La présente invention appartient au domaine de l'équipement ménager. Elle concerne des verres tels que ceux destinés à la dégustation de vins.

Elle vise plus particulièrement un procédé et un dispositif d'attache d'un pied ou d'une anse sous un verre de forme gobelet.

Présentation des figures

Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux appréciés grâce à la description qui suit, description qui expose les caractéristiques de l'invention au travers d'un exemple non limitatif d'application.

La description s'appuie sur les figures annexées qui représentent :

Figure 1 : un verre gobelet sur lequel est fixée une pièce intermédiaire permettant l'attache d'un pied, en vue de profil,

Figure 2 : le même verre, en vue en perspective,

Figure 3 : des vues de dessus, de côté et en coupe d'une pièce intermédiaire telle qu'exposée, adaptée à permettre la fixation d'un pied sous un verre gobelet,

Figure 4 : une vue de côté d'un verre gobelet sur lequel est montée une pièce intermédiaire à laquelle est fixé un pied. Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention

L'invention est notamment utilisable dans le contexte d'un verre du type décrit notamment dans le brevet FR 2 940 898, du même demandeur.

Elle concerne un verre à boisson, du type comportant une paraison à symétrie de révolution autour d'un axe vertical Z, comprenant à l'intérieur de ladite paraison un ensemble d'au moins deux nervures internes réparties régulièrement sur la périphérie de la paraison, s'étendant chacune sensiblement le long d'une génératrice de la paraison, pratiquement depuis le fond du verre, jusqu'à une hauteur de la paraison inférieure à un niveau de remplissage normal du verre, différente pour au moins deux de ces nervures internes. Dans la variante utilisée dans le cadre de la présente invention, le verre est de type gobelet ne comportant pas de jambe, mais le fond de la paraison sert également de zone d'appui. Pour ce faire, il est doté d'une paraison nettement plus épaisse dans la zone du fond du verre. Il comporte trois nervures internes, s'étendant du fond du verre jusqu'à des hauteurs différentes, la plus grande s'étendant sensiblement jusqu'au niveau de diamètre maximal du verre.

La genèse de ce projet est de pouvoir transformer un verre gobelet 36cl, dans une fonctionnalité de verre à pied à dégustation, permettant ainsi d'avoir la possibilité d'une autre solution sur la mise de table selon ses envies et ses goûts. Le gobelet 36cl est doté, au choix, de différentes jambes et pieds qui peuvent être réalisés dans toutes sortes de matériaux tels que bois précieux (marquèterie), métal, plastique, pierre, etc.

Pour répondre au cahier des charges de fabrication industrielle, la préhension du verre modifié peut être réalisée par la jambe ou le pied de l'instrument verrier.

Le verre modifié est réalisé en plusieurs pièces distinctes, suivantes :

- une paraison gobelet avec le système des trois pales distinctes à l'intérieur du verre,

- une pièce intermédiaire mâle, filetée, fixée sous le gobelet,

- une jambe ou une anse taraudée, vissée sur la pièce intermédiaire,

- un pied, soit soudé à chaud, soit vissé sur la jambe, soit fixé sur la pièce intermédiaire, suivant le type de boisson pour lequel le verre sera utilisé.

1/ La paraison :

Comme on le voit sur les figures 1 et 2, la paraison 1 est, dans le présent exemple non limitatif, un verre gobelet coupé à froid, d'une contenance de 36cl (mais toute autre contenance est envisageable), réalisé dans un matériau écologique, sans oxyde de plomb, mais avec des minéraux, inaltérable dans le temps, même aux lavages industriels intensifs, extrêmement brillant, inaltérable dans le temps et très résistant aux chocs de la vie. La paraison 1 du verre selon l'invention peut être réalisée en cristal, en verre avec ou sans minéraux, cristallin ou dans un autre matériau, préférentiellement sans oxyde de plomb.

Le gobelet produit un effet accélérateur d'arômes, par le biais de trois hélices 2a, 2b, 2c, en relief, sous forme d'arêtes vives, sur la périphérie et au fond de la paraison du verre. Les pales d'hélice sont asymétriques et l'écart angulaire entre elle est le même, permettant ainsi, un mélange et un échange homogène du vin (ou toute autre boisson contenue dans ce verre) et, de la sorte, un meilleur développement aromatique.

En tournant le verre, de façon circulaire, avec le vin ou tout autre liquide, à l'intérieur, les molécules du vin sont triplements bousculées, permettant d'atténuer les vapeurs d'alcool. Animées par les pales d'hélices 2a, 2b, 2c, qui oxygènent trois fois plus le liquide, celles-ci accentuent le phénomène d'échange et d'homogénéité de la boisson. Grâce à cela, le verre travaille de façon optimale les trois couches aromatiques du vin, par exemple, présentes dans la paraison du verre.

^* Arômes primaires, volatils, légers, fruités et floraux que nous retrouvons dans la partie supérieure de la paraison 1 entre le niveau le plus haut du vin et l'extrémité du verre que l'on appelle buvant 3.

^* Arômes secondaires, de fruits, de terres, situées dans le centre du calice.

^* Arômes tertiaires, au fond de la paraison 1 où se retrouvent l'alcool et les senteurs de bois.

Les trois pales d'hélice 2a, 2b, 2c distinctes sont calibrées, en prévention des aspects réglementaires liés à l'alcool : pour inciter les personnes à boire moins, mais mieux : la pale d'hélice la plus haute étant calibrée pour être à, environ, la moitié de la paraison. La plus petite est calibrée pour les alcools forts.

Sous cette action, les hélices 2a, 2b, 2c accentuent le phénomène d'échange et d'homogénéité de la boisson.

Lorsque la paraison 1 est positionnée avec le buvant 3 vers le bas, pour le lavage machine par exemple, l'eau ne peut stagner sur le bas du verre.

- Paraison 1 de 36cl en rondeur refermée au buvant 3, très adaptée à la dégustation, pour conserver les arômes du vin ou de tout autre boisson. - Le gobelet ainsi décrit est dans l'esprit du verre décrit dans le brevet FR 2 940 898, sans sa jambe, son pied et son dôme.

21 La pièce intermédiaire 4 en PMMA, SAN ou ABS+PC (voir figure 3) : Une pièce intermédiaire 4, à symétrie de révolution autour d'un axe vertical Z, est fixée sous la paraison du verre, de façon coaxiale avec la paraison 1 .

Cette pièce intermédiaire 4, de type mâle, est ici réalisée en PMMA (polyméthacrylate de méthyle), SAN (Copolymère Styrène- Acrylonitrile) ou ABS+PC (Acrylonitrile-Butadiène-Styrène + Polycarbonate). Elle est transparente, de manière à rester aussi peu visible que possible. Elle est filetée sur sa face externe 5.

Une moulerie avec système de tiroirs est prévue pour obtenir une pièce intermédiaire 4 sans défaut, esthétique, fonctionnelle et aux bonnes tolérances.

La fixation de la pièce intermédiaire 4 sur le verre 1 est réalisée par collage, entre le fond (partie plate) de la paraison 1 et la partie supérieure 6 la plus large de ladite pièce intermédiaire 4. On utilise ici une colle extra forte, par exemple de la marque 3M -marque déposée-, par exemple ou d'une autre marque, qui résiste :

- à l'arrachement,

- aux lavages intensifs industriels (typiquement au moins deux mille lavages) et ménagers,

- aux UV (durée 5ans minimum),

- aux microondes,

- aux changements de couleur de la dite colle (durée 5ans minimum),

- et puisse gommer les défauts de la partie supérieure 6 de la pièce intermédiaire 4 en contact avec le verre 1 .

Le collage a lieu, sous et sur la partie supérieure la plus large de la pièce usinée en PMMA, SAN ou ABS PC en réalisant un bourrelet circulaire ou un plot. A cet effet, la pièce intermédiaire 4 comporte sur sa face supérieure une lèvre hémisphérique d'étanchéité de collage de 0.15 mm de rayon, disposée le long du bord de cette face supérieure. Dans le présent exemple non limitatif, la pièce intermédiaire 4 comporte un filetage trapézoïdal de 38 mm avec un pas de 4 mm permettant un serrage optimal d'environ un tour, pour limiter, ainsi, le nombre de rotations sans devoir tourner une pièce femelle complémentaire trop longtemps.

Alternativement, la pièce intermédiaire comporte un filetage avec mécanisme de cliquet en fin de filetage , c'est-à-dire un maintien en sécurité de position par vis à bille inox fixée dans la jambe, la bille venant se loger dans une empreinte hémisphérique prévue sur la pièce de jonction en PMMA, SAN ou ABS+PC. Ce mécanisme permet un serrage de trois quarts de tour suivi d'un encliquetage du pied dans la pièce de serrage, pour faciliter la perception par l'utilisateur d'un juste serrage du pied sur la paraison et réduire le risque de dévissage inopiné, un effort minimum connu devant être appliqué pour vaincre la force de rappel du cliquet.

Comme on le voit sur les figures, la pièce intermédiaire 4 comporte une face supérieure 6 dont le diamètre est sensiblement égal à celui de la partie plane de la face inférieure de la paraison 1 .

Dans le présent exemple de réalisation non limitatif, la pièce intermédiaire 4 présente, sous le bord de sa face supérieure 6, un biseautage 7 dont l'angle est égal à la pente locale que forme l'enveloppe de la paraison avec sa face inférieure plane. De la sorte, une continuité visuelle est obtenue entre la paraison 1 et la pièce intermédiaire 4.

Le diamètre de la partie filetée de la pièce intermédiaire 4 est, dans le présent exemple correspondant à une paraison de 80 mm de diamètre et 90 mm de haut environ, de 34 mm, pour une hauteur de filetage de 5 mm et une profondeur de filetage de 2 mm. Ces dimensions sont déterminées par le poids de la paraison 1 une fois remplie de liquide. Elles doivent être suffisantes pour assurer la tenue mécanique du filetage en cisaillement lorsque le verre est penché. 3/ La jambe (voir figure 4) ou anse (non illustrée sur les figures) :

La jambe 8 peut être fabriquée dans différents matériaux :

- bois précieux

- métal type Zamak, inox, etc., - plastique

- pierre type granit, marbre, etc.,

- etc.

La jambe 8 forme, en sa partie haute, une pièce femelle taraudée, dont le taraudage est complémentaire de celui de la pièce intermédiaire 4. Cette jambe 8 vient se visser sur la pièce intermédiaire 4, avec un serrage d'environ un tour, ou alternativement un serrage d'un quart de tour suivi d'un encliquetage, ainsi qu'il a été décrit plus haut.

4/ Le pied (voir figure 4) :

Le pied 9 est, normalement, plat sous le dessous ou peut éventuellement être réalisé sous forme d'une hélice avec 3 points isostatiques sous celui-ci.

Le matériau utilisé peut être :

- bois précieux (marquèterie)

- métal type Zamak, inox, etc.,

- plastique

- pierre type granit, marbre, etc.,

- etc.

La fixation du pied 9 sur la jambe 8, lors de la fabrication, se réalise suivant le matériau utilisé, soit par vissage, par soudure, ou par usinage en un seul bloc avec la jambe 8.

Par contre, pour un verre de type whisky, par exemple, le pied 9 comporte un filetage femelle complémentaire à celui de la pièce intermédiaire 4, sur laquelle il vient se fixer directement.

Pou un MUG, tasse à thé, tasse à café, l'anse sera fixée directement sur la pièce intermédiaire 4, car le dessous de l'anse fera office de pied.

Le procédé de réalisation de verre avec pied comporte alors des étapes suivantes :

Réalisation du gobelet 1 par un procédé de type mécanique machine, comportant, dans le présent exemple non limitatif, une étape de création de la paraison 2 dans un moule en soufflé fixe,

Collage de la pièce intermédiaire 4 mâle, Prise de la colle,

Vissage de la jambe 8 et/ou du pied 9 sur la pièce intermédiaire 4.

Dans une variante, le verre peut également être réalisé en soufflé à la bouche.

Dans une autre variante de réalisation, la pièce intermédiaire 4 est réalisée d'un seul tenant avec la paraison 1 .