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Title:
METHOD FOR LAYING A CABLE IN A TRENCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/032733
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for laying an elongated structure, such as a cable, which consists in: installing a trenching tool (13) on a frame (7) provided with at least a ballast tank (11) for placing the tool towards the bottom (50a) of a stream (50) or at the surface thereof; moving the tool, while locating its position, towards the bottom of said stream and hauling it from the surface such that it opens up a furrow (14) in said bottom; placing blindly said elongated structure (400) in the dug furrow, and closing the latter.

Inventors:
VERTUAUX PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/002808
Publication Date:
July 01, 1999
Filing Date:
December 21, 1998
Export Citation:
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Assignee:
ADPS SA (FR)
VERTUAUX PHILIPPE (FR)
International Classes:
E02F5/10; F16L1/20; H02G1/10; (IPC1-7): E02F5/10; E02F5/14
Foreign References:
FR2412664A11979-07-20
EP0801176A21997-10-15
US4190382A1980-02-26
US4129992A1978-12-19
Attorney, Agent or Firm:
Lerner, François (rue Jules Lefèbvre Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour relier entre eux deux emplacements terrestres entre lesquels des informations ou des données électriques, voire des fluides, sont à faire circuler, à l'intérieur d'une structure tubulaire allongée et entre lesquels existe au moins une voie de liaison exclusivement terrestre oit pourrait être disposée ladite structure tubulaire, caractérisé en ce qu'on fait passer cette structure tubulaire allongée le long d'au moins un cours d'eau bordé par des rives et on réalise la structure tubulaire comme une série de tronçons que l'on connecte les uns à la suite des autres.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour faire passer ladite structure dans le cours d'eau : on définit un chemin de référence pour la pose de la structure tubulaire le long du cours d'eau, on installe un outil (13) de creusement sur un baH ( pourvu d'au moins un réservoir ballast (11) propre à placer l'outil vers le fond (50a) du cours d'eau (50) ou en surface de celuici, on deplace l'outil vers le fond dudit cours d'eau et on le tracte depuis la surface, de manière qu'il ouvre au moins un sillon (14) dans ce fond, en repérant la position de l'outil au fur et à mesure de son déplacement et en la comparant au chemin de référence à suivre, et on place en aveugle ladite structure allongée (400) dans le sillon creusé, après quoi il y a fermeture du sillon.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que : l'étape de définition du chemin de référence à suivre pour la pose comprend : . une première étape de définition d'un chemin théorique de pose le long du cours d'eau, . puis une seconde étape de repérage, par sondage, du cours d'eau et/ou de son fond pour adapter le chemin théorique en fonction des résultats du repérage, de manière à déterminer alors le chemin de référence le plus approprié.
4. Procédé selon l'une des revendication 1 à 3, caractérisé en ce que : on tracte l'outil (13) par l'intermédiaire d'une barge (1) se déplaçant en surface, on fait défiler la structure (400) à poser, a partir de la barge ou a partir du bâti de fond (7), et on repère la position relative de la barge (1) et de l'outil (13), pour connaitre 1'emplacement de pose de la structure allongée (400).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'en dehors du cours d'eau et pour poursuivre la liaison entre eux des deux emplacements, on installe également la structure allongée dans, et/ou on la relie à au moins une autre structure allongée passant dans, un réseau d'assainissement (31), tel qu'un égout, un déversoir, un réseau d'eau pluviale, communiquant avec, ou passant à proximité immédiate dudit cours d'eau (50).
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que périodiquement, on fait passer la structure allongée (400) sur terre, en limite immédiate du cours d'eau (50), dans la continuité domaniale de celle du cours d'eau et on l'y enfouit.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que : on dispose un pot vibrant en liaison avec l'outil de creusement (13), et on fait vibrer ce pot, pour améliorer la pénétraffon de l'outil dans le fond du cours d'eau, de préférence en mesurant 1'effort de traction sur l'outil de creusement, par une sonde dvnamométrique (90), et en recherchant la valeur minimale de 1'effort en fonction de la fréquence du pot vibrant (84), ceci dans une boucle d'asservissement couplée à un calculateur embarqué (72).
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caracterise en ce que : on relie le bats () aux moyens de traction (41,44) par un palonnier orientable (74) permettant d'orienter angulairement la direction de déplacement de l'outil de creusement (13), et l'on commande l'orientation du palonnier en fonction d'une comparaison faite entre le chemin de référence de pose préétabli et le plan de récolement de la structure tubulaire allongée (400).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise deux barges (42,44) en tandem, la première équipée d'un moteur tractant la seconde, la première (42) tractant également le bâti et son outil (7,13), en reportant l'effort de traction vers le fond de la voie d'eau (50a), de manière que cette traction soit sensiblement horizontale.
10. Dispositif de mise en place d'une structure tubulaire allongée, telle qutun câble, dans un cours d'eau bordé de rives, le dispositif comprenant : un bâti (7) équipé d'un outil de creusement (13) et d'au moins un réservoir ballast (11) propre à placer l'outil vers le fond (50a) du cours d'eau (50), ou en surface de celuici, le bath équipe de l'outil de creusement comprenant des moyens (11a, 11b) de stabilisation de son assiette, des moyens (19,7) d'amenée de la structure allongée (400) derrière l'outil de creusement (13), pour la placer dans le sillon ouvert par cet outil de creusement, des moyens (1,42) de traction en surface pour tracter le bâti (7) depuis la surface du cours d'eau, et des moyens (23,25) de repérage de la structure allongée posée.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de détection (20) pour connaître la dureté du fond (50a) du cours d'eau dans lequel la structure allongée est à ensouiller.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que l'outil de creusement (13) comprend une charrue équipée d'un soc incliné vers l'arrière, et des skis (17), le soc étant adapté pour creuser un sillon de 5 cm à 60 cm de profondeur, environ, sur une largeur de quelques centimètres.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que les moyens de traction en surface (42) comprennent un bras télescopique (58) adapté pour prendre appui sur le fond (50a) du cours d'eau par un patin (64,66), reportant ainsi vers ce fond 1'effort de traction sur le bath équipe de l'outil de creusement (13).
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que le moyen de traction (42) comprend une barge pourvue latéralement de bras télescopiques (56) de soutien et d'équilibrage, adaptés pour prendre appui sur le fond du cours d'eau.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que la structure tubulaire allongée (400) comprend un porteur central diélectrique (94) entouré d'une série de tubes (98) dans lesquels sont disposés des fibres optiques (96) et qui sont remplis d'une matiere d'etancheite, les tubes et le porteur central étant entourés d'une enveloppe d'assemblage (102), ellemême entourée d'une couche d'étanchéité (104), puis d'un feuillard métallique (106), luimême entouré par une gaine extérieure (108) contenant de préférence des fils de renfort mécanique.
16. Réseau reliant entre eux deux emplacements terrestres entre lesquels des informations ou des données électriques, voire des fluides, sont à faire circuler à l'intérieur d'une structure tubulaire allongée, le réseau étant tel que la structure tubulaire allongée est disposée au fond et le long d'une pluralité de cours d'eau et/ou de canaux communiquant entre eux, la structure tubulaire étant réalisée au moyen d'une série de tronçons connectés les uns à la suite des autres.
17. Réseau selon la revendication 16, caractérisé en ce que, en dehors des cours d'eau et/ou des canaux, la structure allongée est reliée à au moins une autre structure allongée passant dans des canaux d'assainissement (31), tels qu'un égout, un déversoir, un réseau d'eaux pluviales, communiquant avec, ou passant à proximité immédiate de l'un au moins desdits cours d'eau (50).
Description:
PROCEDE POUR MEURE EN PLACE UN CABLE DANS UNE TRANCHE L'invention concerne un procédé et un dispositif pour relier deux sites éloignés, par pose d'au moins une structure allongée, telle qu'un câble de transmission d'informations, et notamment des fibres optiques.

Il existe déjà de la documentation à ce sujet.

Ainsi, dans FR-A-2 750 717, on a déjà proposé d'entailler une voie de circulation routière sur quelques centimètres de profondeur et quelques millimètres ou dizaines de millimètres de largeur.

Il est donc déjà connu un procédé pour relier entre eux deux emplacements terrestres entre lesquels des informations ou des données électriques, ou encore des fluides (énergie, gaz, liquides,...) sont à faire circuler à l'intérieur d'une structure tubulaire allongée et entre lesquels existe au moins une voie de liaison exclusivement terrestre oint pourrait être disposée ladite structure tubulaire.

En l'espèce, le problème qui se pose concerne le coût et la rapidité de mise en oeuvre, tout en obtenant des conditions de sécurité ou de fiabilité propres à satisfaire tout opérateur du domaine.

Le but est donc de diminuer le coût d'installation en rendant cette mise en oeuvre plus rapide et plus efficace que ce qui a jusqutà présent été proposé.

C'est pour cela que le procédé de l'invention prévoit en particulier : -de faire passer la structure tubulaire allongée le long d'au moins un cours d'eau bordé par des rives, -et de réaliser la structure tubulaire sous la forme de tronçons connectés (aboutés) les uns à la suite des autres.

Pour mettre en place la structure de circulation des informations, fluide (s),..., il est par ailleurs conseillé :

-de définir un chemin de référence pour la pose de la structure tubulaire le long du cours d'eau, -d'installer un outil de creusement sur un bâti pourvu d'au moins un réservoir ballast propre à placer l'outil vers le fond du cours d'eau, ou en surface de celui-ci, -de déplacer l'outil vers le fond dudit cours d'eau et de le tracter depuis la surface, de manière qu'il ouvre au moins un sillon dans ce fond, en repérant la position de l'outil au fur et à mesure de son déplacement et en la comparant au chemin de référence à suivre, et -de placer en aveugle les tronçons successifs de ladite structure allongée dans le sillon creusé, après quoi il y a fermeture du sillon.

De préférence, l'étape de définition du chemin de référence à suivre pour la pose comprendra une première étape de définition d'un chemin théorique de pose le long du cours d'eau, puis une seconde étape de repérage, par sondage, du cours d'eau et/ou de son fond pour adapter le chemin théorique en fonction des résultats du repérage, de manière à déterminer alors le chemin de référence le plus approprié.

De cette manière, on peut optimiser le coût et la vitesse de pose, avec toute la sécurité requise.

Si le cours d'eau le permet, le sillon de pose de la structure est creusé dans une couche supérieure meuble, de telle sorte que le sillon se referme de lui-même et la structure allongée est immédiatement posée derrière l'outil, dans le sillon creusé.

Toujours par souci de rapidité et de réduction des coûts de mise en oeuvre, il est conseillé de faire passer la structure allongée périodiquement sur terre, en limite immédiate du cours d'eau, dans la continuité domaniale de celle dudit cours d'eau et de l'y enfouir, par exemple pour effectuer des branchements ou des raccordements entre deux structures identiques ou entre une structure et une dérivation (par exemple,

raccordement intermédiaire d'un abonné sur un câble de transmission d'informations).

-A cet égard, une autre caractéristique de l'invention prévoit avantageusement d'installer la structure allongée dans, et/ou de relier cette structure à au moins une autre structure allongée passant dans, un réseau d'assainissement tel qu'un égout, un déversoir, ou un réseau d'eau pluviale communiquant avec ledit cours d'eau (ou passant à proximité de celui-ci).

De cette manière, une solution efficace peut être trouvée au problème de la communication à assurer entre la structure allongée posée dans le cours d'eau et 1'uHlisateur, 1'abonne ou le prestataire qui a besoin de se raccorder à cette structure.

Utiliser ainsi le réseau d'assainissement permet de limiter les problèmes de discontinuité domaniale et d'assurer une protection"naturelle" des structures allongées ainsi mises en place, lesquelles présenteront de toute façon une résistance aux contraintes extérieures (mécanique, thermique, électrique,...).

Le dispositif conforme à l'invention et revendiqué en annexe pour installer ces structures allongées est approprié pour permettre la mise en oeuvre du procédé ci-avant présenté.

On notera encore que la pose de câbles fibres optiques dans des voies d'eau permet : -I'élaboration et 1'exploitation de systèmes de communication, -de desservir l'abonné présent au fil de 1'eau et au coeur des villes traversées par ces voies d'eau, -aux opérateurs de télécommunication, de couvrir rapidement le territoire et d'apporter leurs services à valeur ajoutée, -d'étendre les ramifications des fibres optiques des voies d'eau, par l'utilisation favorable des égouts et conduits d'eaux usées,..., permettant ainsi directement la desserte des immeubles en fibres optiques haut débit,

-la mise en place d'une desserte radio (éventuellement haut débit) à partir de stations radio connectées à une artère fibre optique dans les voies d'eau.

L'aspect modulaire, par tronçons, des câbles permet également de raccorder les réseaux d'infrastructures de fibres optiques existants qui ne pouvaient jusque là aller au coeur des villes et d'offrir ainsi un véritable réseau maillé.

Le concept de pose par voie d'eau permet un raccordement à faible coût et grande vitesse, avec un nombre restreint de concessionnaires ou propriétaires des voies d'eau (par opposition à une infrastructure exclusivement terrestre). De plus, la méthode de pose permet un déploiement de plusieurs kilomètres par jour. A cet égard, on notera la possibilité d'utiliser des câbles de grande longueur, jusqu'à 7 à 10 km, bien que des tronçons plus courts puissent être utilisés.

Selon une autre consideraHon, 1'invenHon se rapporte aussi à la réalisation d'un réseau reliant entre eux les deux emplacements cités ci- avant, le réseau étant tel que la structure tubulaire allongée est disposée au fond et le long d'une pluralité de cours d'eau et/ou de canaux communiquant entre eux, la structure tubulaire étant réalisée au moyen d'une série de tronçons connectés les uns à la suite des autres.

De préférence, le réseau sera tel qu'en dehors des cours d'eau et/ou des canaux, la structure allongée sera reliée à au moins une autre structure allongée passant dans des canaux d'assainissement, tels qu'un égout, un déversoir, un réseau d'eaux pluviales, communiquant avec, ou passant à proximité immédiate de l'un au moins desdits cours d'eau.

Une description plus détaillée de l'invention va maintenant être donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 schématise la liaison entre deux sites terrestres que l'on désire faire communiquer entre eux,

-la figure 2 montre, en vue schématique de dessus, un premier mode de réalisation du dispositif de pose d'un câble, -la figure 3 montre schématiquement le dispositif en vue de côté, au travail, -la figure 4 représente schématiquement une portion de canal aux environs d'une zone de raccordement du câble à poser, -les figures 5 et 6 montrent une variante de réalisation du dispositif selon les mêmes vues que les figures 2 et 3, -la figure 7 est une vue schemaHque a petite echelle d'une variante de réalisation du dispositif de pose, -les figures 8 et 9 montrent la barge tractrice de la figure 7, plus en détail et agrandie, -la figure 10 montre en vue de dessus une variante de réalisation du socle de charrue et de son bâti, -et la figure 11 montre une section d'un câble à poser particulièrement approprié.

Sur la figure 1, on a repéré 10 et 20 deux sites éloignés que l'on souhaite relier entre eux pour assurer une intertransmission appropriée de données ou d'informations diverses, par la voie d'un câblage dans lequel circule les impulsions électriques (en particulier radioélectriques).

Les deux sites 10,20, sont deux constructions bâties reliées par voie terrestre 30.

Pour les communications précitées de données ou d'informations (signal vidéo, données informatiques, téléphone,... et autres signaux de télécommunication adaptés pour circuler dans un câble), les deux sites 10, 20, sont tels, et sont situés en des zones telles, qu'ils auraient pu être reliés exclusivement par voie terrestre, par l'intermédiaire d'un câble, d'une conduite ou toute structure tubulaire allongée équivalente, appropriée pour qu'y transitent les informations et données de communication précitées. Sur

la figure 1, ce"câble"de télécommunication a été repéré 400 et l'on voit qu'il passe exclusivement dans le sol 30, entre les deux sites.

Mais dans l'invention, il a été choisi de disposer autrement ce "câble de télécommunication".

Plus précisément, hormis aux endroits de liaison constitués respectivement par la partie proximale 40'et la partie distale 40", le câble de télécommunication 400 chemine dans un cours d'eau 50, navigable, dans le fond ou dans le lit duquel il a été posé, comme on va le préciser maintenant, dans le cadre du premier mode de mise en oeuvre et en référence tout d'abord aux figures 2 et 3. Avant cela, on notera que le câble 400 sera réalisé par tronçons raccordés par tout système de connection approprié à la bonne transmission des informations, données,..., devant y circuler.

On ne décrira ici que le cas du passage d'une structure tubulaire 400 de communication dans un seul et unique cours d'eau, bien qu'une réalisation en réseau passant dans plusieurs cours d'eau soit envisageable, comme indiqué dans les revendications 16 et 17 annexées.

Sur les figures 2 et 3, on voit représentée en 1 une barge à moteur, propre à se déplacer en surface du cours d'eau 50, tel qu'un fleuve, une rivière ou un canal.

En remorque, la barge 1 tire, par l'intermediaire d'un cable de remorquage 5, un bâti 7 de pose de la structure allongée 400, en 1'espèce un câble de télécommunication.

La structure allongée 400 pourrait être autre, telle notamment qu'un câble électrique, une ou plusieurs fibres optiques,..., ces exemples montrant que de nombreux types de"structures tubulaires allongées" peuvent être ainsi posés.

Le bâti 7 est immergeable. Pour être à volonté placé en surface ou vers le fond 50a du cours d'eau, il est équipé d'un système de ballast 11.

Quatre réservoirs ballast 11a, 11b, 11c, 11d peuvent être prévus, deux vers l'avant, deux vers l'arrière du bâti, pour servir en particulier de

correcteur d'assiette, de manière que l'outil de creusement 13 dont est équipé le bâti n'ait tendance ni à creuser trop profond dans le fond 50a du cours d'eau, ni à creuser trop peu profond pour 1'enfouissement du câble 400.

Pour poser un câble conducteur tel qu'un câble renfermant une fibre optique, l'outil 13 est approprie avantageusement pour creuser une entaille d'environ 5 cm à 60 cm de profondeur dans le fond 50a, sur une largeur de quelques centimètres. En amenant le câble dans sillon ainsi formé, juste derrière l'ouffl 13, on pourra ainsi poser le câble vers le fond de ce sillon tout en obtenant une obturation naturelle du sillon sur une partie au moins de sa profondeur, sauf si le sol est si compact qu'il ne présente pas cette tendance courante à l'autocicatrisation" (au moins partielle).

Eventuellement, un matière de remplissage du sillon pourrait être utilisée (mortier, béton ou résine,...).

L'coutil 13 est très avantageusement constitué par un soc de charrue (comme illustré). On pourrait aussi imaginer utiliser un outil de creusement par jet d'un fluide sous pression, souvent denomme"jetting".

Sur la figure 2, on voit que le soc de charrue s'étend jusqu'à l'intérieur du sillon 14 qu'il forme, le câble passant entre les deux pièces du soc qui présente en l'espèce deux lames"en V", 13a, 13b, chaque lame offrant un tranchant frontal 15 incliné vers l'arrière pour éviter que le soc ait tendance à se bloquer. Le soc est réglable verffcalement par rapport au bâti.

Pour compléter la stabilisation en profondeur du sillon à former, le biti 7 comprend des moyens 17 de glissement sur le fond 50a.

Il s'agit ici de deux patins ou skis repérés 17a, 17b sur la figure 3.

La réserve de longueur du câble 400 est réalisée grâce à des tourets 19 autour desquels le câble a été enroulé. Chaque touret est relié à un moyen de commande (non représenté) permettant, depuis la barge 1, et par l'intermédiaire d'un moteur (non représenté), de dérouler le câble à la vitesse et sur la longueur souhaitées.

Si plusieurs tourets sont prévus, on peut prévoir la pose simultanée de plusieurs câbles dans un ou plusieurs sillons.

Pour favoriser les conditions de pose du câble, la barge a été équipée de moyens de détection. Eventuellement, certains au moins de ces moyens pourraient être déportés sur le bâti 7, par exemple s'il s'agit d'un palpeur de dureté propre à détecter la dureté du terrain dans lequel le sillon est à creuser, en particulier s'il s'agit de creuser dans une couche de limon (ou de vase) surplombant la couche étanche d'argile qui tapisse habituellement les canaux et qu'il ne faut pas venir poinçonner.

Sur la figure 3 en particulier, le moyen de détection des conditions de pose au fond du cours d'eau est assuré par un échosondeur 20 (ou toute reconnaissance sonar équivalente). Eventuellement, l'appareil de détecffon 20 (ou un autre appareil du même type) place à l'avant de la barge peut en outre permettre de détecter les éventuels obstacles à l'avancement du système de pose, étant précisé que quasi systématiquement, la pose s'effectuera"en aveugle", c'est-à-dire sans visibilité du fond, les eaux étant rapidement troubles, d'autant plus du fait du balayage au moins partiel du fond par le bâti 7, les profondeurs habituelles de travail étant comprises entre 3 m et 15 m environ.

La barge 1 est en outre équipée d'une balise 21 de repérage de sa propre position, telle qutun système de repérage par satellite,"type GPS".

Couplé à la balise 21, on peut prévoir un système de télémétrie 23 permettant, par visées par exemple sur une perche 25 se dressant au droit du sillon et du câble 400, de repérer la position du câble posé par rapport à la barge. D'autres systèmes de repérage permettant une localisation fiable du câble une fois poses peuvent être substitués aux moyens 23,25. En outre, les informations collectées par chaque capteur ou palpeur sont retransmises vers le poste de commande de la barge qui est relié au bâti d'outil par un câble "cordon ombilical".

L'installation d'une structure allongée telle que le câble 400 peut s'opérer de la manière suivante : En premier lieu, on définit un chemin de référence pour la pose du câble.

Pour cela, un repérage du cours d'eau ainsi que de son fond est effectué de manière que le conducteur de la barge sache où se déplacer et où creuser le fond du cours d'eau pour y déposer le câble.

En pratique, deux étapes successives permettront de définir ce chemin de référence : une première étape de définition d'un chemin théorique, puis une étape de repérage par sondage prenant en compte les obstacles réels rencontrés, tels que les blocs de pierres et autres obstacles découverts peu avant le moment réel de pose, étant précisé que de manière générale, on essaiera de déplacer ces obstacles pour suivre le chemin de référence le plus proche du chemin théorique le meilleur. On notera en outre que le chemin de référence prendra également en compte les exigences liées au dragage et autres operations necessaires d'entretien des cours d'eau, de manière qu'il n'y ait pas d'interférence entre le câble posé et les opérations d'entretien, le moment venu.

L'opération de sondage pourra être menée par des plongeurs et/ou par des capteurs, tels que sonar, sondeur, palpeur, permettant de déterminer la nature du sol dans le fond du cours d'eau,..., éventuellement juste devant l'outil de pose (sur la barge tractrice, par exemple), permettant ainsi d'adapter quasiment en temps réel le chemin théorique prédéterminé et faire ainsi suivre A l'outil de pose le chemin de référence le plus approprié au moment même de la pose, le repérage de la position de l'outil d'enfouissement au fur et à mesure de son déplacement et la comparaison de cette position par rapport au chemin de référence à suivre permettant en permanence à l'opérateur dirigeant les opérations depuis la barge, de conduire au mieux 1'enfouissement du câble et son repérage ultérieur, pour le retrouver le moment venu, si besoin est.

Lorsque la pose doit avoir lieu, on met en place le moyen de creusement (charrue 13) à proximité du fond du cours d'eau considéré, ou sur ce fond.

Le moyen tracteur de l'outil de creusement qui est très avantageusement la barge 1, mais qui pourrait être un véhicule terrestre circulant le long du cours d'eau, tel par exemple que sur l'une de ses rives 26 (figure 4), est placé près au départ, pour tirer 1'outil, le câble que l'on fait défiler, et ses moyens complémentaires de pose.

De préférence, la pose de la structure 400 considérée s'effectuera en bordure immédiate de l'une des berges du cours d'eau, comme montré sur la figure 4, et avantageusement, deux structures 400 seront posées, une près de chaque berge, et ce bien entendu, le long du cours d'eau, de manière générale sensiblement parallèle à son axe longitudinal 50b.

Si un obstacle est rencontré sur le chemin de pose, comme par exemple une écluse 27 à terrassement de béton, le câble 400 pourra sortir de 1'eau sur une certaine distance, avant d'y replonger. Pour cela, un cheminement incliné 28 peut être aménagé devant lui, et une boite de raccordement 29 creusée dans le sol, à proximité immédiate du cours d'eau, peut être prévue. Ce dernier point est a priori important, d'une part pour éviter des frais inutiles de longueur de câble, et d'autre part, pour très avantageusement rester dans la conffnuité domaniale de celle du cours d'eau et/ou des berges, et éviter ainsi de changer inutilement de propriétaire de la zone où doit passer le câble.

Hors sol, le câble pourra être placé dans un caniveau préalablement creusé et cimenté. Si la zone 27 est une zone favorable au raccordement périodique du câble 400 ou à une dérivation de celui-ci, par exemple par l'intermédiaire de la boite de raccordement 29, un câble de dérivation 90 pourra être raccordé au câble 400.

De préférence, on fera passer le câble 90 dans une structure appartenant au réseau d'assainissement local, tel qu'en 1'espèce une conduite d'eau pluviale 31 débouchant dans le canal 50.

L'avantage est qu'ainsi le câble 90 (qui pourrait bien entendu consister en la simple conffnuité du câble 400) est d'office protégé par la structure 31, que 1'emplacement de cette structure est bien connue et que son accessibilité a souvent été prévue (regards,...). En outre, cette solution permet de maintenir la"continuite domaniale"recherchee.

En d'autres endroits, la structure du réseau d'assainissement pourrait consister en un égout, un déversoir, ou d'autres conduits déjà en place.

Dans 1'exemple de la figure 4, après être passé dans la boite de dérivation 29, chaque câble 400 poursuit son trajet pour replonger dans le cours d'eau 50, avant d'être rapidement de nouveau enfoui.

La vitesse d'avance de pose dans 1'eau devrait pouvoir atteindre 600 m à 800 m/heure. Et chaque tronçon de câble doit pouvoir mesurer environ 5 km entre deux raccords.

Sur les figures 5 et 6, une variante de réalisaffon du dispositif de mise en place d'une structure allongée 400 dans le sol 50a du cours d'eau a été représentée.

La barge 1 est identique A celle des figures 2 et 3, sauf que les moyens de stockage du câble à poser (touret 19) sont maintenant placés sur la barge et que celle-ci est équipée à l'arrière d'un bras articulé 33, tel qu'un bras métallique rigide, le long duquel le (s) câble (s) 400 passe (nt) pour atteindre le bati de pose 7 monte articule au bout du bras et permettant, par enregistrement des différents angles, d'obtenir un positionnement précis du (des) câble (s).

Le bati 7 est toujours équipé d'un système de ballast 11, de skis 17 et d'un soc de charrue 13, immédiatement derrière lequel le câble 400 est posé dans la tranchée creusée.

Sur la figure 6, deux position ont été représentées.

En position de travail (bras incliné), le câble 400 plonge vers le fond du lit du cours d'eau 50, tandis qu'en position de surface (bras horizontal), le câble est en surface avec son bâti 7 articulé à bout de bras.

Comme on l'aura compris, le système à ballast 11 permet de placer à volonté le biti 7 en surface, ou dans 1'eau.

Un autre dispositif de pose d'un câble 400 est illustré sur les figures 7,8 et 9.

En réalité, il s'agit d'une variante à la manière de tracter la charrue (ou plus généralement, le moyen d'enfouissement) 13 qui peut toujours être disposé sur le même bats 11.

Dans le but de diminuer les risques de pollution par mise en suspension de particules et de boues, la traction par la barge automoteur 1 des figures 2 et 3 est remplacée par un procédé de traction par câble, à partir d'une barge stabilisée 42, tractant une barge non motorisée 44, par l'intermédiaire d'un câble tracteur 46. La barge tractée 44 porte en particulier les tourets de câble 48, qui se dévident sous la forme de 1'ensemble de câbles 400. La barge 44 est en outre reliée au bâff de charrue 11 par un cordon ombilical flexible 52 par où transitent tous les fluides et les informations en particulier électriques (radioélectriques) à échanger, ces informations et commandes pouvant être ensuite retransmises par un câble (non représenté) reliant les barges 42 et 44 et qui, par exemple, pourrait venir doubler le câble 46, de manière que les commandes et retours d'informations puissent exister entre la barge 42 et la charrue.

Comme on le voit plus distinctement sur les figures 8 et 9, la barge tractrice 42 pourvue du poste de commande 54 d'où partent et arrivent toutes les commandes et informaffons liées à la pose du câble 400, comprend des pieux télescopiques de stabilisation applicables sur le fond 50a du cours d'eau 50 et repérés pour l'un d'entre eux 56.

De préférence, la barge 42 sera équipée d'au moins deux pieux télescopiques 56, latéralement, de part et d'autre. Les pieux seront de préférence à commande hydraulique et évolueront en une position rétractée (figure 8) et une posiffon déployée en appui sur le fond (figure 9).

Chaque pieu 56 pourra être lesté et sa commande pourra être réalisée soit par vérin hydraulique, comme déjà indiqué, ou mécaniquement par câble de relevage disposé à l'intérieur du fût de chaque pieu.

La solution de pieux télescopiques permet la réduction du gabarit du système, tant en tirant d'eau qu'en tirant d'air.

Les deux bras constituant les pieux seront de préférence inclinés à l'arrière de la barge (ARR sur la figure 9) d'un angle a compris entre environ 5 et 20° (de préférence 10° et 15°) par rapport à la verticale, afin de diminuer les risques de flambage des pieux.

Chaque pieu comportera avantageusement une partie pleine inférieure 56a lestée de quelques tonnes pour assurer l'ancrage au sol et la stabilité de la barge en position opérationnelle de pose du câble.

Sur les figures 8 et 9 en particulier (et mais également sur la figure 7), on remarquera par ailleurs la présence d'un système permettant de reporter le point de traction de la charrue sensiblement au niveau du fond 50a de la voie d'eau (ou à faible distance de celui-ci, dans 1'eau).

L'effort de traction de 1'ensemble 7,13 est donc reporté vers le fond 50a par l'intermédiaire d'un bras télescopique 58 articule en 60 à l'arrière de la barge 42 et manoeuvré par au moins un vérin 62.

En position dépolyée de la figure 9, le bras 58 prend appui sur le fond 50a par l'intermédiaire d'un patin 64 pourvu de dents inférieures 66, à la manière d'une bêche. Le renvoi du câble tracteur 68 (voir également figure 7) peut être réalisé à 1 m environ de 1'extremite inferieure du bras, à l'endroit de la poulie de renvoi 70 (voir figure 9), et environ à 2 m du fond 50a, dans 1'eau.

Le vérin 62 permet de ramener le bras 58 au-dessus de la barge, pour les opérations de contrôle et de maintenance, et le passage des obstacles (par exemple écluse).

Un tel dispositif permet une traction sensiblement horizontale de la charrue 13, jusqu'à une distance très proche de la barge 42 (quelques mètres). I1 assure une stabilité optimisée de la plate-forme 42 de traction en offrant un contact supplémentaire avec le sol (plateau à dents 64,66).

La pose du câble 400 peut être réalisée par tronçons de 500 m à 600 m environ, le parcours de la charrue étant, comme déjà indiqué, de préférence reconnu au préalable par echosondage et/ou par des plongeurs.

En alternative à ce qui a été indiqué ci-avant, tous les équipements de contrôle et d'alimentation de la partie"charrue"11,13, pourraient être reportes sur la barge 44, à l'endroit du poste de commande 72, c'est-à-dire à quelques mètres devant la charrue de pose.

Une distance d'une dizaine de mètres, voire plus, peut séparer les deux barges 42,44.

Sur la figure 10, on remarque que le bâti de charrue est équipé d'un système repéré dans son ensemble 74 permettant de diriger la charrue dans le plan 76 de déplacement du bâff (plan supposé horizontal et suivant en pratique le fond 50a du cours d'eau).

Plus précisément, la barre 76 à laquelle est attachée le câble tracteur de la charrue (tel que le cible 68) est articulée à sa base autour d'un axe vertical 78 et son inclinaison par rapport à l'axe longitudinal médian 80 d'avance en ligne droite est commandée par un vérin 82, lui-même sous la commande de l'opérateur sur la barge considérée, la transmission de l'ordre de commande du vérin transitant par le câble ombilical 52 (figure 7).

Le vérin 82 permet de modifier la trajectoire de la charrue de quelques degrés vers la gauche ou vers la droite, par modification de l'angle de traction au niveau de la charrue de pose.

Ceci permet une meilleure adéquation entre le tracé"théorique" ou de référence de pose et le plan de récolement du câble 400.

A noter encore sur la figure 10 la présence favorable d'un pot vibrant repéré dans son ensemble 84, situé ici à l'arrière du bâff 7, mais qui pourrait être avantageusement disposé directement au-dessus et au contact <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> des lames du soc de charrue 13. n s'agit là d'un vibreur adapté pour vibrer dans un plan sensiblement vertical, permettant ainsi d'améliorer la pénétration du soc dans le sol 50a. Le pot vibrant comprend de manière traditionnelle un moteur 86 lié par un arbre à un excentrique (système à masselotte) 88. De préférence, la fréquence de vibration du pot vibrant sera optimisée en mesurant 1'effort de traction exerce sur la charrue 13, ceci par l'intermédiaire d'une sonde dynamométrique 90 disposée avantageusement sur le bras 74, et en recherchant la valeur minimale de cet effort, en fonction de la fréquence du pot vibrant, par l'intermédiaire d'une boucle d'asservissement couplée à un calculateur dispose par exemple à l'endroit du poste de commande 72.

Sur la figure 11, on voit une section de câble 400.

Le câble illustré comprend un porteur central diélectrique 94 (en particulier matériau à base de fibre de verre enrobée de résine).

En 96, on voit une fibre optique et en 98, un tube en matériau thermoplastique entourant un ensemble de fibres 96. Chaque tube contient une dizaine de fibres et est rempli d'une matiere d'etancheite compatible avec les fibres et le matériau des tubes. En 100, on voit un jonc plastique de bourrage pouvant remplacer un tube. En 102 est schématisée une enveloppe d'assemblage permettant à toute une série d'éléments 96,96,100, d'être assemblés autour du porteur central 94 et maintenus, par exemple, par des rubans synthétiques posés en hélice.

En 104, on trouve la couche d'étanchéité de l'âme (en particulier éléments gonflants en présence d'eau). Un feuillard métallique 106 soudé assure encore l'étanchéité autour de la couche 104 et une gaine extérieure 108

complète le tout. Elle peut être en polyéthylène haute densité et contenir des fils métalliques de renfort mécanique.

Le choix du câble destiné à la pose sera de préférence guidé par les contraintes et objectifs suivants : -étanchéité renforcée du câble, donc présence d'une armature tubulaire arrondie après la première enveloppe de fibres optiques ; -peu de, voire aucune, contrainte mécanique par adoption d'une structure libre de câble (fibres contenues dans des tubes avec interposition d'une graisse), -capacité importante du câble, de préférence jusqu'à 144 paires de fibres optiques, -possibilité d'une grande longueur de fabrication de chaque tronçon de câble (jusqu'à 7 à 10 km).