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Patent Searching and Data


Title:
METHOD AND DEVICE FOR SENDING A DIGITAL DATA FILE IN ACCORDANCE WITH THE DMB STANDARD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/063950
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for inserting a digital file, said file including at least one digital data set (E1) which includes a first number of bits ((Nb(E1)), in a multimedia data transport stream (TS) in the context of digital multimedia broadcasting (DMB), said method including determining (120), in at least one transport packet (TS1) belonging to said multimedia data transport stream (TS), the presence of a redundancy of bits and, if the first number of bits is less than or equal to the number of bits for the occurrence of said redundancy, deleting (170) the bits, among said occurrences of redundancy, in a number corresponding to the first number of the insertion (180) of said digital data set (E1) into said transport packet (TS1). The invention also relates to the corresponding receiving method (200), devices (10, 1, 2), and computer program.

Inventors:
VINCENT DAVID (FR)
PACAUD JEAN-CLAUDE (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/052372
Publication Date:
June 10, 2010
Filing Date:
December 02, 2009
Export Citation:
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Assignee:
TDF (FR)
VINCENT DAVID (FR)
PACAUD JEAN-CLAUDE (FR)
International Classes:
H04N7/24
Foreign References:
EP0805598A11997-11-05
EP1555826A12005-07-20
Other References:
ANONYMOUS: "ETS 300 401: Radio broadcasting systems; Digital Audio Broadcasting (DAB) to mobile portable and fixed receivers", EUROPEAN TELECOMMUNICATION STANDARD, 1 May 1997 (1997-05-01), pages 94 - 96, XP002534986, Retrieved from the Internet [retrieved on 20090702]
Attorney, Agent or Firm:
HASSINE, Albert et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Procédé d'insertion d'un fichier numérique (F) , comprenant au moins un ensemble de données numériques (Ei) comprenant un premier nombre de bits (Nb(Ei) ) , dans un flux de transport (TS) de données multimédias en contexte de diffusion multimédia numérique (DMB) , comprenant les étapes suivantes : a) détermination (120) , dans au moins un paquet de transport (TSi) appartenant audit flux de transport de données multimédias (TS) , de la présence d'une redondance de bits ; et b) si le premier nombre de bits est inférieur ou égal (160) au nombre de bits d'occurrence de ladite redondance de bits, suppression (170) d'un nombre de bits correspondant audit premier nombre parmi lesdits bits redondants et insertion (180) dudit ensemble (Ei) de données numériques dans ledit paquet de transport (TSi) •

2. Procédé d'insertion selon la revendication 1, dans lequel ladite redondance de bits est contenue dans le champ d'entêté (HEi) du paquet de transport (TSi) et présente un nombre déterminé de bits d'occurrence (Nb(TSi) ) , caractérisé en ce que l'étape de détermination (120) comprend la reconnaissance dudit champ d'entêté (HEi) .

3. Procédé d'insertion selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, entre l'étape de détermination (120) de la présence d'une redondance de bits et l'étape de suppression (170) , la détermination (130) d'un deuxième nombre (Nb(TSi) ) de bits d'occurrences de ladite redondance de bits dans le paquet de transport .

4. Procédé d'insertion selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le fichier numérique (F) comporte une pluralité d'ensembles de données numériques (Ei, E2), caractérisé en ce que les étapes du procédé d'insertion sont répétées jusqu'à ce que le dernier ensemble (Ek) du fichier numérique (F) à transmettre soit inséré dans un paquet de transport de données (TS2) .

5. Procédé selon la revendication 4, dans lequel le dernier ensemble (Ek) du fichier numérique (F) à transmettre comprend au moins une donnée indiquant la fin dudit fichier, caractérisé en ce que les étapes du procédé d'insertion sont répétées jusqu'à ce que ladite donnée soit détectée.

6. Procédé de réception (200), en contexte de diffusion multimédia numérique, d'un fichier numérique (F) comprenant au moins un ensemble de données numériques (E1) provenant d'au moins un émetteur numérique (1), comprenant les étapes suivantes :

a) réception (210) d'au moins un paquet de transport de données multimédias (TSi) comprenant une pluralité de champs de données et émis par l'émetteur numérique (1),

b) sélection (220) d'au moins un champ de ladite pluralité de champs de données,

c) si le champ de données sélectionné contient au moins un des ensembles de données (Ei) du fichier numérique à recevoir, extraction (240) dudit ensemble de données.

7. Procédé de réception (200) selon la revendication 6, dans lequel le fichier numérique (F) à recevoir comprend une pluralité d'ensembles de données numériques (Ei,E2,Ek), caractérisé en ce que les étapes du procédé d'insertion sont répétées jusqu'à ce que le dernier ensemble (Ek) du fichier numérique (F) à recevoir soit extrait d'un champ sélectionné d'un paquet de transport de données (TSi) .

8. Procédé selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le champ d'entêté (HEi) du paquet de transport (TSi) contient un champ optionnel de données privées de transport (PRIV) destiné à contenir des données privées, caractérisé en ce que l'ensemble de données numériques (Ei) est inséré dans ledit champ optionnel de données privées de transport (PRIV) .

9. Procédé selon l'une des revendications précédentes, dans lequel un identifiant de paquet (PID) est associé au paquet de transport de données (TSi) , caractérisé en ce que ledit identifiant de paquet (PID) a une valeur nulle.

10. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que au moins desdits ensembles de données (Ei) du fichier numérique (F) est un ensemble de données textuelles.

11. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit ensemble de données textuelles (Ei) est encodé au format DLS.

12. Dispositif d'insertion (10) d'un fichier numérique (F), comprenant au moins un ensemble de données numériques (Ei) comprenant un premier nombre de bits, dans un flux de données multimédias (TS) généré dans le contexte de la diffusion multimédia numérique (DMB) , comprenant :

- un premier moyen de réception (11), apte à recevoir au moins un des ensembles (Ei) et à déterminer un premier nombre de bits dudit ensemble (Ei) ,

- un deuxième moyen de réception (12), apte à recevoir au moins un paquet de transport de données multimédias (TSi) appartenant audit flux (TS), à détecter dans ledit paquet de transport (TSi) une redondance de bits, et

- un moyen de substitution (13) apte, si le premier nombre de bits est inférieur ou égal au nombre de bits d'occurrence de ladite redondance de bits, à supprimer, parmi lesdits bits d'occurrence de ladite redondance dans le paquet de transport (TSi) , des bits en nombre correspondant au premier nombre et à insérer ledit ensemble de données numériques (Ei) dans ledit paquet de transport (TSi) •

13. Dispositif de transmission (1), en contexte de diffusion multimédia numérique (DMB), d'un fichier numérique (F) comprenant au moins un ensemble de données numériques (Ei), à destination d'au moins une entité réceptrice (20), comprenant : - un moyen de génération (14) d'un flux de données multimédias (TS), généré dans le contexte de la diffusion multimédia numérique (DMB) et constitué d'au moins un paquet de transport (TSi),

- un dispositif d'insertion (10) selon la revendication précédente, auquel le moyen de génération fournit le paquet de transport (TSi) et apte à recevoir au moins un des ensembles de données (Ei) du fichier numérique (F) à transmettre, et

- un moyen de transmission (15) apte à transmettre le paquet de transport de données (TSi'), dans lequel a été inséré l'ensemble de données (Ei), à destination de l'entité réceptrice (20) .

14. Dispositif de réception (2) comprenant des moyens aptes à mettre en œuvre le procédé de réception selon l'une des revendications 4 à 11.

15. Programme d'ordinateur, pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 10, téléchargeable via un réseau de télécommunication et/ou destiné à être stocké dans une mémoire d'un dispositif de transmission ou de réception numérique et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec une entité numérique émettrice ou réceptrice.

Description:
Procédé et dispositif de transmission d'un fichier de données numériques selon la norme DMB

L'invention concerne le domaine de la transmission de fichiers de données numériques, en particulier de fichiers comprenant des données numériques textuelles, dans le mode de transport d'un système de diffusion de données numériques selon la norme ETSI TS 102 428.

La diffusion de données numériques est une nouvelle technique de diffusion de données destinée à remplacer la diffusion analogique utilisée par les systèmes de modulation analogique en amplitude ou en fréquence.

Une première étape d' implémentation d'un tel procédé de diffusion de données numériques a été franchie avec la normalisation de la diffusion audionumérique, sous l'appellation usuelle « DAB » (Digital Audio Broadcasting) correspondant à la norme ETSI 300 401. Cette norme précise les modalités de transmission d'un signal audio numérique, comme c'est par exemple le cas pour la transmission d'émission radio vers des récepteurs de radio numérique comme ceux qui sont embarqués dans des véhicules automobiles.

D'autres normes, traitant toujours de la diffusion de signaux audio numériques, ont suivi, telles les normes « DAB+ » ou « DRM », correspondant respectivement aux normes ETSI TS 102 536 et TS 201 980.

Dans les normes indiquées ci-avant, il est prévu l'envoi de fichiers de type texte, par exemple, en sus de l'information purement audio. Si le récepteur comprend un écran alphanumérique, cet écran peut afficher le texte reçu selon l'une des normes employée. Pour ce faire, les fichiers texte sont encodés dans un format dit « DLS » (acronyme de « Dynamic Label Segment ») , permettant l'insertion de morceaux des fichiers textes au sein des paquets de données audio numériques. Une évolution ultérieure de la diffusion numérique a consisté à implémenter la diffusion de vidéo numérique. Avec une telle diffusion, il devient possible de recevoir des vidéos dans un véhicule automobile par exemple. Une nouvelle norme a été développée pour permettre ce genre de diffusion, la norme ETSI 102 428 autrement appelée « DMB » pour « Digital Multimedia Broadcasting ».

La norme DMB se base sur le multiplexage des différentes données à diffuser, qu'elles soient vidéo ou audio, au sein d'un flux de transport de type MPEG-2. Un tel flux de transport TS est présenté à la première ligne de la figure 1. Ce flux est constitué de plusieurs paquets de transport TSi, TS 2 , de 188 octets chacun, présentant un en-tête de 4 octets minimum et une partie dédiée aux données multimédias de 184 octets maximum. L'inconvénient de cette norme DMB est qu'il n'est pas prévu, dans les paquets des transport, de champ spécifiquement dédié au transport de fichiers autres qu'audio, vidéo ou apparentés à ces deux types de fichiers. Il en est ainsi des messages textuels par exemple. Ainsi, un utilisateur disposant d'un système de réception numérique selon la norme DMB ne pourra donc pas recevoir des messages textuels transmis par un émetteur utilisant la norme DAB, par exemple.

La présente invention vise à remédier à cette situation. Elle propose à cet effet un procédé d'insertion d'un fichier numérique, comprenant au moins un ensemble de données numériques comprenant un premier nombre de bits, dans un flux de transport de données multimédias en contexte de diffusion multimédia numérique (DMB) , comprenant les étapes suivantes : détermination, dans au moins un paquet de transport appartenant audit flux de transport de données multimédias, de la présence d'une redondance de bits ;

- si le premier nombre de bits est inférieur ou égal au nombre de bits d'occurrence de ladite redondance de bits, suppression d'un nombre bits correspondant audit premier nombre parmi lesdits bits redondants et insertion dudit ensemble de données numériques dans ledit paquet de transport.

Dans un mode de réalisation avantageux, lorsque la redondance de bits est contenue dans le champ d'entêté du paquet de transport et présente un nombre déterminé de bits d'occurrence, l'étape de détermination comprend la reconnaissance dudit champ d'entêté. Dans ce mode, la connaissance préalable du champ où se trouve la redondance de bits dans le paquet de transport, ainsi que de la taille de ladite redondance, permet une insertion aisée des ensembles de données numériques.

Dans un autre mode de réalisation avantageux, le procédé d'insertion comprend, entre l'étape de détermination de la présence d'une redondance de bits et l'étape de suppression, la détermination d'un deuxième nombre de bits d'occurrences de ladite redondance dans le paquet de transport. Dans cet autre mode de réalisation, les ensembles de données numériques peuvent être insérés de façon flexible à n'importe quel endroit du paquet de transport présentant des redondances de bits.

Dans un mode particulier de l'invention où le fichier numérique comporte une pluralité d'ensembles de données numériques, les étapes du procédé de transmission ci-avant sont répétées jusqu'à ce que le dernier ensemble du fichier numérique à transmettre soit inséré dans un paquet de transport de données. Ce mode particulier de l'invention permet de transmettre des fichiers de grande taille répartis sur plusieurs paquets de transport.

Avantageusement, ce dernier ensemble de données comprend une donnée indiquant la fin dudit fichier, les étapes du procédé de transmission étant alors répétées jusqu'à ce que cette donnée soit détectée, ce qui permet d'optimiser le déroulement du procédé d'insertion. La présente invention présente, en outre, un procédé de réception, en contexte de diffusion multimédia numérique, d'un fichier numérique comprenant au moins un ensemble de données numériques provenant d'au moins un émetteur numérique, comprenant les étapes de réception d'au moins un paquet de transport de données multimédias comprenant une pluralité de champs de données et émis par l'émetteur numérique, de sélection d'au moins un champ de ladite pluralité de champs de données et, si le champ de données sélectionné contient au moins un des ensembles de données du fichier numérique à recevoir, d'extraction dudit ensemble de données.

Dans un mode particulier de l'invention dans lequel le fichier numérique à recevoir comprend une pluralité d'ensembles de données numériques, les étapes du procédé de réception ci- avant sont répétées jusqu'à ce que le dernier ensemble du fichier numérique à recevoir soit extrait d'un champ sélectionné d'un paquet de transport de données.

Avantageusement, ce dernier ensemble du fichier numérique à recevoir comprend au moins une donnée indiquant la fin du fichier, les étapes du procédé de réception ci-avant étant alors répétées jusqu'à ce que cette donnée soit détectée.

Dans un mode de réalisation préféré, dans lequel le paquet de transport de données comprend au moins un champ d'en- tête et un champ destiné à contenir des données multimédias, l'ensemble de données numériques est inséré dans le champ d'entêté. Le choix du champ d'entêté, libre de données multimédias, permet de garantir une certaine taille disponible pour recevoir les données à insérer sans influencer le débit des données multimédias. Avantageusement, l'entête du paquet de transport comprend au moins un champ optionnel de données privées de transport au sein duquel est inséré l'ensemble de données numériques. Le choix d'un tel champ de données privées de transport, pour insérer les ensembles de données numériques, en remplacement des bits de bourrage non utilisés à la fin du paquet de transport, permet d'utiliser de la capacité habituellement perdue pour la diffusion de textes. D'une façon préférée, on insère l'ensemble de données numériques dans un paquet de transport de données dont l'identifiant de paquet a une valeur nulle. En effet, un tel paquet de transport ne contient aucune donnée multimédia, mais seulement quelques données de signalisation ainsi qu'un grand nombre de bits de bourrage inutilisés, ce qui garantit une quantité importante de place disponible pour insérer les données numériques .

Dans un mode de réalisation préféré, le fichier à transmettre comprend au moins un ensemble de données textuelles, avantageusement encodées au format DLS. Ceci permet de compenser l'absence de champ spécifiquement dédié à la transmission de messages de texte dans la norme DMB. Un format tel que le format DLS présente des capacités de correction d'erreur, ainsi qu'un fanion indiquant le début ou la fin du fichier, garantissant la qualité de la transmission du fichier.

La présente invention propose aussi un dispositif d'insertion apte à réaliser les étapes du procédé d'insertion décrit ci-avant. Elle propose, en outre, un dispositif de transmission comprenant un moyen de génération d'un flux de données multimédias, généré dans le contexte de la diffusion multimédia numérique et constitué d'au moins un paquet de transport, un dispositif d'insertion apte à réaliser les étapes du procédé d'insertion décrit ci-avant, ainsi qu'un moyen de transmission des paquets de transport où ont été insérés les ensembles de données numériques.

Similairement , la présente invention propose un dispositif de réception apte à réaliser les étapes du procédé de réception telles que décrit ci-avant. Enfin, la présente invention propose un programme d'ordinateur pour la mise en œuvre d'un des procédés décrits ci- avant. Un tel programme peut être téléchargeable via un réseau de télécommunication, destiné à être stocké dans une mémoire d'un dispositif de transmission ou de réception numérique, voire stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec une entité numérique émettrice ou réceptrice.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 illustre un flux de données selon le protocole de transport MPEG-2 ;

- la figure 2 illustre un système de transmission numérique comprenant un dispositif de transmission et un dispositif de réception en accord avec un mode de réalisation préféré de l'invention ;

- la figure 3 illustre les étapes des procédés d'insertion et de transmission en accord avec un mode de réalisation préféré de 1 ' invention ; - la figure 4 illustre les étapes d'un procédé de réception en accord avec un mode de réalisation préféré de l'invention ;

- les figures 5A-5C illustre un paquet de transport TSi dans lequel est successivement inséré deux ensembles de données E 1 et E 2 ; et - la figure 6 illustre un type particulier de fichier numérique préféré, pouvant être transmis avec les dispositifs et les procédés des figures 2 et 3.

La figure 2 illustre un système de transmission numérique comprenant un dispositif de transmission numérique 1 ainsi qu'un dispositif de réception numérique 2. Il est cependant évident que la présente invention pourrait s'appliquer à n'importe quel système comprenant un nombre quelconque de dispositifs de transmission et un nombre quelconque de dispositifs de réception .

Le dispositif de transmission numérique 1 comprend un moyen de génération 14 d'un flux TS de transport de données multimédias selon la norme DMB, un moyen d'insertion 10 et un moyen de transmission 15.

Le moyen de génération 14 génère un flux de transport de données multimédias TS, selon la norme MPEG-2, constitué d'une série de paquets de transport TSi, TS 2 dans lesquels sont transportées des données multimédias, comme des objets audio ou vidéo par exemple.

Le moyen d'insertion 10 reçoit d'une part les paquets de transport TSi, TS 2 appartenant à ce flux de transport TS en provenance du moyen de génération 14. Ce moyen d'insertion 10 reçoit d'autre part un fichier numérique F à transmettre, sous la forme d'un ou plusieurs d'ensembles de données numériques Ei, E 2 , ..., E k .

Le fichier numérique F à transmettre peut consister en un seul ensemble de données numériques Ei, ou en plusieurs ensembles successifs, auquel cas il est possible de signaler les ensembles de début, ainsi que de fin de fichier. Ceci peut être fait au moyen d'un fanion de début ou de fin, inséré à un endroit bien précis des ensembles concernés, dans leur entête par exemple.

Le fichier numérique F peut être de n'importe quel type pour lequel il n'existe à l'heure actuelle pas de champ spécifiquement prévu dans la norme DBM. Un exemple, présenté en détail plus loin à la figure 6, est un fichier texte de type DLS, pour des messages comme ceux qui sont utilisés dans la norme DAB et pour lequel la norme DMB n'a rien prévu. Cependant la présente invention peut s'appliquer à n'importe quel fichier d'un autre type non spécifiquement géré par la norme DBM et comprenant des données numériques. Le moyen d'insertion 10 va prendre un ou plusieurs des ensembles E 1 du fichier numériques pour les insérer au sein du flux de transport TS, de type MPEG-2. Un tel flux de transport se décompose en une série de paquets de transport TSi, TS 2 possédant un champ d'en-tête HE 1 SUiVi d'un champ PAYL 1 pouvant recevoir des données multimédias, comme déjà vu à la figure 1.

L'insertion des ensembles de données E 1 du fichier à transmettre va se faire à des endroits de ces paquets de transports TS 1 , TS 2 ne gênant pas la transmission des données multimédias. Autrement dit, le débit des données multimédias ne doit pas être modifié par l'insertion de ces paquets de données numériques supplémentaires.

Pour ce faire, on va utiliser des champs de données dans lesquels les données multimédias ne se trouvent pas. Ces champs seront sélectionnés soit directement pendant la transmission, soit à l'avance.

On peut envisager une sélection directe, au cas par cas, dans laquelle le moyen d'insertion 12 observe chaque paquet de transport TS 1 et repère les champs de ces paquets ne contenant pas de données multimédias pour y insérer un ou plusieurs ensembles

E 1 de données du fichier à transmettre. Une telle méthode de sélection permet d'avoir une capacité d'insertion maximale.

Cependant elle nécessite alors la signalisation du champ sélectionné pour pouvoir extraire, en réception, l'ensemble inséré.

Un autre mode de sélection préféré, car ne nécessitant pas de signalisation, consiste à choisir à l'avance un endroit particulier où placer les ensembles à insérer, un endroit destiné à ne pas recevoir de données multimédias selon la norme MPEG-2.

On peut par exemple utiliser un champ de données appartenant à l 'en-tête HE 1 d'un paquet de transport TS 1 , les données multimédias n'étant pas destinées à être contenues dans celui-ci selon la norme DMB.

Un tel en-tête comprend un champ d'adaptation ADAP optionnel, illustré à la troisième ligne de la figure 1, dont la taille peut être inversement proportionnelle à la taille des données multimédias contenues dans le même paquet de transport

TS 1 .

Si, dans un paquet de transport TS 1 , le champ de données multimédias PAYL 1 est rempli à son maximum, c'est-à-dire si il contient 184 octets, alors l'entête HE 1 se limite aux 4 octets minimum et nécessaires dans la norme MPEG-2, et le champ ADAP n'existe pas. Il ne sera pas possible d'insérer un ensemble de données E 1 dans un tel paquet TS 1 .

Si par contre, dans un paquet de transport TS 1 , le champ de données multimédias PAYL 1 n'est pas complètement rempli, c'est-à-dire si il contient moins de 184 octets, alors normalement les derniers octets non remplis de données multimédias du champ PAYL 1 sont remplis de bits de bourrage, afin de maintenir la synchronisation des paquets de transport, représentés par la redondance d'un bit OxFF en hexadécimal, par exemple. Cette capacité gâchée habituellement peut être ici utilisée pour insérer les ensembles de données à transmettre. Dans ces cas-là, le champ optionnel ADAP peut exister et contenir des données à transporter, en remplacement des bits de bourrage.

Dans un premier cas extrême, certains paquets de transport TS 1 peuvent ne contenir que des bits de bourrage, c'est- à-dire 180 octets de bits de bourrage, en plus des 4 octets de l'entête. Un tel cas est optimal en terme de place pour insérer les ensembles de données E 1 , mais se présente de façon irrégulière et non garantie.

Un autre cas avantageux consiste à utiliser le premier paquet de transport TS 1 , qui présente un numéro d'identifiant de paquet (PID) nul, et qui ne contient aucune donnée multimédias, mais seulement des données de signalisation et des bits de bourrage à la place. Comme l'entête d'un tel paquet TSi contient 4 octets et ces données de signalisation comprennent au maximum 20 octets, il y a au minimum 164 octets de bits de bourrage disponibles dans un tel paquet.

Utiliser ce paquet TS 1 est particulièrement avantageux, car un tel paquet présente une garantie de place disponible (164 octets), se présentant à une certaine fréquence d'occurrence garantie. On peut donc garantir un certain débit de données insérées en utilisant de tels paquets, contrairement aux autres paquets de transport dont la capacité d'insertion est variable, irrégulière et non garantie.

Le champ d'adaptation ADAP, quand il existe, comprend notamment au moins un champ de données privées de transport, illustré par le champ PRIV de la quatrième ligne de la figure 1 et réservé comme son nom l'indique au transport de données privées. On peut par exemple utiliser un tel champ pour y insérer les paquets de données du fichier numérique à transmettre, avant les données multimédias éventuellement contenues dans le champ PAYL 1 et en remplacement des bits de bourrage ajoutés à la fin de ce champ PAYL 1 .

Pour ce faire, le dispositif d'insertion 10 comprend un premier moyen de réception (11), qui va servir à recevoir le ou les ensembles Ei,∑ 2 ,...,E k et va déterminer un premier nombre de bits Nb(E 1 ) de chacun de ces ensembles. Ceci peut être fait simplement par comptage de ces bits, ou bien par lecture d'un champ indiquant le nombre de bits ou la longueur de l'ensemble E 1 . De tels champs existent dans des fichiers textes encodés selon des formats habituels, comme le format DLS expliqué plus loin .

Le dispositif 10 comprend aussi un deuxième moyen de réception 12 qui reçoit les paquets de transport de données multimédias TSi, TS2 appartenant au flux de transport TS et détecte dans ceux-ci une redondance de bits, indiquant la présence de bits de bourrage pouvant être remplacé par des données numériques à transmettre. Ce moyen 12 va alors déterminer un deuxième nombre d'occurrence Nb(TS 1 ) des bits de bourrage dans cette redondance, en comptant par exemple les occurrences du bit typique de bourrage OxFF.

Le dispositif 10 comprend enfin un moyen de substitution 13. Pour un premier paquet TSi et un premier ensemble E 1 , le moyen de substitution 13 va comparer le premier nombre Nb(Ei) déterminé par le premier moyen 11 avec le deuxième nombre Nb(TSi) déterminé par le deuxième moyen. Si le premier nombre de bits Nb(Ei) est inférieur ou égal au deuxième nombre de bits Nb(TSi), cela signifie qu'il y a suffisamment de place pour insérer l'ensemble Ei dans le paquet de transport TSi. Le moyen 13 va alors supprimer, parmi les bits de bourrage placés à la fin du paquet de transport TSi, Nb(Ei) bits de bourrage. Les bits de bourrage à supprimer peuvent être choisis successivement, mais pas nécessairement, et préférentiellement à la fin du paquet de transport TSi, afin de constituer un paquet modifié TSi' contenant toujours des bits de bourrage localisés précisément à la fin de ce paquet, mais en nombre réduit.

Le moyen 13 va ensuite insérer l'ensemble de données numériques Ei dans l'entête HEi du paquet de transport TSi, en y créant un champ d'adaptation ADAPi et en ajoutant l'ensemble Ei dans le champ de transport de données privées PRIV de ce champ ADAP.

De préférence, on va utiliser les premiers paquets de transport TSi des flux de transport TS pour insérer les ensembles E 1 , car ces paquets TSi ne contiennent pas de données multimédias, mais seulement la table d'allocation des programmes, désigné par l'acronyme PAT en anglais. Aussi, dans un tel paquet de transport TSi, le champ d'adaptation optionnel ADAP peut disposer d'une certaine capacité garantie de 164 octets, correspondant à la quantité total d'octets du paquet moins les quantités d'octets de l'entête et des données de signalisation d'un tel paquet, comme vu précédemment. On pourra donc insérer dans son champ de transport de données privées PRIV, soit des ensembles de données E 1 de plus grande taille, soit plus d'ensembles de données E 1 que dans les paquets de transport classique TS 1 contenant une certaine quantité de données multimédias. Une fois qu'au moins un ensemble du fichier numérique E 1 a été inséré dans un paquet de transport TS 1 par le moyen d'insertion 10, ce paquet de transport TS 1 est envoyé vers le moyen de transmission 15 qui va transmettre, par diffusion hertzienne par exemple, ce paquet de transport TS 1 vers un dispositif réception numérique 2.

Ce dispositif de réception comprend un moyen de réception numérique 20 ainsi qu'un moyen d'extraction 21. Le moyen de réception numérique 20 peut recevoir un flux de transport TS', défini selon la norme MPEG-2 et comprenant un ou plusieurs paquets de transport TS 1 ', par exemple en provenance d'un émetteur numérique 1 diffusant par voie hertzienne des données multimédias selon la norme DMB. Une fois les paquets TS 1 ' reçus, le moyen 20 les fournit au moyen d'extraction 21.

Ce moyen d'extraction 21 est chargé d'extraire, du sein des paquets de transport TS 1 ' reçus par le moyen de réception 20, des éventuels ensembles de données numériques d'un fichier numérique inséré par un dispositif 1 tel que décrit ci-avant.

Pour ce faire, le moyen d'extraction 21 va surveiller un ou plusieurs de champ sélectionnés au sein d'un paquet de transport TS 1 '. Encore une fois, comme dans le dispositif de transmission 1, la sélection des champs à surveiller peut être faite directement pendant la transmission, au cas par cas, ou bien par choix fait à l'avance d'un ou plusieurs champs particuliers .

Dans le premier cas, comme vu précédemment, une signalisation est nécessairement effectuée par le dispositif de transmission 1. Le moyen d'extraction 21 doit alors pouvoir recevoir cette signalisation indiquant le champ à surveiller.

Dans le deuxième cas, un ou plusieurs champs particuliers seront choisis, comme vu précédemment, comme pouvant contenir des ensembles de données numériquees insérés. Le moyen d'extraction 21 surveillera donc ce ou ces champs précis, et dans le cas où s'y trouverait un ensemble de données textuelles inséré, l'extraira de ce champ.

Dans le cas où le fichier numérique inséré comprend plusieurs ensembles de données textuelles insérés Ei, E 2 ,..., E k , un moyen de connaître le dernier ensemble inséré E k est de repérer un fanion signalant la fin de ce fichier et présent dans cet ensemble E k , par exemple.

Les ensembles de données textuelles E 1 , une fois extraits, sont envoyés vers un dispositif 22 externe au dispositif 2, servant à recevoir les données textuelles, pour y effectuer un traitement, les décoder ou par exemple les afficher directement sur un écran alphanumérique. Si le fichier numérique est constitué de plusieurs ensembles Ei, E 2 , ce dispositif externe

23 peut soit directement traiter, ou par exemple afficher, les différents ensembles au fur et à mesure de leur arrivée, soit les agréger et les stocker en attendant de recevoir le dernier ensemble de données textuelles E k . Une fois le dernier ensemble

E k reçu, le dispositif externe 22 va reconstituer le fichier extrait en entier et pourra par exemple l'afficher sur un écran alphanumérique ou envoyer le fichier en entier vers un autre dispositif .

L'organigramme de la figure 3 illustre des procédés d'insertion et de transmission selon un exemple de l'invention, tels qu'ils pourraient être implémentés dans le dispositif de transmission 1 décrit à la figure 2, et est susceptible de représenter un exemple d'organigramme d'un programme d'ordinateur pour la mise en œuvre de l'invention. Cet organigramme illustre les étapes du procédé 100 d'insertion selon un exemple de l'invention.

Lors d'une première étape 110 de ce procédé de 100, un paquet de transport de données multimédias TSi selon la norme MPEG-2 est obtenu. Ceci peut être fait en générant le paquet de transport quand il est nécessaire de transmettre un fichier numérique de données textuelles, ou bien en prélevant un paquet de transport d'un flux MPEG-2 déjà actif indépendamment du fichier numérique à transmettre. L'organisation interne d'un tel paquet est illustrée par exemple dans la figure 1, qui montre les différents champs de données composant un tel paquet de transport .

Lors d'une deuxième étape 120, on va déterminer si le paquet TSi contient des bits de bourrage, habituellement situés à la fin de ce paquet. Lorsqu'il est connu, de façon préalable, que le paquet de transport TSi contient un nombre déterminé de bits de bourrage, par exemple dans son champ d'entêté comme cela est le cas pour les premiers paquets de transport comprenant seulement la table d'allocation désignée par PAT en anglais, c'est-à-dire ceux pour lesquels le paramètre PID est égal à 0 selon la norme ETSI TS 102 428, cette étape 120 de détermination revient simplement à reconnaître le champ d'entêté d'un tel paquet de transport, ce qui garantit en soi la présence d'un certain nombre Nb(TSi) de bits de bourrage. Une telle étape 120 de détermination peut être alors être assimilée à une détection « indirecte », dans la mesure où la redondance de bits de bourrage n'a pas forcément besoin d'être détectée directement, mais qu'il suffit ici de détecter le paquet spécifique garantissant la présence d'un nombre prédéterminé de bits de bourrage permettant l'insertion.

Alternativement, sans une telle connaissance préalable de l'éventuelle présence de bits de bourrage, par exemple lorsque l'on considère effectuer une insertion dans un paquet de transport qui n'est pas spécifique (i.e. autre que celui comprenant la PAT), l'étape 120 de détermination revient à détecter la présence de bits de bourrage au cas par cas, par exemple en recherchant un format spécifique de bit de bourrage du type OxFF.

Une telle étape 120 de détermination peut être alors assimilée à une détection « directe », dans la mesure où la redondance de bits de bourrage est détectée afin de déterminer, d'une part, si une telle redondance de bits est présente et, d'autre part, si ces bits de bourrage sont en nombre suffisants pour permettre l'insertion.

Si aucun bit de bourrage n'est détecté par ce biais dans le paquet TSi, ce paquet TSi est rempli de données multimédias et ne peut donc pas recevoir d'ensemble E 1 . On retourne alors à l'étape précédente afin d'obtenir un autre paquet de transport.

Si par contre le paquet TSi contient des bits de bourrage, alors on va déterminer, au cours d'une troisième étape 130, le nombre de bits de bourrage contenus dans ce paquet, en les comptant au moyen d'un compteur de bits par exemple. Un tel paquet TSi, comprenant des bits de bourrage à la fin, est illustré à la figure 5A. En comptant ces bits de bourrage finaux, on obtient alors le nombre Nb(TSi) déjà expliqué précédemment .

Afin de permettre l'insertion, lors d'une étape 140, on prend un des ensembles de données textuelles Ei reçu depuis la source d'émission ou d'encodage du fichier F à insérer. On détermine, lors d'une étape 150, le premier nombre de bits Nb(Ei) de cet ensemble Ei. Ceci peut être fait, comme avec Nb(TSi), par comptage des bits au moyen d'un compteur, ou par lecture d'un champ de l'ensemble Ei indiquant la longueur de cet ensemble ou le nombre de bits que celui-ci contient, comme cela est normalement indiqué dans les entêtes des ensembles Ei encodés selon des format usuels, de type DLS par exemple.

Une étape de comparaison 160, entre les nombres Nb(TSi) et Nb(Ei), est effectuée ensuite. Si le nombre Nb(Ei) est strictement supérieur au nombre Nb(TSi), alors il n'y a pas assez de place, dans les bits de bourrage, pour insérer l'ensemble Ei, et l'on revient à l'étape 110 pour tenter de trouver un autre paquet de transport pouvant contenir cet ensemble.

A l'inverse, si le nombre Nb(Ei) est inférieur ou égal au nombre Nb(TSi), on peut insérer l'ensemble Ei dans le paquet TSi. Pour ce faire, on va d'abord supprimer, lors d'une étape 170, un nombre de bits de bourrage correspondant à la taille de l'ensemble Ei, c'est-à-dire au nombre Nb(Ei) . Ceci peut être fait en retirant les Nb(Ei) derniers bits de bourrage du paquet TSi. Ainsi, le nouveau paquet contiendra encore un nombre Nb(TSi)- Nb(Ei) de bits de bourrage, et pourra éventuellement recevoir un second ensemble E 2 , à la condition que Nb(E 2 ) ≤ Nb(TSi)-Nb(Ei), c'est-à-dire qu'il reste encore suffisamment de place pour recevoir l'ensemble E 2 . On peut continuer ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place, dans un même paquet TSi, pour recevoir un autre ensemble E 1 . A la suite de l'étape de suppression 170, on peut alors insérer les Nb(Ei) bits de l'ensemble Ei au sein de l'entête du paquet de transport TSi, plus particulièrement dans le champ de données privées de transport PRIV du champ optionnel d'adaptation ADAP. On obtient alors un paquet TSi' tel qu'illustré à la figure 5B.

Enfin, lors d'une dernière étape 190, on vérifie si le dernier ensemble E 1 inséré est un ensemble final E k du fichier F à insérer. Un tel ensemble final E k peut comporter une donnée de signalisation comme un fanion de fin, par exemple, dans le cas d'un ensemble encodé par format DLS. On peut aussi compter le nombre d'ensemble E 1 insérés et comparer cette valeur à un nombre d'ensemble à insérer transmis ou lu initialement. Si c'est le cas, alors on peut passer à l'étape de transmission du paquet TSi par le moyen de transmission 15, vers une ou plusieurs unités réceptrice.

Si ce n'est pas le cas, on va continuer à obtenir des ensembles E 1 , en retournant à l'étape 150 du procédé d'insertion 100. Comme déjà vu précédemment et illustré à la figure 5B, après l'insertion d'un premier ensemble E 2 , le paquet de transport TS 2 ' modifié contiendra encore un nombre Nb(TSi)-Nb(E 1 ) de bits de bourrage à la fin, et pourra éventuellement recevoir un second ensemble E 2 , à la condition que Nb(E 2 ) ≤ Nb(TSi)-Nb(E 1 ), c'est-à-dire qu'il reste encore suffisamment de place pour recevoir l'ensemble E 2 . Si c'est le cas, on peut insérer l'ensemble E 2 dans le paquet TSi', ce qui va donner un paquet de transport modifié TSi'', tel qu'illustré à la figure 5C. On peut continuer ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place, dans un même paquet TSi, pour recevoir un autre ensemble E 1 .

Le fait de sélectionner un champ ne contenant pas de données multimédias, et qui donc se retrouve habituellement rempli de données de « bourrage », permettra d'utiliser des capacités de transmission non utilisées habituellement et de ne pas affecter le débit de la transmission de données multimédias proprement dit .

Dans le cas où le fichier numérique est constitué d'un unique ensemble Ei de données dont la taille est inférieure au nombre de bits de bourrage dans le paquet de transport TSi, cet ensemble sera à la fois le premier et le dernier à devoir être transmis avec le paquet TSi, et le procédé de transmission 100 pourra alors se terminer par une étape 200 de transmission du paquet de données TSiContenant l'unique paquet Ei de données à transmettre .

Dans le cas où le fichier numérique est constitué de plusieurs ensembles de données textuelles Ei, E 2 , si la taille cumulée de ces ensembles est inférieure au nombre Nb(TSi) de bits de bourrage dans le paquet TSi, on va pouvoir placer tous les ensembles de données du fichier numérique dans un même paquet de transport TSl, et ainsi le fichier intégral sera transmis avec l'unique paquet de transport TSi. Dans le cas où les ensembles E 1 ont une taille fixe

Nb(E 1 ), on peut définir un paramètre N correspondant à la capacité maximale d'un paquet TS 1 choisi, c'est-à-dire au nombre maximal d'ensemble de données textuelles Ei que ce paquet peut contenir. Si Nb(TSi) est le nombre de bits de bourrage d'un paquet TS 1 , alors la capacité maximale N de ce paquet sera le nombre entier respectant la relation N*Nb(E x ) ≤ Nb(TS 1 ) <(N+1) *Nb (E 1 )

Ainsi, si le fichier numérique F est constitué de k ensembles de données textuelles E 1 , et si k*Nb(E x ) ≤ Nb(TS 1 ), autrement dit si k≤N, alors tous les ensembles du fichier numérique pourront tenir dans un seul et même paquet de transport TS 1 , et la transmission de ce seul paquet de transport TS 1 suffira à transmettre le fichier F en entier.

A l'inverse, si k>N, c'est-à-dire si tous les ensembles de données Ei ne peuvent pas tenir dans un seul paquet TS 1 , alors il faudra répartir les ensembles de données Ei entre différents paquets TS 1 . Si le nombre total k d'ensembles de données E 1 du fichier numérique dépasse la capacité maximum Ni d'un premier paquet TSi de ce champ, il faudra alors remplir le champ de données privées de transport de ce paquet TSi avec Ni ensembles E 1 , puis remplir le champ de données privées de transport d'un autre paquet de transport TS 2 , par exemple le suivant dans le flux TS, avec N 2 autres ensembles E 1 , et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on arrive au paquet de transport TS 1 où le nombre d'ensembles de données textuelles restants à insérer est inférieur à la capacité maximum N 1 du champ sélectionné dans ce paquet TSi. L'insertion des ensembles de données E 1 dans les champs consécutifs peut se faire dans n'importe quel ordre, où préférentiellement dans l'ordre d'arrivée des paquets au niveau du moyen d'insertion 10.

Dans un premier exemple, les étapes 110 à 190 peuvent être répétées tant qu'il y a des ensembles de données textuelles à insérer dans un paquet de transport TS 1 d'un flux TS de données de type MPEG-2, en totale indépendance avec ce flux TS. Si le flux TS est actif, les paquets de données du fichier sont insérés dans les paquets de transport TSi du flux TS. Si le flux TS est inactif, c'est-à-dire si aucune donnée multimédia n'est diffusée par exemple, l'insertion des données textuelles peut être interrompue jusqu'à ce que le flux TS soit réactivé, et reprise alors.

Il est aussi possible de conditionner le procédé au nombre k d'ensembles de données textuelles Ei du fichier numériques. En connaissant ce nombre k, soit par définition préalable, soit par signalisation de ce nombre par la source externe 14 de ces ensembles de données Ei, on peut déduire le nombre de paquets de transport TSi nécessaires à la transmission totale du fichier, en fonction du nombre et de la taille des champs de données sélectionnables dans chaque paquet de transport. L ' implémentation d'un comptage des paquets de transport TS 1 dans lesquels un ensemble de données textuelles Ei est inséré permettra alors d'envoyer le nombre de paquets de transport TSi nécessaire à la transmission totale du fichier. Ceci permet d'économiser les ressources de transmission.

La figure 4 illustre aussi le procédé de réception 200 d'un fichier numérique inséré dans un flux de données multimédias selon la norme DMB. Ce procédé de réception 200 comprend une première étape

210 de réception d'un flux TS' de données multimédias selon la norme DMB, comprenant un ou plusieurs paquets de transport TSi', TS2' comprenant un certain nombre de champs de données et pouvant transporter des données multimédias.

Une deuxième étape de sélection 220 a alors lieu, dans laquelle un champ spécifique d'un paquet de transport TSi' est sélectionné. Pour être sélectionné, ce champ ne doit pas comprendre de données multimédias. Comme déjà vu dans le procédé de transmission, cette sélection peut se faire soit par signalisation du champ choisi par l'émetteur 10, soit par prédétermination d'un champ n'influençant pas le débit de des données multimédias, typiquement le champ de données privées de transport, comme expliqué ci-avant.

Suite à cette étape de sélection 220, on regarde lors d'une étape 230 si le champ sélectionné (typiquement le champ de données privées de transport) ne contient au moins un ensemble E 1 du fichier à recevoir. Si ce champ ne contient pas d'ensembles E 1 du fichier à recevoir, alors on va considérer un paquet suivant, sur lequel on recommence l'étape de sélection 220.

Si au contraire, le champ sélectionné contient un ou plusieurs ensembles E 1 , alors une étape d'extraction 240 de ce ou ces ensembles E 1 a lieu. Vient ensuite une étape de détection 250, visant à vérifier si le dernier ensemble E k du fichier à recevoir a été extrait lors de l'étape 240, grâce à la détection d'un fanion par exemple, ou par comptage du nombre d'ensembles déjà reçu pour un fichier au nombre d'ensembles prédéterminé. Si c'est le cas, alors le processus de réception du fichier en tant que tel est terminé, sinon on retourne à l'étape 210 pour recevoir un autre paquet de transport TS 1 . Les ensembles E 1 extraits peuvent être soit utilisés à la volée, par exemple affichés sur un écran alphanumérique au fur et à mesure de leur arrivée, soit agréger, au cours d'une dernière étape d'agrégation 250, de façon à retrouver le fichier numérique initial. Celui-ci peut alors être utilisé en entier, par exemple affiché en entier ou transférer en entier vers un autre dispositif.

Les paquets de transports d'un flux MPEG-2 ayant tous un unique identifiant de paquet associé, désigné par l'acronyme PID (pour « Packet Identification » en anglais), on choisira avantageusement les paquets de transport dont cet identifiant PID est nul. Un tel paquet de transport TSi est en effet destiné à contenir la table d'association de programmes, désignée par l'acronyme PAT (Program Association Table en anglais), et ne contient donc pas de données multimédias, mais un certain nombre de bits de bourrage (Nb(TS 1 ) a alors une valeur garantie correspondant à 160 octets de bourrage) à la différence des autres paquets de transports ayant un identifiant PID non nul.

Comme la taille du champ d'adaptation, optionnel, dépend inversement de la taille allouée au champ des données utiles, on a alors la garantie d'avoir la taille optimale pour un champ de données privées de transport appartenant à ce segment de PID nul, ce qui permet d'intégrer plus de paquets de données dans ce champ de données privées de transport que dans un champ de données privées de transport d'un segment au PID non nul.

A l'inverse, les étapes de détermination 130 et de sélection 220 peuvent aussi être faites paquet de transport par paquet de transport, en observant pour chaque paquet, avec un PID non nul, si le champ de données privées de transport peut recevoir, ou non, un ou plusieurs ensembles E 1 du fichier numérique à transmettre. Ceci peut être fait par analyse individuelle des paquets de transport, afin de déterminer le nombre de bits de bourrage contenu dans chaque paquet. On peut compter le nombre d'occurrence d'un bit OxFF indiquant spécifiquement un bit de bourrage, ou en utilisant toute autre méthode connue de l'homme du métier.

Le fichier numérique F à insérer et transmettre peut contenir des données numériques de n'importe quel type, pour lesquelles aucun champ n'est spécifiquement prévu dans la norme

DMB. Un exemple typique est le cas des messages textuels comme il en existe dans d'autres normes comme la norme DAB, constitués de paquets de données numériques textuelles. Mais la présente invention ne se limite pas à l'insertion de tels messages textuels, et peut convenir à n'importe quel type d'ensembles de données numériques.

La figure 6 illustre un exemple particulier d'ensemble de données textuelles X-PaCl 1 , encodé selon le format DLS et pouvant être transmis avec les dispositifs et les procédés de l'invention, tels qu'illustrés aux figures 2 à 4.

En effet, le dispositif source externe 16 peut par exemple recevoir un fichier numérique F contenant du contenu textuel et l'encoder sous la forme d'une pluralité d'ensembles de données X-Pad x au format DLS, acronyme pour « Dynamic Label Segment » en anglais. Dans ce cas de figure, le dispositif source externe 16 sera un encodeur DLS.

Un tel ensemble de données X-Pad x comprend un préfixe PREF de 2 octets, un champ CHAR de caractères de n octets, et un champ de correction d'erreur CRC de 2 octets. Les X-Pad x peuvent être utilisés en lieu et place des ensembles Ei décrits ci- avant .

Un premier avantage d'utiliser ce format DLS pour les fichiers textuels est d'assurer le contrôle d'erreur de la transmission grâce à la présence d'un code correcteur d'erreur.

Un autre avantage de ce format DLS est de contenir une signalisation intrinsèque de début et de fin de fichier. En effet, le préfixe PREF des ensembles X-Pad x contient un champ BEG/END de 2 bits, situé en deuxième position du préfixe, permettant d'indiquer si l'ensemble X-Pad x correspondant est le premier ou le dernier ensemble d'un fichier à transmettre. Ce champ fournira donc le fanion signalant la fin du fichier nécessaire à un mode particulier de l'invention tel que décrit précédemment .

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Ainsi, on comprendra que n'importe quel format de fichier peut être transmis par le biais de la présente invention. On entend par « fichier », dans toute la description ci-avant, un groupe de données numériques constitué d'un ou plusieurs ensembles de données numériques, sans forcément qu'un format particulier ne soit alloué à ce groupe de données.