Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
EYELASH OR EYEBROW MAKEUP METHOD USING A SILOXANE RESIN, AND RELATED SPECIAL COMPOUND AND KIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/063952
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a makeup and/or keratin fiber care method, particularly for the eyelashes and eyebrows, consisting of applying a cosmetic composition to the latter that includes, in a physiologically acceptable medium: A) a siloxane resin containing at least 80 mol % of the following units: (i) (R’3SiO1/2)a (hereinafter, "M" units) and (ii) (SiO4/2)b (hereinafter, “Q” units) where R’ is, independently, an alkyl grouping having 1 to 8 carbon atoms, an aryl grouping, a carbinol grouping, or an amino grouping with the proviso that at least 95 mol % of the R' groups are alkyl groups; a and b have values strictly greater than 0; and the ratio of a to b is 0.5 to 1.5; B) a film-forming propyl silsesquioxane resin containing at least 80 mol % in (R”SiO3/2) units (hereinafter, “T” units) where R” is, independently, an alkyl grouping having 1 to 8 carbon atoms, an aryl grouping, a carbinol grouping, or an amino grouping with the proviso that at least 40 mol % of the R” groups are propyl groups, the weight ratio between the resins A) and B) being 1/99 to 99/1, the resins A) and B) not being bonded to each other by covalent bonds, and the number of M units in the final mixture being strictly less than the number of (T+Q) units; C) at least one wax; and D) at least one hydrocarbon volatile oil. The invention also relates to a cosmetic kit using such a composition.

Inventors:
ARDITTY STEPHANE (FR)
KERGOSIEN GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/052376
Publication Date:
June 10, 2010
Filing Date:
December 02, 2009
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
OREAL (FR)
ARDITTY STEPHANE (FR)
KERGOSIEN GUILLAUME (FR)
International Classes:
A61K8/58; A61K8/89; A61K8/891; A61Q1/02; A61Q1/06; A61Q1/08; A61Q1/10; A61Q1/12
Domestic Patent References:
WO2005075567A12005-08-18
WO2007145765A22007-12-21
WO2007068371A12007-06-21
WO2008155059A22008-12-24
WO2006058793A12006-06-08
WO2004055081A22004-07-01
WO2004073626A22004-09-02
WO2004028488A22004-04-08
WO2007071706A22007-06-28
WO2002056847A12002-07-25
WO2002047619A22002-06-20
WO2003105788A22003-12-24
WO2001003538A12001-01-18
WO2003018423A12003-03-06
Foreign References:
US2814601A1957-11-26
US2857356A1958-10-21
FR2792190A12000-10-20
EP1400234A12004-03-24
FR2232303A11975-01-03
EP1862162A12007-12-05
JPH09171154A1997-06-30
US5874069A1999-02-23
US5919441A1999-07-06
US6051216A2000-04-18
US5981680A1999-11-09
US5162410A1992-11-10
EP1411069A22004-04-21
US20070142575A12007-06-21
US20070142599A12007-06-21
EP0692121A11996-01-17
EP0686858A21995-12-13
US5472798A1995-12-05
US3802841A1974-04-09
FR2079785A51971-11-12
EP0360728A11990-03-28
EP0549494A11993-06-30
JPS61194009A1986-08-28
EP0242219A21987-10-21
EP0285886A11988-10-12
EP0765656A11997-04-02
US5538793A1996-07-23
EP0708114A11996-04-24
US5783657A1998-07-21
FR2892303A12007-04-27
FR2900819A12007-11-16
FR2894476A12007-06-15
EP1086683A12001-03-28
US4887622A1989-12-19
FR2796529A12001-01-26
FR2722380A11996-01-19
US5492426A1996-02-20
FR2761959A11998-10-16
FR2806273A12001-09-21
FR2775566A11999-09-10
FR2727609A11996-06-07
FR2791042A12000-09-22
FR2792618A12000-10-27
US2676182A1954-04-20
Other References:
"Microemulsions Theory and Practice", 1977, ACADEMIC PRESS, pages: 21 - 32
GRIFFIN, J. SOC. COSM. CHEM., vol. 5, 1954, pages 249 - 256
"Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER", vol. 22, 1979, WILEY, pages: 333 - 432
"Teijin Tetron Morphotex", TEIJIN, article "Morphotex"
R. PIGEON; P. ALLARD, CHIMIE MACROMOLÉCULAIRE APPLIQUÉE, vol. 40/41, 1974, pages 139 - 158
"Silica silylate", 1995, CTFA
"Silica diméthyl silylate", 1995, CTFA
Attorney, Agent or Firm:
GOUDET, Sylvain (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. - Procédé de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, consistant à appliquer sur ces derniers une composition cosmétique comprenant dans un milieu physio logiquement acceptable :

A) une résine de siloxane comprenant au moins 80% en moles d'unités :

(i) (R'3Si0i/2)a (ci-après unités "M") et (ii) (Siθ4/2)b (ci-après unités « Q ») dans lesquelles R' représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 95% en moles des groupes R' sont des groupes alkyles, a et b ont des valeurs strictement supérieures à 0 ; et le rapport a/b est compris entre 0,5 et 1,5, et

B) une résine propyl silsesquioxane fîlmogène comprenant au moins 80% en moles d'unités (R"Siθ3/2) (ci-après unités "T") dans lesquelles R" représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 40% en moles des groupes R' ' sont des groupes propyles, le rapport pondéral entre les résines A) et B) étant compris entre 1/99 et 99/1, les résines A) et B) n'étant pas liées l'une avec l'autre par des liaisons covalentes, et le nombre d'unités M du mélange final étant strictement inférieur au nombre d'unités

(T+Q), C) au moins une cire, et

D) au moins une huile volatile hydrocarbonée.

2. - Procédé selon la revendication 1, dans lequel la résine B) est telle qu'au moins 80% en moles des groupes R" sont des groupes propyles.

3. - Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les résines de siloxane A) et propyl silsesquioxane B) étant formulées dans la composition via un mélange susceptible d'être obtenu selon le procédé suivant : • Mélange d'une solution de résine de siloxane avec une solution de résine propyl silsesquioxane, puis

• Chauffage, sous les conditions spécifiques suivantes : chauffage de façon homogène pendant au moins 1 heure, de préférence entre Ih et 5h, à une seule température ou à des paliers de températures compris entre 900C et 2500C;

- à la condition que ce chauffage se fasse sans présence d'un catalyseur de condensation chimique entre les deux résines.

4. - Procédé selon la revendication 3, dans lequel le mélange de résines A) et B) est susceptible d'être obtenu selon le procédé comprenant, après ou même pendant l'étape de mélange, une étape supplémentaire de distillation partielle ou totale des solvants aromatiques, en les remplaçant par un solvant volatil cosmétiquement acceptable.

5. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la résine A) comprend des groupements silanols -SiOH résiduels, en quantité comprise entre 2 et 10% en poids de la résine MQ, de préférence entre 2 et 5% en poids de la résine MQ.

6. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la résine B) comprend des groupes résiduels silanols -SiOH en quantité comprise entre 2 et 10% en poids de la résine B), et/ou des groupes alcoxy en quantité inférieure ou égale à 20% en poids de la résine B).

7. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le radical R de la résine A) représente indépendamment :

- un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes choisi parmi les groupements méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle et octyle ;

- un groupement aryle choisi parmi les groupements phényle, naphthyle, benzyle, tolyle, xylyle, xényle, méthylphényle, 2-phényléthyle, 2-phényl-2-méthyléthyle, chlorophényle, bromophényle et fluorophényle ;

- un groupement carbinol choisi parmi les groupements de formule R1OH dans laquelle R1 représente un radical hydrocarboné bivalent comportant au moins 3 atomes de carbone ou un radical hydrocarbonoxy bivalent comportant au moins 3 atomes de carbone, et les groupements de formule R2OH dans laquelle R2 représente un radical arylène -(CH2)XCOH4-, X ayant une valeur comprise entre 0 et 10, -CH2CH(CH3)(CH2)XC6H4-, x ayant une valeur comprise entre 0 et 10, -(CH2)χC6H4(CH2)x-, x ayant une valeur comprise entre 1 et 10 ; - un groupement amino choisi parmi les groupements de formule -R3NH2 ou - R3NHR4NH2, R3 représentant un radical hydrocarboné bivalent ayant au moins 2 atomes de carbone et R4 représentant un radical hydrocarboné bivalent ayant au moins 2 atomes de carbone.

8. - Procédé selon la revendication 7, dans lequel le groupement R1 est choisi parmi : - les radicaux alkylène -(CH2)χ-, la valeur de x étant comprise entre 3 et 10,

-CH2CH(CH3)-, -CH2CH(CH3)CH2-, -CH2CH2CH(CH2CH3)CH2CH2CH2- et

-OCH(CH3)(CH2)X-, la valeur de x étant comprise entre 1 et 10.

9. - Procédé selon la revendication 7 ou 8, dans lequel les groupements R3 et R4 sont choisis parmi les groupements éthylène, propylène, -CH2CHCH3-, butylène, -CH2CH(CH3)CH2-, pentaméthylène, hexaméthylène, 3-éthyl-hexaméthylène, octaméthylène et décaméthylène.

10. - Procédé selon l'une des revendications 7 à 9, dans lequel les groupements amino sont choisis parmi :

-CH2CH2CH2NH2, -CH2(CH3)CHCH2(H)NCH3, -CH2CH2NHCH2CH2NH2, -CH2CH2NH2,

-CH2CH2NHCH3, -CH2CH2CH2CH2NH2, -(CH2CH2NH)3H et -CH2CH2NHCH2CH2NHC4H9.

11. - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le radical R' est un groupement méthyle.

12. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les résines A) et B) sont présentes dans la composition à une teneur allant de 0,5% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1% à 40% en poids.

13. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une cire est une cire polaire choisie parmi la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire d'abeille naturelle, la cire d'abeille synthétique et leurs mélanges.

14. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'huile volatile est choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 7 à 16 atomes de carbone.

15. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les alcanes ramifiés en C8-C16.

16. - Procédé selon la revendication 15, dans lequel l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et leurs mélanges.

17. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les alcanes linéaires volatils.

18. - Procédé selon la revendication 17, dans lequel l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les alcanes linéaires volatils comprenant de 7 à 14 atomes de carbone, mieux de 8 à 14 atomes de carbone, de préférence de 9 à 14 tomes de cabrone, encore mieux de 10 à 14 atomes de carbones , et leurs mélanges.

19. - Procédé selon la revendication 17 ou 18, dans lequel l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi le n- heptane (C7), le n-octane (C8), le n-nonadécane (C9), le n-décane (ClO), le n-undécane (CI l), le n-dodécane (C 12), le n-tridécane (C 13), le n-tetradécane (C 14), et leurs mélanges.

20. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'huile volatile hydrocabonée est présente dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 90% en poids, de préférence allant de 1% à 70% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 70% en poids, voire de 5% à 50% en poids par rapport au poids total de la composition.

21. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition comprend une phase aqueuse.

22. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition a une teneur en eau supérieure ou égale à 25% en poids par rapport au poids total de la composition.

23. - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, dans lequel ladite composition a une teneur en eau inférieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de ladite composition.

24. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition comprend moins de 10% en poids d'huile(s) siliconée(s), volatile(s) ou non, par rapport au poids total de la composition.

25. - Kit cosmétique de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, de préférence des cils ou des sourcils, comprenant :

- au moins une composition cosmétique comprenant dans un milieu physio logiquement acceptable :

A) une résine de siloxane comprenant au moins 80% en moles d'unités :

(i) (R'3Si0i/2)a (ci-après unités "M") et (ii) (Siθ4/2)b (ci-après unités « Q ») dans lesquelles R' représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 95% en moles des groupes R' sont des groupes alkyles, a et b ont des valeurs strictement supérieures à 0 ; et le rapport a/b est compris entre 0,5 et 1,5, et

B) une résine propyl silsesquioxane fîlmogène comprenant au moins 80% en moles d'unités (R"Siθ3/2) (ci-après unités "T") dans lesquelles R" représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 40% en moles des groupes R' ' sont des groupes propyles, le rapport pondéral entre les résines A) et B) étant compris entre 1/99 et 99/1, les résines A) et B) n'étant pas liées l'une avec l'autre par des liaisons covalentes, et le nombre d'unités M du mélange final étant strictement inférieur au nombre d'unités (T+Q),

C) au moins une cire, et

D) au moins une huile volatile hydrocarbonée,

- au moins un applicateur de ladite composition, ledit applicateur comprenant des moyens permettant de lisser et/ou séparer les fibres kératiniques, de préférence les cils ou les sourcils, notamment sous forme de dents, de poils ou autres reliefs.

Description:
Procédé de maquillage des cils ou sourcils utilisant une résine de siloxane et un composé particulier et kit associé

L'invention concerne un procédé de maquillage ou de soin des fibres kératiniques comme les cils ou les sourcils mettant en œuvre une composition de maquillage et/ou de soin comprenant une résine de siloxane et un composé particulier. L'invention concerne également un kit de maquillage et/ou de soin mettant en œuvre ladite composition.

Un des objectifs de la demande est de proposer un procédé de maquillage ou de soin des fibres kératiniques, au moyen d'une composition particulière permettant de déposer un film présentant un bon confort et une bonne tenue.

Il est connu de l'homme de l'art d'utiliser des polymères pour obtenir ces propriétés de tenue au cours de la journée.

Ces polymères sont de natures chimiques très différentes et sont véhiculés soit dans une phase grasse soit dans une phase aqueuse.

On peut citer à titre d'exemples les résines de silicones notamment de type MQ, les polyacrylates, les latex etc.

Pour le maquillage des cils ou des sourcils, les compositions de mascara peuvent se présenter sous forme de dispersion de cires dans un solvant ou sous forme d'émulsion cires dans eau comprenant des tensioactifs. Le défi majeur de ces compositions de maquillage des cils consiste à préserver tout au long de la journée un maquillage intègre, sans présence de grains ou d'auréoles sous les yeux, et ce quelque soit le climat. En outre, le maintien des performances maquillage doit être assuré au moins jusqu'en fin de journée

Toutefois, les films de mascaras classiquement obtenus avec ces compositions ne présentent pas une bonne résistance à l'eau, et le film au contact de l'eau, pendant la baignade ou sous la douche, se désagrège en partie et s'effrite ou encore s'étale autour ou sous l'œil pour conduire à des « yeux de panda ». Par ailleurs, l'effritement du film provoque une perte de l'intensité et de la qualité du film, voire même une perte d'allongement et de charge en fin de journée. Les larmes, la sueur et le sébum provoquent les mêmes désagréments. Pour favoriser la tenue à l'eau du maquillage, il est connu de l'homme de l'art d'utiliser des polymères fïlmogènes dispersibles dans l'eau (latex).

En revanche, il subsiste un manque, puisque l'homme de l'art ne dispose pas de fïlmogènes polymère ou liant qui protègent le mascara des agressions « aqueuses » (pluie, baignade, sueur, larmes) et « huileuses » (sébum) simultanément, tout en gardant un film intègre (sans grains) après 12h d'application.

La présente invention a donc pour but de proposer un procédé de maquillage ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, ayant de bonnes propriétés de tenue à l'eau et/ou au sébum, voire de bonnes propriétés de résistance aux frottements.

Un objet de l'invention est encore de disposer d'un procédé de maquillage ou de soin des fibres kératiniques au moyen d'une composition ayant un temps de séchage amélioré.

Ces objets, ainsi que d'autres sont atteints au moyen d'une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, comprenant des résines siliconées particulières, une cire et une huile volatile hydrocarbonée.

C'est pourquoi la présente invention a pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, consistant à appliquer sur ces derniers une composition cosmétique comprenant dans un milieu physio logiquement acceptable :

A) une résine de siloxane comprenant au moins 80% en moles d'unités :

(i) (R' 3 Si0i/ 2 )a (ci-après unités "M") et (ii) (Siθ4/ 2 )b (ci-après unités « Q ») dans lesquelles

R' représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 95% en moles des groupes R' sont des groupes alkyles, a et b ont des valeurs strictement supérieures à 0 ; et le rapport a/b est compris entre 0,5 et 1,5, et

B) une résine propyl silsesquioxane fîlmogène comprenant au moins 80% en moles d'unités (R"Siθ3/ 2 ) (ci-après unités "T") dans lesquelles R" représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 40% en moles des groupes R' ' sont des groupes propyles, le rapport pondéral entre les résines A) et B) étant compris entre 1/99 et 99/1, les résines a) et b) n'étant pas liées l'une avec l'autre par des liaisons covalentes, et le nombre d'unités M du mélange final étant strictement inférieur au nombre d'unités (T+Q),

C) au moins une cire, et

D) au moins une huile volatile hydrocarbonée. Par « liaison covalente », on entend une liaison chimique entre au moins 2 atomes (carbone, silicium, oxygène, etc..) dans laquelle chacun des atomes liés met en commun un électron d'une de ses couches externes afin de former un doublet d'électrons liant les deux atomes.

Résines siliconées

La résine de siloxane A), appelée « résine MQ » par la suite, comprend de préférence des groupements silanols (-SiOH) résiduels. Dans ce cas, de préférence la quantité de groupements -OH est comprise entre 2 et 10% en poids de la résine MQ, de préférence entre 2 et 5% en poids de la résine MQ. De préférence, les groupes R' de la résine MQ sont des groupes Méthyle.

La résine B), appelée « résine T propyle », comprend de préférence des groupes résiduels silanols (-SiOH) et/ou des groupes alcoxy. Dans ce cas, de préférence la quantité de groupements -OH est comprise entre 2 et 10% en poids de la résine T propyle, et/ou la quantité de groupes alcoxy est inférieure ou égale à 20% en poids de la résine T propyle. De préférence, la quantité de groupements -OH est comprise entre 6 et 8% en poids de la résine T propyle, et/ou la quantité de groupes alcoxy est inférieure ou égale à 10% en poids de la résine T propyle. La résine T propyle selon l'invention est telle qu'au moins 40% en moles des groupes R" sont des groupes propyles, de préférence au moins 50% en moles, mieux au moins 80% en poids, et plus préférentiellement au moins 90% en moles.

La résine MQ selon l'invention comprend au moins 80% en moles d'unités : (i) (R' 3 Si0i/ 2 )a (ci-après unités "M") et (ii) (Siθ4/2)b (ci-après unités « Q »), dans lesquelles

* R' représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, * avec la condition qu'au moins 95% en moles des groupes R' sont des groupes alkyles,

* a et b ont des valeurs strictement supérieures à 0 ; et le rapport a/b est compris entre 0,5 et 1,5.

Le radical R' de la résine MQ représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à

8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino. Les groupements alkyle peuvent notamment être choisis parmi les groupements méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle et octyle. De préférence, le groupe alkyle est un groupe méthyle ou un groupe propyle.

Les groupements aryle peuvent être choisis parmi les groupements phényle, naphthyle, benzyle, tolyle, xylyle, xényle, méthylphényle, 2-phényléthyle, 2-phényl-2-méthyléthyle, chlorophényle, bromophényle et fluorophényle, le groupement aryle étant préférentiellement un groupement phényle.

Dans la présente invention, par « groupement carbinol », on entend tout groupement contenant au moins un radical hydroxyle lié à un carbone (COH). Les groupements carbinol peuvent ainsi contenir plus d'un radical COH, tel que par exemple

Si le groupement carbinol est exempt de groupements aryle, il comporte au moins 3 atomes de carbone. Si le groupement carbinol comprend au moins un groupement aryle, il comporte au moins 6 atomes de carbone.

Comme exemples de groupement carbinol exempt de groupements aryle comportant au moins 3 atomes de carbone, on peut citer les groupements de formule R 1 OH dans laquelle R 1 représente un radical hydrocarboné bivalent comportant au moins 3 atomes de carbone ou un radical hydrocarbonoxy bivalent comportant au moins 3 atomes de carbone. Comme exemples de groupement R 1 , on peut citer des radicaux alkylène tels que -(CH 2 )X-, la valeur de x étant comprise entre 3 et 10, -CH 2 CH(CH 3 )-, -CH 2 CH(CH 3 )CH 2 -, - CH 2 CH 2 CH(CH 2 CH 3 )CH 2 CH 2 CH 2 - et -OCH(CH 3 )(CH 2 ) X -, la valeur de x étant comprise entre 1 et 10. Comme exemples de groupement carbinol comportant des groupements aryle présentant au moins 6 atomes de carbone, on peut citer les groupements de formule R 2 OH dans laquelle R 2 représente un radical arylène tel que -(CH 2 )χC6H 4 -, x ayant une valeur comprise entre O et 10, -CH 2 CH(CH 3 )(CH 2 )XC 6 H 4 -, x ayant une valeur comprise entre 0 et 10, -(CH 2 )XC 6 H 4 (CH 2 )X-, x ayant une valeur comprise entre 1 et 10. Les groupements carbinol comportant des groupements aryle comportent généralement de 6 à 14 atomes.

Par groupement amino selon l'invention, on entend notamment des groupements de formule - R 3 NH 2 ou -R 3 NHR 4 NH 2 , R 3 représentant un radical hydrocarboné bivalent ayant au moins 2 atomes de carbone et R 4 représentant un radical hydrocarboné bivalent ayant au moins 2 atomes de carbone. Le groupement R 3 représente généralement un radical alkylène ayant de 2 à 20 atomes de carbone. Comme exemples de groupement R 3 , on peut citer les groupements éthylène, propylène, -CH 2 CHCH 3 -, butylène, -CH 2 CH(CH 3 )CH 2 -, pentaméthylène, hexaméthylène, 3-éthyl-hexaméthylène, octaméthylène et décaméthylène. Le groupement R 4 représente généralement un radical alkylène ayant de 2 à 20 atomes de carbone. Comme exemples de groupement R 4 , on peut citer les groupements éthylène, propylène, -CH 2 CHCH 3 -, butylène, -CH 2 CH(CH 3 )CH 2 -, pentaméthylène, hexaméthylène, 3- éthyl-hexaméthylène, octaméthylène et décaméthylène. Les groupements amino sont généralement -CH 2 CH 2 CH 2 NH 2 et -CH 2 (CH 3 )CHCH 2 (H)NCH 3 , -CH 2 CH 2 NHCH 2 CH 2 NH 2 , -CH 2 CH 2 NH 2 , -CH 2 CH 2 NHCH 3 , -CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 NH 2 , - (CH 2 CH 2 NH) 3 H et -CH 2 CH 2 NHCH 2 CH 2 NHC 4 H 9 .

Les résines MQ utilisables comme composant A), et leur méthode de préparation, sont connues de l'art antérieur. Par exemple, le brevet US 2 814 601, appartenant à Currie et al, daté du 26 novembre 1957 décrit un procédé de fabrication de résines MQ par transformation d'un silicate hydrosoluble en un monomère d'acide silicique ou un oligomère d'acide silicique en utilisant un acide. Une fois la polymérisation adéquate réalisée, des extrémités triméthylchlorosilane sont introduites pour obtenir la résine MQ. Un autre procédé de préparation de résines MQ est décrit dans le brevet US 2 857 356 appartenant à Goodwin, daté du 21 octobre 1958. Goodwin décrit un procédé de fabrication d'une résine MQ par co hydrolyse d'un mélange d'un silicate d'alkyle et d'un organopolysiloxane trialkylsilane hydrolysable avec de l'eau.

Les résines MQ convenant en tant que composant A) dans la présente invention peuvent contenir des unités D et T, à condition d'au moins 80 % en moles, voire 90 % en moles des unités de siloxane totales soient des unités M et Q. Les résines MQ peuvent également contenir des groupements hydroxy. Les résines MQ peuvent ainsi comprendre des groupes hydroxy en quantité totale en poids comprise entre 2 et 10%, de préférence entre 2 et 5%. Les résines MQ peuvent également comporter des extrémités supplémentaires, des groupements hydroxy résiduels étant pour cela mis en réaction avec les groupements M appropriés.

La résine T propyle B) selon l'invention comprend au moins 80% en moles d'unités (R"Siθ3/2) dans lesquelles R" représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 40% en moles des groupes R" sont des groupes propyles.

De préférence, la résine T propyle selon l'invention est telle qu'au moins 50% en moles des groupes R" sont des groupes propyles, de préférence au moins 80% voire 90% en moles. De préférence, la résine T propyle b) est fîlmogène. Par « résine fïlmogène », on entend une résine apte à former à elle seule ou en présence d'un agent auxiliaire de fïlmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconnée. La définition du radical R' ' est la même que celle du radical R' . Les définitions mentionnées ci-dessus applicables à R' sont donc applicables à R".

La résine T propyle B) selon l'invention est une résine de silsesquioxane. Les résines de silsesquioxane sont bien connues dans l'état de la technique et sont généralement obtenues par hydrolyse d'un organosilane comportant trois groupements hydrolysables, tels que des groupements halogène ou alcoxy, présents dans la molécule. La résine de T propyle B) peut ainsi être obtenu par hydrolyse de propyltriméthoxysilane, propyltriéthoxysilane, propyltripropoxysilane, ou par cohydrolyse des propylalcoxysilanes susmentionnés avec divers alcoxy silanes. Comme exemples de ces alcoxysilanes, on peut citer le méthyltriméthoxysilane, le méthyltriéthoxysilane, le méthyltriisopropoxysilane, le diméthyldiméthoxysilane et le phényltriméthoxysilane. Le propyltrichlorosilane peut également être hydrolyse seul, ou en présence d'alcool. Dans ce cas, la cohydrolyse peut être réalisée en ajoutant du méthyltrichlorosilane, du diméthyldichlorosilane, du phényltrichlorosilane ou des chlorosilanes similaires et du méthyltriméthoxysilane, du méthyltriéthoxysilane, du méthyltriisopropoxysilane ou des méthylalcoxysilanes similaires. Comme alcools convenant en ce but, on peut citer le méthanol, Péthanol, l'alcool n- propylique, l'alcool isopropylique, le butanol, le méthoxy éthanol, l'éthoxy éthanol ou des alcools similaires. Comme exemples de solvants de type hydrocarbures pouvant être utilisés, on peut citer le toluène, le xylène ou des hydrocarbures aromatiques similaires ; l'hexane, l'heptane, l'isooctane ou des hydrocarbures saturés linéaires ou en partie ramifiés similaires ; ainsi que le cyclohexane ou des hydrocarbures aliphatiques similaires.

Les résines de T propyle comme composant B) selon l'invention peuvent contenir des unités M, D et Q, à condition qu'au moins 80 % en moles, voire 90 % en moles des unités de siloxane totales soient des unités T. Les résines de T propyle peuvent également contenir des groupements hydroxy et/ou alcoxy résiduels.

Les résines A et B) peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur totale en matières sèches allant de 0,5% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1% à 40% en poids.

La composition du procédé selon l'invention comprend également un milieu physio logiquement acceptable. Par milieu physio logiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et les phanères.

La composition du procédé selon l'invention peut comprendre moins de 10% en poids d'huile(s) volatile(s) siliconée(s), volatile(s) ou non, par rapport au poids total de la composition, voire moins de 5% en poids, le cas échéant être exempte d'huile siliconée.

Le mélange de résines A) et B) peut être obtenu à partir de chacune des résines en solution dans un solvant.

En général, en fin de synthèse de la résine MQ selon l'invention, on obtient directement cette résine en solution dans du xylène.

De même, en fin de synthèse de la résine T propyle B) selon l'invention, on obtient cette résine en solution dans du toluène.

Chacune de ces résines en solution est mélangée à l'autre selon le protocole suivant :

1) Mélange sous agitation des deux solutions de résines, puis chauffage, notamment dans un réacteur ou dans un autoclave (pour pouvoir opérer éventuellement sous pression ou, au contraire, en établissant un vide partiel), voire dans un extrudeur équipé ou non d'un système de « dévolatilisation » des solvants, sous les conditions spécifiques suivantes : on chauffe de façon homogène : la température de chauffage doit être supérieure à 90 0 C, et inférieure ou égale à 250 0 C, et de préférence comprise entre 90 0 C et 190 0 C.

Soit on peut chauffer à une seule température, comprise entre 90 0 C et 250 0 C,

Soit on peut chauffer en faisant des paliers de températures successifs : d'abord entre 90 0 C et Tl 0 C,

Tl 0 C étant une température de valeur intermédiaire entre 90 0 C et

T2°C qui est la température finale, pendant une durée comprise entre 10 minutes à 2 heures, puis entre Tl 0 C et T2°C, pendant une durée comprise entre 10 minutes à 4 heures, la température T2°C correspondant à la température maximale choisie pour la réaction.

Cette valeur de T2°C est variable selon le mode opératoire choisi et le type de réacteur choisi : réacteur classique ou autoclave ou extrudeur, mais T2°C reste inférieure ou égale à 250 0 C. On peut également faire des paliers de températures intermédiaires entre

Tl°C et T2°C ; la durée de chauffage est d'au moins une heure en réacteur ou en autoclave et au moins 10 minutes en extrudeur, de préférence entre Ih et 5h en réacteur ou en autoclave, et de préférence entre 10 minutes et 2 heures en extrudeur ; à la condition que ces traitements thermiques se fassent sans présence d'un catalyseur de condensation chimique entre les 2 résines MQ et T propyle. Un tel catalyseur est notamment une base minérale, en particulier NaOH, KOH ou ammoniaque.

2) De manière optionnelle, après, ou même pendant, l'étape 1) de traitement thermique des 2 résines dans la plage de température indiquée, on effectue une distillation partielle ou totale des solvants aromatiques, en les remplaçant par un solvant volatil cosmétiquement acceptable. Un tel solvant volatil peut notamment être une silicone volatile ou non, de préférence la décaméthylcyclopentasiloxane, ou un solvant organique volatil ou non, de préférence isododécane.

3) De manière optionnelle encore, après mélange des 2 solutions initiales de chaque résine dans un solvant volatil, on traite le mélange des solutions dans un malaxeur à vis ou double vis de type extrudeur à « dévolatilisation », dans une plage de températures entre 90° et 250 0 C, permettant de volatiliser les solvants volatils en établissant un vide partiel, en travaillant en continu, puis de passer dans une filière le mélange fondu et sans solvant. Le mélange fondu est alors refroidi en sortie de filière et découpé en granulés solides ou sous forme de poudre. Dans ce cas le mélange est directement sous forme solide et sera remis en solution dans les solvants choisis au moment de la formulation.

Ainsi la présente invention a également pour objet un procédé tel que décrit ci-dessus , dans lequel les résines de siloxane A) et propyl silsesquioxane B) sont formulées dans la composition via un mélange susceptible d'être obtenu selon le procédé suivant :

• Mélange d'une solution de résine de siloxane avec une solution de résine propyl silsesquioxane, puis • Chauffage, sous les conditions spécifiques suivantes : chauffage de façon homogène pendant au moins 1 heure, de préférence entre Ih et 5h, à une seule température ou à des paliers de températures compris entre 90 0 C et 250 0 C; à la condition que ce chauffage se fasse sans présence d'un catalyseur de condensation chimique entre les deux résines.

Aussi la présente invention a également pour objet un procédé tel que décrit ci-dessus , dans lequel les résines de siloxane A) et propyl silesquioxane B) sont formulées dans la composition via un mélange susceptible d'être obtenu selon le procédé suivant :

• Mélange, de préférence sous agitation, d'une solution de résine de siloxane avec une solution de résine propyl silsesquoxane, le solvant présent dans chacune des solutions étant de préférence volatil, puis • Chauffage, notamment dans un réacteur ou dans un autoclave ou dans un extrudeur, sous les conditions spécifiques suivantes : on chauffe de façon homogène à une température supérieure à 90 0 C, et inférieure ou égale à 250 0 C, de préférence comprise entre 90 0 C et 190 0 C ; le chauffage peut se faire à une seule température, ou à des paliers de température, comme indiqué ci-dessus ; la durée de chauffage est d'au moins 1 heure en réacteur ou en autoclave et au moins 10 minutes en extrudeur, de préférence entre Ih et 5h en réacteur ou en autoclave et de préférence entre 10 minutes et 2 heures en extrudeur ; à la condition que ces traitements thermiques se fassent sans présence d'un catalyseur de condensation chimique entre les 2 résines MQ et T propyle. Un tel catalyseur est notamment une base minérale, en particulier NaOH, KOH ou ammoniaque.

Ce procédé peut comprendre, après ou même pendant l'étape de mélange, une étape supplémentaire de distillation partielle ou totale des solvants aromatiques, en les remplaçant par un solvant volatil cosmétiquement acceptable.

Dans le cas où on utilise un extrudeur, ce procédé peut comprendre, après ou même pendant l'étape de mélange, une étape supplémentaire de distillation partielle ou totale des solvants aromatiques, en sortant directement le mélange à l'état solide.

L'étape finale du traitement thermique, ou même le traitement thermique lui-même peuvent être réalisés dans un malaxeur prévu pour l'agitation de milieux très visqueux tels que :

• un malaxeur de type « bras en Z » (« Zigma blender »), en particulier un malaxeur Brabender,

• un malaxeur à vis type extrudeur, en particulier un extrudeur mono-vis ou un extrudeur double vis (avec ou non étape de « dévolatilisation » des solvants volatils de départ) ou dans un knider qui permet de dévolatiliser en établissant un film mince sur les parois. Les mélanges de résines 1) utilisables selon l'invention sont notamment ceux décrits dans la demande WO 2005/075567 dont le contenu est incorporé ici par référence, en particulier ceux décrits dans les tableaux 1 et 3 de ladite demande. On peut également utiliser les mélanges de résines 1) décrits dans la demande WO2007/145765, en particulier ceux décrits dans les exemples 12 à 14 de cette demande, dans lesquels le rapport pondéral entre les résines a) et b) sont respectivement de 50/50, 60/40 et 71/29 (70/30). .

Selon un mode particulier, on utilise le mélange de résines 1) décrit à l'exemple 22 de ladite demande WO2005/075567, dans lequel le rapport pondéral entre les résines a) et b) est de 85/15.

Selon un mode particulier, on utilise le mélange de résines 1) décrit à l'exemple 13 de ladite demande WO2007/145765, dans lequel le rapport pondéral entre les résines a) et b) est de 60/40.

La cire de la composition selon l'invention peut être polaire, de préférence choisie parmi la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire d'abeille naturelle et la cire d'abeille synthétique, et leurs mélanges.

L'huile volatile hydrocarbonée de la composition selon l'invention peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 7 à 16 atomes de carbone.

L'huile volatile hydrocarbonée peut être choisie parmi les alcanes ramifiés en C8-C16. Dans un tel cas, elle peut être choisie parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et leurs mélanges.

L'huile volatile hydrocarbonée peut être choisie parmi les alcanes linéaires volatils tels que définis plus loin, en particulier les alcanes linéaires volatils comprenant de 7 à 14 atomes de carbone , de préférence 11 à 14 atomes de carbone, et leurs mélanges. Elle peut notamment être choisie parmi le n- heptane (C7), le n-octane (C8), le n-nonadécane (C9), le n-décane (ClO), le n-undécane (Cl 1), le n-dodécane (C 12), le n-tridécane (C 13), le n-tetradécane (C 14) et leurs mélanges.

L'huile volatile hydrocarbonée de la composition selon l'invention peut être présente dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 90% en poids, de préférence allant de 1% à 70% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 70% en poids, voire de 5% à 50% en poids par rapport au poids total de la composition.

Selon un premier mode de réalisation, la composition selon l'invention peut comprendre une phase aqueuse. Ladite composition peut présenter une teneur en eau supérieure ou égale à

25% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence au moins égale à

30% en poids, mieux 40% en poids voire au moins égale à 45 % en poids, et par exemple une teneur comprise entre 45% et 70% en poids par rapport au poids total de la composition. Cette composition peut comprendre un système émulsionnant comprenant moins de 1 %, de préférence moins de 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition, de triéthano lamine et mieux, est exempte de triéthanolamine.

Selon un deuxième mode de réalisation, la composition selon l'invention peut avoir une teneur en eau inférieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux inférieure à 10%, encore mieux inférieure ou égale à 5%, voire est exempte d'eau.

La composition peut comprendre au moins un tensioactif. La composition peut également comprendre un agent épaississant de la phase aqueuse.

La composition peut comprendre, outre l'huile volatile hydrocarbonée, au moins une huile additionnelle, volatile ou non volatile, hydrocarbonée ou siliconée. Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend moins de 10% en poids d'huile(s) siliconée(s), volatile(s) ou non, par rapport au poids total de la composition, mieux moins de 5% en poids, voire est exempte d'huile siliconée.

La composition peut comprendre au moins polymère fïlmogène hydrophile choisi parmi l'hydroxyéthylcellulose et ses sels, le polyméthacrylate de sodium, la gomme arabique, et les dispersions de particules de polymères ou copolymères acryliques ou polyuréthanes dans une phase aqueuse.

La composition peut comprendre au moins un polymère fïlmogène lipophile choisi parmi :

• les copolymères résultant de la copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone, • les copolymères d'ester vinylique et d'au moins un autre monomère choisi parmi : les esters vinyliques (différent de l'ester vinylique déjà présent), les α-oléfmes ayant de 8 à 28 atomes de carbone, - les alkylvinyléthers dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone, et les esters allyliques ou méthallyliques ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester, et

• les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène ayant de 2 à 40 atomes de carbone, et mieux de 3 à 20 atomes de carbone, « les résines de silicone distinctes de la résine de siloxane a) selon l'invention, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés,

• les polymères vinyliques comprenant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane, et

• les polymères siliconés comportant au moins un motif comprenant : 1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou 2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications, ou au moins des fibres.

La composition peut comprendre au moins un agent rhéologique de phase grasse choisi parmi les argiles organophiles, les silices pyrogénées hydrophobes, les élastomères de silicone non émulsionnants et les alcools gras ayant de 10 à 30 atomes de carbone, de préférence de 14 à 22 atomes de carbone.

La composition peut comprendre au moins une charge choisie parmi la silice, le talc, l'amidon de riz, les poudres de polyamide et les poudres de polyméthacrylate de méthyle.

La composition peut comprendre des fibres.

La composition peut comprendre des matières colorantes. Cire

La composition selon l'invention comprend au moins une cire.

Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 0 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 0 C pouvant aller jusqu'à 120 0 C.

En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles éventuellement présentes et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER.

La cire peut également présenter une dureté allant de 0,05 MPa à 15 MPa, et de préférence allant de 6 MPa à 15 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 0 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-TX2i par la société RHEO, équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm.

En particulier, les cires présentent une température de fusion supérieure à 30 0 C et mieux supérieure à 45 0 C.

Cette cire peut être choisie parmi la cire d'abeilles, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire d'Ouricurry, la cire d'Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires microcristallines, les paraffines; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch, les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32, les cires fluorées, la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifîée avec l'alcool stéarylique, les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifîée avec l'alcool cétylique et les cires collantes. De préférence, la composition selon l'invention comprend plus précisément au moins une cire polaire. Par « cire polaire », on entend des cires comprenant dans leur structure chimique, en plus des atomes de carbone et d'hydrogène, au moins un hétéroatome fortement électronégatif, tels que O, N ou P.

De préférence, la cire est choisie parmi la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire d'abeille naturelle (ou blanchie) et la cire d'abeille synthétique. Comme cire d'abeille synthétique, on peut citer la cire vendue sous le nom Cyclochem 326 A par Evonik Goldschmidt (nom INCI : Synthetic Beeswax).

La cire peut être présente dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 40 % en poids, et préférentiellement allant de 5% à 30% en poids.

Ces cires peuvent être utilisées seules ou en mélange.

On peut également utiliser la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifïée avec l'alcool stéarylique vendue sous la dénomination "PHYTOWAX Olive 18 L 57" ou bien encore les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifïée avec l'alcool cétylique vendus sous la dénomination "PHYTOWAX ricin 16L64 et 22L73", par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190.

Selon un mode de réalisation particulier, les compositions conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N. s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa.

L'utilisation d'une cire collante peut notamment permettre l'obtention d'une composition cosmétique qui s'applique facilement sur les cils, ayant une bonne accroche sur les cils et qui conduit à la formation d'un maquillage lisse, homogène et épaississant. La cire collante utilisée peut posséder notamment un collant allant de 0,7 N. s à 30 N. s, en particulier supérieur ou égal à 1 N. s, notamment allant de 1 N. s à 20 N. s, en particulier supérieur ou égal à 2 N. s, notamment allant de 2 N. s à 10 N. s, et en particulier allant de 2 N. s à 5 N.s. Le collant de la cire est déterminé par la mesure de l'évolution de la force (force de compression ou force d'étirement) en fonction du temps, à 20 0 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination "TA-TX2i®" par la société RHEO, équipé d'un mobile en polymère acrylique en forme de cône formant un angle de 45°. Le protocole de mesure est le suivant :

La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 0 C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 0 C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 0 C avant d'effectuer la mesure du collant.

Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,5 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 2 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 2 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s. Pendant le temps de relaxation, la force (force de compression) décroît fortement jusqu'à devenir nulle puis, lors du retrait du mobile, la force (force d'étirement) devient négative pour ensuite croître à nouveau vers la valeur 0. Le collant correspond à l'intégrale de la courbe de la force en fonction du temps pour la partie de la courbe correspondant aux valeurs négatives de la force (force d'étirement). La valeur du collant est exprimée en N. s. La cire collante pouvant être utilisée a généralement une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, en particulier allant de 0,01 MPa à 3,5 MPa, notamment allant de 0,05 MPa à 3 MPa, voire encore allant de 0,1 MPa à 2,5 MPa.

La dureté est mesurée selon le protocole décrit précédemment. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange, en particulier un 12-(12'-hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, de formule (II) :

dans laquelle m est un entier allant de 18 à 38, ou un mélange de composés de formule (II). Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 P®" et "Kester Wax K 80 P®" par la société KOSTER KEUNEN.

Les cires citées ci-dessus présentent généralement un point de fusion commençante inférieur à 45 0 C. On peut également utiliser la cire microcristalline commercialisée sous la référence SP 18 par la société STRAHL and PITSCH qui présente une dureté d'environ 0,46 MPa et une valeur de collant d'environ 1 N. s.

La ou les cires peu(ven)t être présente(s) sous forme d'une microdispersion aqueuse de cire. On entend par microdispersion aqueuse de cire, une dispersion aqueuse de particules de cire, dans laquelle la taille desdites particules de cire est inférieure ou égale à environ 1 μm.

Les microdispersions de cire sont des dispersions stables de particules colloïdales de cire, et sont notamment décrites dans "Microemulsions Theory and Practice", L. M. Prince Ed., Académie Press (1977) pages 21-32. En particulier, ces microdispersions de cire peuvent être obtenues par fusion de la cire en présence d'un tensioactif, et éventuellement d'une partie de l'eau, puis addition progressive d'eau chaude avec agitation. On observe la formation intermédiaire d'une émulsion du type eau-dans-huile, suivie d'une inversion de phase avec obtention finale d'une microémulsion du type huile-dans-eau. Au refroidissement, on obtient une microdispersion stable de particules colloïdales solides de cire.

Les microdispersions de cire peuvent également être obtenues par agitation du mélange de cire, de tensioactif et d'eau à l'aide de moyen d'agitation tels que les ultrasons, l'homogénéisateur haute pression, les turbines.

Les particules de la microdispersion de cire ont de préférence des dimensions moyennes inférieures à 1 μm (notamment allant de 0,02 μm à 0,99 μm), de préférence inférieures à 0,5 μm (notamment allant de 0,06 μm à 0,5 μm).

Ces particules sont constituées essentiellement d'une cire ou d'un mélange de cires. Elles peuvent toutefois comprendre en proportion minoritaire des additifs gras huileux et/ou pâteux, un tensioactif et/ou un additif/actif liposoluble usuel.

Huile volatile

La composition selon l'invention comprend au moins une huile volatile hydrocarbonée. L'huile volatile hydrocarbonée peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 7 à 16 atomes de carbone.

L'huile volatile hydrocarbonée peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 90% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1% à 70% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 70% en poids, voire de 5% à 50% en poids.

Par huile hydrocarbonée, on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor; elle peut contenir des groupes ester, éther, aminé, amide.

Selon un mode de réalisation, la composition peut néanmoins comprendre, outre l'huile hydrocarbonée volatile, au moins une huile ou solvant siliconée volatile, ce solvant étant de préférence compatible avec les résines A) et B) et compatible avec une utilisation cosmétique. Comme solvant volatil siliconé, on peut citer les polysiloxanes cycliques, les polysiloxanes linéaires et leurs mélanges. Comme polysiloxanes volatiles linéaires, on peut citer l'hexamethyldisiloxane, l'octamethyltrisiloxane, le decamethyltetrasiloxane, le tetradecamethylhexasiloxane et l'hexadecamethylheptasiloxane. Comme polysiloxanes volatiles cycliques, on peut citer l'hexamethylcyclotrisiloxane, l'octamethylcylotetrasiloxane, le decamethylcyclopentasiloxane et le dodecamethylcyclohexasiloxane.

Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend toutefois moins de 10% en poids d'huile(s) siliconée(s) volatile(s), par rapport au poids total de la composition, voire moins de 5% en poids, le cas échéant être exempte d'huile siliconée volatile.

Par "huile volatile", on entend une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg) . L'huile hydrocarbonée volatile peut être notamment choisie parmi les alcanes ramifiés, les alcanes linéaires volatils et leurs mélanges

La composition selon l'invention peut contenir un ou plusieurs alcane(s) ramifïé(s) volatil(s). Par « un ou plusieurs alcane(s) ramifïé(s) volatil(s) », on entend indifféremment « une ou plusieurs huile alcane(s) ramifîé(s) volatile(s) ».

Comme alcanes ramifiés volatils, on peut citer notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 comme le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. De préférence, l'huile volatile hydrocarbonée ayant de 8 à 16 atomes de carbone est choisie parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et leurs mélanges, et est notamment l'isododécane.

La composition selon l'invention peut contenir un ou plusieurs alcane(s) linéaire(s) volatil(s). Par « un ou plusieurs alcane(s) linéaire(s) volatil(s) », on entend indifféremment « une ou plusieurs huile alcane(s) linéaire(s) volatile(s) ».

Un alcane linéaire volatil convenant à l'invention est liquide à température ambiante (environ 25 0 C) et à la pression atmosphérique (760 mm Hg).

Par « alcane linéaire volatil » convenant à l'invention, on entend un alcane linéaire cosmétique, susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg, c'est-à-dire 101 325 Pa), liquide à température ambiante, ayant notamment une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 15 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg).

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 3,5 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 1,5 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg).

De façon plus préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 0,8 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg).

De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 0,3 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg).

De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 0,12 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg).

La vitesse d'évaporation d'un alcane volatil conforme à l'invention (et plus généralement d'un solvant volatil) peut être notamment évaluée au moyen du protocole décrit dans WO 06/013413, et plus particulièrement au moyen du protocole décrit ci-après.

On introduit dans un cristallisoir (diamètre : 7 cm) placé sur une balance se trouvant dans une enceinte d'environ 0,3 m 3 régulée en température (25 0 C) et en hygrométrie (humidité relative 50 %) 15 g de solvant hydrocarboné volatil.

On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPST-MOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2700 tours/minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant le solvant hydrocarboné volatil, les pales étant dirigées vers le cristallisoir, à une distance de 20 cm par rapport au fond du cristallisoir.

On mesure à intervalles de temps réguliers la masse de solvant hydrocarboné volatil restante dans le cristallisoir. On obtient alors le profil d'évaporation du solvant en traçant la courbe de la quantité de produit évaporé (en mg/cm 2 ) en fonction du temps (en min).

Puis on calcule la vitesse d'évaporation qui correspond à la tangente à l'origine de la courbe obtenue. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg de solvant volatil évaporé par unité de surface (cm 2 ) et par unité de temps (minute).

Selon un mode de réalisation préféré, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur (appelée également pression de vapeur saturante) non nulle, à température ambiante, en particulier une pression de vapeur allant de 0,3 Pa à 6000 Pa.

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,3 à 2000 Pa, à température ambiante (25°C).

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,3 à 1000 Pa, à température ambiante (25°C)

De façon plus préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,4 à 600 Pa, à température ambiante (25°C).

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 1 à 200 Pa, à température ambiante (25°C).

De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 3 à 60 Pa, à température ambiante (25°C).

Selon un mode de réalisation, un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut présenter un point éclair compris dans l'intervalle variant de 30 à 120 0 C, et plus particulièrement de 40 à 100 0 C. Le point éclair est en particulier mesuré selon la Norme iso 3679.

Selon un mode de réalisation, un alcane convenant à l'invention peut être un alcane linéaire volatil comprenant de 7 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 8 à 14 atomes de carbone.

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 9 à 14 atomes de carbone.

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de

10 à 14 atomes de carbone.

De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de

11 à 14 atomes de carbone.

Selon un mode de réalisation avantageux, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation, telle que définie plus haut, allant de 0,01 à 3,5 mg/cm 2 /min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg), et comprennent de 8 à 14 atomes de carbone.

Un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut être avantageusement d'origine végétale.

De préférence, l'alcane linéaire volatil ou le mélange d'alcanes linéaires volatils présent dans la composition selon l'invention comprend au moins un isotope 14 C du carbone (carbone 14), en particulier l'isotope 14 C peut être présent en un ratio 14 C / 12 C supérieur ou égal à 1.10 "16 , de préférence supérieur ou égal à 1.10 "15 , de préférence encore supérieur ou égal 7,5.10 "14 , et mieux supérieur ou égal l,5.10 "13 . De préférence, le ratio 14 C / 12 C va de 6.10 "13 à 1,2.10 "12 .

La quantité de d'isotopes 14 C dans l'alcane linéaire volatil ou le mélange d'alcanes linéaires volatils peut être déterminée par des méthodes connues de l'homme du métier telles que la méthode de comptage de Libby, la spectrométrie à scintillation liquide ou encore la spectrométrie de masse à accélération (Accelerator Mass Spectrometry).

Un tel alcane peut être obtenu, directement ou en plusieurs étapes, à partir d'une matière première végétale comme une huile, un beurre, une cire, etc. A titre d'exemple d'alcanes convenant à l'invention, on peut mentionner les alcanes décrits dans les demandes de brevets de la société Cognis WO 2007/068371, ou WO2008/155059 (mélanges d'alcanes distincts et différant d'au moins un carbone). Ces alcanes sont obtenus à partir d'alcools gras, eux-mêmes obtenus à partir d'huile de coprah ou de palme.

A titre d'exemple d'alcanes linéaires convenant à l'invention, on peut citer le n- heptane (C7), le n-octane (C8), le n-nonane (C9), le n-décane (ClO), le n-undécane (CI l), le n-dodécane (C12), le n-tridécane (C13), le n-tétradecane (C14), et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, l'alcane linéaire volatil est choisi parmi le n-nonane, le n- undécane, le n-dodécane, le n-tridécane, le n-tétradécane, et leurs mélanges.

On pourra utiliser l'alcane linéaire volatil seul.

On pourra alternativement ou préférentiellement utiliser un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils distincts, différant entre eux d'un nombre de carbone n d'au moins 1, en particulier différant entre eux d'un nombre de carbone de 1 ou de 2.

Selon un premier mode de réalisation, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1. A titre d'exemples, on peut citer notamment les mélanges d'alcanes linéaires volatils C10/C11, C11/C12, ou C12/C13.

Selon un autre mode de réalisation, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 2. A titre d'exemples, on peut citer notamment les mélanges d'alcanes linéaires volatils C10/C12, ou C12/C14, pour un nombre de carbone n pair et le mélange Cl 1/C13 pour un nombre de carbone n impair.

Selon un mode préféré, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils comportant de 10 à 14 atomes de carbone distincts et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 2, et en particulier un mélange d'alcanes linéaires volatils Cl 1/C13 ou un mélange d'alcanes linéaires volatils C 12/Cl 4. D'autres mélanges associant plus de 2 alcanes linéaires volatils selon l'invention, tels que par exemple un mélange d'au moins 3 alcanes linéaires volatils comportant de 7 à 14 atomes de carbone distincts et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, font également partie de l'invention, mais les mélanges de 2 alcanes linéaires volatils selon l'invention sont préférés (mélanges binaires), lesdits 2 alcanes linéaires volatils représentant de préférence plus de 95% et mieux plus de 99% en poids de la teneur totale en alcanes linéaires volatils dans le mélange. Selon un mode particulier de l'invention, dans un mélange d'alcanes linéaires volatils, l'alcane linéaire volatil ayant le nombre de carbone le plus petit est majoritaire dans le mélange.

Selon un autre mode de l'invention, on utilise un mélange d'alcanes linéaires volatils dans lequel l'alcane linéaire volatil ayant le nombre de carbone le plus grand est majoritaire dans le mélange.

A titre d'exemples de mélanges convenant à l'invention, on peut citer notamment les mélanges suivants : de 50 à 90% en poids, de préférence de 55 à 80% en poids, préférentiellement encore de 60 à 75% en poids d'alcane linéaire volatil en Cn avec n allant de 7 à 14 - de 10 à 50% en poids, de préférence de 20 à 45% en poids, de préférence de 24 à 40% en poids, d'alcane linéaire volatil en Cn+x avec x supérieur ou égal à 1, de préférence x=l ou x=2, avec n+x compris entre 8 et 14, par rapport au poids total des alcanes dans ledit mélange.

En particulier, ledit mélange d'alcanes selon l'invention contient : moins de 2% en poids, de préférence moins de 1% en poids d'hydrocarbures ramifiés, - et/ou moins de 2% en poids, de préférence moins de 1% en poids d'hydrocarbures aromatiques, - et/ou moins de 2% en poids, de préférence moins de 1% en poids et préférentiellement moins de 0.1% en poids d'hydrocarbures insaturés dans le mélange. Plus particulièrement, un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut être mis en œuvre sous la forme d'un mélange n-undécane/n-tridécane.

En particulier, on utilisera un mélange d'alcanes linéaires volatils comprenant : - de 55 à 80% en poids, de préférence de 60 à 75% en poids d'alcane linéaire volatil en Cl 1 (n-undécane) de 20 à 45% en poids, de préférence de 24 à 40% en poids d'alcane linéaire volatil en C13 (n-tridécane) par rapport au poids total des alcanes dans ledit mélange.

Selon un mode de réalisation particulier, le mélange d'alcanes est un mélange n-undécane/n-tridécane. En particulier un tel mélange peut être obtenu selon l'exemple 1 ou l'exemple 2 du WO 2008/155059.

Selon un autre mode de réalisation particulier, on utilise le n-dodécane vendu sous la référence PARAFOL 12-97 par SASOL.

Selon un autre mode de réalisation particulier, on utilise le n-tétradécane vendu sous la référence PARAFOL 14-97 par SASOL.

Selon encore un autre mode de réalisation, on utilise un mélange de n-dodécane et de n- tétradécane.

Phase aqueuse

La composition selon l'invention peut comprendre une phase aqueuse.

Cette phase aqueuse peut être continue. Par composition à phase aqueuse « continue », on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25°C, supérieure à 23 μS/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 0 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur mélanges.

De préférence, la phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) est présente en une teneur au moins égale à 25% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence au moins égale à 30% en poids, mieux 40% en poids voire au moins égale à 45 % en poids.

En particulier, la phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) peut être présente en une teneur comprise entre 30% et 90% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence comprise entre 40% et 80% en poids, de préférence comprise entre 45 % et 70% en poids.

selon un second mode de réalisation, la composition peut présenter une teneur en eau inférieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux inférieure ou égale à 10% en poids, encore mieux inférieure ou égale à 5% en poids, voire exempte d'eau.

Tensioactifs

La composition selon l'invention peut contenir un ou plusieurs agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une teneur allant de 0.1% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, voire 0,5% à 15% en poids, de préférence allant de 1% à 10% en poids.

On utilise généralement un agent tensioactif émulsionnant choisi de manière appropriée pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau. En particulier, on peut utiliser un agent tensioactif émulsionnant possédant à 25 0 C une balance HLB (hydrophile- lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256.

Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotères et leurs mélanges. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p. 333-432, 3 eme édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions émulsionnantes des agents tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les agents tensioactifs anioniques, amphotères et non ioniques.

Les agents tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis parmi : a) les agents tensioactifs non ioniques de HLB supérieur ou égal à 8 à 25 0 C, utilisés seuls ou en mélange; on peut citer notamment :

- les éthers de glycérol, oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène ; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène) d'alcools gras, notamment en Cs-C 24 , et de préférence en C 12 -C 18 , tels que l'éther oxyéthylène de l'alcool stéarylique à 20 motifs oxyéthylène (nom CTFA "Steareth-20 ") comme le BRIJ 78 commercialisé par la société UNIQEMA, l'éther oxyéthylène de l'alcool cétéarylique à 30 motifs oxyéthylène (nom CTFA "Ceteareth-30 ") et l'éther oxyéthylène du mélange d'alcools gras en Ci 2 -C 15 comportant 7 motifs oxyéthylène (nom CTFA "C 12-15 Pareth-7") comme celui commercialisé sous la dénomination NEODOL 25-7® par SHELL CHEMICALS ;

- les esters d'acide gras, notamment en Cs-C 24 , et de préférence en Ci 6 -C 22 , et de polyéthylène glycol (ou PEG) (pouvant comprendre de 1 à 150 motifs oxyéthylène), tels que le stéarate de PEG-50 et le monostéarate de PEG-40 commercialisé sous le nom MYRJ 52P® par la société UNIQEMA ;

- les esters d'acide gras, notamment en Cs-C 24 , et de préférence en Ci 6 -C 22 , et d'éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène), comme le monostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 200 motifs oxyéthylène, vendu sous la dénomination Simulsol 220 TM® par la société SEPPIC ; le stéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT S® vendu par la société GOLDSCHMIDT, l'oléate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT O® vendu par la société GOLDSCHMIDT, le cocoate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit VARIONIC LI 13® vendu par la société SHEREX, l'isostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT L® vendu par la société GOLDSCHMIDT et le laurate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT I® de la société GOLDSCHMIDT ;

- les esters d'acide gras, notamment en Cs-C 24 , et de préférence en Ci 6 -C 22 , et d'éthers de sorbitol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène), comme le polysorbate 60 vendu sous la dénomination Tween 60® par la société UNIQEMA ; - le diméthicone copolyol, tel que celui vendu sous la dénomination Q2-5220® par la société DOW CORNING ;

- le diméthicone copolyol benzoate tel que celui vendu sous la dénomination FINSOLV SLB 101® et 201® par la société FINTEX ;

- les copolymères d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène, également appelés polycondensats OE/OP, et leurs mélanges.

Les polycondensats OE/OP sont plus particulièrement des copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la structure chimique suivante : H-(O-CH 2 -CH 2 ) a -(O-CH(CH 3 )-CH 2 ) b -(O-CH 2 -CH 2 ) a -OH, formule dans laquelle a va de 2 à 120, et b va de 1 à 100.

Les polycondensats OE/OP ont de préférence une masse moléculaire moyenne en poids allant de 1 000 à 15 000, et mieux allant de 2 000 à 13 000. Avantageusement, lesdits polycondensats OE/OP ont une température de trouble, à 10 g/1 en eau distillée, supérieure ou égale à 20 0 C, de préférence supérieure ou égale à 60 0 C. La température de trouble est mesurée selon la norme ISO 1065. Comme polycondensat OE/OP utilisable selon l'invention, on peut citer les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/ polyéthylène glycol vendus sous les dénominations SYNPERONIC® comme les SYNPERONIC PE/ L44® et SYNPERONIC PE/F127® par la société ICI. b) les agents tensioactif non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 0 C, éventuellement associés à un ou plusieurs agents tensioactif non ioniques de HLB supérieur à 8 à 25 0 C, tels que cités ci-dessus, comme : - les esters et éthers d'osés tels que les stéarate de saccharose, cocoate de saccharose, stéarate de sorbitan et leurs mélanges, par exemple l'Arlatone 2121® commercialisé par la société ICI ou le SPAN 65V de la société UNIQEMA ;

- les esters d'acides gras, notamment en Cs-C 24 , et de préférence en Ci 6 -C 22 , et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que le stéarate de glycéryle, par exemple vendu sous la dénomination TEGIN M® par la société GOLDSCHMIDT, le laurate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination IMWITOR 312® par la société HULS, le stéarate de polyglycéryle-2, le tristéarate de sorbitan, et le ricinoléate de glycéryle ;

- les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 2 motifs oxyéthylène (nom CTFA "Steareth-2 ") tel que le BRIJ 72 commercialisé par la société UNIQEMA ;

- le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol vendu sous la dénomination Q2- 3225C® par la société DOW CORNING ; c) les tensioactifs anioniques tels que : - les sels d'acides gras en C16-C30, notamment les sels aminés comme le stéarate de triéthano lamine ou le stéarate de 2-amino-2-méthylpropane-l,3-diol ;

- les sels d'acides gras polyoxyéthylénés, notamment les sels aminés ou les sels de métaux alcalins, et leurs mélanges ;

- les esters phosphoriques et leurs sels tels que le "DEA oleth-10 phosphate" (Crodafos N ION de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique (Amphisol K de

Givaudan ou ARLATONE MAP 160K de la société UNIQEMA) ;

- les sulfosuccinates tels que le "Disodium PEG-5 citrate lauryl sulfosuccinate" et le "Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate" ;

- les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; - les iséthionates ;

- les acylglutamates tels que le "Disodium hydrogenated tallow glutamate" (AMISOFT HS-21 R® commercialisé par la société AJINOMOTO) et leurs mélanges.

A titre d'exemples de tensioactif cationique, on peut notamment citer : les alkylimidazolidiniums tels que l'étho-sulfate d'isostéaryl-éthylimidonium, - les sels d'ammonium tels que les halogénures d'(alkyl en Ci 2 _ 3 o)-tri(alkyl en Ci_ 4 )ammonium comme le chlorure de N,N,N-triméthyl-l-docosanaminium (ou chlorure de Behentrimonium). Les compositions selon l'invention peuvent également contenir un ou plusieurs tensioactifs amphotères comme les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique, et les oxydes d'aminés tels que l'oxyde de stéaramine, ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100® par la société PHOENIX CHEMICAL.

Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend comme système émulsionnant l'association suivante :

- d'au moins un agent tensioactif phosphate d'alkyle en C10-C30, et d'au moins un éther d'alcool gras en Cs-C 24 et de polyéthylène glycol, ledit éther comprenant de 1 à 19 motifs oxyéthylène et présentant une HLB< 8 à 25°C.

Selon un mode de réalisation, ledit système émulsionnant peut comprendre en outre au moins un éther d'alcool gras en Cs-C 24 et de polyéthylène glycol, ledit éther comprenant de 20 à

1000 motifs oxyéthylène et de HLB > 8 à 25°C.

Selon un mode de réalisation avantageux, la composition cosmétique selon la présente invention comprend moins de 1 %, de préférence moins de 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition, de triéthano lamine et mieux, est exempte de triéthanolamine.

Agent épaississant de la phase aqueuse

La composition peut en outre comprendre un agent épaississant de milieu aqueux, qui peut être choisi parmi :

- les argiles hydrophiles,

- la silice pyrogénée hydrophile.

- les épaississants cellulosiques hydroso lubies - les gommes de guar, de xanthane, de caroube, de scléroglucane, de gellane, de rhamsan, de karaya, de carraghénane

- les alginates, les maltodextrines, l'amidon et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses sels,

- les polymères poly(métha)crylates de glycéryle vendus sous les dénominations de "Hispagel" ou "Lubragel" par les Sociétés Hispano Quimica ou Guardian, - la polyvinylpyrrolidone,

- l'alcool polyvinylique,

- les polymères et les copolymères réticulés d'acrylamide, tels que ceux vendus sous les dénominations de "PAS 5161" ou "Bozepol C" par la Société Hoechst, de "Sepigel 305" par la Société Seppic par la Société Allied Colloïd, ou encore - les homopolymères réticulés de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium vendus sous la dénomination de "Salcare SC95" par la Société Allied Colloïd.

- les polymères associatifs et notamment les polyuréthanes associatifs.

De tels agents épaississants sont notamment décrits dans les demandes EP-A-1400234.

Polymères filmogènes

La composition peut comprendre, outre la résine MQTpropyle au moins un polymère fîlmogène, qui peut être lipophile ou hydrophile.

On entend par « polymère fîlmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de fïlmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconée.

Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges.

Par polymère fîlmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats).

Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques.

Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides.

Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés α,β-éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préférence l'acide (méth)acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth)acrylique.

Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C10, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6 .

Parmi les (méth)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de cyclohexyle.

Parmi les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle.

Parmi les (méth)acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle.

Les esters de l'acide (méth)acrylique particulièrement préférés sont les (méth)acrylates d'alkyle.

Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.

Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C12. Parmi les N- alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide, le N-t- octyl acrylamide et le N-undécylacrylamide.

Les polymères fïlmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle.

Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl styrène.

Parmi les polycondensats fïlmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées.

Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non- ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les poly-uréthanes- polyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges.

Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols.

L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malo nique, l'acide diméthylmalo nique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2- diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3- cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbornane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6- naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique.

Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par poly condensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la meta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine.

Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mg2+, Ca2+, Cu2+, Fe2+, Fe3+. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionnel comportant un tel groupement -SO3M.

Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M : l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique.

Polymères fïlmogènes hydrophiles

La composition selon l'invention peut notamment comprendre en outre au moins un polymère fîlmogène hydrophile.

Le polymère fîlmogène hydrophile peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1% à 15% en poids de matière active (ie de polymère), par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5% à 10% en poids.

Il peut être choisi parmi :

- l'hydroxyéthylcellulose et ses sels, - la gomme arabique, le polyméthacrylate de sodium, et les dispersions de particules de polymères ou copolymères acryliques ou polyuréthanes dans une phase aqueuse, également connues sous le nom de latex ou pseudolatex, comme les dispersions aqueuses de polymère acrylique, les dispersions aqueuses de copolymère styrène/acrylique, les dispersions aqueuses d'un réseau interpénétré de polymères polyuréthane et polyacrylique, et les dispersions aqueuses de polymère polyuréthane. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier.

Par sels d'hydroxyéthylcellulose, on entend notamment des sels cationiques d'hydroxyéthylcellulose, tel que l'hydroxyéthylcellulose quaternisée par du chlorure de 2,3- époxypropyl triméthyl ammonium (nom INCI : Polyquaternium-10) vendue sous le nom Celquat SC 240 C par National Starch.

Par «polymère en dispersion » on entend des polymères non so lubies dans l'eau présents sous forme de particules de taille variable. Le polymère peut être réticulé ou non. La taille de particules moyenne est typiquement comprise entre 25 et 500nm, de préférence entre 50 et 200 nm.

Comme dispersions aqueuses de polymère acrylique, on peut citer celles vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 ® , Neocryl A- 1070 ® , Neocryl A- 1090 ® , Neocryl BT-62 ® , Neocryl A- 1079 ® et Neocryl A-523 ® par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432 ® par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ® ou Daitosol 5000 SJ ® par la société DAITO KASEY KOGYO, ou encore Soltex OPT ® par la société Rohm and Haas (nom INCI : Acrylates/C 12-22 Alkyl Methacrylate Copolymer (and) propylene glycol). Comme dispersions aqueuses de copolymère acrylique, on peut citer les dispersions aqueuses de copolymère styrène/acrylique, notamment celle vendue sous le nom Syntran 5760 ® par la société Rohm and Haas. Comme dispersions aqueuses de polymère polyuréthane, on peut citer celles vendues sous les dénominations Neorez R-981 ® et Neorez R-974 ® par la société AVECIA-NEORESINS, les Avalure UR-405 ® , Avalure UR-410 ® , Avalure UR-425 ® , Avalure UR-450 ® , Sancure 875 ® , Avalure UR-445 ® et Sancure 2060 ® par la société NOVEON, Impranil 85 ® par la société BAYER, Aquamere H-1511 ® par la société HYDROMER. Comme dispersions aqueuses d'un réseau interpénétré de polymères polyuréthane et polyacrylique (ou dispersions aqueuses de polymères hybrides polyuréthane/polyacrylique), on peut citer celles commercialisées sous les références "Hybridur ® " par la société AIR PRODUCTS ou "Duromer ® " de NATIONAL STARCH. Polymères fïlmogènes lipophiles

La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un polymère fïlmogène lipophile choisi parmi :

• les copolymères résultant de la copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone,

• les copolymères d'ester vinylique et d'au moins un autre monomère choisi parmi : les esters vinyliques (différent de l'ester vinylique déjà présent), les α-oléfmes ayant de 8 à 28 atomes de carbone, les alkylvinyléthers dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone, et les esters allyliques ou méthallyliques ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester, et

• les copolymères de la vinylpyrrolidone (VP) et d'alcène ayant de 2 à 40 atomes de carbone, et mieux de 3 à 20 atomes de carbone ;

• les résines de silicone distinctes de la résine de siloxane a) selon l'invention, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés ;

• les polymères vinyliques comprenant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane ; et

• les polymères siliconés comportant au moins un motif comprenant :

1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou

2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications.

Par « ester vinylique », on entend un ester dont le groupe vinylique est directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester, et ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone sauf mention contraire, lié au carbonyle du groupe ester. Le polymère fïlmogène lipophile peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1% à 15% en poids de matière active (ie de polymère), par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5% à 10% en poids.

A titre d'exemple de copolymères d'ester vinylique et d'au moins un autre monomère choisi parmi les esters vinyliques, les α-oléfmes ayant de 8 à 28 atomes de carbone, les alkylvinyléthers dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone, et les esters allyliques ou méthallyliques ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester, on peut citer les copolymères : acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécène- 1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, et propionate d'allyle/stéarate d'allyle.

Comme copolymères résultant de la copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone, on peut citer : les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol.

Les copolymères liposo lubies définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000.

Comme copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et d'alcène en C2 à C40, et mieux en C3 à C20, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle.

De préférence, le polymère fïlmogène lipophile est choisi parmi le copolymère acétate de vinyle/stéarate d'allyle (vendu notamment sous le nom Mexomère PQ par Chimex), le polylaurate de vinyle (vendu notamment sous le nom Mexomère PP par Chimex), le copolymère vinylpyrrolidone/eicosène (vendu notamment sous le nom Antaron V 220 par ISP) et leurs mélanges.

Le polymère fïlmogène lipophile peut également être une résine de silicone distincte des résines A) et B) selon l'invention.

La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité.

A titre d'exemples de résines polymethylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisées par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK, ou par par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. A titre d'exemples de résines polypropylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés sous la référence DC670 par la société Dow Corning. Comme résines silo xy silicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) telles que celle commercialisées sous la référence SRlOOO par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxy silicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination KF-7312J par la société Shin-Etsu, "DC 749", "DC 593" par la société Dow Corning.

Le polymère fïlmogène lipophile peut également être un polymère vinylique comprenant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane.

Conviennent notamment à l'invention les polymères vinyliques comprenant des motifs dérivés de dendrimère carbosiloxane, tels que, par exemple, ceux décrits dans les documents WO 2006/058793 et EP 1 862 162. Le polymère vinylique peut posséder notamment un squelette et au moins une chaîne latérale, laquelle comprend une structure de dendrimère carbosiloxane. Le terme « structure de dendrimère carbosiloxane » dans le contexte de la présente invention représente une structure moléculaire possédant des groupes ramifiés ayant des masses moléculaires élevées, ladite structure ayant une régularité élevée dans la direction radiale en partant de la liaison au squelette. De telles structures de dendrimère carbosiloxane sont décrites sous la forme d'un copolymère siloxane-silylalkylène fortement ramifié dans la demande de brevet japonais mise à l'inspection publique Kokai 9-171 154.

Les polymères vinyliques greffés avec au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane pouvant convenir tout particulièrement à la présente invention sont les polymères vendus sous les dénominations TIB 4-100, TIB 4-101, TIB 4-120, TIB 4-130, TIB 4-200, FA 4002 ID (TIB 4-202), TIB 4-220, FA 4001 CM (TIB 4-230) par la société Dow Corning.

On peut également utiliser les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5,874,069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Ces polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes :

- des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou

- des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications.

Le polymère fîlmogène lipophile peut être également présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase solvant non aqueuse qui peut être la phase huileuse de la composition. Les polymères de type NAD (non aqueous dispersion) ou des microgels (par exemple les KSG) peuvent être utilisés, ainsi que les copolymères à base de styrène (Kraton, Regalite).

Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère fîlmogène lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère dans une ou plusieurs huiles de silicone et/ou hydrocarbonées et pouvant être stabilisées en leur surface par au moins un agent stabilisant, notamment un polymère séquence, greffé ou statistique, on peut citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme le Mexomère PAP® de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081.

Comme polymères fîlmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en Cl à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose.

On peut aussi citer des copolymères de résines de silicone telles que celles citées ci-avant pour les polymères fîlmogènes lipophiles avec des polydiméthylsiloxanes, comme les copolymères adhésifs sensibles à la pression commercialisés par la société Dow Corning sous la référence BIO-PSA et décrits dans le document US 5 162 410 ou encore les copolymères siliconés issus de la réaction d'un résine de silicone, telle que celles décrite plus haut, et d'un diorganosiloxane tels que décrits dans le document WO 2004/073626.

Selon un exemple de mise en œuvre de l'invention, le polymère fîlmogène est un polymère éthylénique séquence linéaire fîlmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence.

Avantageusement, les première et deuxième séquences et du polymère séquence sont incompatibles l'une avec l'autre.

De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou

WO04/028488.

La composition selon l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère fîlmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. A titre d'autres exemples de système fïlmogène utilisable dans les compositions selon l'invention, on peut citer les systèmes dans lequel le film se forme in-situ au moment de l'application de la composition ou d'un mélange de compositions contenant deux composés siliconés réagissant lorsqu'ils sont mis en contact l'un de l'autre. De tels systèmes sont décrits notamment dans la demande WO 2007/071706. Des systèmes de ce type sont également décrits dans les demandes US2007/142575 ou US 2007/142599.

Fibres

La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins des fibres.

Par "fibre", il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier selon l'invention, le rapport L/D ou facteur de forme va de 3,5 à 2500, de préférence de 5 à 500, de préférence de 5 à 150.

Les fibres peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 5 % en poids, et préférentiellement allant de 0,3 % à 3 % en poids.

Les fibres utilisables dans la ou les composition(s) de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser.

En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 μm à 10 mm, de préférence de 0,1 mm à 5 mm et mieux de 0,3 mm à 3 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 μm, de préférence allant de 100 nm à 100 μm et mieux de 1 μm à 50 μm. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. De préférence, les fibres selon l'invention ont un titre choisi dans la gamme allant de 0,01 à 10 à deniers, de préférence de 0,1 à 2 deniers et mieux de 0,3 à 0,7 deniers.

Les fibres peuvent être celles utilisées dans la fabrication des textiles et notamment des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, des fibres de cellulose - notamment extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de rayonne, de polyamide (Nylon ® ), de viscose, d'acétate notamment d'acétate de rayonne, de polymère acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfme et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, de carbone notamment sous forme graphite, de polytétrafluoroéthylène (comme le Téflon ® ), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci-avant, comme des fibres de polyamide/po lyester .

On peut aussi utiliser les fibres utilisées en chirurgie comme les fibres synthétiques résorbables préparées à partir d'acide glycolique et caprolactone ("Monocryl" de chez Johnson & Johnson) ; les fibres synthétiques résorbables du type copolymère d'acide lactique et d'acide glycolique ("Vicryl" de chez Johnson & Johnson) ; les fibres de polyester téréphtalique ("Ethibond" de chez Johnson & Johnson) et les fils d'acier inoxydable ("Acier" de chez Johnson & Johnson).

Par ailleurs les fibres peuvent être traités ou non en surface, enrobées ou non d'une couche de protection.

Comme fibres enrobées utilisables dans l'invention, on peut citer des fibres de polyamides enrobées de sulfure de cuivre pour un effet anti-statique (par exemple le "R-STAT" de chez Rhodia) ou un autre polymère permettant une organisation particulière des fibres (traitement de surface spécifique). On peut encore citer les fibres enrobées par des pigments minéraux ou organiques, tels que les pigments cités plus loin dans la demande.

De préférence, on utilise des fibres d'origine synthétique et en particulier des fibres organiques, comme celles utilisées en chirurgie. Les fibres utilisables dans la ou les composition(s) selon l'invention sont préférentiellement des fibres de polyamide, de cellulose ou de polyéthylène. Leur longueur (L) peut aller de 0,1 mm à 5 mm, de préférence de 0,25 mm à 1,6 mm et leur diamètre moyen peut aller de 1 μm à 50 μm. En particulier, on peut utiliser les fibres de polyamide commercialisées par les Etablissements P. Bonté sous le nom de "Polyamide 0.9 Dtex 3 mm", ayant un diamètre moyen de 6 μm, un titre d'environ 0.9 dtex et une longueur allant de 0,3 mm à 5 mm ou bien encore les fibres de polyamides vendues sous la dénomination Fiberlon 931 -Dl -S par la société LCW , ayant un titre d'environ 0,9 dtex et une longueur d'environ 0,3 mm. On peut aussi utiliser les fibres de celluloses (ou de rayonne) ayant un diamètre moyen de 50 μm et une longueur allant de 0,5 mm à 6 mm comme celles vendues sous le nom de "Natural rayon flock fiber RClBE - N003 - M04" par la société Claremont Flock. On peut également utiliser des fibres de polyéthylène comme celles vendues sous le nom de "Shurt Stuff 13 099 F" par la société Mini Fibers.

Avantageusement, la ou les composition(s) selon l'invention comprend des fibres dites "rigides", par opposition aux fibres citées précédemment, qui ne sont pas des fibres rigides. Les fibres rigides, initialement sensiblement droites, lorsqu'elles sont placées dans un milieu dispersant, ne voient pas leur forme sensiblement modifiée, ce qui se traduit par la condition angulaire définie ci-après, reflétant une forme que l'on peut qualifier de toujours, sensiblement droite, linéaire. Cette condition d'angle reflète la rigidité des fibres qui peut difficilement être exprimée par un autre paramètre pour des objets ayant une taille aussi faible que les fibres rigides.

La rigidité des fibres se traduit par la condition angulaire suivante : avantageusement, au moins 50 % en nombre, de préférence au moins 75 % en nombre, et mieux au moins 90 % en nombre des fibres sont telles que l'angle formé entre la tangente à l'axe central longitudinal de la fibre et la droite reliant ladite extrémité au point sur l'axe central longitudinal de la fibre correspondant à la moitié de la longueur de la fibre soit inférieur à 15 ° et l'angle formé entre la tangente à l'axe central longitudinal de la fibre en un point situé à mi-longueur de la fibre et la droite reliant l'une des extrémités au point sur l'axe central longitudinal de la fibre correspondant à la moitié de la longueur de fibre soit inférieur ou égal à 15 °, pour une même longueur de fibre allant de 0,8 mm à 5 mm, de préférence allant de 1 mm à 4 mm, de préférence allant de 1 mm à 3 mm, et mieux de 2 mm. Avantageusement, l'angle, mentionné ci-dessus, est mesuré aux deux extrémités de la fibre et en un point situé à mi-longueur de la fibre, en d'autres termes, on effectue dans ce cas trois mesures et la moyenne des angles mesurés est inférieure ou égale à 15°. Notamment, la tangente, en tout point de la fibre, forme un angle inférieur à 15°. Dans la présente demande, l'angle formé par la tangente en un point de la fibre est l'angle formé entre la tangente à l'axe central longitudinal de la fibre audit point de la fibre et la droite reliant l'extrémité de la fibre la plus proche dudit point au point sur l'axe central longitudinal de la fibre correspondant à la moitié de la longueur de la fibre.

Généralement, les fibres rigides utilisables dans la ou les compositions selon l'invention ont la même longueur de fibre ou une longueur sensiblement identique.

Plus précisément lorsque l'on observe au microscope, avec un objectif permettant un grossissement de 2,5 et avec une vision plein champ, un milieu dans lequel sont dispersées les fibres rigides à une concentration des fibres de 1 % en poids, un nombre majoritaire de fibres rigides, c'est-à-dire au moins 50 % en nombre des fibres rigides, de préférence au moins 75 % en nombre des fibres rigides, et mieux au moins 90 % en nombre des fibres rigides, doivent satisfaire à la condition angulaire définie plus haut. La mesure conduisant à la valeur de l'angle est effectuée pour une même longueur de fibres, cette longueur est comprise dans la gamme allant de 0,8 mm à 5 mm, de préférence de 1 à 4 mm, de préférence de 1 à 3 mm, et mieux de 2 mm.

Le milieu dans lequel est réalisée l'observation est un milieu dispersant assurant une bonne dispersion des fibres rigides, par exemple de l'eau, un gel aqueux d'argile ou de polyuréthane associatif. On peut même réaliser une observation directe de la composition contenant les fibres rigides. Un échantillon de la composition ou de la dispersion préparée est placée entre lame et lamelle pour l'observation au microscope avec un objectif permettant un grossissement de 2,5 et avec une vision plein champ. La vision plein champ permet de voir les fibres dans leur intégralité.

Les fibres rigides peuvent être choisies parmi les fibres d'un polymère synthétique choisi parmi les polyesters, les polyuréthanes, les polymères acryliques, les polyoléfînes, les polyamides, en particulier les polyamides non aromatiques et les polyimides-amides aromatiques. Comme exemples de fibres rigides, on peut citer les fibres :

- de polyesters, telles que celles obtenues par découpe de fils vendus sous les dénominations FIBRE 255-100-R11-242T TAILLE 3 MM (section octalobée), FIBRE 265-34-R11-56T TAILLE 3 MM (section ronde), FIBRE COOLMAX 50-34-591 TAILLE 3 MM (section tétralobée) par la société DUPONT DE NEMOURS ;

- de polyamide, telles que celles vendues sous les dénominations TRILOBAL NYLON 0.120- 1.8 DPF ; TRILOBAL NYLON 0.120-18 DPF ; NYLON 0.120-6 DPF par la société Cellusuede products ; ou obtenues par découpe de fils vendus sous la dénomination FIBRE NOMEX BRAND 430 TAILLE 3 MM par la société DUPONT DE NEMOURS ;

- de polyimide-amide telles que celles vendues sous les dénominations "KERMEL", "KERMEL TECH" par la société RHODIA ;

- de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar ® par la société DUPONT DE NEMOURS ;

- des fibres à structure multicouche comprenant des couches alternées de polymères choisis parmi les polyesters, les polymères acryliques, les polyamides, teilles que celles décrites dans les documents EP-A-6921217, EP-A-686858 et US-A-5472798. De telles fibres sont vendues sous les dénominations "Morphotex", « Teijin Tetron Morphotex » par la société TEIJIN.

Les fibres rigides particulièrement préférées sont les fibres de polymide-amide aromatiques.

Des fils ou fibres de polyimide-amide, qui peuvent être utilisés pour les compositions de l'invention, sont décrits, par exemple, dans le document de R. PIGEON et P. ALLARD, Chimie Macromoléculaire Appliquée, 40/41 (1974), pages 139-158 (n° 600), ou bien encore dans les documents US-A-3 802 841, FR-A-2 079 785, EP-Al-O 360 728, EP-A-O 549 494, auquels on pourra se référer.

Les fibres de polyimide-amide aromatique préférées sont des fibres de polyimide-amide comprenant des motifs répétitifs de formule :

obtenus par polycondensation du toluène diisocyanate et de l'anhydride triméllitique.

Agent rhéologique de phase grasse

La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un agent rhéologique de phase grasse.

De préférence, les agents rhéo logiques épaississants ou gélifiants de phase grasse sont choisis parmi les polymères cristallins, les agents structurants lipophiles minéraux, les polyamides lipophiles, les polyurées et polyuréthanes lipophiles, les organogélateurs, les polymères blocs, les agents cristaux liquides cholestériques, les copolymères dimethicone/vinyldimethicone, et les copolymères vinyldimethicone/alkyl dimethicone, tels que les copolymères vinyldimethicone/lauryl dimethicone.

Le cas échéant, ces agent sont de préférence choisis parmi les argiles organophiles, les silices pyrogénées hydrophobes, les élastomères de silicone non émulsionnants et les alcools gras ayant de 10 à 30 atomes de carbone, de préférence de 14 à 22 atomes de carbone.

Par « agent rhéologique de phase grasse », on entend un agent apte à établir des interactions physiques, le cas échéant au contact d'un agent réticulant, lorsque l'agent structurant n'est pas réticulé, dans ladite phase grasse au sein de laquelle il est mis en œuvre. Il présente la capacité de développer des propriétés structurantes - par exemple gélifiantes - et conduit ainsi à des textures d'aspect semi-solide.

L'agent rhéologique de phase grasse peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1% à 60% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2% à 50% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 40% en poids. Parmi les argiles lipophiles, on peut citer les argiles éventuellement modifiées telles que les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C 10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de distéaryl diméthyl ammonium, notamment vendue sous le nom de Bentone 38 VCG par Elementis.

Parmi les silices hydrophobes, on peut citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 μm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanols présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être :

- des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (6 eme édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812®" par la société Degussa, "CAB-O-

SIL TS-530®" par la société Cabot.

- des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (6 eme édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R972®", "AEROSIL R974®" par la société Degussa, "CAB-O-SIL

TS-610®", "CAB-O-SIL TS-720®" par la société Cabot.

La silice pyrogénée hydrophobe présente de préférence une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm.

Les compositions selon l'invention peuvent comprendre également un élastomère de silicone non émulsionnant.

Des élastomères non-émulsionnants sont notamment décrits dans les demandes JP-A-61-

194009, EP-A-242219, EP-A-285886, EP-A-765656. Comme élastomères non-émulsionnants sphériques, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "DC 9040", "DC9041", "DC 9509", "DC9505", "DC 9506" par la société Dow

Corning. L'élastomère de silicone non émulsionnant sphérique peut se présenter également sous forme de poudre d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobée de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US5538793. De tels élastomères sont vendus sous les dénominations "KSP-100", "KSP-101", "KSP- 102", "KSP- 103", KSP-104", "KSP-105" par la société Shin Etsu.

D'autres organopolysiloxanes réticulés élastomères sous forme de poudres sphériques peuvent être des poudres de silicone hybride fonctionnalisé par des groupes fluoroalkyle, notamment vendues sous la dénomination "KSP-200" par la société Shin Etsu ; des poudres de silicones hybride fonctionnalisé par des groupes phényl, notamment vendues sous la dénomination "KSP-300" par la société Shin Etsu.

On peut également utiliser dans les compositions selon l'invention des élastomères de silicones avec groupement MQ, tels que ceux vendus par la Société Wacker sous les dénominations Belsil RG100, Belsil RPG33 et préférenciellement RG80. Ces élastomères particuliers, lorsqu'ils sont en association avec les résines selon l'invention, peuvent permettre d'améliorer les propriétés de non transfert des compositions les comprenant.

Par alcool gras comprenant de 10 à 30 atomes de carbone, on entend tout alcool gras pur, saturé ou non, ramifié ou non, comportant de 10 à 30 atomes de carbone.

On utilise de préférence un alcool gras comprenant de 10 à 26 atomes de carbone, mieux de

10 à 24 atomes de carbone et encore mieux de 14 à 22 atomes de carbone.

On peut citer notamment comme alcools gras utilisables, les alcools laurique, myristique, cétylique, stéarylique, oléique, cétéarylique (mélange d'alcool cétylique et stéarylique), béhénique, érucique et leurs mélanges. On utilise de préférence l'alcool cétylique ou béhénique.

De tels alcools gras sont notamment commercialisés sous la dénomination NAFOL par la société SASOL.

L'alcool gras, lorsqu'il est utilisé comme agent structurant de la phase grasse, peut être présent en une quantité comprise entre 1 et 20% en poids par rapport au poids de solvant, soit en une teneur allant de 2 à 20% en poids, de préférence de 3 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition.

L'agent épaississant de milieu huileux peut être choisi parmi - Les silicones carboxylates

- Les silicones saccharides

- les argiles organophiles et les silices pyrogénées hydrophobes telles que mentionnées ci- avant - les gommes de guar alkylées (avec groupe alkyle en C1-C6), telles que celles décrites dans EP-A-708114 ;

- les celluloses hydrophobes

- les polymères gélifiant d'huile comme les polymères tribloc ou en étoile résultant de la polymérisation ou copolymérisation d'au moins monomère à groupe éthylénique, comme les polymères vendus sous la dénomination Kraton ;

- les polymères de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, telles que décrites dans les demandes WO-A-

02/056847, WO-A-02/47619 ; en particulier les résines de polyamides (notamment comprenant des groupes alkyles ayant de 12 à 22 atomes de carbone) telles que celles décrites dans US-A-5783657.

De tels agents épaississants sont notamment décrits dans les demandes EP-A-1400234. Les organogélateurs peuvent être choisis parmi ceux décrits dans la demande WO-A-

03/105788.

En particulier, il peut être intéressant d'associer les résines selon l'invention à des organogélateurs particuliers, et notamment :

- Les dérivés de bis-urées de formule générale (I) :

dans laquelle :

- A est un groupement de formule :

avec R' étant un radical alkyle Ci à C 4 linéaire ou ramifié et les * symbolisant les points de rattachement du groupement A à chacun des deux atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I), et - R est un radical alkyle en C 6 à C 15 , mono-ramifïé, non cyclique, saturé ou insaturé et dont la chaîne hydrocarbonée est éventuellement interrompue par 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N, ou l'un de ses sels ou isomères notamment décrits dans la demande de brevet FR-A- 2892303

- Les dérivés de bis-urées siliconés de formule générale (I) ou l'un de ses sels et/ou isomères :

dans laquelle :

- A est un groupement de formule (II)

avec Rl étant un radical alkyle Ci à C 4 linéaire ou ramifié, et les * symbolisant les points de rattachement du groupement A à chacun des deux atomes d'azote du reste du composé de formule générale (I), et

- R et R, identiques ou différents, sont choisis parmi :

- i) les radicaux de formule (III) : R.

-L-Si-OR (III)

R dans laquelle :

- L est une liaison simple ou un radical divalent carboné, notamment hydrocarboné (alkylène), linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 1 à 18 atomes de carbone, et pouvant comprendre 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi N, O et S;

- Ra est : a) un radical carboné, notamment hydrocarboné (alkyle), linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 1 à 18 atomes de carbone, et pouvant comprendre 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi N, O, Si et S; ou bien b) un radical siliconé de formule :

avec n étant compris entre 0 et 100, notamment entre 1 et 80, voire 2 à 20; et R2 à R6 étant, indépendamment les uns des autres, des radicaux carbonés, notamment hydrocarbonés (alkyles) linéaires ou ramifiés, ayant 1 à 12, notamment

1 à 6 atomes de carbone, et pouvant comprendre 1 à 4 hétéroatomes, notamment

O;

- Rb et Rc sont, indépendamment l'un de l'autre, choisis parmi: a) les radicaux carbonés, notamment hydrocarbonés (alkyles), linéaires, ramifiés et/ou cycliques, saturés ou insaturés, comprenant 1 à 18 atomes de carbone, et pouvant comprendre 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi N, O, Si et S; b) les radicaux de formule :

avec n étant compris entre 0 et 100, notamment entre 1 et 80, voire 2 à 20; et R'2 à R'6 étant, indépendamment les uns des autres, des radicaux carbonés, notamment hydrocarbonés (alkyles) linéaires ou ramifiés, ayant 1 à 12, notamment 1 à 6 atomes de carbone, et pouvant comprendre 1 à 4 hétéroatomes, notamment O. et

- ii) les radicaux alkyle en Ci à C30, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, et comprenant éventuellement 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S, F et N; étant entendu que l'un au moins des radicaux R et/ou R' est de formule (III) tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR-A-2900819.

- Les dérivés de bis-urées décrits dans la demande de brevet FR-A-28994476.

La composition selon l'invention peut comprendre en outre un corps gras pâteux. Les corps pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés comme les lanolines et leurs dérivés ou encore des PDMS. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 23 0 C une fraction liquide et une fraction solide.

En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux est inférieure à 23 0 C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23 0 C représente de 23 à 97 % en poids du composé. Cette fraction liquide à 23 0 C représente de préférence entre 40 et 85 % en poids du composé.

La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23 0 C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 0 C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le composé pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide. Le composé pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide.

L'enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10 0 C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23 0 C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 0 C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide.

La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 0 C représente de préférence de 40 à 100 % en poids du composé, de préférence de 50 à 100 %, de préférence 80 à 100 %, de préférence encore de 90 à 100 % en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 0 C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 0 C.

La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 0 C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 0 C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 0 C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à

23 0 C.

Le composé pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale.

La présence d'un composé pâteux peut permettre de conférer avantageusement un confort amélioré lors du dépôt d'une composition de l'invention sur les fibres kératiniques.

Un tel composé peut être avantageusement choisi parmi : la lanoline et ses dérivés, - les composés siliconés polymériques ou non, les composés fluorés polymériques ou non, les polymères vinyliques, notamment :

• les homopolymères d'oléfmes,

• les copolymères d'oléfmes, • les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés,

• les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en

• les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyle en C8-C30,

• les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyle en C8-C30, les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérifîcation entre un ou plusieurs diols en C2-C100, en particulier, en C2-C50, les esters d'acide ou d'alcool gras, et leurs mélanges. Parmi les esters, on peut notamment citer : les esters d'un glycérol oligomère, notamment, les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyle des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras, tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et isostéarique et l'acide 12-hydroxystéarique, à l'image, notamment, de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol ou tel que le polyacyladipate-2 de bis diglycéryle, - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par

Alzo, les esters de phytostérol, les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, tels que les coco-glycérides hydrogénés, - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-C50 et un diol ou un polyol en C2-C50, les esters aliphatiques d'ester résultant de Pestérifïcation d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique (Salacos HCIS (V)-L commercialisé par la société Nishing OiI), les polyesters résultant de l'estérification, par un acide polycarboxylique, d'un ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique, ledit ester comprenant au moins deux groupes hydroxyle, tels que les produits Risocast DA-H ® , et Risocast DA-L ® , et leurs mélanges. Le composé pâteux peut également être choisi parmi les composés d'origine végétale.

Parmi ceux-ci, on peut notamment citer la cire d'orange comme, par exemple, celle qui est commercalisée sous la référence Orange Peel Wax par la société Koster Keunen, le beurre de karité, l'huile d'olive partiellement hydrogénée comme, par exemple, le composé commercialisé sous la référence Beurra live par la société Soliance ou encore le beurre de cacao.

Les composés pâteux peuvent être utilisés en quantité allant de 1 à 50 % en poids, en particulier de 3 à 45 %, et plus particulièrement de 5 à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut comprendre en outre un polymère amphiphile ou associatif. Par «polymères amphiphiles ou associatifs » on entend des polymères comportant une au plusieurs partie hydrophiles qui les rendent partiellement so lubies dans l'eau et une ou plusieurs parties hydrophobes par lesquelles les polymères s'associent ou interagissent. Les polymères associatifs suivants peuvent être utilisés : Nuvis FX1100 de Elementis, Aculyn 22, Aculyn 44, Aculyn 46 de Rohm&Haas, Viscophobe DBlOOO de Amerchol. Les copolymères diblocs constitués d'un bloc hydrophile (polyacrylate, polyéthylène glycol) et d'un bloc hydrophobe (polystyrène, polysiloxane), peuvent également être utilisés.

Les huiles non volatiles

La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile non volatile.

Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur les matières kératiniques à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10 "3 mm de Hg (0,13 Pa). On peut également définir une huile non volatile comme ayant une vitesse d'évaporation telle que dans les conditions définies précédemment, la quantité évaporée au bout de 30 minutes est inférieure à 0,07mg/cm 2 .

L'huile peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées, les huiles siliconées, les huiles fluorées.

Par huile siliconée, on entend une huile contenant au moins un atome de silicium, et notamment contenant des groupes Si-O. Selon un mode de réalisation, ladite composition comprend moins de 10% en poids d'huile(s) siliconée(s) non volatiles, par rapport au poids total de la composition, mieux moins de 5% en poids, voire est exempte d'huile siliconée.

Par huile fluorée, on entend une huile contenant au moins un atome de fluor.

Comme huile non volatile hydrocarbonée, on peut utiliser l'huile de paraffine ( ou vaseline), le squalane, le polyiso butylène hydrogéné (huile de Parléam), le perhydrosqualène, l'huile de vison, de tortue, de soja, l'huile d'amande douce, de calophyllum, de palme, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'arara, de colza, de tournesol, de coton, d'abricot, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales ; des esters d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique ; les esters gras, notamment en C12-C36, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyl- dodécyle, le succinate de di(2-éthyl hexyle), le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine ; l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique ; les alcools gras supérieurs, notamment en C 16- C22, tels que le cétanol, l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol ; et leurs mélanges.

L'huile non volatile peut être présente en une teneur allant de 0,1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide non volatile, de préférence allant de 0,5 % à 60 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 50 % en poids.

Matières colorantes :

La composition selon l'invention peut comprendre au moins une matière colorante.

La matière colorante peut être choisie parmi les matières colorantes pulvérulentes (notamment les pigments et les nacres), les matières colorantes hydrosolubles ou liposo lubies.

Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition.

Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées.

Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.

On peut également citer les pigments à effet tels les particules comportant un substrat organique ou minéral, naturel ou synthétique, par exemple le verre, les résines acrylique, le polyester, le polyuréthane, le polyéthylène téréphtalate, les céramiques ou les alumines, ledit substrat étant recouvert ou non de substances métalliques comme l'aluminium, l'or, l'argent, le platine, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes métalliques comme le dioxyde de titane, l'oxyde de fer, l'oxyde de chrome et leurs mélanges.

Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. On peut également utiliser les pigments interférentiels, notamment à cristaux liquides ou multicouches.

Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone. Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans la demande EP-A- 1086683.

Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène.

Les colorants liposolubles, synthétiques ou naturels sont, par exemple, le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rouge Soudan, les carotènes (le β-carotène, le lycopène), les xanthophylles (capsanthine, capsorubine, lutéine), l'huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléine, le rocou, le curcumin.

Les matières colorantes, en particulier les pigments traités avec un agent hydrophobe, peuvent être présents dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 20 % en poids.

Charges :

La composition selon l'invention peut comprendre en outre une ou plusieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids. Par « charges », il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition.

Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou ob longues, quelle que soit la forme cristallo graphique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer, outre les charges mentionnées ci-avant, le mica, le kaolin, les poudres de poly-β-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. Elles peuvent être notamment de préférence choisies parmi le talc, la silice, l'amidon de riz, les poudres de polyamide

(nylon®) et les poudres de polyméthacrylate de méthyle, notamment celle vendue sous la dénomination COVABEAD® LH85 par la société LCW.

La composition selon l'invention peut également contenir des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les anti-oxydants, ou leurs mélanges.

Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition correspondante selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.

Selon un autre aspect, l'invention concerne également un kit cosmétique de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, de préférence des cils ou des sourcils, comprenant :

- au moins une composition comprenant dans un milieu physio logiquement acceptable :

A) une résine de siloxane comprenant au moins 80% en moles d'unités :

(i) (R' 3 Si0i/ 2 )a (ci-après unités "M") et (ii) (Siθ4/2)b (ci-après unités « Q ») dans lesquelles

R' représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 95% en moles des groupes R' sont des groupes alkyles, a et b ont des valeurs strictement supérieures à 0 ; et le rapport a/b est compris entre 0,5 et 1,5, et

B) une résine propyl silsesquioxane fïlmogène comprenant au moins 80% en moles d'unités (R"Siθ3/2) (ci-après unités "T") dans lesquelles R" représente indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, avec la condition qu'au moins 40% en moles des groupes R' ' sont des groupes propyles, le rapport pondéral entre les résines a) et b) étant compris entre 1/99 et 99/1, les résines A) et B) n'étant pas liées l'une avec l'autre par des liaisons covalentes, et le nombre d'unités M du mélange final étant strictement inférieur au nombre d'unités (T+Q),

C) au moins une cire,

D) au moins une huile volatile hydrocarbonée, et - au moins un applicateur de la composition, ledit applicateur comprenant des moyens permettant de lisser et/ou séparer les fibres kératiniques, de préférence les cils ou les sourcils, notamment sous forme de dents, de poils ou autres reliefs.

De préférence, l'applicateur se présente sous la forme d'une brosse ou d'un peigne.

De préférence, le kit comprend en outre un récipient délimitant au moins un compartiment, ladite composition étant disposée à l'intérieur dudit compartiment.

Un autre objet de l'invention concerne également un ensemble cosmétique comprenant : i) un récipient délimitant au moins un compartiment, ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture ; et ii) une composition disposée à l'intérieur dudit compartiment, la composition étant conforme à l'invention.

Le récipient peut être sous toute forme adéquate. Il peut être notamment sous forme d'un flacon, d'un tube, d'un pot, d'un étui, d'une boite, d'un sachet ou d'un boîtier.

L'élément de fermeture peut être sous forme d'un bouchon amovible, d'un couvercle, d'un opercule, d'une bande déchirable, ou d'une capsule, notamment du type comportant un corps fixé au récipient et une casquette articulée sur le corps. Il peut être également sous forme d'un élément assurant la fermeture sélective du récipient, notamment une pompe, une valve, ou un clapet.

Le récipient peut être associé à un applicateur, notamment sous forme d'une brosse comportant un arrangement de poils maintenus par un fil torsadé. Une telle brosse torsadée est décrite notamment dans le brevet US 4 887 622. Il peut être également sous forme d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application, obtenus notamment de moulage. De tels peignes sont décrits par exemple dans le brevet FR 2 796 529. L'applicateur peut être sous forme d'un pinceau, tel que décrit par exemple dans le brevet FR 2 722 380. L'applicateur peut être sous forme d'un bloc de mousse ou d'élastomère, d'un feutre, ou d'une spatule. L'applicateur peut être libre (houppette ou éponge) ou solidaire d'une tige portée par l'élément de fermeture, tel que décrit par exemple dans le brevet US 5 492 426. L'applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple le brevet FR 2 761 959. Le produit peut être contenu directement dans le récipient, ou indirectement. A titre d'exemple, le produit peut être disposé sur un support imprégné, notamment sous forme d'une lingette ou d'un tampon, et disposé (à l'unité ou plusieurs) dans une boîte ou dans un sachet. Un tel support incorporant le produit est décrit par exemple dans la demande WO 01/03538.

L'élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, serrage, soudage, collage, ou par attraction magnétique. Par "encliquetage" on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d'un bourrelet ou d'un cordon de matière par déformation élastique d'une portion, notamment de l'élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon.

Le récipient peut être au moins pour partie réalisé en matériau thermoplastique. A titre d'exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène. Alternativement, le récipient est réalisé en matériau non thermoplastique, notamment en verre ou en métal (ou alliage).

Le récipient peut être à parois rigides ou à parois déformables, notamment sous forme d'un tube ou d'un flacon tube.

Le récipient peut comprendre des moyens destinés à provoquer ou faciliter la distribution de la composition. A titre d'exemple, le récipient peut être à parois déformables de manière à provoquer la sortie de la composition en réponse à une surpression à l'intérieur du récipient, laquelle surpression est provoquée par écrasement élastique (ou non élastique) des parois du récipient. Alternativement, notamment lorsque le produit est sous forme d'un stick, ce dernier peut être entraîné par un mécanisme à piston. Toujours dans le cas d'un stick, notamment de produit de maquillage, le récipient peut comporter un mécanisme, notamment à crémaillère, ou avec une tige filetée, ou avec une rampe hélicoïdale, et apte à déplacer un stick en direction de ladite ouverture. Un tel mécanisme est décrit par exemple dans le brevet FR 2 806 273 ou dans le brevet FR 2 775 566. Un tel mécanisme pour un produit liquide est décrit dans le brevet FR 2 727 609. Le récipient peut être constitué d'un boîtier avec un fond délimitant au moins un logement contenant la composition, et un couvercle, notamment articulé sur le fond, et apte à recouvrir au moins en partie ledit fond. Un tel boîtier est décrit par exemple dans la demande WO 03/018423 ou dans le brevet FR 2 791 042.

Le récipient peut être équipé d'un essoreur disposé au voisinage de l'ouverture du récipient. Un tel essoreur permet d'essuyer l'applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Un tel essoreur est décrit par exemple dans le brevet FR 2 792 618.

La composition peut être à la pression atmosphérique à l'intérieur du récipient (à température ambiante) ou pressurisée, notamment au moyen d'un gaz propulseur (aérosol). Dans ce dernier cas, le récipient est équipé d'une valve (du type de celles utilisées pour les aérosols).

Dans la demande, les teneurs, sauf mention expresse contraire, sont exprimées en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition.

L'invention est illustrée plus en détails par les exemples décrits ci-après.

Dans les exemples qui suivent, des tests de tenue à l'eau, au squalène et aux frottements sont réalisés.

Ces tests consistent en les protocoles suivants :

Par « tenue à l'eau », on entend selon la présente demande la tenue à l'eau in vitro évaluée selon le protocole suivant :

On applique la composition sur 3 éprouvettes de cheveux caucasiens raides 30 nœuds (60 cils longs de 1 cm) longueur de la frange 2 cm en faisant 3 x 10 passages espacés de 2 minutes avec reprise de produit entre chaque série de 10. Chaque éprouvette est ensuite séchée à température ambiante pendant un temps de séchage d'une heure.

Les 3 éprouvettes maquillées sont immergées dans un récipient contenant de l'eau à 20 0 C pendant un temps donné (1 minute ou 1 heure). On effectue ensuite 5 allers-retours des 3 éprouvettes sur une chiffonnette carrée type Wypall L40 de chez Kimberly-clark.

On évalue alors visuellement la présence de trace déposée par l'éprouvette.

Par « tenue au squalène », on entend selon la présente demande la tenue au squalène in vitro évaluée selon le même protocole de mesure que pour la tenue à l'eau décrit ci-dessus, à la différence que les 3 éprouvettes maquillées sont immergées dans un récipient contenant du squalène pendant 1 heure (le squalène est présent à 18% dans la composition du sébum ; donc ce test reflète la tenue au sébum), au lieu d'eau.

Par « résistance aux frottements », on entend selon la présente demande la résistance aux frottements in vitro évaluée selon le protocole suivant :

On applique la composition sur 3 éprouvettes de cheveux caucasiens raides 30 nœuds (60 cils longs de 1 cm) longueur de la frange 2 cm en faisant 3 x 10 passages espacés de 2 minutes avec reprise de produit entre chaque série de 10. Chaque éprouvette est ensuite séchée à température ambiante pendant un temps de séchage d'une heure.

L'éprouvette maquillée est ensuite positionnée perpendiculairement au-dessus d'une feuille de papier et frottée à l'aide d'une brosse dure type Keracils ® (30 passages). On évalue visuellement la quantité de grains ainsi formés, récupérés sur la feuille de papier.

Exemple 1 : Préparation du mélange de résines MQ et T propyle

Matériaux

Résine MQ = une résine MQ de formule M o ,43Qo,57 et de M n = 3 230 dissoute dans du xylène à 70,8 % en poids de solides. La résine MQ a été fabriquée selon les techniques décrites par Daudt dans le brevet US 2 676 182.

Résine de propyle T = une résine de propyle silsesquioxane à 74,8 % en poids dans du toluène. La résine de propyle silsesquioxane a été obtenue par hydrolyse de propyle trichlorosilane.

Différentes solutions de résine MQ et de résine de T propyle sont mélangées dans un tricol muni d'un agitateur. Des aliquots de chaque mélange sont placés dans une coupelle en aluminium de 2 pouces de diamètre, et chauffées sous vide à une température de 110 0 C pendant une heure, suivi de Ih25 à 140 0 C. Des observations qualitatives visuelles sur la clarté et la dureté des mélanges obtenus sont faites (voir tableau 1 suivant) : Tableau 1

Les résultats obtenus montrent la miscibilité inattendue des résines MQ et T propyle, basée sur la clarté du mélange sans solvant et la dureté croissante à mesure que la quantité de résine MQ croît.

Selon une alternative nommée 1-g, on utilise le mélange de résines décrit à l'exemple 22 de la demande WO2005/075567 dans lequel le rapport pondéral entre la résine MQ et la résine T propyle est de 85/15.

Selon une alternative nommée 1-h, on utilise le mélange de résines décrit à l'exemple 13 de la demande WO2007/145765 dans lequel le rapport pondéral entre la résine MQ et la résine T propyle est de 60/40. Exemple 2: Mascara émulsion cire dans eau

Mode opératoire

D'un côté, la phase grasse (cire, pigments, tensioactif) est chauffée à 90 0 C, de l'autre, la phase aqueuse (eau, HEC, GA) est également chauffée vers 85 0 C.

L'émulsion est réalisée par inversion de phase vers 85-90 0 C en ajoutant, au moritz, la phase aqueuse sur la phase cireuse. le mélange de résines MQ+Tpropyle et l' isododecane est additionné sous pâle après émulsifïcation vers 35 0 C.

Exemple 3: Mascara waterproof

La cire et les pigments sont chauffés jusqu'à fusion de la cire puis le mélange est homogénéisé, on laisse refroidir le mélange à température ambiante (25°C) puis on ajoute le mélange de résines (phase A).

Parallèlement, on prépare un gel en mélangeant la bentone, le carbonate de propylène et l'isododécane (phase B), puis on ajoute ce mélange à la phase A à température ambiante et l'ensemble est passé au broyeur tricylindre.

Exem le 4 : Mascara cire dans eau avec mélan e de résines M et T ro le

Une telle composition permet ainsi d'obtenir une composition présentant une bonne tenue à l'eau et/ou et une très bonne tenue au sébum. Des résultats similaires sont obtenus en substituant le mélange de résine MQ/TPr 60/40 tel que décrit dans l'exemple 1-h ci-dessus par le mélange de résines de l'exemple 1-f décrit ci-dessus ayant un rapport pondéral entre la résine MQ et la résine T propyle de 50/50. Exem le 5 : Mascara water roof avec mélan e de résines M et T ro le

Une telle composition permet d'obtenir une composition présentant une très bonne tenue à l'eau et/ou et bonne tenue au sébum. Des résultats similaires sont obtenus en substituant le mélange de résine MQ/TPr 60/40 tel que décrit dans l'exemple 1-h ci-dessus par le mélange de résines de l'exemple 1-f décrit ci-dessus ayant un rapport pondéral entre la résine MQ et la résine T propyle de 50/50.