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Title:
DIGGING FORK DEVICE FOR AT LEAST ONE DIGGING FORK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/154983
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a digging fork device for at least one digging fork (3,30) provided with a handle connected at its bottom end to a transverse bar (7) from which a series of tines (9) extend downwards, the device comprising: - a first front wall (11) for clamping, made of sheet metal, designed to be arranged along a first front face of at least one of the tines and/or of the transverse bar of the or each digging fork concerned, - a sheet metal angle bracket (13) having: --a second wall (17) for clamping which is designed to be arranged along a second rear face of at least one of the tines and/or of the transverse bar of the or each digging fork, facing the first wall, and --a footrest wall (19) connected to said second wall by a rearward directed bend of the angle bracket and extending laterally over a length greater than the width of two feet, and - removable means (15) of clamping the first and second walls together so as to grip the or each digging fork in a vice-like grip between the first wall and the angle bracket.

Inventors:
FARHAT KHLIL (TN)
Application Number:
PCT/FR2014/050672
Publication Date:
October 02, 2014
Filing Date:
March 21, 2014
Export Citation:
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Assignee:
FARHAT KHLIL (TN)
International Classes:
A01B1/04
Foreign References:
US0920933A1909-05-11
GB2301517A1996-12-11
GB2319946A1998-06-10
CH454515A1968-04-15
US5401071A1995-03-28
FR2927763A12009-08-28
FR1378114A1964-11-13
Attorney, Agent or Firm:
PICHAT Thierry et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif de fourche-bêche pour au moins une fourche-bêche pourvue d'un manche (5) relié à son extrémité basse à un barreau transversal (7) depuis lequel s'étendent vers le bas une série de dents (9), le dispositif comportant :

- une première paroi avant (1 1 ) de serrage, en tôle métallique, adaptée pour être disposée le long d'une première face avant d'au moins une des dents et/ou du barreau transversal de la, ou de chaque, fourche-bêche concernée,

- une cornière (13) en tôle métallique présentant :

- une seconde paroi (17) de serrage adaptée pour être disposée le long d'une seconde face arrière d'au moins une des dents et/ou du barreau transversal de la, ou de chaque, fourche-bêche, en vis-à-vis de la première paroi (1 1 ), et

-- une paroi (19) d'appui-pieds raccordée à ladite seconde paroi par un pli (21 ) de la cornière orienté vers l'arrière, et s'étendant latéralement sur une longueur supérieure à la largeur de deux pieds, et

- des moyens (15) de serrage amovibles des première et seconde parois entre elles, de manière à prendre en étau la, ou chaque, fourche-bêche entre la première paroi (1 1 ) et la cornière (13).

2. Dispositif de fourche-bêche selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le long d'un bord opposé au pli (21 ) de la cornière qui raccorde vers l'arrière ladite seconde paroi à la paroi d'appui-pieds, la seconde paroi présente une série de rebords (27) :

- réservant une série d'échancrures (25) échelonnées entre deux rebords successifs,

- et raccordés chacun à ladite seconde paroi (17) par un second pli (27) de la cornière plié vers l'avant, pour être disposés au-dessus ou en-dessous du barreau transversal (7).

3. Dispositif de fourche-bêche selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un ou plusieurs renforts (31 ) s'étendant entre la seconde paroi (17) et la paroi d'appui-pieds (19).

4. Dispositif de fourche-bêche, selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque renfort (31 ) s'étend jusqu'à un second rebord (35) plié qui prolonge à l'arrière la paroi d'appui-pieds et auquel il est soudé.

5. Dispositif de fourche-bêche, selon la revendication 2 seule ou en combinaison avec l'une des revendications 3, 4, caractérisé en ce que certains au moins des seconds plis (27) de la cornière présentent des renflements (37).

6. Dispositif de fourche-bêche, selon la revendication 5, caractérisé en ce que les renflements (37) sont des emboutis locaux de la matière de la cornière (13).

7. Dispositif de fourche-bêche, selon l'une des revendications 3, 4 et l'une des revendications 5, 6, caractérisé en ce que certains au moins des renflements (37) sont formés sur les seconds plis (27) situés immédiatement de part et d'autre d'un renfort (31 ).

8. Dispositif de fourche-bêche, selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les première et seconde parois (1 1 , 17) sont réunies entre elles par ladite série de rebords (27), afin que la cornière et la première paroi définissent une unité monobloc.

9. Ensemble comprenant:

- au moins une dite fourche-bêche (3, 30) comprenant un manche relié à son extrémité basse à un barreau transversal (7) depuis lequel s'étendent vers le bas une série de dents (9), et

- le dispositif de fourche-bêche (1 ), selon l'une des revendications précédentes, dont les moyens de serrage (15) passent à travers les première et seconde parois (1 1 , 17) et sous le barreau transversal (7) de la ou de chaque fourche-bêche, avec la série de rebords (27) s'étendant transversalement entre lesdites première et seconde parois, de manière à prendre en étau entre elles les dents et/ou le barreau transversal, - deux rebords successifs (27a, 27b) situés immédiatement de part et d'autre du, ou de l'un desdits, manche(s) étant en outre de préférence plus écartés l'un de l'autre que d'autres desdits rebords situés latéralement plus près des bords latéraux de la seconde paroi.

10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que les rebords successifs et les d'échancrures échelonnées entre eux sont définis pour être disposés tous indifféremment au-dessus ou en-dessous du ou des barreaux transversaux de la ou des fourche-bêches, de manière à pouvoir adapter la profondeur d'enfonçage des dents.

1 1 . Ensemble, selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le/chaque renfort (31 , 33) est situé au droit de la base (39) d'où partent latéralement les deux parties du barreau transversal (7) et qui forme l'embout de réception du manche (5).

12. Ensemble selon l'une des revendications 9 à 1 1 , caractérisé en ce qu'il comprend :

- au moins deux fourche-bêches disposées côte-à-côte de manière que les dents des fourche-bêches soient sensiblement alignées entre elles, et

- le dispositif de fourche-bêche (1 ) dont les première et seconde parois (1 1 , 17) s'étendent le long de l'essentiel au moins de la longueur cumulée des barreaux transversaux (7) des au moins deux fourche-bêches pour définir un organe de connexion prenant en étau chacune des fourche-bêches entre lesdites première et seconde parois et solidarisant les fourche-bêches entre elles dans la position alignée des dents (9).

13. Ensemble selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois fourche-bêches (1 ), celle au centre étant dépourvue de manche.

Description:
DISPOSITIF DE FOURCHE-BÊCHE POUR AU MOINS UNE FOURCHE-BÊCHE

La présente invention concerne un dispositif de fourche-bêche et 5 un ensemble comprenant ce dispositif et au moins une fourche-bêche.

On englobera ici dans les fourche-bêches, ou « bêches à dents », tous les modèles de bêches à dents ou de fourches du commerce, quelles que soient les petites différences d'un modèle à l'autre (épaisseur, largeur, écartement ou nombre des dents de l'outil).

0 De façon générale une fourche-bêche comprend un manche relié à son extrémité basse à un barreau transversal depuis lequel s'étendent vers le bas une série de dents.

Ainsi, de façon connue, une bêche à dents ou fourche-bêche désigne un outil de jardin qui sert à retourner et travailler manuellement la5 terre à fins de culture agricole. Typiquement, cet outil présente quatre dents effilées à leur extrémité, de largeur, épaisseur et longueur identiques, mais légèrement variables selon les modèles. Cet outil a des dents fines, souvent de forme cylindrique, de nombre variable, allant typiquement de 3 à 10.

0 Un problème qui se pose avec les fourche-bêches est lié leur manipulation.

Dans FR-A-2927763, il est proposé de souder au barreau transversal une plaque qui est horizontale quand le manche est vertical et qui s'étend vers l'arrière pour servir d'appui à un des pieds de l'utilisateur5 quand il enfonce la fourche-bêche dans le sol.

Centrée juste derrière le manche, cette plaque appui pied, a priori de la largeur d'un pied, n'est pas aisée à atteindre pour y placer le pied.

Par ailleurs, dans un sol terreux collant, de la terre compacte0 risque d'adhérer rapidement à la plaque quand elle va pénétrer dans le sol lorsque la fourche-bêche pivotera pour aérer le sol où ses dents sont plantées. Retirer cette terre dans une telle zone anguleuse pour nettoyer l'outil ne sera pas aisé, et il faudra être précautionneux en manœuvrant l'outil, du fait de cette plaque saillante.

En outre, on a là affaire à un outil définitivement dédié ; pour équiper les fourche-bêches traditionnelles existantes (sans plaque appui pied), il faut définitivement souder, avec la compétence qui s'y attache, une telle plaque comme indiqué. Si la soudure ne tient pas, l'utilisateur risque de se blesser.

L'invention a pour objectif d'apporter une solution à ces problèmes.

Aussi est-il proposé que le dispositif de fourche-bêche imaginé comporte :

- une première paroi avant de serrage, en tôle métallique, adaptée pour être disposée le long d'une première face avant d'au moins une des dents et/ou du barreau transversal de la, ou de chaque, fourche-bêche concernée,

- une cornière en tôle métallique présentant :

- une seconde paroi de serrage adaptée pour être disposée le long d'une seconde face arrière d'au moins une des dents et/ou du barreau transversal de la, ou de chaque, fourche-bêche, en vis-à-vis de la première paroi, et

-- une paroi d'appui-pieds raccordée à ladite seconde paroi par un pli de la cornière orienté vers l'arrière, et s'étendant latéralement sur une longueur supérieure à la largeur de deux pieds, et

- des moyens de serrage amovibles des première et seconde parois entre elles, de manière à prendre en étau la, ou chaque, fourche-bêche entre la première paroi et la cornière.

Pour allier efficacité du bêchage (aération du sol), adaptation de l'effort en fonction de la personne (par adaptation de la longueur active des dents engagées dans le sol sous la paroi d'appui-pieds), retenue mécanique du dispositif une fois monté serré sur la(les) fourche-bêche (s), résistance mécanique intrinsèque de ce dispositif, il est en outre conseillé que le long d'un bord opposé au pli de la cornière qui raccorde vers l'arrière ladite seconde paroi à la paroi d'appui-pieds, la seconde paroi présente une série de rebords :

- réservant une série d'échancrures échelonnées entre deux rebords successifs,

- et raccordés chacun à ladite seconde paroi par un second pli de la cornière plié vers l'avant, pour être disposés au-dessus ou en-dessous du barreau transversal de la fourche-bêche concernée.

Pour la résistance mécanique intrinsèque, on recommande par ailleurs :

- que soit prévu un ou plusieurs renforts s'étendant entre la seconde paroi et la paroi d'appui-pieds, et/ou

- que chaque renfort s'étende jusqu'à un second rebord plié qui prolonge à l'arrière la paroi d'appui-pieds et auquel il est soudé.

A nouveau pour favoriser la résistance mécanique intrinsèque du dispositif, et si uniquement un placement des rebords de la cornière pardessus le barreau transversal de la, ou de chaque, fourche-bêche concernée est retenu, on prévoit que les première et seconde parois soient réunies entre elles (d'une seule pièce) par ladite série de rebords, afin que la cornière et la première paroi définissent une unité monobloc.

Si l'on s'intéresse maintenant à l'ensemble comprenant au moins une dite fourche-bêche et le dispositif de fourche-bêche précité en lui- même :

- il est recommandé que les moyens de serrage du dispositif passent à travers les première et seconde parois et sous le barreau transversal de la ou de chaque fourche-bêche, avec la série de rebords s'étendant transversalement entre lesdites première et seconde parois,

- ceci de manière à prendre en étau entre elles les dents et/ou le barreau transversal, - deux rebords successifs situés immédiatement de part et d'autre du, ou de l'un desdits, manche(s) étant en outre de préférence plus écartés l'un de l'autre que d'autres desdits rebords situés latéralement plus près des bords latéraux de la seconde paroi. Une alternative, ou un complément, à cette dernière caractéristique est que certains au moins des seconds plis de la cornière présentent des renflements, de préférence formés par des emboutis locaux de la matière de la cornière.

Pour maintenant adapter au mieux sur cet ensemble, fourche- bêche et dispositif, le mode de bêchage et/ou l'effort en fonction de la personne (par adaptation de la longueur active des dents engagées dans le sol sous la paroi d'appui-pieds), il est conseillé que les rebords successifs et les d'échancrures échelonnées entre eux soient définis pour être disposés tous indifféremment au-dessus ou en-dessous du ou des barreaux transversaux de la ou des fourche-bêches, de manière à pouvoir adapter la profondeur d'enfonçage des dents.

Un intérêt du dispositif précité est de pouvoir s'adapter sur au moins deux fourche-bêches.

En effet :

- en disposant côte-à-côte deux tels outils traditionnels, de manière à ce que les dents des fourche-bêches soient sensiblement alignées entre elles,

- et en prévoyant que les première et seconde parois du dispositif s'étendent le long de l'essentiel au moins de la longueur cumulée des barreaux transversaux de ces (au moins) deux fourche-bêches,

- il va être possible de définir un organe de connexion prenant en étau chacune des fourche-bêches entre lesdites première et seconde parois et solidarisant ces fourche-bêches entre elles, dans la position alignée des dents.

On pourra ainsi obtenir une « grelinette » (marque déposée et brevet FR 13781 14) démontable et perfectionnée.

La réalisation d'un ensemble fourche-bêche et dispositif comprenant au moins trois fourche-bêches, - celle au centre étant dépourvue de manche (au moins dans le cas où il y a exactement trois fourche-bêches),

- toutes les dents des fourche-bêches étant sensiblement alignées entre elles,

- et desdites cornière et première paroi, respectivement, chacune unique, s'étendant face-à-face, à nouveau sur l'essentiel de la longueur cumulée des barreaux transversaux de ces (au moins) trois fourche-bêches, est également visée.

On aura compris de ce qui précède que l'accessoire en tôles métalliques imaginé a vocation à venir se fixer sur des bêches à dents ou des fourches du commerce, quel que soit le nombre de leurs dents. Cet accessoire amovible et solide doit rendre le travail du sol, son ameublissement et son aération à fins de culture beaucoup plus efficace, plus rapide et moins fatigant qu'avec les simples outils classiques.

Par ailleurs, dans les schémas ci-dessous produits représentant la duo-bêche, la forme générale ainsi que des indications de dimensions sont données. Les cotes donnent un ordre de grandeur juste de la réalité, mais ne sont pas définitivement fixées. Leur changement ne saurait constituer une évolution hors du champ de l'invention revendiquée.

Les différents aspects de l'invention seront par ailleurs si nécessaire mieux compris à partir de ce qui suit qui présente des exemples non limitatifs de réalisation et où d'autres détails, caractéristiques et avantages de l'invention sont présentés en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est un schéma de profil du pliage formant la cornière du dispositif de l'invention,

- la figure 2 est un schéma en perspective de cette partie en tôle pliée,

- la figure 3 est un schéma en perspective du dispositif, sans toutefois les moyens de serrage amovibles des première et seconde parois entre elles, mais avec un ou plusieurs renforts triangulaires de la cornière, - la figure 4 est un schéma en perspective du dispositif monté, avec deux fourche-bêches traditionnelles côte-à-côte dont les dents sont donc sensiblement alignées entre elles,

- les figures 5 et 6 sont des schémas en perspective qui reproduisent l'illustration de la figure 4, avec respectivement une et trois fourche-bêches traditionnelles côte-à-côte, et

- les figures 7 et 8 sont des schémas en perspective qui montrent une alternative à la solution de la figure 2.

Comme illustré figure 5, le dispositif 1 de fourche-bêche de l'invention est destiné à être monté et fixé de façon amovible sur au moins une fourche-bêche 3.

Une telle fourche-bêche comprend, de façon traditionnelle, un manche 5 relié à son extrémité basse 5a à un barreau transversal 7 depuis lequel s'étendent vers le bas une série de dents 9.

Traditionnellement, le barreau transversal 7 et les dents 9, qu'il réunit entre elles à leur extrémité haute non pointue, définissent un ensemble unique, monobloc, en métal .

Le dispositif 1 , montré figure 3 dans son ensemble, mais isolé de la fourche-bêche 3, comporte :

- une plaque 1 1 définissant une première paroi avant de serrage, en tôle métallique, adaptée pour être disposée le long d'une première face avant

9a d'au moins une des dents 9 et/ou du barreau transversal 7 de la, ou de chaque, fourche-bêche concernée,

- une cornière en tôle métallique 13, à placer derrière, et

- des moyens 15 (dont seuls certains sont figurés) de serrage amovibles de la plaque 1 1 et de la cornière 13 entre elles, de manière à prendre en étau la, ou chaque, fourche-bêche entre cette plaque et cette cornière 13.

La cornière présente :

- une seconde paroi 17 de serrage adaptée pour être disposée le long d'une seconde face arrière 9b d'au moins une des dents et/ou du barreau transversal de la, ou de chaque, fourche-bêche, en vis-à-vis de la première paroi, et

- une paroi 19 d'appui-pieds raccordée à ladite seconde paroi par un pli 21 de la cornière orienté vers l'arrière (AR), qui raccorde ladite seconde paroi à la paroi d'appui-pieds et s'étend latéralement sur une longueur supérieure à la largeur de deux pieds,

Dans sa version de base des figures 1 et 2, la cornière 13 se présente comme une tôle d'acier pliée, selon le profil reproduit. Elle est pourvue de perçages 23 et avantageusement d'échancrures 25 permettant de remplir les fonctions qui leurs sont assignées.

Pour un maintien efficace de l'ensemble 1 1 -13 vis-à-vis de l'outil, on recommande que les éléments 1 1 -17 définissant deux parois métallique plates, de même longueur L et même largeur I (hauteur), et présentant des perçages identiques 23, face à face.

Ainsi, la tôle pliée 13 et la tôle plate 1 1 viendront aisément, de préférence au moyen de boulons définissant les moyens amovibles 15 de serrage précités, prendre en sandwich le corps de la, ou des bêches à dents (figure 4 par exemple), formé par une partie de chaque dent 9 et/ou du barreau transversal 7, ce qui permettra d'obtenir le nouvel outil attendu.

A ce sujet, comme illustré notamment figure 2 et pour une liaison performante à l'outil, la seconde paroi 17 présente une série de rebords 27 situées le long d'un bord 22 opposé au pli 21 de la cornière. Ces rebords:

- réservent entre eux, successivement, les d'échancrures 25 qui sont donc échelonnées entre deux rebords successifs,

- et sont raccordés chacun à la seconde paroi 17 par un second pli 29 de la cornière plié vers l'avant (AV), pour être disposés au-dessus ou en- dessous du barreau transversal 7.

Afin de donner plus de rigidité et de solidité à la cornière, deux renforts métalliques triangulaires 31 , 33 sont soudés à la tôle pliée 13. Ces renforts s'étendent entre la seconde paroi 17 et la paroi d'appui-pieds 19. De préférence, pour les mêmes raisons et comme illustré figure 3, chaque renfort s'étendra jusqu'à un second rebord plié 35 qui prolonge à l'arrière la paroi d'appui-pieds 19 et auquel il est soudé.

Comme indiqué ci-avant, les éléments 1 1 -13 définiront de préférence deux pièces distinctes réunies ensemble uniquement quand les rebords 27 viennent établir l'espacement entre les plaques 1 1 et 17, en particulier quand celles-ci sont plaquées de part et d'autre du barreau transversal 7, serrées ensemble par les moyens 15.

Une alternative est que ces première et seconde parois 1 1 , 17 soient réunies entre elles par la série de rebords 27, afin que la cornière 13 et la première paroi 1 1 définissent une unité monobloc. On ne pourra alors placer le dispositif 1 que sous le(s) barreau(x) transversal(ux) 7, en engageant les dents 9 dans les échancrures 25, puis en fixant le dispositif à hauteur souhaité, via les moyens de serrage 15.

Pour ce serrage, et quelle que soit la réalisation retenue, monobloc ou non, les moyens de serrage 15 passeront à travers les première et seconde parois 1 1 ,17, ainsi que sous le barreau transversal de la ou de chaque fourche-bêche.

Les rebords 27 s'étendront alors transversalement (à la longueur L1 du barreau transversal 7 concerné) entre lesdites première et seconde parois, de manière à prendre en étau les dents et/ou le barreau transversal, entre ces parois.

A noter également que, pour assurer une manœuvre aisée de la (chaque) fourche-bêche lors de son engagement et/ou de son dégagement vis-à-vis de la cornière 13 et/ou du dispositif 1 , on préférera que deux rebords successifs, tels 27a1 , 27a2 figure 4, situés immédiatement de part et d'autre du, ou de l'un des, manche(s) 5 soit outre plus écartés l'un de l'autre (distance L2 suivant la longueur) que d'autres, tels 27b1 , 27b2, de ces rebords situés latéralement plus près des bords latéraux 17a, 17b de la seconde paroi 17. Comme on le voit en comparant les figures 4 et 5, il pourra être utile, ne serait-ce que pour adapter la profondeur de bêchage en terre, que les rebords successifs 27 et les d'échancrures échelonnées entre eux soient définis pour être disposés tous indifféremment au-dessus (figure 4) ou en- dessous (figure 5) du ou des barreaux transversaux 7 de la ou des fourche- bêches. Il faudra alors bien serrer les moyens 15 pour éviter un glissement du dispositif le long des dents 9.

Les figures 4 et 6 montrent que, si l'on désire utiliser au moins deux fourche-bêches 3, 30 disposées côte-à-côte de manière que leurs dents 9 soient toutes sensiblement alignées entre elles, on disposera les première et seconde parois 1 1 , 17 de manière qu'elles s'étendent le long de l'essentiel au moins de la longueur L3 cumulée des barreaux transversaux de ces fourches, en définissant alors un organe de connexion bridant les barreaux transversaux, de manière à prendre en étau chacune des fourche-bêches entre lesdites première et seconde parois et à solidariser les fourches entre elles, dans cette position alignée des dents.

S'il y a trois fourche-bêches (figure 6), celle au centre sera de préférence dépourvue de manche, de façon à n'être pas gêné par des manches inutiles, les deux maintenus étant suffisants à une bonne prise en main.

Sur les figures 7 et 8, où la figure 8 montre le détail B de la figure 7, on voit que des renflements 37 renforcent certaines au moins des seconds plis 29 de la cornière, là où elle donc pliée vers l'avant (AV).

Plutôt que des apports de matière (surépaisseur), ces renflements 37 seront de préférence le résultat d'emboutis locaux de la matière (métal) de la cornière 13 obtenus par déformation localisée de la tôle lors de son pliage et produisant un effet de nervures de renfort localisées. A chaque renflement 37 (ici sur la face supérieure) de la cornière correspondra alors un creux en face opposée. On aura compris que chaque renflement sera favorablement formé à l'endroit de la pliure 29. L'efficacité des renflements 37 interviendra en particulier, lors de l'enfonçage la bêche, si les dispositifs de serrage 15 ne sont pas suffisamment serrés et/ou que le maintien (des dents 9 et/ou) de la traverse 7 n'est pas parfaitement assuré.

Pour favoriser au mieux l'effet de résistance à la pliure sous effort des rebords 27 pourvus de ces renflements 37, on recommande d'en équiper les deux rebords tels 27a, 27b (fig.7) situés immédiatement de part et d'autre du manche 5 de la bêche concernée et contre lesquels vient s'appuyer le barreau transversal 7. Deux renflements par rebords seront particulièrement efficaces.

Figure 7, on remarquera en outre que, toujours pour une tenue aux efforts optimisée, certains au moins des (ici tous les) renflements 37 sont situés sur les seconds plis 27 situés immédiatement de part et d'autre d'un renfort 31 , 33. Et si ce renfort est au droit de la base 39 d'où partent latéralement les deux parties du barreau transversal 7 et qui, creux et ouvert vers le haut, forme l'embout de réception du manche 5 (figures 5, 6), alors la résistance et les reports d'efforts seront les meilleurs.

Parmi les avantages du nouvel outil ci-avant présenté, on relèvera ce qui suit :

- il est peu onéreux, puisqu'il comprend une ou plusieurs bêches à dents mondialement produites en très grandes séries, donc d'un prix accessible. - traditionnellement, quand on utilise une bêche à dents simple, il est nécessaire de pousser fortement avec le pied pour l'enfoncer dans le sol. Le nouvel outil présente, lui, une paroi d'appui-pieds 19 qui peut être d'environ 350 cm 2 , ce qui permet si nécessaire de poser dessus les deux pieds. Ceci permet d'employer pleinement le poids du corps pour enfoncer verticalement l'outil dans le sol. Dans le cas de sol particulièrement dur, une fois juché sur l'outil enfoncé de quelques centimètres, on pourra effectuer avec les deux manches 5, 50 (figures 4, 6) de légers mouvements latéraux (droite/gauche) et transversaux (avant/arrière), ce qui, combiné à la pression verticale exercée par le poids du corps, permettra de favoriser une pénétration profonde des dents de l'outil dans le sol.

- on gagne également en largeur de travail, suivant la longueur L, L1 ... de l'outil,

- par ailleurs, la paroi 19 d'appui-pieds qui s'étend sensiblement à plat, manche dressé, va venir en contact avec la terre, fourche-bêche (s) enfoncée(s). Cela permettra de disposer d'une base sur laquelle exercer un effet de levier pour soulever la terre sans effort,

- de plus, deux ou trois fourche-bêches côte-à-côte (figures 4, 6) permettront de ne pas avoir à se pencher pour retourner la terre : le fait de descendre les manches à bout de bras suffit pour faire pratiquement sortir les dents de l'outil, en soulevant toute la terre qui se trouvait dessus. Au contraire, avec une bêche à dents classique, pour obtenir le même résultat, il faut se baisser bien davantage, d'où des problèmes de dos qui peuvent devenir handicapants.

- avec la bêche à dents simple, on travaille nécessairement de manière dissymétrique, le manche descendant soit à gauche soit à droite du corps. Cela est générateur de mouvements de torsion néfastes à la colonne vertébrale. Avec le dispositif 1 ci-avant, on travaille de manière symétrique, suivant l'axe central 1 10 de l'outil.

- on peut contrôler la profondeur de travail. Comme montré figure 5, on peut laisser les dents sortir en dessous du dispositif 1 d'une longueur maîtrisable, qui va correspondre à la profondeur de travail de la terre.

- autre avantage : la possibilité d'utiliser, avec dispositif amovible 1 , différents modèles de fourche ou bêche à dents, avec des dents plus ou moins larges et/ou espacées, donc ayant tendance à soulever la terre en mottes plus ou moins compactes ou de façon plus ou moins aérée.