Description

Les idées exposées ci-après ont pour but d'apporter une solu¬ tion au problème non risolu à satisfaction de l'arrimage de colis dans le coffre de voitures automobiles privées. Par extension, ce système sera applicable à tout véhicule. A part les installations d'arrimage pour gros transporteurs professionnels, inapplicables aux voitures privées, les seuls dispositifs connus de l'inventeur sont le simple tapis de caoutchouc et le brevet allemqnd N 2657539.

Ce dernier dispositif, parfaitement apte ά maintenir des colis à leur place, ne peut fixer de très petits objets ou ceux -qui peuvent rouler. De plus, l'installation paraît encombrante par les poutrelles et barreaux qu'elle utilise. Le coffre ne peut être utilisé dans son intégrité sans démontaye. Et le tapis de caoutchouc n'empêche pas les objet ^' s de se renverser. Les deux systèmes présentent en outre le même inconvénient : les colis ne peuvent glisser sur le fond; il faut les soule¬ ver pour les déplacer.

L'invention suivante ςuant-à elle prévoit un dispositif com¬ posé d'un fond de coffre de voiture ou de fourgon plan, exempt d'aspérités, et sur lequel ^' les colis peuvent être aéplacés _. pur glissement. De plus lorsque le dispositif est inemployé, le coffre reste entièrement dégagé; il ne comporte pas de pièces d'infrastructure encombrantes, mais seulement quelques acces¬ soires faciles à remiser.

Cette surface de chargement sera pourvue de cannelures longi¬ tudinales et transversales qui recevront des cales ou des pa¬ rois de séparation. Ces cales peuvent prendre la forme de simples plaques d'arrêt et ne se distinguent en ce cas des parois de séparation que par leurs dimensions.Elles pourront prendre d'outrés formes, de blocs par exemple, duns le but de serrer les pièces du chargement de plus près.

Ce dispositif permet donc de pousser les pièces embarquées vers leur place et de les y arrêter par insertion des plaques ou blocs nécessaires. Pour éviter qu'un objet ne se renverse, il suffit de l'étayer de cales de hauteur appropriée voire de l'entourer de telles cales ou de parois.

Chaque cale, y compris celles qui sont en forme de bloc, et chaque paroi de séparation possède un bord d'insertion dont l'épaisseur est telle qu'il peut être introduit dans les can¬ nelures par frottement doux et dont la hauteur est au maximum égale à la profondeur de celles-ci : c'est son pied. On considère donc que toute cale et toute paroi de séparation est constituée d'un pied et d'un corps. Le pied en est la par¬ tie qui peut être implantée dans les cannelures, le corps celle qui fait saillie sur la surface.

La configuration la plus simple de ce dispositif ae cannelures esc celle de la revendication 2. Ce réseau régulier a l'avan¬ tage d'être simple et compatible avec l'utilisation de la ca¬ le en chaîne et de la cloche; ( rev. 6 et 7 ) . Fig 1.

Le système de réseau progressif de la revenaication 3 offre l'avantage de pouvoir trouver des cannelures dont l'espacement est le mieux adapté aux dimensions d'un colis donné par sim¬ ple déplacement de celui-ci sur la surface de chargement. Supposons en effet en réseau à progression linéaire dans le¬ quel les cannelures du centre présentent des intervalles mini- ma, qui croissent vers la périphérie dans chaque direction d'¬ une unité de longueur par intervalle. Fig 2.

Partant, disons, de 4 unités au centre, l'intervalle suivant vers la droite en sera de 5 , le suivent de 6 etc. La même chose vers la gauche. Il apparaît alors qu'un colis posé sur la moitié droite du réseau, qui se déplace du centre vers la droite découvrira des cannelures sur son arrière plus vite qu'il n'en couvrira vers l'avant et trouvera ainsi les deux cannelures qui l'enserreront d'uu plus près. De la, une trans¬ lation le long de ces cannelures longitudinales permettront de trouver les deux transversales optimales.

Les unités de longueur choisies sur les axes longitudinal et transversal peuvent parfaitement être de valeurs différentes.

La revendication 4 permet, par les cannelures des parois du véhicule et leur disposition, d'installer des parois de sépa¬ ration qui seront tenues tant par les parois du véhicule que pcr son fond; de plus la construction d'étages intermédiaires ou d'étagères est rendue possible par les cannelures horizon¬ tales des parois.

La revendication 5 est avantageuse par deux aspects. Premièrement elle offre la possibilité d'amarrer des colis sur le fond par le truchement de sandoz. Ceux-ci, tendus par-dessus les colis, sont agrippés par des crochets aux rebords de canne¬ lures situées de part et d'autre. Fig 3.

Deuxièmement, les rebords des cannelures des parois peuvent également recevoir des crochets. On peut donc suspendre des objets a ces parois, voire les assurer pur dessous et laté¬ ralement, comme exposé à la revendication 21.

La revendication 6 présente la simple plaque d'arrêt rigide qui s'implante verticalement. Elle sera de métal, de Dois, de pavatex etc, voire de plexiglas.

Des plaques de longueurs égales entre elles et à l'intervalle de deux cannelures quelconques, ces cannelures étant non com¬ prises, permettent de construire des compartiments carrés ou rectangulaires; deux de ces plaques-ci implantées selon deux côtés opposés du rectangle seront les plaques intérieures, enserrées qu'elles seront a leurs arrêtes par deux autres pla¬ ques de longueur suffisante.

On a cependant toute latitude pour construire des compartiments ouverts aux encoignures du périmètre, ou enversément de cons¬ truire des compartiments très précis en coupant des plaques à la longueur désirée, selon la rev. 18, voire tailler leurs ar¬ rêtes en biseau a 45 .

La revendication 7 nous propose une cale qui possède en fait deux pieds parallèles fixés dans son dos. Leur distance est

égcle à celle de deux cannelures. Quand la cale est implantée, ils sont verticaux et leur p rtie inférieure est également im¬ plantée. Ce sont en quelque sorte les pieds des pieds. Ils tiennent ainsi la cale latéralement qui ne peut glisser le long de sa cannelure. Fig 4.

Mais l'avantage principal de cette cale est de pouvoir être remisée plaquée sur la surface de chargement par insertion de ses appendices dorsaux; elle y sera tenue, ne faisant sail¬ lie au-dessus de cette surface que de son épaisseur.

La cale en chaîne de la revendication 8 constitue, composée de deux éléments, une cale en coin qui est dépliable. Avec quatre éléments de longueurs judicieusement choisies, on peut former une enceinte fermée.

Elle peut toujours être utilisée comme plaque unique en ali¬ gnant ses éléments dans le même plan. L'articulation peut être de toile ou être une charnière.

La revendication 9. Une enceinte fermée -couverte d'une sur¬ face - le tout étant rigidement fixé ensemble - constitue une sorte de couvercle parallélipipèdiςue, lequel peut être implan¬ té partout dans un réseau de cannelures régulier. Cette cloche sera utile au transport .de marchandises odoriférantes ou qu'il faut protéger de façon quelconque ( isolement thermique ) . Elle peut être transparente ( rev. 15 ) et refroidie par l'¬ installation de conditionnement d'air du véhicule ( rev 10 ).

Cette cloche peut être refroidie comme revendiqué a condition d'être -implantée au-dessus d'orifices d'amenée d'air froid. Ceux-ci sont localisés dans lasurface de chargement à raison d'un seul par carreau. Ce sont des carreaux alignés, contigus. Ceci permet de recouvrir au choix unseul, quelques-uns , tous ou aucun des orifices, suivant la position d' implantation de la cloche, un module ainsi l'effet de refroidessement de cel¬ le-ci.

La revendication 11 est celle de la prem.ère cale de "réauction ae jeu".A moins d'un hasard favoraole, apparaîtront entre un

colis et les cales des espaces vides qui peuvent être gê¬ nants, ûn a recours alors a des cales en " S " ou en blocs. La cale de la revendication 11 est une plaque repliée deux fois de 90 . Considérée' de bas en haut, la plcque, à la sor¬ tie de la cannelure ou plus haut, se ^* couche à ^' 1 'horizontale ; à une certaine distance - une fraction de l'intervalle vers la cannelure la plus proche - elle se redresse-. Fig 5 et 6.

Une cale bloc comme celle définie à la revendication 12, a pour but d'obtenir quatre valeurs différentes de réduction d'intervalle cale-colis sijplement en tournant chaque fois o le bloc de 90 autour de son axe vertical. Fig 7.

Choisissons un bloc cubique de côté égal à celui d'un carreau du réseau régulier de cannelures, dont la base porte le pied d'insertion en croix placé à 1 / ^~~ de la distance qui sépare deux arrêtes, et dans la direction orthogonale à 2/5 de cette même distance.

Partant de la position qui rattrape 1 /5 a ' un carreau, par une rotation de 90 d'un côté, la correction sera de 2/5; par une rotation de 90 du côté opposé de 3/5, et finalement par 180 par rapport a la position initiale de 4/5.

Un tel bloc peut être utilisé sur tout réseau orthogonal.

La revendication 13 offre un bloc à pied déplaçable idéal pour les réseaux non réguliers également. Le nombre de corrections possibles est très grand. Fig 8.

Reprenons un cube. Celui-ci présente des rainures parallèles aux arrêtes dans les deux directions orthogonales sur au moins l'une de ses faces. Ces rainures s'apparentent aux cannelures du réseau de la surface de chargement et peuvent même leur être identiques. Leurs espacements - faibles - sont différents sur chaque face et dans chaque direction.

Ce bloc, corps de cale, reçoit son pied par insertion dans l'une des rainures. Ce pied peut être mcintenu a sa place par une cheville introduite dans uneperforation tubulaire qui perce les deux pièces.

- G ^* -

Le but du procédé de la revendication 14 consistant à ha iller le pied des cales d'un matériau légèrement compressiule est d'obtenir un effet de serrage de celui-ci dans la cannelure. La cale tient mieux. On évite les vibrations et bruits de cré¬ celle. La précision de fabrication des pieds d'insertion et des cannelures peut être réduite : d'où diminution des frais.

Le but de la revendication 15 est transparent : de grandes cales en plaques qui s'apparentent à des parois de séparation, de même que celles-ci permettent par leur transparence de lo¬ caliser, identifier ou surveiller les pièces de chargement qu'elles retiennent.

A travers une cale-bloc transparente, onpeut voir et son pied et les cannelures, ce qui facilite son insertion.

La raison de la revendication 16 : des cales peu visibles par leur transparence ou leur couleur sombr-e, laissées à aemeure pour le transport réitéré de mêmes pièces risquent de rester inaperçues lors du chargement, surtout dans la pénombre. Ce risque de déposer des colis sur des cales implcntées - ce qui pourrait crée r des dommages - est fortement réd _it par l'uti¬ lisation de cales aux couleurs vives.

Les cales transparentes seront par exemple pourvues d'une bordure de couleur claire, voire réfléchissante. Cette colo¬ ration aidera d'autre part à retrouver des cales " parquées ".

Les encoches et cavités de la revendication 17 aident simple¬ ment à saisir les cales pour les extraire de leur logement.

La revendication 18 est utile à l'opérateur qui désire façon¬ ner des cales pour une utilisation spécifique. Outre une lon¬ gueur spéciale d'une cale découpée dans une plaque de largeur (donc de hauteur) standardisée, il peut en tailler les arrêtes latérales en biseau pour la construction de compartiments à encoignures oien ajustées.

La revendication 19 tire avantage de la forme des cannelures de la revendication 5 : La possibilité d'accrocher à ces can¬ nelures des sacs, filets, voire des récipients rigides au moyen de crochets adaptés ά leurs rebords.

Supposons un sac de toile à parois antérieure et postérieure rectangulaires et six segments de lanière de 5 cm de longueur environ, extensible par élasticité aure, à l'extrémité de cha¬ cun desquels est fixé un tel crochet.

Achacun des quatre angles du dos de ce sac est cousu un de ces segments. Le sac étant supposé debout, les serments de lani¬ ère sont tous quatre verticaux et dépassent de quelque 3 cm des bords du sec. Les crochets sont attachés à l'extrémité li¬ bre et regardent vers l'arrière.

Lesdeux segments restants sont fixés de façon analogue hori¬ zontalement à mi-hauteur et de part et d'autre du dos. Un tel sac sera tenu à sa place correctement et ne bougera ni lors d'un virage, ni d'un coup de frein.

La revendication 20 permet de faire profiter sans retard de cette nouveauté les détenteurs de véhicules actuels et de les laisser choisir le système d'installation qu'ils préfèrent : genre de réseau, forme des cannelures, leur espacement , etc. La pièce maîtresse de l'installation - le fond - se présen¬ tera sous la forme d'une pleque en matière plastiaue dure d'une épaisseur totale d'environ 30mm. A l'intérieur des cannelures elle sera de quelque 5 mm. Les carreaux délimités par les can¬ nelures peuvent être évidés par dessous, sans toutefois affai¬ blir exagérément la pièce.Figure 1.

Pour recouvrir un coffre de voiture entièrement , il faudra produire la pièce en deux ou plusieurs morceaux, de façon que ceux-ci puissent 'être introduits dans ce coffre. Le contour qui délimite cette plaque sera exactement - au jeu près celui du fond du coffre.

Les pièces une fois montées sont tenues horizontalement par leur juxtaposition et par les parois du coffre, ce qui suffit. Elles peuvent être collées ou vissées au fond.

La revendication 21 qui consiste à former la tôle du coffre lors de la fabrication du véhicule, permet de réduire l'incon¬ vénient de la revendication 20 qui implique une perte ce vo¬ lume de ce coffre par adjonction de pièces supplémentaires. De plus une surface ainsi formée, constitue une zone d'aosorp- tion de chocs non négligeable en cas de collision. Elle se prête en outre mieux que des pièces détachées supplé¬ mentaires à la fonction de la revendication 5, c'est-à-dire à assurer les colis au moyen de crochets agrippés aux cannelu¬ res.

Les f igu res

La figure 1 représente une perspective avec coupe d'une pièce de surface de chargement en matière plastique quipeut être adaptée à un véhicule après sa fabrication selon rev. 1 et 20. Il s'agit d'un réseau de cannelures régulier selon rev. 2.

La figure 2 représente le schéma des positions de cannelures d'un réseau progressif, selon rev 3. Les positions des canne¬ lures à espacements progressifs sont représentées en traits pleins. Celles des cannelures supplémentaires de division d'in¬ tervalles devenus trop grands sont en traitillé.

La figure 3 représente l'intérieur d'une cannelure avec aéga- ge ent pour un crochet selon rev. 5.

La figure 4 représente une cale-plaque munie de deux appendices dorsaux selon rev. 7 avec la limite d'implantation indiquée en traitillé.

La figure 5 représente une cale en " S " selon rev. 11.

La figure 6 représente trois cales en S, en coupe. Leurs di¬ mensions et leurs dispositions sont telles que les espaces qu'elles délimitent sont constants.

Dans un réseau régulier de 62 mm d'espacement de cannelures - de centre à centre. - et une largeur de celles-ci de 4 mm, on implante comme sur la figure des cales en S de 31 mm de décalage.

L'intervalle constant est alors de 89 mm et se prête au trans¬ port de boueilles de 1 litre standardisées.

La figure 7 représente une cale-bloc de section horizontale carrée munie d'un pied en croix décentré, selon rev . 12.

La figure 8 représente la cale-bloc démontable de la rev. 13 dont le pied amovible peut être inséré dans l'une de ses can¬ nelures, où elle peut être assurée par une cheville (qui n'est pas dessinée pour ne pas surcharger le dessin) .

La figure 9 représente, vue de dessous, une cale-bloc dont le pied est décentré à la limite, celui-ci étant situe à l'extrê¬ me bord du bloc.