comprend :

o Une extraction (EXT) automatique d'un nombre déterminé (NIE) d'images (IM_EXTk) du premier fichier (Fi) en fonction d'un nombre d'images à extraire maximal (NIEmax), lesdites images étant ordonnées selon un premier ordre (ORD1 ); o Un redimensionnement des images (IM_REDIMi) en fonction d'un paramètre de densité de lentilles (PT) par unité de surface du support lenticulaire, appelé pitch, et des dimensions du support lenticulaire ;

o un entrelacement (ETRL) périodique générant une image formée d'une alternance de segments de pixels provenant des images extraites du premier fichier (Fi) ;

Une génération automatique d'autant d'images finales (IF) que de premiers fichiers reçus afin d'être imprimées sur au moins un support lenticulaire.

Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la configuration d'impression comporte au moins un des éléments parmi la liste suivante :

une valeur d'un nombre d'images à extraire (NIE) sélectionné par un utilisateur ou d'un type de format du premier fichier (Fi) induisant automatiquement un nombre d'images à extraire (NIE) prédéfini ; une densité de lentilles par unité de surface du support lenticulaire (PT) et/ou ;

une densité d'impression de points par unité de longueur et/ou ;

des dimensions, comportant au moins une taille et une proportion données, du support choisi pour l'impression.

Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le N I Emax est déduit de la première configuration.

Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le nombre d'images à extraire maximal (N IEmax) est déterminé en fonction :

d'un paramètre de densité de lentilles par unité de surface, noté pitch, et ;

de la résolution d'impression.

Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le premier type de format vidéo est un format comportant une durée prédéfinie.

Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le premier fichier (Fi ) comportant une pluralité d'images est un fichier parmi la liste suivante :

un fichier vidéo d'une durée prédéfinie (T1 ) ;

un fichier au format Gifs ;

un fichier d'images animées de type LivePhoto ;

un fichier vidéo de type Boomerang ;

un ensemble d'images.

Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lorsqu'au moins un fichier Fi est un fichier vidéo, le procédé comporte la génération d'un extrait d'une portion de la vidéo inférieure à 2s et une extraction automatique de ladite portion d'un nombre d'images correspondant à la valeur du nombre d'images à extraire maximal (NI Emax).

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que :

une pluralité d'acquisitions (ACQ) de premiers fichiers (Fi) est réalisée simultanément et ;

les étapes d'extraction, de redimensionnement, et d'entrelacement sont réalisées pour chacun des premiers fichiers (Fi) acquis de manière indépendante. 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de calcul du volume de données à traitées ou du nombre de fichiers reçu de manière à allouer dynamiquement les ressources de calculs nécessaires pour traiter une pluralité de premiers fichiers (Fi) simultanément.

10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une génération d'un indicateur d'impression afin de regrouper des premiers fichiers (Fi) reçus ayant un même nombre d'images extraites (NIE) pour être imprimées sur un même support de plus grande dimension que celle de l'image imprimée, une étape de découpe étant réalisée afin de générée l'image finale (IF).

1 1 . Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une génération d'un indicateur d'impression afin de regrouper des premiers fichiers (Fi) reçus ayant un même identifiant utilisateur.

12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisé en ce que le format et les dimensions de chaque image sont automatiquement homogénéisés entre elles en fonction d'au moins un critère prédéfini.

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 2, caractérisé en ce que le redimensionnement (REDIM) des images (IM_REDIMi) génère une largeur et/ou une hauteur de chaque image de l'ensemble (ENS1 ) des images extraites de sorte qu'elle corresponde aux dimensions du support lenticulaire, la densité des images redimensionnées étant calculée pour correspondre à un multiple du pitch.

14. Produit programme d'ordinateur chargeable directement dans la mémoire interne d'un dispositif numérique, comprenant des portions de code de logiciel pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 3 lorsque ledit programme est exécuté sur un dispositif numérique.

15. Produit programme d'ordinateur selon la revendication 14 caractérisé en ce que le dispositif numérique est un PC, un serveur ou un terminal mobile.

1 6. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé de l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend une mémoire pour enregistrer les images extraites et un calculateur permettant d'effectuer les étapes de redimensionnement et d'entrelacement des images traitées.

17. Dispositif selon la revendication 1 6 caractérisé en ce qu'il comprend des ressources de stockage et de calculs adaptables à un volume de données de premiers fichiers (Fi) acquis dans un laps de temps donné.

Description:
GENERATION AUTOMATIQUE D'UNE IMAGE ANIMEE POUR SON IMPRESSION SUR UN SUPPORT LENTICULAIRE

DOMAINE

Le domaine de l'invention concerne le domaine des impressions de support lenticulaire. Plus particulièrement, le domaine de l'invention se rapporte aux procédés permettant de générer une image pour une impression sur un support lenticulaire.

ETAT DE L'ART

Actuellement, il existe des solutions permettant d'imprimer une image sur un support lenticulaire. L'image imprimée peut résulter d'une opération d'entrelacement d'images, généralement deux, pour permettre de produire un effet visuel, tel qu'un mouvement de l'image imprimée.

L'opération d'impression sur un support lenticulaire est délicate puisqu'il est nécessaire de tenir compte d'un paramètre de densité de lentilles sur le support d'impression et d'une résolution d'impression. En conséquence, l'entrelacement des images est réalisé au cas par cas selon le support d'impression et des images en entrée à imprimer. Le plus souvent, il est constaté un taux de chute important, un seul décalage d'une ligne de pixel lors du traitement d'images pouvant générer une image dont l'impression ne produira plus l'effet souhaité.

Par ailleurs, il existe un besoin de produire des images animées sur un support lenticulaire à échelle industrielle prenant en compte un nombre d'images pouvant varier et provenant d'un grand nombre de fichiers différents. Or les techniques actuelles de traitements d'images combinées aux précautions de configurations nécessaires du fait du type d'impression sur un support lenticulaire ne permettent pas de répondre à ce besoin.

RESUME DE L'INVENTION

L'invention vise à pallier les inconvénients précités. Selon un aspect, l'invention concerne un procédé de génération d'une image finale pour son impression sur un support lenticulaire comportant :

Une acquisition d'un premier fichier comportant une pluralité d'images ;

Une extraction automatique d'un nombre déterminé d'images du premier fichier en fonction d'un nombre d'images à extraire maximal, lesdites images étant ordonnées selon un premier ordre ;

Un redimensionnement des images en fonction d'un paramètre de densité de lentilles par unité de surface du support lenticulaire, appelé pitch, et des dimensions du support lenticulaire ;

un entrelacement périodique générant une image formée d'une alternance de segments de pixels provenant des images extraites du premier fichier ;

■ Une génération d'une image finale pour être imprimée sur un support lenticulaire.

Un avantage est de permettre de réaliser automatiquement un grand nombre d'impressions uniques sur des supports lenticulaires différents en prenant en compte des paramètres propres à chaque utilisateur tels que le nombre d'images à imprimer.

Selon un aspect, l'invention concerne un procédé de génération d'une pluralité d'images finales pour leur impression sur au moins un support lenticulaire comportant :

Une pluralité de réceptions de premiers fichiers, chaque premier fichier comportant un format, une taille et un nombre d'images donnés, chaque premier fichier étant, en outre, associé à un utilisateur et une configuration d'impression donnée.

Dans ce cas les étapes d'extraction, de redimensionnement et d'entrelacement sont réalisées pour chaque premier fichier.

■ Toujours dans ce cas, le procédé comprend une génération automatique d'autant d'images finales que de premiers fichiers reçus afin d'être imprimées chacune sur au moins un support lenticulaire.

Un avantage est de permettre de traiter simultanément une pluralité de fichiers. Selon un mode de réalisation, le procédé permet de transférer au moins un fichier comportant les différentes configurations utilisateurs relatives aux différents fichiers Fi qu'il souhaite traiter au moyen du procédé de l'invention. Selon un cas un fichier de configuration comprend chaque configuration de chaque fichier et est émis vers un serveur. Selon un autre cas, plusieurs fichiers de configuration sont émis vers un serveur. La configuration comprend un nombre d'images à extraire maximal NIEmax, des dimensions d'images comportant des tailles et ratio. Un serveur est alors en mesure d'adresser les différents fichiers aux différentes ressources d'impressions, des imprimantes, selon les configurations matérielles associées à chaque fichier Fi . Les configurations matérielles comprennent notamment les dimensions du support, la résolution d'impression, le pitch. Selon un exemple, l'imprimante est déterminée en fonction du NIE max d Un fichier qui est en adéquation avec la configuration matérielle de l'imprimante.

Selon un mode de réalisation, la configuration d'impression comporte au moins un des éléments parmi la liste suivante :

une valeur d'un nombre d'images à extraire sélectionné par un utilisateur ou d'un type de format du premier fichier induisant automatiquement un nombre d'images à extraire prédéfini ; ■ une densité de lentilles par unité de surface du support lenticulaire et/ou ;

une densité d'impression de points par unité de longueur et/ou ;

des dimensions, comportant au moins une taille et une proportion, du support choisi pour l'impression.

Selon un mode de réalisation, le N I Emax est déduit de la première configuration.

Selon un mode de réalisation, le procédé de génération d'une image finale pour son impression sur un support lenticulaire comportant :

Une première acquisition d'un premier fichier comportant une pluralité d'images ;

Une seconde acquisition d'un second fichier comportant une pluralité d'images ;

Une extraction automatique d'un premier nombre déterminé d'images du premier fichier en fonction d'un nombre d'images à extraire maximal ; Une extraction automatique d'un second nombre déterminé d'images du second fichier en fonction d'un nombre d'images à extraire maximal,

les premier et second nombres étant différents,

le procédé comportant, en outre, pour chaque image extraite du premier et du second fichier:

Un redimensionnement des images en fonction d'un paramètre de densité de lentilles par unité de surface du support lenticulaire, appelé pitch, et des dimensions du support lenticulaire ;

un entrelacement périodique générant une image formée d'une alternance de segments de pixels provenant des images extraites du premier fichier ;

Une génération d'une image finale pour être imprimée sur un support lenticulaire.

Un avantage est de traiter automatiquement des fichiers de différentes natures et dont le nombre d'images à traiter est différent entre plusieurs utilisateurs.

Selon un mode de réalisation, le premier fichier comporte une pluralité d'images est un fichier parmi la liste suivante :

un fichier vidéo d'une durée connue ;

un fichier au format .gif ;

un fichier d'images animées de type LivePhoto ;

un fichier vidéo de type Boomerang ;

un ensemble d'images.

Un avantage est de permettre une prise en compte d'un grand nombre de formats différents. En effet, le procédé permet l'extraction dynamique d'une pluralité de photos afin de générer une image pouvant être animée sur un support d'impression.

Selon un mode de réalisation, lorsqu'au moins un fichier Fi est un fichier vidéo, le procédé comporte la génération d'un extrait d'une portion de la vidéo inférieure à 2s et une extraction automatique de ladite portion d'un nombre d'images correspondant à la valeur du nombre d'images à extraire maximal (NIEmax).

Selon un mode de réalisation : une pluralité d'acquisitions de premiers fichiers est réalisée simultanément et ;

les étapes d'extraction, de redimensionnement, et d'entrelacement sont réalisées pour chacun des premiers fichiers acquis de manière indépendante.

Un avantage est de permettre de traiter un grand volume d'images téléchargées par une pluralité d'utilisateurs.

Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une opération de calcul du volume de données à traitées ou du nombre de fichiers reçu de manière à allouer dynamiquement les ressources de calculs nécessaires pour traiter une pluralité de premiers fichiers simultanément.

Un avantage est de permettre le téléchargement en parallèle de plusieurs fichiers Fi et de permettre le traitement en parallèle au moyen de ressources de calculs alloués de différents fichiers Fi. Ainsi, un avantage de l'invention est de permettre de traiter plusieurs centaines, voir milliers ou centaines de milliers de fichiers en parallèle tout en en prenant en compte des préférences utilisateurs spécifiques pour chaque fichier F1 .

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comprend des moyens pour traiter automatique un nombre prédéfini de fichiers F1 dans un laps de temps prédéfini.

Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une génération d'un indicateur d'impression afin de regrouper des premiers fichiers reçus ayant un même nombre d'images extraites pour être imprimées sur un même support de plus grande dimension que celle de l'image imprimée, une étape de découpe étant réalisée afin de générée l'image finale.

Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une génération d'un indicateur d'impression afin de regrouper des premiers fichiers reçus ayant un même identifiant utilisateur.

Selon un mode de réalisation, l'extraction des images du premier fichier comprend l'association à chaque image d'un identifiant comportant une donnée propre à l'ordre de l'image dans une séquence formée de l'ensemble des images extraites. Un avantage est d'utiliser l'ordre des images dans la séquence pour restituer une animation des images fidèles à l'animation des images d'un premier fichier.

Selon un mode de réalisation, le nombre d'images à extraire maximal N I Emax est déterminé en fonction :

d'un paramètre de densité de lentilles par unité de surface ou de longueur, noté pitch, et ;

de la résolution d'impression.

Un avantage est de garantir que la totalité des premiers fichiers, indépendamment de leur format, traités aboutisse à la génération d'une animation appréciable selon un changement d'angle de vue du support imprimé.

Selon un mode de réalisation, le premier type de format vidéo est un format comportant une durée prédéfinie.

Selon un mode de réalisation, l'extraction sélectionne un échantillon d'images du premier fichier dont la distribution est équirépartie parmi l'ensemble des images du premier fichier.

Un avantage est de conserver une fluidité de mouvement de l'animation et une fidélité du mouvement de l'animation des images du premier fichier.

Selon un mode de réalisation, le format et les dimensions de chaque image sont automatiquement homogénéisés entre elles en fonction d'au moins un critère prédéfini. Selon un mode de réalisation, le redimensionnement génère une nouvelle image en fonction du nombre d'images à entrelacer.

Un avantage est d'optimiser les calculs lors de l'entrelacement des images.

Selon un mode de réalisation, le redimensionnement des images génère une largeur et/ou une hauteur de chaque image de l'ensemble des images extraites de sorte qu'elle corresponde aux dimensions du support lenticulaire, la densité des images redimensionnées étant calculée pour correspondre à un multiple du pitch.

Un avantage est d'ajuster la taille des images finales de sorte à ce qu'elles soient compatibles de tailles de support préconfigurés. Ce qui permet en outre de rendre le procédé indépendant d'une imprimante donnée. Selon un mode de réalisation, l'image générée par l'entrelacement est formée d'un ordonnancement de groupes de segments sélectionnés parmi chaque image provenant de l'ensemble ENS1 , chaque segment d'un groupe correspondant à une ligne ou à une colonne d'une image extraite du premier fichier, les segments étant ordonnés dans un groupe par alternance de segments sélectionnés dans des images différentes et juxtaposés entre eux selon le premier ordre, lesdits groupes étant juxtaposés les uns à la suite des autres de manière périodique.

Selon un mode de réalisation, des segments de chaque image sont agencés périodiquement avec une période correspondante au nombre d'image extraite du premier fichier, les autres pixels non extraits n'étant pas traité par le procédé de l'invention pour générer l'image finale.

Un avantage est d'assurer l'effet visuel de reconstitution d'une image imprimée sur un support lenticulaire pour un angle de vue donnée.

Selon un mode de réalisation, les groupes sont agencés entre eux selon un second ordre qui est défini par un sens croissant ou décroissant des segments sélectionnés d'une image extraite du premier fichier.

Selon un mode de réalisation, les segments sont sélectionnés au moyen d':

■ une étape d'extraction de segments de chaque image, lesdits segments étant extrait selon une position propre à une image donnée et avec une même périodicité pour toute les images entre chaque segments extraits d'une même image ; ou, ■ une étape comportant l'application d'un masque de même taille que l'image et comportant des rayures permettant de conserver des lignes ou des colonnes de pixel de chaque image et de supprimer les couleurs des pixels des colonnes ou lignes maquées, le masque étant appliqué à chaque image avec un décalage de la largeur d'un segment ; ou,

■ une étape de traitement d'image visant à conserver certains pixels dans leur couleur d'origine et à rendre d'autres pixels transparents dans l'image, ledit traitement étant réalisé par la génération de rectangles agencés périodiquement dans l'image à traiter et dont les dimensions sont une fonction de la taille des images à traiter et du nombre d'image à traiter NIE, les rectangles étant décalés d'un pixel lors du traitement d'une prochaine image à traiter provenant des images extraites.

Selon un mode de réalisation, l'image entrelacée est redimensionnée en fonction de la résolution d'impression.

Un avantage est d'assurer une impression optimale qui soit fidèle à l'entrelacement des lignes ou des colonnes de pixels au sein de chaque lentille.

Selon un mode de réalisation, le procédé comprend :

Soit une génération d'une pluralité d'images miroirs après l'extraction des images du premier fichier ;

Soit une génération d'une image miroir de l'image entrelacée ou redimensionnée.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur chargeable directement dans la mémoire interne d'un dispositif numérique, comprenant des portions de code de logiciel pour l'exécution des étapes du procédé de l'invention lorsque ledit programme est exécuté sur un dispositif numérique.

Selon un mode de réalisation, le dispositif numérique est un PC, un serveur ou un terminal mobile.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un papier lenticulaire sur lequel est imprimée une image selon le procédé de l'invention. Selon un mode de réalisation, l'impression au dos de la feuille lenticulaire. Selon un mode de réalisation, le papier lenticulaire comprend un adhésif au recto de la face présentant une image visible. L'adhésif est agencé consécutivement à l'impression.

Un avantage est de définir des formats d'image à imprimer prenant en compte des souhaits différents d'une pluralité d'utilisateurs et des formats et des tailles d'images différents.

Selon un mode de réalisation, un code numérique est imprimé soit au recto de l'image soit au verso en étant intégré dans l'image lors de l'étape d'entrelacement, ledit code numérique comportant une donnée d'identification.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un dispositif pour la mise en œuvre du procédé de l'invention, comprenant une mémoire pour enregistrer les images extraites et un calculateur permettant d'effectuer au moins les étapes de redimensionnement et d'entrelacement des images traitées.

Un avantage est d'automatiser un procédé pouvant être personnalisé en fonction de souhaits utilisateurs, d'un type de papier lenticulaire, du nombre d'images à traiter, etc.

Un avantage est de supprimer les étapes de validation manuelle ou visuelle effectuée par un humain pour chaque fichier d'images à traiter.

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend des ressources de stockage et de calculs adaptables à un volume de données de premiers fichiers acquis dans un laps de temps donné.

Un avantage est d'offrir des capacités de traitements d'un grand nombre de fichiers de manière simultané e/ou de manière indépendante. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

figure 1 : un exemple d'architecture permettant de mettre en œuvre le procédé de l'invention ;

figure 2 : les principales étapes du procédé de l'invention permettant de générer une image finale ;

figure 3 : un exemple d'étapes du procédé de l'invention permettant de générer une impression sur un papier lenticulaire ; ■ figure 4 : un exemple de feuille lenticulaire imprimée par le procédé de l'invention ;

figures 5A à 5C : différents cas de figures illustrant une lentille agencée sur une impression comportant une image donc l'entrelacement d'un nombre d'images peut être de 2,3 ou 8 images.

DESCRIPTION La figure 1 représente un terminal utilisateur noté T comportant au moins une mémoire et un calculateur. Dans un mode de réalisation, la première mémoire comporte un premier fichier Fi , tel qu'un fichier vidéo que l'utilisateur est en capacité de télécharger vers un serveur SERV par l'intermédiaire d'un réseau de données tel que le réseau internet.

Le premier fichier Fi est reçu par le serveur SERV et enregistré dans une seconde mémoire du procédé.

Dans ce cas de figure, le procédé de l'invention débute à réception du premier fichier Fi par le serveur SERV afin de générer une image finale IF numérique et possiblement une image pour être imprimer sur un support lenticulaire.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens de calculs sont distribués sur une pluralité de serveurs, les traitements du procédé de l'invention sont alors recompilés dans une étape finale pour générer une image finale IF et/ou une image à imprimer. A titre d'exemple, les étapes d'extraction des images, de redimensionnement pour l'entrelacement et d'entrelacement lui-même des images peuvent être réalisées par un premier serveur. Les étapes de redimensionnement pour l'impression, l'étape de retournement de l'image et la génération de l'image à imprimer peuvent être, elles, réalisées par un second serveur. Dans ce mode de réalisation, les étapes de la figure 2 pourraient être réalisées par le premier serveur et les étapes de la figure 3 pourraient être réalisées par un second serveur. D'autres configurations de distribution sont possibles.

Selon un autre mode de réalisation, le procédé de l'invention est exécuté localement sur un terminal T d'un utilisateur tel qu'un PC, une tablette ou un Smartphone. Dans ce dernier cas de figure, le terminal T comprend au moins un calculateur permettant la mise en œuvre des étapes du procédé. A cette fin, il peut avoir préalablement téléchargé une application, tel qu'un code exécutable qui sera en mesure de traiter les différentes étapes du procédé. Dans ce cas de figure, idéalement, l'utilisateur est en capacité de connecter son terminal T à une imprimante IMP permettant d'imprimer l'image finale IF sur un papier lenticulaire prédéfini.

Selon une autre variante, l'utilisateur télécharge le fichier final IF obtenu par le procédé de l'invention à une autre entité connectée à une imprimante IMP pour réaliser l'étape d'impression. La figure 2 représente les principales étapes d'un mode de réalisation du procédé de l'invention.

Acquisition du premier fichier

Le procédé comporte une première étape d'acquisition, notée ACQ, d'un premier fichier Fi . Le premier fichier Fi est un fichier numérique qui comprend des données correspondantes à des images numériques.

Selon une première variante de réalisation, le premier fichier Fi est un fichier vidéo, par exemple, au format Mpeg ou Avi. Il peut s'agir d'une vidéo de type Boomerang ou d'un type particulier.

Selon une seconde variante, le premier fichier est un ensemble d'images pouvant être au même format et/ou aux mêmes dimensions ou peuvent correspondre à des dimensions différentes ou des formats différents.

Selon une troisième variante de réalisation, le premier fichier est un format d'image numérique de type Gif.

Selon une quatrième variante de réalisation, le premier fichier est une image animée, par exemple de type LivePhoto.

Le premier fichier Fi est initialement stocké sur une première mémoire, par exemple d'un serveur ou d'un terminal utilisateur, tel qu'un smartphone, une tablette numérique ou un PC.

Une première commande d'un utilisateur permet de télécharger le fichier vers une seconde mémoire pour être traité par le procédé de l'invention au moyen d'un calculateur.

Selon un mode de réalisation, le dispositif de l'invention qui réalise l'acquisition des images comprend des moyens de calculs et des ressources de stockage adaptables au volume de données reçues correspondantes à des premiers fichiers Fi . En effet, selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comprend une pluralité d'acquisition d'un premier fichier Fi. Ces acquisitions peuvent être réalisées simultanément et de manière indépendante. Le procédé permet de recevoir le premier fichier F1 et de l'enregistrer dans une ou plusieurs mémoires. Ainsi, une ressource de calcul peut être configurée pour détecter le volume de données reçues dans un laps de temps et allouer une ressource de traitement et une mémoire permettant d'assurer l'acquisition de l'ensemble des premiers fichiers Fi. Dans ce mode de réalisation, les étapes du procédé qui succèdent aux acquisitions des fichiers Fi , telles que les étapes d'extraction, de redimensionnement et d'entrelacement sont réalisées pour chacun des premiers fichiers Fi acquis de manière indépendantes. Les étapes peuvent être possiblement réalisées simultanément pour chaque premier fichier Fi reçu dans la mesure où les ressources matérielles sont réservées au besoin pour effectuer ces traitements en parallèle.

Selon un mode de réalisation, chaque premier fichier Fi peut être traité instantanément à son arrivée sur le serveur en mettant en œuvre par exemple la scalabilité d'un service tel que celui d'Amazon Web Services, plus connu sous l'acronyme AWS. Lorsque le traitement est réalisé par AWS via la technologie dite « serverless », il est possible d'adapter la ressource nécessaire pour traiter un grand volume de premier fichier Fi.

Extraction des images du premier fichier

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comporte une étape d'extraction EXT d'images du premier fichier Fi. Cette étape comporte avantageusement le contrôle d'un paramètre numérique appelé « Nombre d'Images à Extraire » NIE.

Selon un mode de réalisation, Le NIE est prédéterminé et comporte une valeur fixe.

Selon un autre mode de réalisation, le NIE est calculé automatiquement en fonction de plusieurs critères.

Selon une première variante un critère de calcul du NI E dépend de la nature du premier fichier Fi. Lorsque le premier fichier Fi comporte une série d'images, par exemple téléchargées par un utilisateur. Le nombre d'images du fichier NIF est comparé à une valeur maximale d'images extractible NI Emax Si le nombre d'images du fichier NIF est inférieur à NIEmax, alors le nombre d'image à extraire NIE est celui du nombre d'images du fichier NIF. Si le nombre d'images du fichier NIF est supérieur à NIEmax, alors le nombre d'image à extraire NIE résulte d'un choix d'un nombre N IEmax d'images parmi le nombre d'images du fichier NIF. Le choix peut être automatiquement guidé par un algorithme d'échantillonnage prenant en compte une répartition homogène des photos extraites du nombre d'images du fichier NIF. Par exemple, si NI E = 8 et NIF = 1 6, le procédé permettra de prendre en compte une image sur deux parmi les images du premier fichier Fi .

Selon une seconde variante, le calcul du N I E comprend préalablement un calcul du N I Emax qui peut dépendre, par exemple, d'une configuration d'impression choisie. Cette dernière configuration d'impression peut prendre en compte, par exemple, une résolution d'impression et/ou un format de premier fichier Fi et/ou un paramètre relatif à la densité de lentilles d'un papier lenticulaire donné, notée Pitch.

Le pitch peut être défini par unité de surface ou par unité de longueur dans la présente invention compte tenu que les images sont segmentées par ligne ou par colonne de pixels pour produire un effet de mouvement. L'invention se réfère principalement à une répartition d'un nombre de pixels par lentille, en conséquence, la densité de lentilles est indifféremment exprimée par unité de surface ou par unité de longueur.

Selon un exemple de réalisation, il est possible de définir le nombre d'images à extraire maximal N IEmax ainsi :

N I E[D / Pitch],

avec D :la densité d'impression de points par unité de longueur, par exemple par pouce ou cm. Par abus de langage on peut définir la densité par unité de surface, dans ce dernier cas la surface est normalisée pour une ligne ;

avec E : la partie entière.

On appelle D la résolution d'impression. Il s'agit d'un paramètre propre à l'imprimante. On peut définir la résolution d'impression comme la densité de points imprimés par unité de surface.

Dans l'exemple du type de vidéo Boomerang, le premier fichier Fi comporte 10 images différentes. Si N I Emax = 8 du fait des paramètres d'impression et du pitch, alors le nombre d'images à extraire N I E doit être inférieur ou égal à 8. Le procédé de l'invention permet de prendre en compte des paramètres définissant un compromis tels que par exemple :

la meilleure répartition des images à extraire pour être fidèle à l'animation d'origine ;

la qualité, c'est-à-dire, la résolution des images entrelacées qui seront imprimées ; la qualité de l'animation.

Dans l'exemple d'une vidéo de type Boomerang, le procédé de l'invention extrait 5 photos du fichier F1 ce qui permet d'extraire une image sur deux et d'obtenir une dynamique d'animation fidèle à la vidéo originale. Cette extraction permet de définir un compromis résolution d'image animée / qualité de l'animation qui convienne à des critères prédéfinis.

A titre d'exemple, certains paramètres peuvent être priorisés selon le procédé de l'invention comme dans l'exemple de Boomerang : l'échantillonnage régulier des images. Selon d'autres exemples de réalisation, le critère dominant peut être la qualité des images. Ce cas de figure peut se produire si la qualité des images acquises n'est pas suffisante, Enfin, un autre critère peut être de privilégier une qualité d'animation en assurant une extraction d'un minimum de photos du fichier Fi.

Les images extraites sont numérotées de sorte à définir une séquence SEQ1 d'images ordonnées selon un premier ordre ORD1 . Cette caractéristique permet de conserver un effet d'animation lorsque les images seront entrelacées par le procédé de l'invention. En effet, le procédé de l'invention permet de conserver l'ordre de séquence SEQ1 des images dans l'agencement des différents segments d'images provenant des différentes images.

Redimensionnement des images : homogénéisation du format et de la taille

Les images extraites forment une séquence SEQi et définissent un ensemble d'images à traiter ENSi . Le procédé de l'invention comprend un premier redimensionnement REDIMi qui vise à :

homogénéiser les formats de chaque image en un format déterminé ;

homogénéiser les dimensions de chaque image pour générer toutes les images de l'ensemble dans des mêmes dimensions.

Une image est définie par différents paramètres, dont :

sa densité de pixels par pouce ou cm : Dim

sa taille Ta, exprimée en pouces ou cm et qui correspond au moins à une hauteur H et à une largeur L ou un paramètre de proportion liant la hauteur et la largeur. Si P est le nombre de pixels de l'image, P = Dim x Ta.

Selon un mode de réalisation, le format choisi peut être défini par une consigne d'un utilisateur, par exemple, à partir d'une sélection d'un format parmi une liste de formats prédéfinis. Cette étape est réalisée avant la mise en œuvre du procédé de l'invention. Les images n'ayant pas ce format sont alors converties.

Selon une variante de réalisation, le format est défini par défaut selon une configuration prédéfinie.

Selon une autre variante de réalisation, le format est choisi parmi un format d'une des images de l'ensemble ENS1 , par exemple, en fonction de :

l'image de plus grande taille de l'ensemble ENS1 et/ou;

l'image de plus petite taille de l'ensemble ENS1 et/ou ;

une position donnée d'une image choisie dans la séquence SEQi, par exemple la première image.

Selon un mode de réalisation, les dimensions choisies des images de l'ensemble ENSi sont déterminées en fonction de dimensions d'une image finale à générer et du nombre d'images à extraire.

Selon un mode de réalisation, les dimensions sont déterminées en fonction d'une proportion longueur/largeur souhaitée ou d'une longueur de diagonale.

Selon un mode de réalisation, une table de correspondance comprend des données associant des dimensions de support d'impression avec des résolutions d'images données en pixels.

Dans cet exemple de réalisation, cette table de correspondance permet de définir un format d'images à appliquer à toutes les images de l'ensemble ENS1 en fonction d'un critère de choix de support d'impression.

Un avantage est, par exemple, de permettre à un utilisateur de choisir les dimensions d'un support d'impression et de forcer automatiquement les dimensions des images extraites. Les dimensions forcées permettent alors d'obtenir une résolution suffisante au moment de l'impression sur le support lenticulaire.

Selon un exemple de réalisation, le procédé peut comprendre : une étape visant à vérifier que chaque image de l'ensemble ENS1 a bien le même nombre No de pixels P, si c'est le cas, les valeurs des densités d'images Dim sont forcées à la même valeur Dim' pour obtenir des mêmes tailles d'images.

■ Un agrandissement ou une réduction de la taille des images à la taille souhaitée d'impression. Dans cette étape, le nombre de pixels n'est pas modifié pour chaque image. De ce fait, la densité Dim' des images peut, elle, changer en Dim2.

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention peut comprendre une étape visant à lever une alerte lorsque la densité des images modifiées dans l'étape de redimensionnement est inférieure à un seuil prédéfini, par exemple de 200 DPI. Par exemple, cette alerte peut être transmise à l'utilisateur de manière à le sensibiliser que des images de meilleures définitions sont préférables pour continuer le procédé.

Redimensionnement : Adaptation au support lenticulaire

Les images qui ont été précédemment redimensionnées par un premier redimensionnement sont une nouvelle fois redimensionnées pour être entrelacées.

Ce redimensionnement peut être vu comme un second redimensionnement qui succède au premier redimensionnement. Cependant, selon un autre mode de réalisation ces redimensionnements peuvent être des étapes combinées dans une unique étape selon les choix d'implémentation de l'algorithme de préparation d'une image finale IF à générer. L'ensemble des opérations de redimensionnement sont intégrées dans une étape notée REDIM.

Les deux étapes de redimensionnement sont décrites successivement du fait qu'elles représentent fonctionnellement deux étapes différentes.

Le second redimensionnement permet de générer une image dont la largeur et/ou la hauteur en pixels correspondent à un multiple du Pitch. On rappelle que le Pitch définit le nombre de lentilles par unité de surface ou de longueur.

Un intérêt est notamment de définir une densité de pixels par unité de surface de l'image qui soit compatible de la capacité de l'imprimante et du papier lenticulaire choisi pour l'impression. A titre d'exemple, si le Pitch = 1 00 lentilles par pouce et qu'il est décidé d'entrelacer 8 images, chaque lentille L devra permettre d'adresser 8 pixels de l'image imprimée selon l'angle de vue.

On peut calculer la résolution D de l'image finale qui sera D = Pitch NIE. Selon l'exemple défini ci-dessus, on obtiendrait D = 800 pixels / pouce.

Cette résolution doit être compatible d'une capacité de l'imprimante choisie en conséquence, et donc dans ce cas d'exemple de 800 pixels / pouce minimum.

Le second redimensionnement permet donc de définir les images dans une résolution D compatible d'une opération d'entrelacement du nombre d'image extraite N IE pour que l'image finale puisse être compatible d'une impression sur un support lenticulaire prédéfini. Selon un exemple de réalisation, un format d'impression peut être choisi de {6,2 cm x 1 1 cm}, soit {2,4409 pouce x 4,3306 pouce}.

Si une image est définie selon les dimensions exprimées en pixels de, par exemple 720 x 1280, alors la résolution d'impression de l'image est de 720 / 2,4409 = 295 PPI (pixel par pouce).

A partir de ces données, il est alors possible de calculer la nouvelle largeur et la nouvelle longueur de chaque image à entrelacer pour que l'opération d'entrelacement soit compatible du format d'impression et du Pitch.

Selon un mode de réalisation, le redimensionnement des images de l'ensemble ENS1 peut prendre en compte le nombre d'images à entrelacer, c'est-à-dire le nombre d'images extraites NI E.

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention permettra de transmettre une information quant au choix du support lenticulaire, et plus particulièrement au critère du pitch pour que l'impression soit configurée selon le nombre d'images entrelacées. Cette transmission peut être réalisée automatiquement en fonction du type de fichier F1 et donc du nombre d'images à extraire.

A l'issu de l'étape de redimensionnement, les images générées sont notée IM REDIM-i . Selon l'exemple décrit dans le précédent redimensionnement, le second redimensionnement visant à préparer l'étape d'entrelacement, peut comprendre :

L'adaptation de la résolution de l'image en fonction du pitch PT afin d'obtenir une nouvelle résolution Dim3. Ce changement de résolution est effectué en conservant les dimensions d'images à entrelacer. Le nombre No de pixel P est donc modifié en Ni .

Entrelacement

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comporte un entrelacement ENTRL des images de l'ensemble ENS1 . On rappelle que l'ordre ORD1 des images dans la séquence SEQ 1 est enregistré et les images sont numérotées ou indexées.

L'entrelacement est périodique, il permet d'associer à chaque pixel adressé par une lentille L : une des images de l'ensemble ENS1 . De ce fait, le procédé de l'invention assure que chaque image de l'ensemble ENS1 comporte au moins un pixel adressable par la lentille L. Le fait que l'entrelacement soit périodique assure que selon un angle de vue donné, on perçoit tous les pixels d'une des images donnée de l'ensemble ENS1 .

La figure 4 représente feuille lenticulaire sur laquelle sont agencées des lentilles L selon un certain pitch. La résolution de l'imprimante permet de disposer une image sur le support lenticulaire pour former la feuille lenticulaire. Chaque lentille L est capable grâce à la capacité de l'imprimante d'adresser 3 pixels.

Une première position POS1 d'un observateur permet de voir une image de la feuille lenticulaire formée des pixels Pix(lml ) qui sont adressés par la lentille selon l'angle de vue de l'observateur.

L'entrelacement périodique permet selon un angle de vue donné de reformer une image complète d'une des images de l'ensemble ENS1 .

On comprend qu'en changeant de position d'angle de vue, POS2, POS3, l'observateur accède aux autres images de l'ensemble ENS1 .

Un mouvement du support ou du regard permet donc d'animer une série d'images de sorte à par exemple leur donnée un mouvement.

Les images sont dimensionnées de sorte que 1 pixel de large de l'image correspond à une fraction de l'image segmentée. L'image est donc segmentée selon le procédé de l'invention en autant de segments de 1 pixel qui mis bout à bout correspondent à la largeur de l'image. Selon d'autres modes de réalisation, les segments peuvent avoir une largeur supérieur à 1 pixel, il est alors nécessaire dans ce cas de faire correspondre les résolutions d'images en adéquation avec la définition de la largeur d'un segment.

La figure 5A représente le cas de figure où une lentille L adresse deux pixels d'une image imprimée par le procédé de l'invention. La figure 5B représente une variante dans laquelle la lentille permet d'adresser trois pixels de trois images différentes. Enfin la figure 5C représente le cas où une lentille L permet d'adresser 8 pixels de 8 images différentes. Les pixels dans chacun des cas qui sont associés à des images données sont ordonnés selon une même séquence sous chaque lentille de sorte que selon un angle de vue donné, l'observateur visualise tous les pixels d'une même image. En considérant qu'il y a N images dans l'ensemble ENS1 , le procédé de l'invention permet d'assurer que chaque lentille adressera N pixels de l'image imprimée selon l'angle de vue considéré sur la lentille.

La figure 3 représente 3 angles de vue permettant de voir trois segments de trois images entrelacées adressées par une lentille donnée.

L'opération d'entrelacement ENTRL comporte une première étape de découpe DEC d'une première image en un nombre déterminé de segments de dimensions identiques et une étape d'ordonnancement des segments découpés des images pour générer une image finale IF. Avantageusement ces deux étapes peuvent être combinées dans une même opération grâce à un masque. Selon une alternative, les images sont traitées numériquement pour extraire les segments d'intérêts et pour combiner les différents segments extraits de chaque image pour les fusionner selon un algorithme d'entrelacement.

Dans un mode de réalisation, les segments ont tous une largeur ou une hauteur de 1 pixel. Selon un mode de réalisation, les segments correspondent à des bandes de largeur donnée et de hauteur correspondante à celle de l'image segmentée. Dans une autre variante de réalisation, la segmentation peut avoir lieu dans le sens de la hauteur et non de la largeur de l'image. La segmentation des images peut être, par exemple, réalisée à partir d'un masque. Selon un exemple de réalisation, on considère que le masque comporte au moins une rayure transparente de 1 pixel de large et les autres rayures sont noires ou opaques. L'application du masque sur l'image permet d'extraire un segment d'image d'une largeur, ou d'une hauteur, d'un pixel. Le segment est extrait, numéroté est enregistré dans une mémoire. Les autres pixels masqués par les rayures opaques ne sont pas traités. Le masque permet d'une part d'extraire un segment à entrelacer et de supprimer une partie de l'image originale. Compte tenu de la densité de l'image par exemple de 300 PPI, c'est-à-dire 300 pixels par pouce, la suppression de pixels de l'image ne modifie pas l'effet visuel pour un observateur.

Selon un mode de réalisation, le masque est généré en fonction du nombre d'images extraites NIE dans l'ensemble ENS1 . Le masque est alors conçu pour extraire un pixel de large ou de haut d'une image tous les NIE pixels de l'image. Un masque peut donc comprendre une alternance de rayures transparentes et opaques. Dans le cas d'un entrelacement de 8 images, le masque comprend des groupes de rayures comportant une rayure de 1 pixel transparent et une rayure de 7 pixels opaques, les groupes de rayures étant juxtaposés pour former un masque comportant un motif répété.

Le masque peut être ensuite décalé dans le sens de la largeur ou de la hauteur selon le mode de segmentation choisi lorsqu'il est appliqué à une seconde image. Le masque est ainsi de suite décalé jusqu'à la dernière image à traiter de l'ensemble ENS1 . Dans le cas d'un ensemble ENS1 comportant 8 images, le masque est décalé 8 fois pour extraire des lignes ou des colonnes de pixels de chaque image. Les lignes ou les colonnes extraites sont ensuite agencées les unes à la suite des autres de manière adjacente pour former une image finale IF.

D'une manière générale, les N premiers segments de chaque image dans un groupe sont regroupés dans l'ordre de la séquence SEQ1 , puis l'ensemble de segments N+1 à 2N de chaque image de l'ensemble ENS1 sont regroupés et agencés dans la continuité des précédents segments suivant le même ordre. Selon un autre exemple, la segmentation des images peut être réalisée à partir de rectangles transparents appliqués sur l'image : cela efface les pixels sous ces rectangles.

Les rectangles sont créés en fonction de la taille des images et du NIE. Ils sont placés périodiquement à partir d'un algorithme afin de laisser une ligne (ou une colonne) d'un seul pixel de large entre deux rectangles. D'une image à l'autre, dans l'ordre des images, les rectangles sont décalés d'un pixel. Les images rayées de transparent ainsi obtenues sont enfin fusionnées avec les autres images traitées avec comme conditions :

■ transparent + transparent = transparent ;

transparent + pixel coloré = pixel coloré.

Ce traitement permet un placement de rectangles sans qu'il n'y ait jamais deux pixels colorés à fusionner.

Redimensionnement pour l'impression

Selon un mode de réalisation, l'image finale IF entrelacée obtenue est ensuite traitée de manière à prendre en compte une résolution d'impression donnée. Cette étape est notée REDIM2 sur la figure 3.

La résolution d'impression peut être telle que plusieurs points d'impression codent un pixel de l'image. La résolution de l'image obtenue par le procédé de l'invention peut donc être modifiée pour être compatible avec une résolution d'impression donnée.

A titre d'exemple, une résolution de l'impression peut être de 812.5 DPI, d'est à dire 812.5 points d'impression par pouce. Si une image comporte une résolution 300 pixels/pouce, chaque pixel sera codé par 2 ou 3 points d'impression. Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comporte une étape de redimensionnement afin de préparer le fichier à l'étape d'impression. L'image peut être par exemple agrandie pour correspondre à la résolution de l'imprimante.

Dans cette opération, le procédé de l'invention permet de doubler ou supprimer des pixels pour ajuster parfaitement l'image à l'impression et pour conserver la bonne répartition de pixel par lentille lors de l'impression.

En moyenne, lors du traitement des doublons et des suppressions de pixels, l'ajustement du nombre de pixels par lentille sera conservé.

Dans un mode de réalisation, la résolution de l'impression est choisie de telle sorte à être un multiple du pitch. Ce cas peut être intéressant pour des imprimantes ayant une capacité d'adaptation de leur résolution d'impression. Un intérêt est de configurer la résolution d'impression sur la valeur du pitch qui est susceptible de changer selon le papier lenticulaire choisi et selon le nombre d'images à imprimer.

L'image obtenue à l'issue de cette étape est noté IM_REDIM2 sur la figure 3.

Image miroir

Afin de préparer l'image redimensionnée pour l'impression, le procédé de l'invention permet de retourner l'image, c'est à dire de générer l'image miroir IM_MIR de l'image obtenue de manière permettre une impression au dos du support lenticulaire. Cette opération GEN_MIR permet de visualiser l'image selon la bonne symétrie lorsqu'un utilisateur observe l'image à travers le réseau de lentilles.

Le retournement de l'image par la génération d'une image miroir peut alternativement être réalisé avant l'étape d'entrelacement ou bien lors des étapes de redimensionnement.

L'image miroir est ensuite transmise à une imprimante IMPRIM pour son impression. L'entrelacement permet notamment d'imprimer une image sur un papier lenticulaire permettant d'offrir à un utilisateur un changement visuel de l'image selon l'angle de vue. Cet effet plus connu sous le nom FLIP permet de transposer un fichier animé numérique automatiquement sur un support physique.

Indicateur d'impression

Selon un mode de réalisation, un utilisateur active la génération d'une impression en téléchargeant ou en traitant localement un fichier vidéo ou un ensemble d'images. Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention permet de mutualiser la génération d'une pluralité d'images finales par le téléchargement ou par le traitement d'une pluralité de fichiers vidéo ou un ensemble d'images.

Lorsqu'une pluralité de premiers fichiers F1 sont traités, le procédé permet de générer un indicateur d'impression visant à organiser l'impression des images finales sur une même feuille lenticulaire lorsqu'elle est de plus grande taille que les dimensions d'une image finale. Selon un mode de réalisation, l'indicateur d'impression comprend une information relative à un même numéro de commande de l'ensemble des images finales d'un même utilisateur. Selon un autre mode de réalisation, l'indicateur comprend en outre une information relative au nombre d'images entrelacées de chaque image finale à générer.

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comprend une étape visant à décider d'une impression mutualisée ou non de plusieurs images finales sur un même support d'impression en fonction des critères précédemment décrits.

L'indicateur d'impression peut être généré et transmis à une imprimante connectée à un réseau ou co-localisée à un serveur ou encore à un terminal lorsque le procédé est exécuté localement sur le terminal.

Cet indicateur d'impression permet de regrouper des images finales ayant un même nombre d'images entrelacées dans l'image finale pour être imprimée sur un papier lenticulaire ayant un pitch donné.

Lors de l'impression, les images finales sont agencées par feuille lenticulaire en fonction de l'identifiant de l'utilisateur et en fonction du pitch de la feuille.

Selon un exemple de réalisation, l'utilisateur choisit une taille et des proportions des supports d'impression sur lesquels les images finales entrelacées provenant de chaque fichier Fi.

Afin de faire correspondre les fichiers Fi avec les dimensions et le ratio des supports d'impressions, le procédé de l'invention comprend des étapes permettant de gérer les transformations des fichiers selon leurs dimensions, leur proportion, leur type, etc.

Chaque fichier Fi est alors :

soit traité en local sur un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent puis transmis avec les bonnes dimensions et proportions vers le serveur ;

■ soit téléchargé sur un serveur puis modifié une fois enregistré sur le serveur. Le procédé comprend ensuite des étapes visant à générer un fichier aux bonnes proportions et aux bonnes dimensions. Dans ce cas, le paramétrage est transmis au serveur pour que le calculateur et la mémoire du serveur puissent opérer les modifications des images ou des vidéos. Cette opération peut être effectuée pour chaque fichier Fi , les uns après les autres indépendamment ou conjointement en définissant une taille et des proportions identiques pour chaque fichier Fi .

A titre d'exemple, un utilisateur a le choix de sélectionner une taille et un ratio de support imprimé au moyen d'une interface graphique. Celle-ci peut être présélectionnée parmi une liste proposée ou encore définie dans un champ de saisie. Le ratio de l'image, c'est-à-dire les proportions largeur/longueur sont paramétrables selon le format du support/papier choisi. Par exemple, un utilisateur peut commander des petits stickers au ratio 1 6:9 ou des photos standards en 10cm par 15cm.

Selon un mode de réalisation, l'utilisateur choisit la taille et le ratio, c'est-à-dire les proportions du support qu'il souhaite imprimer, au moyen d'une interface utilisateur. Dans ce cas, un type de papier lenticulaire est associé à chaque support choisi, en particulier le type de papier lenticulaire choisi revient à déterminer le nombre de lentilles par unité de longueur ou de surface, c'est-à-dire le pitch. A titre d'exemple, un format de papier peut être : 20 Lpi, 40 Lpi, 50 Lpi, 62 Lpi, 75 Lpi, 100 Lpi, 150 Lpi. On rappelle que « Lpi » désigne le nombre de lentilles par pouce.

Selon un mode de réalisation, le format du papier lenticulaire impose ensuite la valeur du paramètre NI Emax. Selon un exemple de réalisation, le calcul du paramètre NI Emax peut être calculé en calculant l'arrondi inférieur du rapport entre la résolution d'impression et le pitch. On rappelle que la résolution d'impression est notée DPI et qu'elle est définie par l'imprimante ou sa configuration. DPI désigne « dots per inch ».

NI Emax = L DPI / Pitch J

Selon un mode de réalisation, lorsque l'utilisateur a défini un format d'impression, il peut sélectionner un ou plusieurs contenus numériques de son choix au format de son choix. Les formats peuvent être, par exemple, des format vidéo (.avi, .mp4, etc.), des formats de types « Live Photos », « Boomerangs », « Gif », et même à des photos standards dans un format donné, tel que .jpg, .png, etc.

Selon un mode de réalisation, quel que soit les formats choisis des fichiers Fi sélectionnés, le procédé de l'invention permet de convertir chaque fichier d'entrée Fi dans un format vidéo. Selon un mode de réalisation, l'utilisateur sélectionne ensuite une portion de la vidéo qui vient d'être convertie. Le procédé de l'invention permet ainsi de sélectionner une courte durée de la vidéo issue de chaque fichier Fi . A titre d'exemple, l'utilisateur peut sélectionner une seconde, « 1 s », de vidéo au sein de la durée totale de la vidéo. Un avantage est d'obtenir un effet de mouvement net et précis lorsque l'image générée sera imprimée sur le support lenticulaire. Ainsi, un avantage de l'invention est de présélectionner des durées prédéfinies déjà optimisées pour le support choisi. Selon un exemple, les durées prédéfinies sont associées et proposées en fonction du pitch du papier. Le procédé de l'invention permet donc d'éviter les erreurs d'impression, les mauvais rendus ou les impressions de trop basse qualité nuisant à la qualité d'appréciation du mouvement généré par l'effet d'entrelacement des images.

Selon différents modes de réalisation, les durées suggérées sont inférieures à une durée maximale. A titre d'exemple, l'utilisateur peut sélectionner une durée inférieure à 2s. Un rendu optimal peut être obtenu pour une durée de séquence vidéo inférieure à 1 s. Le fichier ainsi réduit est noté Fi'. Si la durée du fichier Fi est inférieure à 2s ou à 1 s, alors le procédé de l'invention ne propose pas d'étape visant à réduire la vidéo. Selon un mode de réalisation, la portion vidéo extraite à une durée comprise entre 0,5s et 1 s, par exemple 0,7s pour le laquelle le dynamisme de l'animation d'une image finale est optimisée avec NIEmax = 8.

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention permet de délivrer une interface dans laquelle un utilisateur visualise la vidéo convertie et peut sélectionner un début et une fin de la portion sélectionnée. Selon un mode de réalisation, il peut manipuler des marqueurs temporels afin de déterminer précisément un début et une fin du fichier F-T.

Selon un mode de réalisation, lorsque le fichier Fi comporte des images et non une vidéo, l'utilisateur est invité à sélectionner les images qu'il retiendra du fichier Fi.

Selon un mode de réalisation, le procédé comprend, pour chaque fichier Fi ayant été transformé en un fichier F-T vidéo dans un format prédéfini, une étape de sélection des images pour les entrelacer et les imprimer sur un support. Pour chaque fichier Fi ou Fi ', un calcul du nombre d'images à extraire de la vidéo est réalisé. Le procédé permet de calculer le N I Emax automatiquement et génère une sélection de toutes les images du fichier Fi ou Fi ' si le nombre d'images est inférieur à la valeur de N IEmax.

Dans ce cas, selon un exemple de réalisation, le procédé comprend une étape dans laquelle un moyen de traitement effectue un dédoublement des images extraites afin d'atteindre la valeur de N IEmax. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend un algorithme permettant de dédoubler en priorité les images aux extrémités du fichier Fi ou Fi ' afin d'atteindre un nombre d'images extraites égal à la valeur de N I Emax. Les images aux extrémités du fichier Fi ou F-T sont, par exemple, la première image et la dernière image. Le procédé comprend donc une fonction permettant de calculer automatiquement le nombre d'images à extraire et de le comparer à N I Emax afin d'ajuster ce nombre à la valeur de N I Emax.

Si le nombre d'images du fichier Fi est supérieur à la valeur de N I Emax, une sélection d'images est extraite automatiquement selon un algorithme prédéfini de manière à limiter le nombre d'images sélectionnées à N I Emax. L'algorithme peut être par exemple une équipartition des images sur l'ensemble des images du fichier Fi ou F-T ou encore une sélection aléatoire, etc. Selon un exemple, le nombre d'images sélectionnées est choisi égal à N I Emax-2 de sorte que les images aux extrémités du fichier soient doublées. Cela signifie que la première et la dernière image seront doublées afin d'obtenir un bon rendu lors de l'impression. En tout, il y a aura donc : NIEmax-2 +2 images = N I Emax images dans le fichier final qui seront entrelacées dans cet exemple.

Selon un mode de réalisation, les images sont coupées pour atteindre le ratio et/ou format sélectionné(s). Dans ce cas de figure, le procédé de l'invention peut prévoir de générer un aperçu animé du rendu qui sera imprimé. Le procédé de l'invention permet donc de simuler l'animation de l'image finale de manière digitale. L'animation est obtenue par une simulation réalisée sur une image digitale dans laquelle les différentes images animées sont affichées une à une grâce à des filtres permettant de restituer l'effet d'entrelacement du support lenticulaire. Un filtre peut comprendre, par exemple, un moyen pour générer des pixels blancs ou noirs afin de créer des colonnes fantômes dans l'image finale simulée.

Ce rendu permet à un utilisateur de valider l'impression. Selon un mode de réalisation, le procédé comporte la génération d'une interface permettant de proposer une sélection automatique d'images, par exemple spontanément ou après une invalidation de l'utilisateur concernant une première sélection ou une première simulation. Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention génère une pluralité de sélections d'images qui peuvent être rapidement visualisées et éventuellement simulées pour offrir à un utilisateur un outil de prévisualisation. Afin de générer automatiquement ces présélections, le procédé comprend par exemple une sélection de portions de vidéos de différentes durées selon le fichier Fi téléchargé. Selon un exemple, le procédé génère une sélection d'images extraites de la vidéo dans laquelle des espacements entre les images sont prédéfinis selon une valeur dépendante par exemple du pitch et/ou de la longueur de la vidéo.

Selon un exemple, une sélection d'une durée de 0,5s, de 1 s, de 1 ,5 s et de 2s peut permettre de proposer à un utilisateur quatre rendus différents qui peuvent être possiblement prévisualisés par ce dernier. L'utilisateur peut alors valider l'image finale qui sera imprimée sur le papier lenticulaire.

Dans un autre mode de réalisation, le procédé comprend la génération d'un outil de sélection permettant à un utilisateur de valider ou de modifier les images extraites d'une sélection.

Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention permet de générer une bibliothèque d'animations dont le nombre d'images est adapté au NIEmax qui a été calculé. Dans ce cas de figure, un intérêt est de superposer à chaque image sélectionnée du fichier Fi ou F-T une autre image d'une seconde animation. Un avantage est de générer un support lenticulaire comportant deux animations concomitantes ou superposées.

Dans le cas de fichiers Fi ou F-T comportant des photos, le procédé permet de générer une animation, par exemple une animation gif, en superposition d'une animation produite par l'entrelacement de photos selon le procédé de l'invention. Dans le cas où un fichier Fi ou F-T comporte qu'une seule photo, une interface permet de superposer à la photo une animation, par exemple gif, l'animation du gif étant produite par l'entrelacement de différentes images comportant chacune une combinaison de la photo et d'une image extraite du .gif. Un avantage est de donner à l'utilisateur la possibilité de produire des stickers animés sur sa photo.

Selon un mode de réalisation, le procédé comporte une bibliothèque d'animations dont la couleur et l'animation est déterminée en fonction de l'analyse des couleurs des images du fichier téléchargé Fi ou Fi' et des dimensions et de la taille des fichiers. Pour la couleur un filtre colorimétrique peut être appliqué.

Dans ce mode de réalisation, le procédé permet de fusionner et de convertir des images issues de deux fichiers différents en appliquant les mêmes transformations en taille et en proportion d'image. Chaque nouvelle image de la sélection résultante de la fusion précédente qui sera entrelacée comporte alors une superposition d'images. Cet effet permet de coordonner deux animations en une seule.

Dans un mode de réalisation dans lequel le premier fichier Fi ou Fi' comprend plusieurs images/photos, par exemple comportant des formats différents, le procédé de l'invention permet de générer une interface permettant à l'utilisateur de sélectionner un nombre d'images/photos déterminé. Le procédé comprend une fonction de contrôle du nombre d'images sélectionnées afin de garantir que ce nombre soit inférieur ou égal à NIEmax.

Selon un exemple, le procédé comporte une génération d'un aperçu automatique des photos d'un même fichier Fi. Dans un exemple de réalisation, les photos sont coupées et redimensionnées après validation de l'aperçu.

Dans un premier exemple, un utilisateur souhaite utiliser le procédé de l'invention avec trois fichiers Fi. Dans cet exemple, le premier fichier Fi est une vidéo de format .avi, le second fichier Fi est un fichier de type Boomerang, le troisième fichier Fi est un fichier comportant des photos.

On suppose dans cet exemple que le premier fichier Fi comporte une vidéo de format .avi d'une durée de 10s. Afin d'offrir un bon rendu d'animation, le procédé de l'invention permet de réduire la portion de vidéo qui sera traité pour générer des images entrelacées avec une dynamique appréciable. Le procédé de l'invention permet alors de générer une interface permettant de sélectionner une portion, par exemple d'une seconde du premier fichier Fi . Le procédé de l'invention permet de générer un aperçu de cette portion, l'aperçu comporte une sélection d'images extraites de cette portion de vidéo. Une fenêtre d'édition permet de modifier les choix par défaut qui sont proposés. Le procédé peut rejouer une simulation à chaque nouvelle modification jusqu'à ce que l'utilisateur soit satisfait des images choisies. Dans un mode de réalisation, les modifications sont réalisées en local ou sur un serveur intermédiaire. Les images sélectionnées sont alors transmises vers un serveur distant qui va générer l'image finale. Si la vidéo n'est pas dans le même ratio que le format imprimé, les images extraites seront coupées aux bonnes dimensions et aux bonnes proportions.

Le second fichier Fi de type boomerang est traité en ne considérant que la totalité ou la moitié de la durée du fichier Fi. En effet, un fichier boomerang est une vidéo en « aller-retour » : un mouvement est capturé, puis monté à l'envers afin d'avoir un effet de « va-et-vient » à la visualisation.

Selon un premier exemple, le procédé de l'invention assimile le fichier boomerang a un fichier vidéo et le traite tel quel. Dans un second exemple, le fichier boomerang est chargé entier sur le serveur distant. Puis un calculateur du serveur analyse le contenu du fichier de type boomerang afin d'en extraire la partie « aller » du mouvement. A partir de cette vidéo sont extraites les images à entrelacer.

Le troisième fichier Fi d'images comportant par exemple 10 images en bonne résolution est traité à partir du calculateur du serveur distant. Le procédé de l'invention permet de vérifier que le nombre d'images est inférieur ou égal au NIEmax. Si ce n'est pas le cas, une sélection d'images est extraite des 10 proposées. Le calculateur vérifie ensuite que toutes les images sont au même format et même ratio, et que ce format est compatible avec le format d'impression souhaité. Si ce n'est pas le cas, les images sont coupées et redimensionnées.

Dans un second exemple, un utilisateur télécharge sur un serveur distant une pluralité de fichiers Fi, dont :

un premier fichier Fi vidéo de type Live Photo, qui est une vidéo encodée avec un format de compression H.264 ou MPEG-4 AVC (Advanced Video Coding) ou MPEG-4 Part 10 ;

Un second fichier Fi vidéo de type Boomerang ;

Un troisième fichier Fi vidéo de type .gif.

Dans ces cas, les trois fichiers Fi sont convertis en vidéo. Pour chaque vidéo, l'utilisateur sélectionne une partie de la vidéo, correspondant à une portion de celle-ci. Le procédé permet, par exemple, d'extraire un nombre de photos de cette portion automatiquement. Chaque photo de la sélection peut être validée ou invalidée par l'utilisateur. C'est à partir de cette sélection que l'opération d'entrelacement permettra d'imprimer une image finale sur un support lenticulaire. Pour chaque fichier, une étape optionnelle de découpe des images/photos et/ou de redimensionnement permet de rendre compatible l'image finale avec les dimensions et les portions du support choisi.

D'une manière générale, lorsqu'une pluralité de fichiers vidéo formant autant de fichiers Fi avec des durées possiblement différentes sont téléchargés, pour chaque fichier, le procédé sélectionne automatiquement une portion d'une durée préconfigurée de la vidéo. Dans un mode de réalisation, l'utilisateur peut déterminer la portion lui-même de la vidéo. Cette dernière peut être suggérée par un algorithme comme énoncé précédemment.

Un avantage est de ne transmettre que la partie de la vidéo qui a été sélectionnée sur un serveur distant, limitant ainsi les temps de traitement.

Selon un troisième exemple, si l'utilisateur souhaite que le procédé traite trois fichiers Fi dont deux comportent des nombres d'images différents, tels que 4 images et 10 images et un troisième fichier Fi dont les images sont de mauvaises résolutions.

En supposant qu'un choix de support d'impression impose un NIEmax = 8, alors le procédé traitera, avec ainsi :

■ Le calculateur sélectionnera 8 images du fichier comportant 10 images, par exemple en supprimant les deux images extrémales du premier fichier Fi . L'utilisateur pourra alors valider ou modifier la proposition qui est faite. Un autre algorithme pourrait par exemple choisir une sélection aléatoire d'images. Le fichier doublerait toutes les images du fichier comportant 4 images afin d'obtenir un NIEmax d'images égal à 8. Dans un autre cas, le procédé conserverait les 4 images et traiterait les 4 images entrelacées sur un support comportant un pitch différent que le premier fichier Fi , ce qui signifie réduire le

NIEmax pour ce fichier et adapter le bon support de papier qui lui correspond. Le procédé peut comprendre une interface permettant de laisser le choix entre les deux options à l'utilisateur.

■ Pour le troisième fichier Fi, le procédé peut comprendre une fonction de contrôle de la résolution qui permet de générer une alerte à l'utilisateur au moyen de l'interface utilisateur lorsque la résolution est jugée trop faible pour garantir une qualité minimale. L'utilisateur est alors en mesure de choisir si c'est bien le fichier Fi qu'il souhaite exploiter. Ce contrôle existe également pour la résolution d'une vidéo.

Un avantage du procédé de l'invention est donc de permettre de traiter différents types de fichiers afin d'automatiser tout en laissant une liberté à l'utilisateur de pouvoir paramétrer des réglages avant de valider l'impression.

Selon un mode de réalisation, une pluralité d'imprimantes avec chacune une configuration d'impression sont référencées dans une mémoire, par exemple la mémoire d'un serveur. Selon ce mode, le procédé de l'invention est en mesure d'extraire chaque configuration d'imprimante afin de calculer le NIEmax pour chacune des imprimantes. Si une imprimante a plusieurs configurations possibles comme par exemple une résolution paramétrable ou différents bacs présentant des supports de différentes dimensions alors la mémoire peut enregistrer les différentes configurations de chacune des imprimantes.

Selon un exemple, le procédé reconnaît 3 imprimantes, dont deux ont une configuration d'impression : CONFM , CONFIG_2. Les deux configurations permettent respectivement d'obtenir respectivement deux valeurs de NIEmax différentes, soient NIE ma x= 4 et NIEmax = 8. La troisième imprimante comprend deux configurations possiblement activables à distance, la première CONFIG_3 permet d'obtenir un NIEmax de 8 et la seconde configuration permet d'obtenir un NIEmax de 10.

Dans ce cas de figure, le procédé de l'invention comporte une étape permettant d'interroger le nombre de configurations possibles, de les identifier, de tester éventuellement la présence de l'imprimante et de générer au sein d'une interface utilisateur un menu permettant de sélectionner la configuration la plus adaptée. Si l'utilisateur à un certain nombre de photos, cela permet de choisir automatiquement la meilleure imprimante ou la meilleure configuration d'une imprimante pour générer automatiquement une impression en fonction du N IEmax le plus adapté. L' adresse réseau de l'imprimante choisie est alors exploitée dans le procédé de l'invention pour adresser les fichiers Fi avec une même configuration d'impression. Dans ce cas de figure, la configuration d'impression peut être rappelée dans les données échangées entre le processeur/calculateur effectuant les étapes du procédé et l'imprimante réalisant l'impression.

Ce cas peut se généraliser avec N imprimantes, P configurations par imprimante et K fichiers Fi , avec N, P, K des entiers naturels dont la limite est fixée par les moyens mis en œuvre pour exécuter le procédé de l'invention