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Patent Searching and Data


Title:
HECTOMETRIC WAVE TRANSMISSION ANTENNA
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/008572
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an antenna for eliminating the need to search for a new location for very high hectometric wave antennae, comprising an existing vertical structure (1) having a height of some ten meters containing at least one electrically conductive element (3) connected to the ground (T), and an excitation conductor wire (4a) extending at least partly outside and along the structure and connected to a transmitter (E) so that the structure radiates substantially hectometric waves. The existing structure may be a broadcasting tower, a water tower, a chimney, a lighthouse or an illuminating mast, wherein the excitation wire merges visually. The wire can be replaced by a conductive loop a few meters long, magnetically coupled to the structure.

Inventors:
PIOLE PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/001822
Publication Date:
January 22, 2004
Filing Date:
June 16, 2003
Export Citation:
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Assignee:
TELEDIFFUSION FSE (FR)
PIOLE PHILIPPE (FR)
International Classes:
H01Q1/14; H01Q1/16; (IPC1-7): H01Q1/14; H01Q1/16
Foreign References:
US2171256A1939-08-29
US2998604A1961-08-29
Other References:
CHO K ET AL: "SPACE DIVERSITY ANTENNA ARRANGEMENTS MOUNTED ON A METAL POLE FOR ILLUMINATING A STREET CELL", IEEE TRANSACTIONS ON VEHICULAR TECHNOLOGY, IEEE INC. NEW YORK, US, vol. 47, no. 2, May 1998 (1998-05-01), pages 531 - 536, XP000870838, ISSN: 0018-9545
Attorney, Agent or Firm:
CABINET MARTINE & LAPOUX (BP 405 Guyancourt, St Quentin Yvelines Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Antenne d'émission en ondes sensiblement hectométriques, caractérisée en ce qu'elle comprend un ouvrage vertical existant (1) ayant une hauteur au moins d'une dizaine de mètre contenant au moins un élément conducteur électriquement (3) relié à la terre (T) et un moyen filaire d'excitation électromagnétique (4a, 7a) essentiellement conducteur électriquement disposé au moins en partie à proximité et à l'extérieur de l'ouvrage et relié à un émetteur (E) afin que l'ouvrage rayonne des ondes sensiblement hectométriques.
2. Antenne conforme à la revendication 1, dans laquelle le moyen d'excitation comprend un fil conducteur d'excitation (4a) s'étendant sensiblement au moins partiellement à l'extérieur et le long de l'ouvrage (1).
3. Antenne conforme à la revendication 2, dans laquelle le fil conducteur (4a) a une première extrémité (41a) reliée à l'émetteur (E) à travers un moyen d'adaptation d'impédance (5) situé sensiblement devant la base de l'ouvrage (1) et une deuxième extrémité (42a) fixée à l'ouvrage (1).
4. Antenne conforme à la revendication 3, comprenant un réseau de terre (11) constitué de fils ou bandes conductrices disposés en étoile et relié au moyen d'adaptation (5).
5. Antenne conforme à la revendication 2, dans laquelle la première extrémité (41d) du fil d'excitation (4d) est reliée à l'émetteur (E) à travers un conducteur (43d) de longueur réglable, en tant que moyen d'adaptation d'impédance.
6. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle une extrémité (42a) du fil d'excitation (4a) est fixée à l'ouvrage (1) à travers un isolateur électrique (6).
7. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle une extrémité (42b, 42e) du fil d'excitation est reliée à l'élément conducteur (3) de l'ouvrage (1).
8. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle une extrémité (42d) du fil d'excitation (4d) est reliée à l'ouvrage (1) à travers un conducteur (44d) déplaçable le long du fil conducteur, en tant que moyen d'adaptation d'impédance.
9. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle une extrémité (42f) du fil conducteur (4f) est reliée à l'élément conducteur (3) de l'ouvrage (1) à travers une charge (44f).
10. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle une extrémité (42j) du fil d'excitation (4j) est reliée à une charge capacitive terminale (44j) constituée par des spires de fil conducteur autour de l'ouvrage (1).
11. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle une extrémité (42k) du fil d'excitation (4k) est fixée à l'ouvrage (1) à travers un isolateur (6k) et supporte un ou plusieurs fils conducteurs déployés (45k).
12. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle le fil d'excitation comprend une première partie (4ml) s'étendant le long de l'ouvrage (1) et une deuxième partie (4m2) s'étendant dans une gaine conductrice (44m) située dans l'ouvrage (1) pour constituer une capacité terminale coaxiale dont la longueur est sensiblement égale à la première partie (4ml) du fil d'excitation.
13. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 12, dans laquelle le fil d'excitation est composé de deux fils (4i, 4j) dans le prolongement l'un de l'autre et séparés par un filtre passe. bande (44i).
14. Antenne conforme à la revendication 2, dans laquelle le fil d'excitation est composé de deux fils conducteurs d'excitation (4c) alignés le long de l'ouvrage (1) et ayant des extrémités proches reliées par un isolateur (61) et alimentées par l'émetteur (E) à travers un symétriseur de puissance (52).
15. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 14, dans laquelle le fil d'excitation est remplacé par un tube conducteur ou une cage de plusieurs fils conducteurs parallèles.
16. Antenne conforme à la revendication 1, dans laquelle le moyen d'excitation comprend une boucle conductrice (7a) située à l'extérieur et à proximité de l'ouvrage (1), au. dessus de la terre (T).
17. Antenne conforme à la revendication 16, dans laquelle la boucle conductrice (7a) s'étend dans un plan sensiblement vertical et a un côté sensiblement parallèle à l'ouvrage (1).
18. Antenne conforme à la revendication 16 ou 17, dans laquelle la boucle conductrice d'excitation (7a, 7c) est située sensiblement au niveau de la base ou du milieu de l'ouvrage (1).
19. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 16 à 18, dans laquelle la boucle d'excitation (7a) a un périmètre de quelques mètres.
20. Antenne conforme à la revendication 1, dans laquelle le moyen d'excitation électromagnétique comprend plusieurs fils conducteurs d'excitation pour différentes bandes de fréquence conformes à l'une quelconque des revendications 2 à 15 et/ou plusieurs boucles conductrices pour différentes bandes de fréquence conformes à l'une quelconque des revendications 16 à 19.
21. Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 20, comprenant un autre moyen filaire (8) non alimenté, disposé sensiblement le long de l'ouvrage (1), et ayant une extrémité (82) isolée de l'ouvrage et une autre extrémité (81) chargée par une réactance (83) reliée à la terre.
Description:
Antenne d'émission en ondes hectométriques La présente invention concerne une antenne d'émission en ondes notamment hectométriques, c'est- à-dire dans une bande de fréquence moyenne comprise approximativement entre 300 kHz et 3 MHz. Plus particulièrement, elle concerne une antenne de radiodiffusion pour la diffusion de programme radiophonique dans la bande des ondes moyennes comprises entre 500 kHz à 1600 kHz dans le cadre du développement de la normalisation mondiale de diffusion numérique DRM (Digital Radio Mondiale).

Actuellement, pour émettre des signaux dans la bande des ondes hectométriques, des pylônes rayonnants isolés de très grande hauteur de l'ordre de 20 à 200 mètres sont généralement installés loin des villes et diffusent des puissances relativement élevées. Si l'on souhaite installer un tel pylône à proximité d'une agglomération ou en ville, un emplacement important notamment pour la sécurité doit tre disponible pour dresser le pylône rayonnant et installer le réseau de terre associé au pylône et comprenant plusieurs fils placés sur le sol ou à une faible profondeur dans le sol. Par conséquent, pour installer une antenne du type pylône, il est nécessaire d'obtenir un terrain pour son emplacement ainsi que les autorisations administratives. et l'approbation des voisins immédiats.

En outre, l'antenne de type pylône ne permet pas de multiplexer en forte puissance plusieurs signaux d'émission avec des fréquences différentes ; par exemple, il est impossible de multiplexer des signaux d'émission dont les différences de puissance sont

importantes, par exemple l'un à 300 kW et l'autre à 1 kW.

L'objectif de l'invention est de remédier aux inconvénients des antennes connues en ondes hectométriques, de manière à éviter toute recherche d'un emplacement nouveau pour une telle antenne et à proposer des solutions plus économiques et plus discrètes dans le paysage notamment en périphérie d'agglomération.

Pour atteindre cet objectif, une antenne d'émission en ondes sensiblement hectométriques est, selon l'invention, caractérisée en ce qu'elle comprend un ouvrage vertical existant ayant une hauteur au moins d'une dizaine de mètres contenant au moins un élément conducteur électriquement relié à la terre et un moyen filaire d'excitation électromagnétique essentiellement conducteur électriquement disposé au moins en partie à proximité et à l'extérieur de l'ouvrage et relié à un émetteur afin que l'ouvrage rayonne des ondes sensiblement hectométriques.

L'invention fait. ainsi appel à une utilisation d'ouvrages verticaux existants notamment en béton armé ou métalliques, tels que tours d'antennes de radiodiffusion, phares, cheminées, châteaux d'eau ou mâts d'éclairage, bien souvent présents à proximité de ville pour installer des antennes de grande hauteur selon l'invention. Aucune recherche de terrain disponible n'est nécessaire, et le complément apporté par le moyen filaire d'excitation est discret et se fond visuellement avec l'ouvrage existant.

L'élément principal rayonnant dans l'antenne selon l'invention est constitué par l'ouvrage existant qui rayonne pour une large bande de fréquence de quelques dizaines de kilohertz efficacement jour et nuit dans une couverture comprise entre 3 km environ et 15 km environ à la surface du sol.

Selon une première réalisation, le moyen d'excitation est couplé électriquement à l'ouvrage et comprend un fil conducteur d'excitation s'étendant sensiblement au moins partiellement à l'extérieur et le long de l'ouvrage. Le fil conducteur a une première extrémité reliée à l'émetteur à travers un moyen d'adaptation d'impédance situé sensiblement devant la base de l'ouvrage et une deuxième extrémité fixée à l'ouvrage.

Selon une deuxième réalisation, le moyen d'excitation est couplé magnétiquement à l'ouvrage et comprend une boucle conductrice située à l'extérieur et à proximité de l'ouvrage, au-dessus de la terre.

Ces deux réalisations peuvent tre combinées. Le moyen d'excitation électromagnétique comprend alors plusieurs fils conducteurs d'excitation pour différentes bandes de fréquence conformes à l'invention et/ou plusieurs boucles conductrices pour différentes bandes de fréquence conformes à l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels :

- la figure 1 est une vue verticale schématique d'une antenne d'émission selon une première réalisation de l'invention avec un fil conducteur d'excitation pour couplage électrique ; - la figure 2 est analogue à la figure 1 et est relative à une variante de la première réalisation du type dipôle replié ; - la figure 3 est une vue schématique verticale d'une antenne selon une variante de la première réalisation du type doublet symétrique ; - la figure 4 est une autre variante de la première réalisation sans cellule d'adaptation d'impédance mais avec des conducteurs déplaçables aux extrémités du fil conducteur d'excitation ; - la figure 5 est encore une autre variante de la première réalisation sans cellule d'adaptation d'impédance et avec attaque en J du fil d'excitation ; - la figure 6 est une variante de la première réalisation avec une charge terminale pour le fil conducteur d'excitation ; - la figure 7 est une vue verticale schématique d'une antenne bifréquence avec deux fils conducteurs d'excitation du type montré à la figure 4 ; - la figure 8 est une vue verticale schématique d'une antenne bifréquence avec un fil conducteur d'excitation à circuit bouchon selon une autre variante de la première réalisation ; - la figure 9 est analogue à la figure 8 mais avec une terminaison capacitive du fil conducteur d'excitation bifréquence ; - la figure 10 est une vue verticale schématique d'une antenne bifréquence avec des fils conducteurs déployés formant deux capacités terminales aux extrémités hautes de deux fils conducteurs d'excitation ;

- les figures 11 et 12 montrent encore d'autres antennes selon la première réalisation avec une capacité terminale du type coaxiale intérieure à l'ouvrage ; - la figure 13 montre une antenne du type doublet symétrique comme celle montrée à la figure 3, mais avec deux capacités terminales coaxiales ; - la figure 14 est une vue verticale schématique d'une antenne avec une boucle conductrice d'excitation pour couplage magnétique selon une deuxième réalisation de l'invention ; - la figure 15 montre une antenne rayonnante à trois fréquences selon la deuxième réalisation ; - la figure 16 est une vue verticale schématique d'une antenne à couplage électrique et magnétique combinant un fil conducteur d'excitation selon la première réalisation et une boucle conductrice d'excitation selon la deuxième réalisation ; et - les figures 17 à 22 sont respectivement des vues verticales schématiques d'antennes selon l'invention utilisant au moins partiellement des éléments de divers ouvrages existants verticaux.

On se référera dans la suite à une tour existante DVRN pour la Diffusion Vidéo du Réseau National destinée à supporter diverses antennes d'émission et de réception notamment pour des signaux de télévision et d'autres signaux de télécommunications notamment avec des terminaux mobiles, en tant qu'ouvrage existant vertical ayant une hauteur au moins d'une dizaine de mètres environ.

Par exemple, comme montré à la figure 1, la tour 1 est un long fût construit en béton armé dont la hauteur est généralement comprise entre 10 m environ et plus de 100 m environ et qui peut comporter une

plateforme intermédiaire 2 pour supporter diverses antennes d'émission et/ou de réception.

La tour 1 comporte un ou plusieurs éléments conducteurs électriquement reliés à la terre T qui sont représentés schématiquement par une colonne métallique 3 s'étendant verticalement depuis la terre dans la tour 1. En pratique, la terre électrique est constituée par un réseau ou treillis de fils conducteurs 11 enfouis sous et/ou à proximité de la tour 1. La colonne métallique 3 est représentative schématiquement par exemple d'un escalier métallique de manière à accéder depuis la terre T à la plateforme 2, et/ou d'une ou de plusieurs conduites ou gaines métalliques d'eau, ou d'une ou de plusieurs armatures métalliques et ferraillages généralement noyés dans le béton des parois de la tour.

Typiquement, l'antenne d'émission est propre à émettre des signaux à une fréquence de l'ordre de 1,5 MHz avec une puissance de 5 kW alimentée par un émetteur E supposé par exemple relié à l'antenne à travers un câble d'alimentation coaxial CA.

Selon une première réalisation, les éléments métalliques de la tour 1 rayonnent en réponse à une excitation électromagnétique par couplage ou continuité électrique par un moyen d'excitation filaire du type fil conducteur s'étendant sensiblement au moins pour moitié à l'extérieur et le long d'une partie verticale de l'ouvrage existant que constitue la tour 1.

La première réalisation peut tre partagée en un premier groupe de variantes pour des tours relativement hautes, dont la hauteur est au moins égale à /4 sensiblement, soit au moins de l'ordre de 50 m pour une fréquence d'émission de 1,5 MHz, et en

un deuxième groupe de variantes pour des tours relativement basses dont la hauteur est comprise sensiblement entre B/8 = 25 m et B/4 = 50 m.

Selon une première variante de la première réalisation montrée à la figure 1, l'antenne comprend un fil conducteur d'excitation rectiligne 4a mince, par exemple de diamètre 10 mm environ, ayant une longueur sensiblement égale à B/4 et s'étendant verticalement à proximité de la tour 1, par exemple à 1 m à 5 m environ de la tour. Le fil 4a est tendu entre une première extrémité 4la reliée à la sortie 51d d'une cellule d'adaptation d'impédance 5 disposée sur le sol T sensiblement devant la base de la tour 1 et une deuxième extrémité 42a éloignée du sol et fixée à la plateforme 2 de la tour 1 à travers un isolateur électrique 6a. La cellule d'adaptation 5, dite également cabine d'adaptation, comprend par exemple en sortie d'un amplificateur de puissance relié à travers le câble coaxial CA à l'émetteur E, divers éléments d'adaptation variables inductifs et capacitifs en série et en parallèle afin de ramener l'impédance complexe de l'antenne sensiblement à l'impédance résistive caractéristique du câble coaxial typiquement égale à 50 Q. Par exemple, la cellule comprend deux capacités en série entre l'amplificateur de puissance s'il existe, ou le conducteur interne du câble CA, et la première extrémité 41a du fil d'excitation 4a, ainsi qu'une inductance entre une borne commune aux capacités et la terre. La cellule d'adaptation constitue ainsi un transformateur d'impédance de préférence réglable, qui peut tre complété par des circuits de sécurité pour éviter tout échauffement des éléments d'adaptation en fonction de la puissance d'émission.

L'isolateur 6a est par exemple constitué par un fil isolant en matière synthétique tendu entre la deuxième extrémité 42a du fil conducteur d'excitation et de la plateforme 2.

Dans la figure 1, le fil excitateur 4a de longueur k/4 agit comme moyen de couplage serré avec la tour pour exciter l'élément conducteur 3 dans la tour 1 qui constitue l'élément rayonnant principal.

L'impédance de l'antenne est relativement basse et dépend du rapport des dimensions, notamment des diamètres et longueurs, du fil 4a et de la tour 1.

En fonctionnement de l'antenne, le courant inducteur dans le fil d'excitation 4a et les courants induits dans la tour 1 s'équilibrent, et une partie des courants induits est également distribuée dans la tour, dans la partie supérieure au-dessus du fil 4a.

L'invention exploite par ce biais toute l'infrastructure de la tour pour le rayonnement de signaux d'émission transmis par l'émetteur E. Plus la tour est large, plus la largeur de bande de l'antenne est étendue, ce qui avantageusement diminue la réactance de l'antenne et augmente la résistance de rayonnement de l'antenne.

L'élément rayonnant principal est ainsi la tour selon les variantes décrites ci-dessus et la partie basse de la tour n'est pas isolée mais à la terre. La partie basse de la tour présente une impédance très faible et donc une zone de courant fort équivalent à un ventre de courant. Le fil conducteur 4a placé à une distance de 1 m environ à 5 m environ de la tour excite celle-ci en quart d'onde afin d'obtenir une impédance complexe adaptable dans la cellule d'adaptation 5. Lorsque la terre électrique offerte par la tour est correctement réalisée, la puissance apparente de l'antenne est sensiblement égale à la

puissance de l'émetteur d'émission E. De préférence, un réseau de terre 11 est ajouté au réseau existant et améliore le rendement de l'antenne en le constituant typiquement par une dizaine de fils ou bandes conductrices métalliques disposés en étoile et ayant chacun une longueur de B/4. Le réseau de terre peut tre installé sous la cellule d'adaptation 5 et relié à celle-ci.

Afin de permettre une puissance d'émission relativement élevée et diminuer les pertes électriques, le fil conducteur 4a est remplacé par un tube conducteur ou bien par une cage de plusieurs fils conducteurs parallèles, ce qui permet d'atteindre des puissances d'émission de 5 kW tout en garantissant une bande passante relativement large.

Deux autres variantes de la première réalisation montrées aux figures 2 et 3 concernent encore un moyen d'excitation du type fil conducteur électriquement avec une cellule d'adaptation d'impédance 5.

Dans la figure 2, le fil conducteur d'excitation 4b a encore son extrémité basse 41b reliée à la cellule d'adaptation d'impédance 5, mais a son extrémité haute 42b reliée à l'élément conducteur 3 de la tour 1. Par exemple, le fil conducteur 4b de longueur ray4 environ s'étend principalement verticalement à proximité de la tour 1 sous la plateforme 2 au moyen d'un isolateur 6b qui le suspend sous la plateforme, puis est coudé sous la plateforme et refermé sous le conducteur 3 grâce à l'extrémité 42b qui est soudée à l'élément conducteur 3 de la tour. Lorsque le fil conducteur d'excitation 4a a une longueur sensiblement égale à k/4 et la longueur de l'élément conducteur 3 dans la tour 1

comprise entre la terre T et le point de connexion par soudure à l'extrémité de fil 42b est sensiblement égale à /4, l'antenne est du type dipôle demi-onde replié et offre une impédance plus élevée vers la terre. Cet agencement place globalement l'antenne, y compris le fil d'excitation 4b, galvaniquement à la terre.

Dans la variante montrée à la figure 3, le fil d'excitation a une structure en doublet symétrique et est composée de deux fils conducteurs d'excitation 4c alignés verticalement le long de la tour 1 et ayant chacun une longueur sensiblement égale à /4. La tour est alors très haute, plus de 100 m environ. Les extrémités proches des deux fils conducteurs 4c sont reliées par un isolateur 61 et sont alimentées par l'émetteur à travers la cellule d'adaptation 5 et un symétriseur de puissance 52 qui équi-répartit la puissance du signal d'émission entre les deux fils conducteurs 4c. L'extrémité supérieure 41c du fil conducteur supérieur 4c est suspendu sous la plateforme 2 de la tour 1 par un isolateur 6c, et l'extrémité basse 51c du fil conducteur inférieur 4c est située au-dessus de la terre T et peut tre reliée à celle-ci également par un isolateur.

L'antenne selon cette troisième variante du type doublet demi-onde à alimentation symétrique présente un gain plus élevé et une dépendance plus faible par rapport à la terre puisqu'un ventre de courant est présent au centre de la tour au niveau de l'isolateur central 61.

Deux autres variantes de la première réalisation de l'invention sont montrées aux figures 4 et 5 et diffèrent des trois premières variantes par l'absence de la cellule d'adaptation d'impédance 5, ce qui les

rend plus économiques. La cellule d'adaptation est remplacée, en tant que parties du moyen d'adaptation, par un conducteur déplaçable en partie haute du fil d'excitation et/ou un conducteur de longueur réglable en partie basse du fil d'excitation.

L'antenne, selon la figure 4, comprend, comme dans la première variante montrée à la figure 1, un fil conducteur d'excitation 4d qui est tendu sensiblement verticalement le long de la tour 1 entre un isolateur 6d suspendu sous la plateforme 2 et le voisinage de la terre T. L'impédance de l'antenne est adaptée à l'impédance du câble coaxial d'alimentation CA relié à l'émetteur E par des moyens d'adaptation réglables aux extrémités du fil conducteur d'excitation 4d. L'extrémité supérieure 42d du fil d'excitation 4d est reliée à la tour 1 à travers un fil conducteur formant"court-circuit"44d qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la tour et coulisse par l'intermédiaire d'un curseur métallique sur le fil 4d le long de la tour 1, et/ou l'extrémité inférieure 41d du fil d'excitation 4d est reliée à l'émetteur à travers un conducteur télescopique 43d dont une extrémité voisine de la terre T est fixe et reliée au conducteur interne du câble coaxial d'alimentation CA et dont l'autre extrémité coulisse le long du fil 4d. Trois positions du conducteur 43d sont représentées schématiquement dans la figure 4.

Le conducteur 44d déplaçable le long de la partie haute du fil d'excitation et le réglage de la hauteur par rapport au sol de la partie active du fil d'excitation 4d par le conducteur 43d minimisent la réactance de l'antenne afin de ramener l'impédance de l'antenne à une valeur résistive sensiblement égale à l'impédance caractéristique du câble d'alimentation CA à 50 Q.

La cinquième variante de la première réalisation montrée à la figure 5 concerne une antenne avec un point d'attaque en J dans laquelle les extrémités inférieure 41e et supérieure 42e du fil d'excitation 4e sont respectivement reliées au conducteur interne du câble coaxial d'alimentation CA situé au niveau de la terre T et à l'élément conducteur 3 interne à la tour 1. Le fil d'excitation 4e s'étend alors en oblique par rapport à l'axe vertical de la tour.

L'intért de cette variante est d'ajuster la hauteur du point de connexion 42e du fil d'excitation 4e à l'élément conducteur 3 dans la tour afin d'adapter l'impédance de l'antenne ainsi constituée à l'impédance caractéristique du câble d'alimentation CA. La hauteur de l'extrémité 42e, l'inclinaison du fil conducteur 4e et la distance du point d'accrochage 41e du fil 4e par rapport à la terre T et la tour 1 contribue à l'adaptation d'impédance.

Grâce à la suppression de la cellule d'adaptation d'impédance 5, le coût des deux variantes selon les figures 4 et 5 est moins élevé que celui des trois variantes selon les figures 1, 2 et 3.

L'antenne montrée à la figure 6 est une combinaison de celles montrées aux figures 2 et 4.

Elle comprend un fil conducteur d'excitation 4f s'étendant sensiblement parallèlement à la tour 1.

L'extrémité supérieure 42f du fil 4f n'est pas reliée directement à l'élément conducteur 3 de la tour 1, mais est reliée à travers une charge 44f à l'élément conducteur 3. L'extrémité inférieure 41f du fil d'excitation 4f est reliée au conducteur interne du câble coaxial d'alimentation CAf à travers un conducteur de longueur réglable 44f analogue au conducteur 43d montré à la figure 4, qui permet

d'ajuster la hauteur active du fil d'excitation 4f par rapport à la terre T. La charge 44f peut tre une capacité terminale à perte ou de préférence l'impédance caractéristique du câble coaxial d'alimentation CAf afin que l'élément conducteur 4f soit le siège d'une onde progressive. Ces dispositions permettent une évolution en fréquence sans faire appel à la cellule d'adaptation et de placer une telle antenne sur des tours de faible hauteur, inférieure à /4, tout en élargissant la largeur de bande.

Les antennes décrites ci-dessus, selon la première réalisation de l'invention, concernent des antennes mono-fréquence, c'est-à-dire pour une longueur du fil conducteur d'excitation sensiblement égale à B/4, X étant la longueur d'onde correspondant à la fréquence centrale de la bande dans laquelle des signaux sont à émettre par l'antenne.

Cependant, une antenne selon l'invention peut rayonner des signaux dans deux ou plusieurs bandes de fréquence. Ainsi autour de la tour 1, plusieurs moyens filaires d'excitation 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f du mme type ou de types différents sont disposés autour de la tour 1 de manière à émettre des signaux respectivement dans des bandes de fréquence différentes. Chaque fil d'excitation est associé à un moyen d'alimentation comprenant un émetteur respectif et un câble coaxial respectif, le cas échéant avec une cellule d'adaptation respective. Une telle disposition de moyens d'excitation découplés entre eux permet d'ajouter ou de retrancher un moyen d'excitation indépendamment des autres et ainsi de multiplexer des émissions dans différentes bandes de fréquence en fonction des besoins.

Par exemple, comme montré à la figure 7, une antenne bifréquence comprend deux fils conducteurs d'excitation 4g et 4h diamétralement opposés par rapport à la tour 1 et analogues aux fils d'excitation 4d montrés à la figure 4. Chaque fil 4g, 4h a une extrémité supérieure suspendue par un isolateur 6g, 6h sous la plateforme 2 de la tour 1 et terminée par un fil de court-circuit 44g coulissable verticalement et en contact avec la tour 1, et une extrémité inférieure terminée par un conducteur de longueur réglable 43g, 43h reliée au conducteur interne d'un câble d'alimentation CAg, CAh.

Selon une autre variante d'une antenne bifréquence, le moyen d'excitation est encore monofilaire, comme dans les figures 1 à 6 et comprend, en référence à la figure 8, deux fils 4i et 4j qui sont suspendus entre la plateforme 2 de la tour 1 par l'intermédiaire d'un isolateur 6j et la terre T par un conducteur de longueur réglable 43i et qui sont disposés verticalement dans le prolongement l'un de l'autre. L'extrémité supérieure 42i du fil inférieur 4i et l'extrémité inférieure 41j du fil supérieur 4j sont séparées par un filtre passe-bande du type circuit bouchon qui piège la fréquence d'excitation Fi du fil inférieur 4i et qui laisse passer la fréquence d'excitation Fj du fil supérieur 4j.

Selon la réalisation illustrée à la figure 8, l'extrémité inférieure du fil inférieur 4i est reliée, de manière analogue à celle du fil 4d montré à la figure 4, à un conducteur de longueur réglable 43i lui-mme relié directement au câble d'alimentation CAi afin d'adapter l'impédance de l'antenne bifréquence à l'impédance caractéristique du câble d'alimentation. L'extrémité supérieure 42j

du fil supérieur 4j est suspendue sous la plateforme 2 par un isolateur 6j, comme le fil d'excitation 4a dans la figure 1. Les fils d'excitation 4i et 4j ont une longueur sensiblement égale à ksi/4 et Rj/4 correspondant à des fréquences d'émission Fi et Fj respectivement. Cette variante est plutôt destinée à une tour 1 ayant une hauteur relativement élevée d'au moins 100 m environ.

Selon une autre variante montrée à la figure 9 du type de celle montrée à la figure 8, le fil conducteur supérieur 4j est du type de celui 4f montré à la figure 6, c'est-à-dire ayant une deuxième extrémité reliée à une charge capacitive terminale 44j. La charge capacitive 44j est constituée par un enroulement conducteur de quelques spires de fil autour de la tour 1 et fixée contre celle-ci, ayant une extrémité reliée à l'extrémité supérieure 42j du fil d'excitation 4j. Cette variante est plutôt destinée à une tour 1 de hauteur moyenne de l'ordre de 50 m pour au moins l'un des éléments d'excitation 4i ou 4j avec une longueur correspondant à li/8 ou Xj/8. Dans cette variante, le fil total 4i-4j a l'extrémité inférieure 41i qui est un ventre de courant pour la fréquence d'excitation Fi du fil d'excitation inférieur 4i et est le siège d'une onde progressive pour la fréquence d'excitation Fj du fil d'excitation supérieur 4j.

Les figures 10, 11 et 12 montrent des variantes de la première réalisation à fil conducteur d'excitation pour des tours de faible hauteur, par exemple comprises entre ,/8 et B/4.

Dans la figure 10, l'antenne de l'invention comprend deux fils conducteurs d'excitation 4k et 41 dont les extrémités inférieures sont ajustables par

rapport au sol à travers des conducteurs de longueur réglable 43k et 431, comme dans l'antenne bifréquence montrée à la figure 7. Cependant, dans la variante de la figure 10, la tour est nettement plus petite que celle montrée à la figure 7 et les fils conducteurs 4k et 41 s'étendent sensiblement verticalement le long de la tour sur des longueurs sensiblement égales à Sk/8 et k1/8 correspondant respectivement à des fréquences d'émission Fk et Fl produites par des émetteurs respectifs Ek et El. Pour compenser la hauteur électrique insuffisante de la tour 1, l'extrémité supérieure 42k, 421 du fil d'excitation 4k, 41 est fixée par un isolateur respectif 6k, 61 à la plateforme 2 de la tour et supporte un ou de préférence plusieurs fils conducteurs aériens respectifs 45k, 451 ayant chacun une longueur égale à Xk/8, R1/8. Les fils 45k, 451 sont déployés en étoile sensiblement dans un plan horizontal et/ou de manière oblique par rapport à la tour et réalisent une capacité terminale du fil d'excitation 4k, 41 qui augmente fictivement la longueur électrique du fil d'excitation. La contribution du fil conducteur d'excitation 4k, 41 au champ électromagnétique rayonné est plus importante puisque la tour de hauteur plus petite est moins efficace.

La capacité terminale constituée par chaque ensemble de fils conducteurs déployés 45k, 451 peut tre remplacée par une capacité du type à enroulement autour de la tour, comme celle 44j montrée à la figure 9.

Selon une autre variante montrée à la figure 11, la charge terminale est remplacée par un tronçon coaxial intérieur à la tour. L'antenne comprend une première partie coudée de fil conducteur d'excitation 4ml, analogue au fil 4b montré à la figure 2,

s'étendant à l'extérieur de la tour 1 sensiblement verticalement le long de celle-ci et suspendue par un isolateur 6m, et une deuxième partie de fil conducteur d'excitation 4m2 s'étendant sensiblement verticalement dans une gaine conductrice 44m. La gaine 44m est fixée dans la tour 1 et reliée à la terre T via l'élément conducteur 3. La partie 4m2 et la gaine 44m constituent une terminaison coaxiale. La longueur des première et deuxième parties de fil conducteur d'excitation 4m2 est sensiblement égale à B/8. Par exemple, l'extrémité inférieure 41m de la première partie de fil conducteur d'excitation 4ml est reliée à une cellule d'adaptation d'impédance 5.

La partie active 4ml est ainsi rallongée fictivement par la prolongation coaxiale 4m2-44m non rayonnante constituant une capacité terminale coaxiale dont le rôle est similaire à un ensemble de fils déployés 45k, 451 ou de spires enroulées 44j. Si la hauteur de la tour 1 n'est pas suffisante, la terminaison coaxiale 4m2-44m peut tre enroulée par exemple hélicoïdalement à l'intérieur de la tour au lieu de s'étendre rectilignement. Pour une tour relativement basse, l'extrémité supérieure commune aux portions de fil conducteur d'excitation 4ml et 4m2 peut tre située en haut de la tour, comme montré à la figure 12, si bien que la tour a une hauteur sensiblement égale à B/8.

Le rallongement fictif d'un fil conducteur d'excitation selon les variantes montrées aux figures 10 à 12 peut tre également appliqué à chacun des fils conducteurs d'excitation 4c d'une antenne du type doublet montrée à la figure 3. Comme montré à la figure 13, chaque fil conducteur d'excitation du doublet comprend une première partie externe 4cl et une deuxième partie 4c2 s'étendant dans une gaine

conductrice 44c située à l'intérieur de la tour 1.

Les parties 4cl et 4c2 ont également chacune une longueur sensiblement égale à B/8.

Selon une deuxième réalisation de l'antenne de l'invention, un moyen filaire d'excitation électromagnétique par couplage magnétique comprend une boucle conductrice d'excitation 7a située à l'extérieur et à proximité de la tour 1 au-dessus de la terre T, comme montré à la figure 14.

La boucle d'excitation 7a est par exemple située sensiblement au niveau de la base de la terre 1 et constituée par un cadre carré d'un fil conducteur mince, ou d'un tube conducteur, ou d'une cage cylindrique de fils conducteurs parallèles. Le cadre a un périmètre de plusieurs mètres. Deux côtés verticaux de la boucle 7a sont sensiblement parallèles à la tour 1 et de longueur typiquement comprise entre 2 m environ et 3 m environ. La boucle 7a s'étend dans un plan sensiblement vertical, diamétral à la tour, à une distance d'isolation de 1 à 2 m de la terre T. Des extrémités de la bouche 7a par exemple situées à un sommet proche de la terre T et éloignées de la tour 1 sont reliées à un émetteur E à travers une cellule d'adaptation d'impédance 5 et un câble coaxial d'alimentation CA. Le côté le plus proche de la tour est situé à quelques dizaines de centimètres afin de coupler magnétiquement la boucle et la tour.

Pour une tour de faible hauteur sensiblement comprise entre S/8 et ,/4, la boucle d'excitation 7a est située sensiblement à un ventre de courant afin d'exciter l'élément conducteur 3 dans la tour pour qu'elle rayonne à la fréquence d'accord F de la boucle 7a correspondant à la longueur d'onde S.

Au lieu que la cellule d'adaptation d'impédance 5 et la boucle d'excitation 7a soient fixes sur le sol, celles-ci peuvent tre amovibles et par exemple installées dans un camion de reportage qui pourra émettre des signaux de radiodiffusion à travers la tour 1 lorsqu'il est arrté presque contre la tour.

Comme montré à la figure 15, plusieurs boucles 7a, 7b et 7c ayant des dimensions différentes et accordées sur des fréquences respectives Fa, Fb et Fc sont couplées magnétiquement à la tour 1 afin qu'elles rayonnent des signaux dans trois bandes de fréquence différentes. Par exemple, les boucles 7a et 7b sont situées à proximité de la base de la tour 1 pour émettre des signaux dont les longueurs d'onde , a et Ab sont respectivement égales sensiblement à quatre fois la hauteur de la tour et deux fois la hauteur de la tour, et la troisième boucle d'excitation 7c est située sensiblement à mi-hauteur de la tour en correspondance à un ventre de courant afin d'exciter une émission dont la demi-longueur d'onde suc/2 est sensiblement inférieure à la hauteur de la tour.

Comme montré à la figure 16, la tour 1 sert à rayonner des signaux à des fréquences différentes Fa et Fh résultant d'un couplage mixte d'une part électrique avec un fil conducteur d'excitation selon la première réalisation de l'invention, tel que le fil 4h montré à la figure 7, d'autre part magnétique avec une boucle d'excitation 7a, selon la deuxième réalisation de l'invention montrée à la figure 14.

L'invention n'est pas limitée à une tour de diffusion existante en tant qu'ouvrage rayonnant des ondes sensiblement hectométriques par excitation d'un fil conducteur sensiblement vertical ou d'une boucle

d'excitation. D'autres ouvrages existants comprenant en général plusieurs éléments conducteurs reliés à la terre peuvent servir d'ouvrage rayonnant. Par exemple, un tel ouvrage peut tre un pylône existant, un château d'eau ou un réservoir surélevé, un phare ou une balise en mer, un lampadaire ou un mât métallique supportant des projecteurs notamment.

Les figures 17 à 22 montrent schématiquement à titre d'exemples non limitatifs l'utilisation au moins partielle d'ouvrages existants verticale pour réaliser une antenne d'émission selon l'invention.

La figure 17 montre un hauban incliné existant 4a pour une tour 1. L'extrémité inférieure 41a du hauban est reliée à une cellule d'adaptation d'impédance 5. L'extrémité supérieure 42a du hauban est reliée par un tendeur isolé 6, afin de constituer un fil conducteur d'excitation du type de celui montré à la figure 1.

La figure 18 montre une antenne du type dipôle repliée montrée à la figure 2, utilisant un hauban métallique existant 4b d'une tour 1 ; le hauban 4b a une extrémité inférieure 41b reliée à une cellule d'adaptation d'impédance 5 et une extrémité supérieure 42b reliée à un conducteur interne 3 dans la tour par un petit élément conducteur 44b. Le petit conducteur rapporté 44b a des extrémités soudées au hauban 4b et au conducteur interne 3.

Dans la figure 19, l'ouvrage existant est constitué par une tour en treillis métallique 1M qui comporte deux haubans existants 4n et 8 s'étendant en oblique le long de la tour. L'excitation de la tour 1M est réalisée par couplage mixte du type de celui décrit en référence à la figure 16, au moyen d'une boucle conductrice d'excitation 7a située au niveau de la base de la tour 1M et reliée à une cellule

d'adaptation d'impédance 5a, et au moyen d'un fil conducteur d'excitation constitué par le hauban 4n dont l'extrémité supérieure 42n est isolée et dont l'extrémité inférieure 41n est reliée à une cellule d'adaptation 5n.

Dans cet exemple de réalisation à la figure 19, le deuxième hauban existant 8 joue le rôle d'une source parasite rayonnante non alimentée par rapport à une source pilote rayonnante alimentée constituée par le premier hauban 4n. L'une des extrémités du hauban 8, par exemple l'extrémité supérieure 82, est isolée de la tour au moyen d'un isolateur électrique 84. L'autre extrémité 81 du hauban 8, en l'occurrence l'extrémité inférieure de celui-ci, est chargée par une réactance 83 reliée à la terre T. Selon que la réactance 83 est positive et donc inductive, ou négative et donc capacitive, le hauban 8 réagit comme un élément réflecteur ou comme un élément directeur par rapport à l'ensemble tour 1M et fil d'excitation 4n. Le gain supplémentaire conféré par le hauban parasite 8 peut tre compris entre 1 dB et 3 dB.

L'antenne selon la figure 19 présente un diagramme azimutal dans lequel le champ rayonné est diminué suivant une direction particulière devant ou derrière le hauban parasite 8 et est augmenté suivant une direction opposée à la direction particulière.

La figure 20 montre un ouvrage existant du type château d'eau ou réservoir surélevé RE qui sert à fixer un fil conducteur d'excitation 4f à capacité terminale 44f entourant la tour supportant le réservoir RE, selon une combinaison des variantes montrées aux figures 6 et 9, et un fil conducteur d'excitation bifréquence 4i-4j à circuit bouchon intermédiaire 44i, comme montré à la figure 8.

Avantageusement, le réseau de distribution d'eau lié

au château d'eau constitue, lorsqu'il est métallique, un réseau de terre qui améliore d'autant plus le rendement de l'antenne que la hauteur du château d'eau est faible.

La figure 21 montre un ouvrage existant du type phare ou balise en mer le long duquel est installé un fil conducteur d'excitation bifréquence 4i-4j à capacité terminale 44j entourant une partie supérieure du phare, comme montré à la figure 9. Le réseau de terre 11 est ici constitué par la mer constituant un excellent conducteur et favorisant une excellente propagation des signaux d'émission vers des villes côtières.

Dans la figure 22, l'ouvrage existant est constitué par un luminaire tel qu'un mât ou un lampadaire LA supportant plusieurs projecteurs. Le long du mât ou lampadaire sont disposés un premier fil conducteur d'excitation 4f dont l'extrémité supérieure est terminée par une charge 44f reliée au mât ou lampadaire LA et dont l'extrémité inférieure est réglable en hauteur par un conducteur 43f, comme montré à la figure 6, et un deuxième fil conducteur d'excitation 4a dont l'extrémité inférieure 41a est reliée à une cellule d'adaptation d'impédance 5 et dont l'extrémité supérieure 42 est reliée sous un support supérieur de projecteurs par un isolateur 6a.

Un tel mât est par exemple déjà installé dans un stade, un champ de foire, un échangeur routier ou ferroviaire, à proximité d'une grande place, etc.