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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR PROCESSING POSTAL ITEMS USING VIRTUAL IDENTIFICATION OF THE ITEMS WITH RE-ADDRESSING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/007560
Kind Code:
A3
Abstract:
The method for processing postal items comprises forming a digital image (10) of the surface of a current item for recognising by OCR a postal address of the addressee for said item, and if it is determined that the recognised address of the addressee corresponds to an incorrect address of addressee, applying (14) on the surface of the current item a redirection address. Besides the redirection address, the method comprises applying on the surface of the current item a mark (M) that can be detected by OCR, said mark indicating that the current item bears a redirection address, and said mark also defining an index for recovering said redirection address in a database.

Inventors:
CAILLON CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/051076
Publication Date:
March 05, 2009
Filing Date:
June 17, 2008
Export Citation:
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Assignee:
SOLYSTIC (FR)
CAILLON CHRISTOPHE (FR)
International Classes:
B07C3/18
Domestic Patent References:
WO2003106057A22003-12-24
WO2006028791A22006-03-16
Foreign References:
FR2841673A12004-01-02
US20020176111A12002-11-28
US20060184269A12006-08-17
Other References:
See also references of EP 2170532A2
Attorney, Agent or Firm:
PRUGNEAU-SCHAUB (Le Grenat - EUROPOLE, Grenoble, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1/ Procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on forme une image numérique (10) d'une surface d'un envoi courant pour reconnaître par OCR une adresse postale de destinataire pour cet envoi et si on détermine que ladite adresse de destinataire reconnue correspond à une adresse de destinataire incorrecte on appose (14) sur ladite surface de l'envoi courant une adresse de redirection, caractérisé en ce qu'on appose sur la surface de l'envoi courant, en plus de ladite adresse de redirection, une marque (M) détectable par OCR, cette marque étant indicative que l'envoi courant porte une adresse de redirection et cette marque constituant aussi un index pour la récupération de ladite adresse de redirection dans une base de données (BD).

2/ Procédé selon la revendication 1 , dans lequel on appose ladite marque sous la forme d'un symbole reconnaissable par OCR juxtaposé à un numéro d'identification également reconnaissable par OCR.

3/ Procédé selon la revendication 2, dans lequel le numéro d'identification est apposé sous la forme d'un nombre en hexadécimal.

4/ Procédé selon l'une des revendications précédentes, dans lequel si on ne détecte pas dans l'image de l'envoi courant ladite marque et si ladite adresse de destinataire reconnue par OCR n'est pas une adresse de destinataire incorrecte, on dérive (15) de l'image numérique de l'envoi courant une signature numérique (V-id) qui constitue un index pour la récupération de l'adresse de destinataire reconnue dans ladite base de données (BD).

5/ Procédé selon la revendication 1 , dans lequel on dérive de ladite image numérique une signature numérique (V-id) qui constitue un index pour la récupération d'information dans une base de données, le procédé comprenant en outre une étape de recherche dans ladite image de l'envoi de la présence d'une marque indicative que l'envoi est un envoi en réadressage ou un envoi du type «courrier réponse BRM», cette marque étant formée

d'un symbole reconnaissable par OCR juxtaposé à un numéro d'identification d'envoi également reconnaissable par OCR.

Description:

Procédé de traitement d'envois postaux exploitant l'identification virtuelle des envois avec le réadressage

L'invention porte sur un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on forme une image numérique d'une surface d'un envoi courant pour reconnaître par OCR une adresse postale de destinataire pour cet envoi et si on détermine que ladite adresse de destinataire reconnue correspond à une adresse de destinataire incorrecte on appose sur ladite surface de l'envoi courant une adresse de redirection.

Un tel procédé de traitement d'envois postaux avec prise en compte des envois à rediriger est par exemple connu des documents de brevet WO2005/049232, EP0949014 et EP0500180. La prise en compte des envois à rediriger est plus connue sous le nom de « réadressage ». Sur un lot d'envois à traiter dans une machine de tri, la redirection d'envois concerne généralement une fraction de ce lot, de l'ordre de quelques pourcents d'envois. Un envoi peut être en « réadressage » à la suite d'un changement d'adresse du destinataire de l'envoi. Le processus de réadressage est enclenché pour un destinataire lorsque celui-ci en fait la demande auprès de l'Opérateur Postal chargé du tri-distribution.

Un processus de tri classique se déroule de la manière suivante. On passe une première fois en machine un lot d'envois pour reconnaître par OCR les adresses des destinataires et on dirige chaque envoi vers une sortie de tri de la machine. On affecte en même temps à chaque envoi un numéro d'identification unique qui est apposé sur la surface de l'envoi sous la forme d'un code à barres. Lors de la seconde passe de tri de chaque envoi sur la même machine de tri ou sur une autre machine de tri, on relit ce code à barres pour récupérer l'adresse de destinataire pour l'envoi de façon à diriger l'envoi vers la sortie de tri correspondante de la machine. Si maintenant l'envoi comporte une adresse de destinataire incorrecte, du fait par exemple d'un changement d'adresse du destinataire qui a été signalé à l'Opérateur Postal, on applique lors de la première passe de tri un traitement qui consiste d'abord à détecter lors de la première passe de tri que l'adresse de destinataire reconnue par OCR est une adresse incorrecte (par balayage d'une liste d'adresses incorrectes prédéterminées maintenue par l'Opérateur

Postal et stockée en machine) et à apposer sur la surface de l'envoi ( par exemple à l'aide d'une impression sur étiquette) une adresse de redirection (qui est récupérée de la liste d'adresses ci-dessus ou à partir de celle-ci). Lors de la seconde passe de tri de cet envoi à rediriger, on relit le code à barres sur la surface de l'envoi pour récupérer le numéro d'identification de l'envoi, lequel numéro sert d'index pour récupérer l'adresse de redirection dans une base de données de façon à diriger l'envoi vers la sortie de tri adéquate.

Par ailleurs, on connaît une technique d'identification virtuelle des envois consistant à dériver des images des envois, des signatures numériques respectives servant d'identificateurs uniques pour les envois. Selon cette technique, lors d'une première passe de tri d'un envoi, à partir de l'image de la surface de l'envoi comportant l'adresse postale de destination de l'envoi, on dérive une signature numérique (une sorte d'empreinte graphique) qui comprend une première composante dite « composante image » représentative de caractéristiques physiques de l'image numérique de l'envoi et une seconde composante dite « composante postale » indicative au moins de la position spatiale du bloc d'adresse de destinataire présent dans l'image de l'envoi. Ces deux composantes ne doivent pas être corrélées l'une par rapport à l'autre. En particulier, la composante image est formée par des attributs dit « globaux » qui sont représentatifs de caractéristiques physiques globales prises sur l'ensemble des points de l'image numérique de l'envoi. La composante image est formée encore de seconds attributs dits « locaux » qui sont représentatifs de caractéristiques physiques locales prises sur des parties distinctes d'un quadrillage de l'image de l'envoi (ou de plusieurs quadrillages différents).

Cette signature numérique est utilisée comme index pour la récupération dans une base de données des informations d'adresse reconnues par OCR.

Lors d'une seconde passe de tri du même envoi, on forme de nouveau une image de la surface de l'envoi pour dériver une signature courante qui est comparée à des signatures candidates enregistrées lors de la première passe de tri des envois. Si on détecte une coïncidence entre cette signature courante et une signature candidate, on peut donc récupérer dans la base de données lesdites informations d'adresse pour diriger l'envoi vers la sortie de

tri adéquate. Cette technologie apporte comme avantage notamment une baisse des coûts d'exploitation d'une machine de tri postal en supprimant les lecteurs de code à barres comme décrit dans le document de brevet français FR-2841673.

Mais en pratique, cette technique d'identification virtuelle des envois ne peut pas être exploitée directement en présence d'envois à rediriger du fait qu'entre deux passes de tri, la surface de ces envois à rediriger doit être modifiée par l'apposition d'une adresse de redirection qui rend possible la distribution des envois dans une tournée du facteur.

Le but de l'invention est donc de proposer un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on prend en compte les envois à rediriger mais aussi dans lequel on exploite une technologie d'identification virtuelle des envois.

A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on forme une image numérique d'une surface d'un envoi courant pour reconnaître par OCR une adresse postale de destinataire pour cet envoi et si on détermine que ladite adresse de destinataire reconnue correspond à une adresse de destinataire incorrecte on appose sur ladite surface de l'envoi courant une adresse de redirection, caractérisé en ce qu'on appose sur la surface de l'envoi courant, en plus de ladite adresse de redirection, une marque détectable par OCR, cette marque étant indicative que l'envoi courant porte une adresse de redirection et cette marque constituant aussi un index pour la récupération de ladite adresse de redirection dans une base de données.

Selon une particularité du procédé selon l'invention, on peut apposer ladite marque sous la forme d'un symbole reconnaissable par OCR qui est juxtaposé à un numéro d'identification également reconnaissable par OCR.

Ce numéro d'identification peut être apposé sous la forme d'un nombre en hexadécimal. Avec le procédé selon l'invention, si on ne détecte pas dans l'image de l'envoi courant ladite marque et si l'adresse de destinataire reconnue n'est pas une adresse de destinataire incorrecte, on dérive de l'image numérique de l'envoi courant une signature numérique qui constitue

un index pour la récupération de l'adresse de destinataire reconnue dans ladite base de données.

Un exemple de mise en œuvre du procédé selon l'invention est décrit plus en détail ci-après et illustré par la figure unique sous la forme d'un organigramme. Cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple indicatif et nullement limitatif de l'invention.

Sur la figure, on a représenté de façon très simplifiée par un organigramme sous forme d'un schéma blocs, les différentes étapes du procédé selon l'invention.

Par ailleurs, on a illustré la surface d'un envoi 1 comportant un bloc d'adresse destinataire avec une adresse destinataire Ad incorrecte du fait par exemple d'un changement d'adresse. On a illustré aussi la surface de l'envoi 1 sur laquelle on a apposé une adresse de redirection AdR, ici dans le pied de l'envoi sous le bloc d'adresse destinataire Ad.

Comme visible sur la figure, cette adresse de redirection AdR est juxtaposée à une marque M qui est à la fois indicative du fait que cet envoi fait l'objet d'une redirection mais également qui constitue un index pour la récupération de cette adresse de redirection dans une base de données. La marque M est constituée dans le cas d'exemple d'un numéro 123456Ab en caractères alphanumériques, ici plus précisément un nombre hexadécimal (base hexadécimale 0123456789AbCdEF dans laquelle les caractères « b » et « d » sont utilisés à la place des caractères « B » et « D » pour faciliter une reconnaissance par OCR), et d'un symbole prédéterminé et reconnaissable par OCR (ici le symbole « ** ») qui est disposé de part et d'autre du nombre hexadécimal. Ce même symbole « ** » peut encadrer aussi l'adresse de redirection indiquée par « Adresse Red » comme visible sur la figure ce qui permet de faciliter la reconnaissance par OCR de la marque M.

Avec le procédé selon l'invention, quand l'envoi 1 est présenté en entrée d'une machine de tri postal (non représentée) lors d'une première passe de tri, on forme dans l'étape 10 une image de la surface de l'envoi comportant le

bloc d'adresse destinataire Ad et on applique un traitement OCR pour reconnaître automatiquement l'adresse de destinataire. Ce traitement OCR est par ailleurs agencé pour rechercher dans l'étape 11 la présence dans l'image d'une marque telle que M reconnaissable par la présence du symbole « ** » par exemple.

Si la présence de la marque M n'est pas détectée à l'étape 12, le processus se poursuit à l'étape 13. Si la présence de la marque M est détectée, on extrait par OCR le numéro d'identification Id du pli comme décrit plus loin.

Dans l'étape 13, on compare l'adresse de destinataire reconnue à l'étape 11 avec des adresses de destinataires incorrectes maintenues dans une liste d'adresses incorrectes 2. Cette liste 2 est préalablement chargée en mémoire dans la machine de tri. On a représenté de façon simplifiée cette liste 2 avec des enregistrements comportant deux champs, l'un, AdI, dans lequel est stockée une adresse de destinataire incorrecte et l'autre, AdR, dans lequel est stockée une adresse de redirection associée à cette adresse incorrecte.

Si dans l'étape 13, on a détecté que l'adresse de destinataire reconnue par OCR est une adresse incorrecte, on génère dans l'étape 14 un numéro d'identification unique pour l'envoi, par exemple un numéro sur 32 bits, et on appose sur la surface de l'envoi l'adresse de redirection AdR qui correspond à cette adresse dans la liste 2 avec la marque M comme indiquée plus haut en relation avec l'envoi 1. La marque M est donc constituée du symbole « ** » et du numéro d'identification unique de 32 bits codé en hexadécimal. Dans la figure, l'adresse de redirection AdR et la marque d'identification de redirection M sont imprimées en pied de l'envoi. La position exacte de cette information peut dépendre du type de machine utilisée. Selon les caractéristiques de la machine de tri, il est également possible d'apposer au préalable une étiquette recevant l'adresse AdR et la marque M.

Si dans l'étape 13, on n'a pas détecté que l'adresse de destinataire reconnue par OCR est une adresse incorrecte dans la liste 2, dans l'étape 15 on dérive de l'image de l'envoi une signature numérique comme indiqué plus

haut. On balaie ensuite une base de données BD dans laquelle sont stockées des signatures candidates V-id (des signatures d'envois formées lors d'une première passe de tri). Si on détecte une concordance avec une signature candidate de la liste, on récupère dans la base de données BD les données D d'adresse du destinataire enregistrées en correspondance avec la signature concordante V-id pour diriger l'envoi vers la sortie de tri adéquate T. Si on ne détecte pas de concordance avec une signature candidate, c'est que l'envoi effectue une première passe de tri et dans ce cas on enregistre la signature courante V-id en correspondance avec les données D de l'adresse de destinataire reconnue par OCR dans la base de données BD. Cette signature V-id se voit attribuer un numéro d'identification unique servant d'index pour la récupération des données D dans la base de données BD.

Si dans l'étape 12, on a détecté dans l'image de l'envoi la présence de la marque M et lu par OCR le numéro d'identification du pli, dans l'étape 16 on récupère par association dans la base BD les données D d'adresse de destinataire et on dirige l'envoi vers la sortie de tri adéquate T. La signature courante de l'envoi est également enregistrée dans la base de données avec le numéro d'identification Id lu pour pouvoir être utilisée lors de la prochaine passe de tri au cas où la lecture du numéro d'identification de la marque M échoue à l'étape 12 pour la prochaine passe de tri.

L'apposition d'une marque telle que M sur la surface de l'envoi selon le procédé de l'invention peut également être exploitée pour le traitement du courrier réponse non affranchi connu sous le nom de «BRM (Business Reply

Mail) » et en particulier pour la comptabilisation des valeurs d'affranchissement des courriers réponse.

Le courrier réponse se caractérise par des enveloppes généralement toutes identiques fournies par des sociétés émettrices à des clients potentiels lors d'un envoi en nombre pour que les usagers intéressés retournent une réponse, typiquement un formulaire, un bon de commande, une participation à un concours, etc., dans l'enveloppe fournie. Le courrier réponse est reconnaissable par la présence du symbole « T » dans la zone du timbre en France. Le courrier réponse est non affranchi et l'affranchissement est

facturé par l'Opérateur Postal (après la distribution postale) à la société émettrice du courrier réponse, en fonction du nombre comptabilisé de courriers réponse réellement distribués. Pour réaliser cette facturation, l'Opérateur Postal doit donc pouvoir compter précisément le nombre de courriers réponse relevant de chaque société émettrice sans toutefois compter plusieurs fois le même courrier réponse au cours de plusieurs passes de tri.

Le traitement du courrier réponse est très similaire à celui du courrier en réadressage. En première passe de tri d'un envoi, lors du traitement de reconnaissance d'adresse par OCR, on recherche donc la présence d'une marque telle que M dans l'image de la surface de l'envoi pour déterminer s'il s'agit d'un envoi du type courrier réponse BRM. Comme symbole reconnaissable par OCR pour le courrier réponse, on peut utiliser un symbole différent de celui du courrier en réadressage, par exemple le symbole « *** ».

Si la présence de cette marque n'est pas détectée, le traitement se poursuit par la recherche du symbole « T » représentatif du courrier réponse. Si on détecte la présence de ce symbole, on génère un numéro d'identification unique pour l'envoi et on appose sur l'envoi ce numéro avec la marque indicative de courrier réponse. Si on ne détecte pas la présence du symbole « T », le traitement se poursuit par la génération d'une signature numérique qui est associée à l'envoi dans une base de d'index.

Si par contre on détecte la présence dans l'image de l'envoi de la marque telle que M indicative que l'envoi est un courrier réponse ayant déjà subi une passe de tri, on relève le numéro d'identification d'envoi dans la marque M et on transmet à un système d'information central de l'Opérateur Postal un message contenant le numéro de l'envoi, l'adresse destinataire lu par OCR et l'heure de passage en machine de tri. Cette information permettra à l'Opérateur Postal de comptabiliser le nombre de courriers réponse traités sur une certaine période de temps pour chaque société émettrice de courriers réponse.