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Title:
FIBRE-TO-FIBRE PLUG CONNECTOR WITH CONNECTION ELEMENT TO AN OPTICABLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1980/000498
Kind Code:
A1
Abstract:
A flat connector with two parallel layers of bunched fibres (18) may easily be connected to a round multi-fibre optical cable (12) because it comprises a detachable connection element (R) and is provided with guiding means (G5, G6) with respect to the remainder of the connector (C), this element comprising a distributor (100, 101, 102) forming two distribution channels which bring progressively the whole of the fibres (18) coming out of the cable up to the two bunches arrangement. Application to telecommunication.

Inventors:
BUBANKO V (FR)
Application Number:
PCT/FR1979/000077
Publication Date:
March 20, 1980
Filing Date:
August 29, 1979
Export Citation:
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Assignee:
COMP GENERALE ELECTRICITE (FR)
BUBANKO V (FR)
International Classes:
G02B6/38; G02B6/36; (IPC1-7): G02B5/14
Foreign References:
DE2718027A11977-11-17
FR2282650A11976-03-19
DE2522804A11976-12-02
US3864018A1975-02-04
DE2518319B11976-07-08
DE2757214A11978-07-06
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Fiche de connecteur fibre à fibre avec élément de raccordement à un câble optique comportant un élément connectant (C) comportant des sillons de maintien (25) s'étendant chacun d'une partie arrière jusqu'à une face avant (11) de cet élément et aptes à recevoir et à maintenir chacun l'une des fibres (18) à connecter, cet élément connectant (C) comportant en outre des moyens de guidage de connexion (G1) pour le guider par rapport à l'élément "connectant d'une fiche complémentaire (Fa) de . manière à réaliser une connexion optique fibre à fibre par mise en contact des faces avant de ces deux fiches, cette fiche comportant en outre un élément de raccordement (R) pour recevoir et fixer un câble optique (12) dans lequel les fibres à connecter sont disposées sous forme d'un empilement et des moyens (G5, G6, 108) pour fixer l'élément de raccor¬ dement à l'arrière de l'élément connectant, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre des moyens de guidage (G5, G6) de raccordement pour guider l'élément de raccordement (R) par rapport à l'élément connectant (C) , de manière à permettre, dans un premier temps, d'écarter l'élément de raccordement de l'élément connectant, dans un deuxième temps de fixer le câble (12) à l'élément de raccordement et de répartir les extrémités des fibres (18) en avant de cet élément selon une disposition conforme à celle des sillons (25) de l'élément connectant, et dans un troisième temps de rapprocher l'élément de raccordement de l'élément connectant avec l'aide des moyens de guidage de raccordement jusqu'à ce que les extrémités des fibres s'engagent dans les sillons de maintien.
2. Fiche selon la revendication' 1 , caractérisée par le fait que l'élément connectant comporte : un boîtier constitué d'une embase (2) et d'un couvercle (60), pouvant être obtenu par moulage d'une matière plastique ou d'un alliage et contenant un ensemble de pièces amovibles de grande précision : une plaque de base (4) réalisée en un métal dur, une plaque d'appui 22 d'un matériau,moins dur, et munie d'une plaquette d'appui (26) en saillie sous la partie médiane de sa face inférieure un ensemble de maintien constitué par des tiges de. maintien (M appuyées verticalement par la plaquette d'appui sur la plaque de base, et latéralement les unes contre les autres de manière à former lesdits sillons de maintien entre leurs surfaces latérales, et un ensemble de guidage (G1 , G6) constitué de tiges appuyées latéralement les unes contre les autres, et appuyées verticalement par la plaque d'appui sur la plaque de base, l'une de ces tiges (G5) constituant, par l'une dé ses géné ratrices une référence de positionnement et d'appui latéral, certaines de ces tiges étant appuyées latéralement contre l'ensemble de maintien, cet ensemble de guidage constituant lesdits moyens de guidage de connexion, et lesdits moyens de guidage de raccordement.
3. Fiche selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit élément de raccordement (R) comporte un répartiteur de fibres (100, 101, 102,) formant au moins un canal de répartition qui s'étend de l'arrière à l'avant de ce réparti teur, ce canal présentant à sa partie arrière une section de forme propre à recevoir au moins une partie de l'empilement des fibres d'un câble optique (12), la forme de la section de ce canal se modifiant progressivement vers l'avant de manière à forcer les fibres à prendre une disposition des sillons de maintien dans lesquels ces fibres (18) doivent être insérées. O /,, WI .
4. Fiche selon la revendication 3 dans laquelle lesdits sillons de maintien sont parallèles les uns aux autres et forment deux nappes planes superposées caractérisée par le fait que le répartiteur (100, 101, 102) forme deux canaux de répartition, les sections de ces deux canaux formant, à l'arrière de ce répartiteur, sensiblement deux moitiés d'un même cercle séparées par un diamètre parallèle auxdites nappes planes, la section de chacun de ces canaux évoluant ensuite vers la forme d'un rectangle dont la longueur est sensiblement dans le prolongement d'une de ces nappes planes, cette section étant ensuite progressivement séparée en plusieurs canaux individuels par des séparateurs (110) s'étendant à partir des grands côtés du rectangle, les extrémités avant de ces canaux individuels étant disposées sensiblement dans l'alignement desdits sillons de maintien.
5. Fiche selon la revendication 3, caractérisée par le fait que le canal de répartition présente une paroi supérieure et une paroi inférieure formées chacune par une partie distincte du répartiteur, ces deux parties (102, 101) étant séparables l'une de l'autre de manière à permettre de poser d'abord les fibres optiques (18) sur une première partie (101) et à les forcer ensuite à se répartir convenablement en venant appuyer la deuxième partie (102) sur la première.
6. Fiche selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le répartiteur forme deux canaux de répartition superposés et comporte trois parties (100, 101, 102) 108) dont une partie intermédiaire (101) forme une paroi de chacun de ces deux canaux de répartition.
7. Fiche selon la revendication 1 ,caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre une réglette de répartition (112) disposée entre l'élément connectant (C) et l'élément de raccordement R, cette réglette présentant des ouvertures de guidage (118) pour les fibres (18) et étant elle même guidée par lesdits moyens de guidage de raccordement (G5, G6) avec un jeu permettant, lorsqu'on rapproche l'élément de raccordement de l'élément connectant, d'ajuster la position des extrémités des fibres de manière à faciliter leur inser¬ tion dans les sillons de maintien (25).
8. Fiche selon la revendication 2, caractérisée par le fait que, à partir de l'arrière de l'élément connectant (C) on rencontre d'abord le bord arrière de la plaque de base, puis les extrémités arrière des tiges de maintien (M) puis le bord arrière de la plaquette d'appui (26) assurant l'appui de ces tiges (M) sur la plaque de base (4).
9. Fiche selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre deux coussins déformables (28, 29) pour appuyer les fibres optiques dans les extrémités avant des sillons de maintien (25) formés entre les tiges de maintien (M) respectivement sur les deux faces de la nappe formée par ces tiges, des moyens de butée (26, 30, 31, 4) étant prévus pour limiter la pression de ces coussins sur les extrémités avant de ces tiges.
Description:
Fiche de connecteur fibre à fibre avec élément de raccordement à un câble optique. .

L'invention concerne une fiche de connecteur fibre à fibre avec élément de raccordement à un câble optique.

Dans le domaine des transmissions d'information par ondes guidées optiques, deux- applications principales sont habituellement distinguées,

- Les transmissions optiques longue distance avec les télécommu¬ nications

- les transmissions optiques courte distance avec les transmissions de données à bord des avions et navires ou dans les installations industrielles.

La première application intéresse des câbles optiques ou chaque conducteur ou fibre optique transporte une information différente de celle des autres fibres. La connexion doit être réalisée sous la forme fibre à fibre et un connecteur multicontact doit assurer le raccordement des fibres individuellement les unes par rapport aux autres.

La seconde application intéresse des câbles optiques où chaque conducteur est constitué de plusieurs fibres. A l'intérieur d'un conducteur, chaque fibre transporte la même information que ses voisines. La connexion peut intervenir sous une forme globale, conducteur à conducteur, par l'inter¬ médiaire d'un mélangeur optique constitué habituellement d'un cylindre de verre à deux indices dont la section de coeur recouvre l'empilement hexagonal constitué par les fibres du câble. Il en résulte une perte de connexion d'autant plus grande que le coefficient d'empilage est plus faible. Ce coefficient est le rapport entre la somme des aires des coeurs des fibres et l'aire de la section du coeur du mélangeur. Cette perte est généralement de l'ordre de 50^ c'est-à-dire 3 dB et s'ajoute à celle qui résulte des tolérances mécaniques de réalisation et d'accouplement des fiches du connecteur. Une connexion fibre à fibre est donc là aussi préférable.

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La présente invention concerne donc les deux applications principales rappelées ci-dessus.

Dans la réalisation des connecteurs fibre à fibre la difficulté provient de la nécessité d'obtenir un alignement suffisamment précis des fibres si l'on veut obtenir des pertes de couplage aus3i faibles que possibles, par exemple inférieures à 1 dB. Si les fibres ont par exemple un coeur d'un diamètre de 100 microns entouré par une gaîne d'indice plus faible,

-3 -1 avec une différence d'indice comprise entre 5.10 et 10 , ces dispositifs doivent alors permettre le positionnement des fibres dans les conditions suivantes : la distance entre les extrémités en regard des fibres doit être inférieure à 20 microns ; 1'excentrement relatif doit être inférieur à 4 microns ; l'inclinaison relative doit être inférieure à 1 degré. Dans le cas où l'on réalise une adaptation de l'indice du milieu séparant les deux fibres, ces tolérances deviennent plus larges : 100 microns pour la distance et 10 microns pour 1'excentrement, l'inclinaison étant inchangée. Compte tenu du faible diamètre des fibres, ces tolérances sont difficiles à respecter.

C'est pourquoi il peut être avantageux de maintenir chaque fibre dans l'un des sillons "de maintien" formés par les surfaces latérales en regard de tiges "de maintien" cylindriques de révolution appuyées latéralement les unes contre les autres et formant une nappe plane appuyée verticalement sur une surface de base plane. De telles tiges de maintien peuvent en effet être usinées à faible coût avec une grande précision dans un acier dur. Elles sont maintenues parallèlement les unes aux autres et en contact deux à deux par leurs surfaces latérales grâce à des moyens de serrage appropriés. Les fibres sont mises dans les positions convenables par l'intermédiaire de moyens de guidage qui . guident l'ensemble de maintien constitué par la nappe des tiges de maintien.

Ce guidage peut alors se faire avec précision car il agit sur un ensemble beaucoup plus robuste et rigide, et

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de dimensions transversales beaucoup plus grandes que les fibres. Ces moyens de guidage peuvent être eux mêmes constitués par des tiges cylindriques de révolution en matériau dur et rigide, et s'appuyant latéralement de part et d'autre de l'ensemble de maintien verticalement sur la face de base. Une autre disposi¬ tion utilisant également des tiges de maintien et de guidage a été par ailleurs décrite dans la demande de premier certificat d'addition française n° 2316 611, pour "Dispositif de positionnement de fibre" et dans le brevet américain n° 4 050 783 équivalent à cette demande (invention d'André TARDY). Selon cette autre - disposition les tiges de maintien sont réparties tout autour d'un axe, l'ensemble de maintient étant entouré par des tiges de guidage, le tout étant entouré par des moyens de serrage. On appelera ci-après "connecteur" l'ensemble de deux "fiches" complémentaires coopérant l'une avec l'autre pour assurer la connexion de deux câbles chaque fiche étant raccordée à l'extrémité d'un câble. L'ensemble des éléments d'une fiche qui assure le maintien de l'extrémité d'une seule fibre sera appelé "contact". Chaque fiche comporte donc autant de contacts qu'il y a de fibres dans le câble. Ces contacts sont disposés dans un "élément connectant" à l'avant de la fiche, l'arrière de celle-ci comportant un élément de raccordement permettant de recevoir et de fixer le câble optique contenant la plus grande partie de la longueur des fibres. La présente invention s'applique plus particulièrement au cas ou les contacts sont formés par les extrémités avant des sillons de maintien dans lesquels les fibres à connecter peuvent être insérées.

Les fiches de connecteur fibre à fibre connues présentent souvent des inconvénients qui apparaissent lorsque l'on veut raccor- der un câble à une fiche. Il est en effet alors difficile et long d'insérer l'ensemble des extrémités avant des fibres dans l'ensemble des extrémités arrière des sillons de maintien. Ceci tient au fait que les fibres présentent .généralement dans le câble optique une disposition, par exemple un empilement hexagonal dans un câble rond, qui est différente de la disposition

des sillons de maintien dans l'élément connectant, cette dernière disposition, par exemple une nappe plane de sillons parallèles équidistants étant choisi pour faciliter la réalisation et l'utilisation de cet élément connectant. Cette difficulté de raccordement croit évidemment avec le nombre de fibres du câble optique que la fiche permet de connecter. Elle peut empêcher de choisir ce nombre aussi grand qu'il serait souhaitable.

La présente invention a pour but la réalisation d'une fiche de connecteur fibre à fibre avec élément de raccor- dément à un câble optique permettant un raccordement plus

•facile de la fiche à un câble optique multifibre, et permettant par conséquent, si nécessaire, d'augmenter le nombre de contacts de la fiche.

Elle a notamment pour objet une fiche selon la défini- tion ci-dessous :

Fiche de connecteur fibre à fibre avec élément de raccordement à un câble optique comportant :

- un élément connectant comportant des sillons de maintien s'étendant chacun d'une partie arrière jusqu'à une face avant de cet élément et aptes à recevoir et à maintenir chacun l'une des fibres à connecter,

- cet élément connectant comportant en outre des moyens de guidage de connexion pour le guider par rapport à l'élément connectant d'une fiche complémentaire de manière à réaliser une connexion optique fibre à fibre par mise en contact des faces avant de ces deux fiches,

- cette fiche comportant en outre un élément de raccordement pour recevoir et fixer un câble optique dans lequel les fibres à connecter sont disposées sous forme d'un empilement - et des moyens pour fixer l'élément de raccordement à l'arrière de l'élément connectant, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre des moyens de guidage de raccordement pour guider l'élément de raccordement par rapport à l'élément connectant, de manière à permettre, dans un premier temps, d'écarter l'élément de raccordement

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de l'élément connectant, dans un deuxième temps de fixer le câble à l'élément de raccordement et de répartir les extrémités des fibres en avant de cet élément selon une disposition conforme à celle des sillons de l'élément connectant, et dans un troisième temps de rapprocher l'élément de raccordement de l'élément connectant avec l'aide des moyens de guidage de raccordement jusqu'à ce que leβ extrémités des fibres s'engagent dans les sillons de maintien.

A l'aide des figures schématiques ci-jointes, on va décrire ci-après, à titre non limitatif, comment l'invention peut être mise en oeuvre. Il doit être compris que les éléments décrits et représentés peuvent, sans sortir du cadre de l'invention, être remplacés par d'autres éléments assurant les mêmes fonctions techniques. Lorsqu'un même élément est représenté sur plusieurs figures il y est désigné par le même signe de référence. Sur certaines de ces figures certains moyens d'appui et de serrage sont représentés par de simples flèches qui portent les mêmes signes de référence que sur les- autres figures où ces mêmes moyens sont représentés moins schématiquement. La figure 1 représente une vue de dessus d'un connecteur comportant deux fiches complémentaires selon l'invention, les flèches portées sur cette figure représentant des directions de déplacement, l'une des deux fiches étant représentée avec son élément de raccordement séparé de son élément connectant. La figure 2 représente une vue en perspective d'une fiche selon l'invention.

La figure 3 représente une vue schématique de l'élément connectant de cette fiche, certains points de contact étant représentés par la pointe d'un triangle dessiné en noir plein. La figure 4 représente une' vue partielle à échelle agrandie de cet élément connectant en coupe par un plan vertical transversal passant par la zone d'appui des tiges de maintien.

La figure 5 représente une vue partielle à une échelle agrandie de cet élément connectant en coupe par un plan vertical transversal passant par les coussins de blocage des fibres dans les sillons de maintien.

La figure 6 représente une vue partielle de cet élément connectant en perspective éclatée.

La figure 7 représente une vue partielle de cet élément connectant en perspective montrant la disposition générale des ses éléments principaux.

La figure 8 représente une vue de devant partiellement coupée de cet élément connectant, cette figure étant moins schématique que la figure 3«

La figure 9 représente une vue à une échelle agrandie de cet élément connectant en coupe par le plan vertical longitu¬ dinal IX-IX de la figure 8.

La figure 10 représente une vue de dessus de cet élément connectant dont la plaque d'appui a été enlevée, cet élément connectant coopérant avec un élément connectant complé- mentaire, cette vue montrant également une partie de l'élément de raccordement.

La figure 11 représente une vue en perspective 'ensemble de la même fiche dont l'élément de raccordement a été écarté de l'élément connectant La figure 12 représente une vue de cet élément de raccordement en coupe par un plan vertical longitudinal passant par les moyens de guidage de raccordement.

La figure 13 représente une vue de cet élément de raccordement en coupe par un plan vertical longitudinal passant par les canaux de répartition d'un répartiteur de fibres. -

Les figures 14 (A à F) représentent schématiquement à une échelle agrandie des sections droites successives d'un canal de répartition, en partant de l'arrière du même répartiteur.

La figure 15 représente une vue de l'arrière de l'élément connectant en coupe par un plan vertical longitudinal et de l'avant de l'élément de raccordement en vue de côté, montrant l'introduction des fibres optiques.

La figure 16 représente une vue de face d'une réglette de répartition située entre les éléments connectant et de raccordement et portée par les moyens de guidage de raccordement.

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La figure 17 représente une vue en perspective d'un intervalle créé temporairement entre l'élément connectant et l'élément de raccordement, cette vue montrant la position de la réglette de répartition. La figure 18 représente une vue partielle agrandie de la même réglette de répartition.

Le connecteur représenté sur la figure -1 en vue de dessus comporte deux fiches complémentaires F et Fa identiques l'une à l'autre sauf deux différences qui seront indiquées plus loin. Chacune de ces fiches est raccordée par l'arrière à l'extrémité d'un câble optique rond 12 et 12a respectivement comportant un empilement de fibres optiques. La section de cet empilement est approximativement circulaire ou hexagonale. Les faces avant telles que 11 de ces fiches se font face. La connexion optique fibre à fibre entre les deux câbles est réalisée lorsque ces deux faces» avant viennent au contact, des contacts optiques portés par chacune de ces faces venant alors en.coïncidence avec ceux portés par l'autre, ceci grâce à des moyens de guidage de connexion constitués notamment par des tiges G1 et G4a. De manière générale une pièce de la fiche Fa correspondant à une pièce de la fiche F porte la même référence que cette pièce de la fiche F, avec seulement la lettre "a" en plus (voir figure 10).

On va essentiellement décrire ci-après la fiche F, étant entendu qu'en ce qui concerne la fiche complémentaire Fa on indiquera seulement ses différences par rapport à la fiche F. Celle-ci est essentiellement constituée de deux éléments sépa- rables : un élément connectant C à l'avant de la fiche et un élément de "raccordement R à l'arrière. L'élément connectant, dans lequel la plus grande précision est requise, peut ainsi être monté en atelier sans les sujétions d'un chantier. De même le câble peut être raccordé à l'élément de raccordement en dehors du lieu ou la connexion optique devra être réalisée. Ceci peut par exemple faciliter un traitement optique des extrémités des fibres, et faciliter aussi le raccordement du câble à l'élément de raccordement.

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L'élément connectant et l'élément de raccordement sont destinés à être réunis après avoir été mutuellement guidés par des moyens de guidage de raccordement constitués par deux tiges G5 et G6. Ces tiges permettent de rapprocher ces deux éléments lors de l'opération de raccordement, (Figures 1 et 11) en assurant leur guidage relatif et de fixer ensuite ces deux éléments l'un à l'autre (Figure 2).

On va maintenant décrire l'élément connectant C l'aide des figures 3 à 10.

Il a la forme générale d'un boîtier constitué par une embase 2 faite par exemple d'une polyamide moulée, et dont la section est en forme de U. La partie intermédiaire 3 du U est plus longue que les branches verticales 6 et 8 qui constituent des epaulements. Elle comporte un logement occupé par une plaque de base 4 constituée d'un métal dur et rigide et usinée avec précision de manière que sa face supérieure constitue un plan de référence par exemple horizontal, en saillie au-dessus de la partie intermédiaire 3. Cette plaque de base est positionnée latéralement par des epaulements 6 et 8, à l'avant de l'embase 2, elle est positionnée par des epaulements 62 de part et d'autre de la partie centrale de la face avant 11, et en arrière par l'épaulement 63 (figure 6). Sur cette plaque sont disposés des ensembles de maintien et de guidage constitués par des tiges cylindriques de révolution usinées avec précision dans un métal dur et rigide. Ces tiges sont parallèles entre elles, disposées longitudinalement et serrées latéralement les unes contre les autres. On rencontre successivement les éléments suivants à partir de l'épaulement 6, étant entendu que des éléments correspondants leur font face dans la fiche complémentaire Fa ; deux éléments se faisant face étant identiques sauf indication contraire : - une tige de référence principale G5 qui s'étend au voisinage de la face avant 11 jusque loin au-delà du bord arrière de la plaque de base 4 et de l'embase 2 de manière à constituer

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un moyen de guidage de raccordement R (figures 7 et 10). Cette tige de référence principale définit par une de ses génératrices l'appui et la position latérale des autres tiges.

- une tige de guidage principale mâle G1 en forte saillie par rapport à la face avant 11 de l'embase 2, par exemple sur 10 mm, avec son extrémité avant chanfreinée, l'élément qui lui fait face dans la fiche complémentaire Fa étant une tige de guidage principale femelle G1a en retrait de par - exemple 11 mm, - une première tige de butée G2 avec une extrémité avant plane en légère saillie par rapport à la face avant 11 , par exemple sur 5 microns, le plan de la faoe avant de cette tige étant perpendiculaire à la longueur de celle-ci,

- un ensemble de tiges de maintien M. Le nombre de ces tiges est .égal à la moitié de celui des fibres à connecter augmentée de un. Les- faces avant de ces tiges sont sensiblement dans le plan de la face avant 11.

- une deuxième ' tige de butée G3 identique à la première et placée de la même manière par rapport à la face avant 11. - une tige de guidage auxiliaire femelle G4 dont la face avant est en retrait par rapport à la face avant 11 , de manière à ménager un intervalle de guidage dont la profondeur est légèrement supérieure à la longueur en saillie de la tige de guidage principale G1 , cet intervalle étant prévu pour recevoir la partie en saillie d'une tige de guidage auxiliaire mâle G4a faisant partie de l'élément connectant de la fiche complémentaire Fa. Lorsqu'on réalise la connexion des deux fiches, les tiges de guidage mâles G1 et G4a s'engagent respec¬ tivement dans les intervalles ménagés en avant des tiges femelles telles que G1a et G4 qui leur font face.

- une cale d'écarte ent 34, constituée par une plaque d'acier mince à faces parallèles. Cette cale, et une cale correspondante dans la fiche complémentaire Fa, sont rendues nécessaires par le fait que les diamètres des tiges précédentes, et de celles qui leur correspondent dans la fiche complémentaires Fa,

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ne peuvent pas être prédéterminés avec une précision parfaite. Il en résulte une indétermination sur la largeur totale de l'ensemble constitué par ces tiges, et un risque que la tige de guidage mâle auxiliaire G4a ne puisse pas s'engager correcte- ment dans l'intervalle de guidage de l'avant de la tige G4. C'est pourquoi la cale d'écartement 134 de la fiche complémen¬ taire Fa présente une épaisseur au moins égale à la différence entre les valeurs maximale et min maie possibles de cette largeur totale, et la cale 34 présente une épaisseur double de cette différence.

- une tige de référence auxiliaire G6, qui se prolonge vers l'arrière comme la tige de référence principale G5 de manière à permettre le guidage de l'élément de raccordement R.

L'ensemble de ces éléments situés sur la plaque de base 4 est poussé contre l'épaulement 6 par une vis de serrage latéral 20 par l'intermédiaire d'un étrier 19. Cette vis coopère avec un écrou 21 logé dans l'épaulement 8 de l'embase 2 La présence de la tige de référence auxiliaire G6 permet de réaliser l'embase 2 de manière symétrique par rapport à un plan vertical longitudinal médian, et donc de manière identique pour la fiche F et la fiche complémentaire Fa.

Les tiges précédemment mentionnées sont toutes constituée d'un acier dur, et usinées avec précision en forme de cylindre de révolution. On sait qu'un tel usinage est possible à peu de frais malgré la grande précision qu'il est possible d'atteindre. Les tiges de maintien ont un diamètre qui peut être choisi égal à 0,55 mm par exemple si les fibres ont un diamètre de 125 microns c'est-à-dire supérieur à quatre fois le diamètre des fibres. Ce choix est fait de manière que les fibres 18, qui sont disposées dans les sillons "de maintien" tels que 25 formés entre ces tiges et ouverts vers le haut et le bas, ne débordent pas au-dessus de ces sillons, et restent en-deça des plans horizontaux tangents aux sommets de ces tiges, ceci pour éviter tout risque de contact avec les plaques maintenant les tiges. L'ensemble de ces tiges de maintien constitue un

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ensemble "de maintien", les autres tiges constituant un ensemble "de guidage".

Les tiges de guidage et de butée ont un diamètre de préférence plus gran , avantageusement compris entre 1 ,5 et 3 fois celui des tiges de maintien, de manière à être plus rigides. Un diamètre excessif de ces tiges tendrait à faire monter les tiges de butée sur les tiges de maintien sous la poussée de la vis de serrage latéral 20.

Cette dernière assure le serrage de toutes ces tiges (y compris la cale 34) les unes contre les autres et contre la tige de référence G5 elle même serrée contre 1 , 'épaulement 6. Il en résulte que ces tiges sont toutes parallèles entre elles et à cet appui, c'est-à-dire perpendiculaires à la face avant 11, à condition qu'elles soient maintenues au contact de la face de base 4 par des moyens d'appui convenables. Ces moyens sont constitués pour l'ensemble de guidage par une plaque d'appui 22 constituée d'un matériau moins dur que les tiges et la plaque de base de manière d'une part à éviter toute déformation de ces tiges ou de cette plaque, et d'autre part'à permettre l'introduction de la tige de guidage mâle de la fiche complé¬ mentaire.Sa largeur est presque égale à la distance entre les epaulements 6 et 8 de manière qu'elle soit positionnée par ces epaulements. Elle est munie, dans sa partie médiane au-dessus de l'ensemble de maintien d'une saillie formée par une plaquette d'appui 26 fixée à sa face inférieure par l'inter¬ médiaire d'une semelle en caoutchouc 27, dont l'écrasement permet d'exercer une force d'appui uniforme sur les tiges de maintien. Un couvercle 60 est fixé à l'embase 2 par des vis 24 et appuie la plaque d'appui 22 vers le bas (figures 6, et 8).

Les parties médianes de l'avant du couvercle 60 et de l'embase 2 comportent chacune un logement (voir figures 6 et 9) pour recevoir respectivement un patin supérieur constitué d'un coussin élastique 28 fixé à un support métallique 30, et un patin inférieur constitué d'un coussin élastique 29

fixé à un support 31. Ces coussins sont appliqués contre les parties avant des faces respectivement supérieure et inférieure de l'ensemble de maintien grâce à des vis 32 et 33, de manière à pénétrer dans les sillons de maintien formés dans ces faces et à y bloquer les fibres optiques 18. Les supports 30 et 31 comportent à leur partie arrière des saillies vers le haut et le bas coopérant avec les logements ménagés dans le couvercle 60 et l'embase 2, de manière à éviter que les patins ne puissent s'échapper vers l'avant. Les plaques, d'appui 22 et de base 4, constituent d'autre part, à leur extrémité avant , des butées verticales pour les supports 30 et 31 de manière à éviter que l'on exerce sur les coussins 30 et 31 un effort qui risquerait de faire fléchir les extrémités avant des tiges de maintien M. Il apparaît de ce qui précède que les sillons de maintien sont parallèles entre eux, et aux tiges de référence G5 et.Gδ, et qu'ils forment deux nappes planes horizontales superposée chacun des sillons de la nappe supérieure étant au-dessus d'un sillon de la nappe inférieure, la distance entre deux sillons d'une même nappe étant toujours la même. La présente invention permet de faciliter l'introduction des fibres optiques r d'un câble par exemple rond dans ces sillons après serrage des vis telles que 20 et 24 mais avant serrage des vis telles que 32 et 33, ces dernières n'étant serrées que lorsqu'on a ajusté la position longitudinale des fibres dans les sillons. On va décrire maintenant l'élément de raccordement R qui est guidé, par rapport à l'élément connectant C, par les tiges de référence G5 et G6.

Il présente lui aussi la forme d'un boîtier, avec une embase 100 et un couvercle 102 fixé à l'embase par des vis 104 (voir figures 11 et 12). L'embase comporte deux alésages de guidage longitudinaux pour les tiges G5 et G6 et deux vis de blocage 108 traversant le couvercle pour permettre de bloquer l'élément de raccordement sur ces tiges lorsque les opérations d'introduction et positionnement des fibres optiques dans l'élément connectant sont terminées.

Les bords arrière de l'embase 100 et de couvercle 102 comportent d'autre part des logements en regard pour recevoir et bloquer solidement le câble optique 12 dans l'élément de raccordement. 5 Entre l'embase 100 et le couvercle 102 est disposé une partie intermédiaire 101 constituant un guide répartiteur pour les fibres, les faces inférieures du couvercle et la face supérieure de l'embase comportant des évidements de manière à former avec ce guide deux canaux de répartition symétriques

10 par rapport au plan horizontal défini par les axes des tiges de maintien M.

Le bord arrière du guide présente la forme d'une lame de couteau horizontale transversale séparant diamétralement en deux moitiés l'empilement des fibres sortant du câble rond

15 12 dans l'élément de raccordement, l'épaisseur de cette lame croissant vers l'avant de cet élément de manière à écarter ces deux moitiés. Seul le canal de répartition supérieur est représenté schématiquement par des coupes successives sur la figure 14 (de A à F) ' . 0 La section de ce canal, en coupe par des plans verticaux transver¬ saux, présente une forme qui évolue de l'arrière vers l'avant de l'élément du raccordement.

Cette forme est d'abord celle d'un demi cercle (figure 1 A) puis l'arc s'aplatit progressivement (figure 14B, C et D)

25 jusqu'à ce que la section présente la forme d'un rectangle horizontal dont la hauteur n'est que très légèrement supérieure au diamètre d'une fibre, ceci de manière à disposer ces fibres sensiblement jointives en une nappe plane (figure 14 E, partie gauche). Des séparateurs tels que 110 commencent alors à s'élever

30 entre les fibres à partir du guide 101 de manière à les séparer et à disposer chacune d'entre elles dans un canal de répartition individuel, (figure 14E partie droite). Les canaux individuels s'incurvent alors, et le rectangle s'allonge sans changer de hauteur tandis que les séparateurs s'élargissent jusqu'à

35 ce que les distances entre fibres atteignent la distance entre deux sillons de maintien voisins dans une même nappe. Les

OMPI

canaux individuels s'incurvent progressivement de manière à redevenir horizontaux et parallèles (figures 13 et 14F), et à être sensiblement alignés sur les sillons de maintien lorsque les tiges G5 et G6 sont engagées dans l'élément de raccordement R. La distance entre les deux nappes de canaux de répartition peut cependant avantageusement être légèrement supérieure à celle entre les deux nappes des sillons de maintien.

L'alignement des canaux individuels avec les sillons de maintien ne peut en général pas, en raison des longueurs des fibres débordant la face avant de l'élément du raccordement assurer à lui seul l'engagement des extrémités des fibres optiques dans l'arrière des sillons de maintien lorsqu'on rapproche l'élément de raccordement de l'élément connectant. C'est pourquoi on prévoit d'une part une disposition convenable des pièces à l'arrière des sillons de maintien, dans l'élément connectant C et on utilise d'autre part une réglette de répar¬ tition 112 qui peut coulisser sur les ' tiges G5 et G6 et qui guide les fibres 18 vers les sillons de maintien 25.

A partir de l'arrière de l'élément connectant C on rencontre d'abord (figure 15) le bord arrière de la plaque de base 4, puis les extrémités arrière des tiges de maintien M ' posées sur cette plaque, puis le bord arrière de la plaquette d'appui 26 posée sur ces tiges.

La réglette 112 (voir figure 16) présente deux ouvertu- res 105 et 106 pour le passage des tiges G5 et G6, avec un jeu seulement vertical dans l'ouverture 105 pour la tige prin¬ cipale G5, et un jeu vertical et horizontal dans l'ouverture 106 pour la tige auxiliaire G6. Elle présente d'autre part deux lignes d'ouvertures 118 disposées dans l'alignement des parties avant des canaux de répartition individuels. Ces ouvertures sont de préférence coniques c'est-à-dire qu'elles sont plus grandes sur la face arrière de la réglette que sur sa face avant de manière à faciliter l'engagement des fibres qui sortent des canaux individuels dans ces ouvertures.

Λ. WIP

Pour engager les fibres optiques 18 dans les sillons de maintien lorsqu'on rapproche l'élément de raccordement R de l'élément connectant, on commence par soulever légèrement la réglette 112 de manière à placer les extrémités des fibres de la nappe inférieure au-dessus de la plaque de base 4 lorsqu'elles approchent du bord arrière de cette plaque. Lorsqu'elles ont dépassé ce bord, la réglette est abaissée jusqu'à une position moyenne qui laisse les extrémités des fibres de la nappe infé¬ rieure reposer sur la plaque de base 4. Ces extrémités s'engagent ensuite dans les sillons de maintien de la nappe inférieure. Le risque de rencontré entre les faces arrière des tiges de maintien et les extrémités des fibres de la nappe suppérieure est évité à ce moment par le fait que ces fibres sont disposées un peu plus haut que les sillons de maintien correspondants. La réglette 112 est ensuite mise dans une position basse de manière à appliquer les extrémités des fibres de la nappe supérieure dans les sillons de maintien qui leur sont destinés, et à éviter le risque de rencontre entre ces extrémités et le bord arrière de la plaquette 26.

Lorsque ce bord est franchi il ne reste plus qu'à ajuster définitivement la position longitudinale des fibres, en les serrant par les patins de blocage dans leurs sillons de maintien. Le couvercle 60 de l'élément connectant comporté une ouverture 61 au-dessus de l'arrière de l'ensemble de maintien, de manière à faciliter l'engagement des fibres. Lorsque l'élément de raccordement et l'élément connectant sont définitivement fixés l'un à l'autre, cette ouverture est fermée par un obturateur coulissant 114 provenant de l'élément de raccordement. L'étan- chéité des deux pièces coopérant est améliorée en prévoyant un emboîtement de l'élément connectant dans l'élément de raccor¬ dement ou vice-versa.

. Il est clair que la forme du ou des canaux de répar- tition des fibres peut être adaptée à diverses formes d'éléments connectants, qμi peuvent présenter plus ou moins de deux nappes

planes de sillons, ou une nappe cylindrique de sillons, et • à diverses formes de câbles, ronds ou plats. De plus la réglette de répartition des fibres peut présenter tout aussi bien la forme d'un ou de deux peignes, avec des dents verticales entre les fibres.

Il apparait de ce qui précède que l'objet de la présente invention peut être exposé non seulement par la défi¬ nition précédemment énoncée constituant un point 1 , mais aussi par les points suivants : 2. Fiche selon le point 1, caractérisée par le fait que l'élément connectant comporte :

- un boîtier constitué d'une embase (2) et d'un couvercle (60), pouvant être obtenu par moulage d'une matière plastique ou d'un alliage et contenant un ensemble de pièces amovibles de grande précision :

- une plaque de base (4) réalisée en métal,

- une plaque d'appui .22 d'un matériau moins dur, et munie d'une plaquette d'appui (26) en saillie sous la partie médiane de sa face inférieure, - un ensemble de maintien constitué par des tiges de maintien (M) appuyées verticalement par la plaquette d'appui sur la plaque de base, et latéralement les unes contre les autres de manière à former lesdits sillons de maintien entre leurs surfaces latérales, - et un ensemble de guidage (G1, G6) constitué de tiges appuyées latéralement les unes contre les autres, et appuyées verticalement par la plaque d'appui sur la plaque de base, l'une de ces tiges (G5) constituant par l'une de ses génératrices une réfé¬ rence de positionnement et d'appui latéral, certaines de ces tiges étant appuyées latéralement contre l'ensemble de maintien, cet ensemble de guidage constituant lesdits moyens de guidage de connexion, et lesdits moyens de guidage de raccordement.

3. Fiche selon le point 1, caractérisée par le fait que ledit élément de raccordement (R) comporte un répartiteur de fibres (100, 101, 102, )formant au moins un canal de répar-

tition qui s'étend de l'arrière à l'avant de ce répartiteur, ce canal présentant à sa partie arrière une section de forme propre à recevoir au moins une partie de l'empilement des fibres d'un câble optique (12), la forme de la section de ce canal se modifiant progressivement vers l'avant de manière à forcer les fibres à prendre une disposition de plus en plus voisine de la disposition des sillons de maintien dans lesquels ces fibres (18) doivent être insérées.

4. Fiche selon le point 3 dans laquelle lesdits sillons de maintien sont parallèles les uns aux autres et forment deux nappes planes superposées caractérisée par le fait que le répartiteur (100, 101, 102, ) forme deux canaux de répartition, les sections de ces deux canaux formant, à l'arrière de ce répartiteur, sensiblement deux moitiés d'un même cercle séparées par un diamètre parallèle auxdites nappes planes, la section de chacun de ces canaux évoluant ensuite vers la forme d'un rectangle dont la longueur est sensiblement dans le prolongement d'une de ces nappes planes, cette section étant ensuite progressivement séparée en plusieurs canaux individuels par des séparateurs (110) s'étendant à partir des grands côtés du rectangle, les extrémités avant de ces canaux individuels étant disposés sensiblement dans l'alignement desdits sillons de maintien.

5. Fiche selon le point 3, caractérisée par le fait que le canal de répartition présente une paroi supérieure et une paroi inférieure formées chacune par une partie distincte du répartiteur, ces deux parties (102, 101) étant séparables l'une de l'autre de manière à permettre de poser d'abord les fibres optiques (18) sur une première partie (101) et à les forcer ensuite à se répartir convenablement en venant appuyer la deuxième partie (102) sur la première.

6. Fiche selon le point 5, caractérisée par le fait que le répartiteur forme deux canaux de répartition superposés et comporte trois parties (100, 101, 102) dont une partie

intermédiaire (101) forme une paroi de chacun de ces deux canaux de répartition.

7. Fiche selon le point 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre une réglette de répartition (112) disposée entre l'élément connectant (C) et l'élément de raccor¬ dement R, cette réglette présentant des ouvertures de guidage (118) pour les fibres (18) et étant elle même guidée par lesdits moyens de guidage de raccordement (G5, G6) avec un jeu permettant, lorsqu'on rapproche l'élément de raccordement de l'élément connectant, d'ajuster la position des extrémités des fibres de manière à faciliter leur insertion dans les sillons de maintien (25) .

8. Fiche selon le point 2, caractérisée par le fait que, à ' partir de l'arrière de l'élément connectant (C) on rencontre d'abord le bord arrière de la plaque de base, puis les extrémités arrière des tiges de maintien (M) puis le bord arrière de la plaquette d'appui (26) assurant l'appui de ces tiges (M) sur la plaque de base (4).

9. Fiche selon le point 2, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre deux coussins déformables (28, 29) pour appuyer les fibres optiques dans les extrémités avant des sillons de maintien (25) formés entre les tiges de maintien (M) respectivement sur les deux faces de la nappe formée par ces tiges, - des moyens de butée (26, 30, 31, 4) étant prévus pour limiter la pression de ces coussins sur les extrémités avant de ces tiges.