La présente invention est la conception et la réalisation de faux vieux murs de pierres comme parement intérieur et exté¬ rieur, ans l'économie d'un environnement et d'un mobilier assorti selon un procédé qui résulte de l'application non évidente de méthodes connues:

-technique des structures modulaires; -technique de l'empreinte par coulage en bateaus -technique du moulage par injection d'élastomère sous conformateur en polyester stratifiés -technique de pulvérisation en température sur matrice en élastomère à l'aide de machines prévues pour la mise en oeuvre et l'application industrielle des plastiques renforcés. La nouveauté du produit est inhérente à la nouveauté de son procédé de fabrication.il s'agit de placage de carreaux,faits de glacis successifs de synolithe pulvérisée.teintée de charges neutres colorées,et d'une âme isolante d'un dosage pulvérisé de polyol et d'isocyanate dont le relief moulé a pour modèle des fragments de murs de pierres.conçus et réalisés de façon tradi- tionnelle,comme modules aux dimensions correspondantes à celles des carreaux,combinables entre eux et tels qu'ils permetten .non seulement d'effectuer une quantité de compositions originales, multiples et variables,mais aussi de précipiter éventuellement la disparition relative de la structure modulaire en tant que telle.

L'articulation d'une technique performante du moulage à membrane souple-de la plus grande fidélité reproductive- d'une patine adaptée aux nouvelles techniques de la pulvérisation des matières à haute viscosité réaglomérant la poudre même des mati- ères référentielles et d'une aptitude de la structure modulaire à précipiter sa propre disparition,permet,soit dans une perspec¬ tive illusioniεte de réifier un phénomène mimétique parfait du vieux mur de pierres,soit au contraire,dans une finalité décora _¬ tive, e dissocier l'effet de matière et de couleur de la référence mimétique.

FEUILLE DE REMPLACEMENT

L'état de la technique antérieure,si l ^, on s ¹ en réfère aux inventions initialement brevetées et dont les caractéristiques s*intègrent dans le contexte de la même thématique des faux murs de pierres comme parement intérieur et extérieur,ne peut apporter de solutions aux contenus et exigences de mes reven¬ dications.

L'illusion de la structure du mur est proportionnelle à la discrétion de la structure modulaire.Chaque modèle de mur est constitué d'au moins deux modules différents conçus dans l'économie de cette discrétion globale.

Dans une boite en tôle galvanisée, ux dimensions correspondan¬ tes à celles des carreaux de plaquage.sôit 50x50cι_.entim tres et de 20 centimètres de profondeur, dont deux parois adjacentes s'ouvrent pour l'extraction ultérieure du module,des pierres et des briques anciennes sont disposées horizontalement sur une semelle de sable et jointées à la chaux selon une techni¬ que traditionnellejleur disposition est inhérente à ^" la dispo- sitionαéss pierres et des briques des autres modules consti¬ tutifs du même modèle. Sur un plan horizontal,la rangée supé- rieure des cailloux est à titre d'exemple, éportée sur la droite.suprimant le joint du bord droit et augmentant le joint du bord gauche, andis que la deuxième rangée glisse en sens contraire - planche n°ïaâ'- Les carreaux assemblés,le mouve¬ ment oscillatoire des joints de bord,fait disparaître au coup d'oeil la linéarité orthogonale de la structure modulaire sur le plan vertical - référence planche n°IAA' - Cette même alternance des glissements en haut et en bas des rangées de cailloux,opère un mouvement oscillatoire des joints de bord faisant disparaître la linéarité sur un plan horizontal * référence planche n°I B3* - Cette méthode de double transla¬ tion verticale et horizontale régit la structure formelle de tous les modules. Un nombre pair de ces translations permet, si aucune marque signal ique d'un sens n'est mise en éviden¬ ce dans la structure même du carreau,une rotation de celui-ci - référence planche n° I CC -dans les quatre positions que sa structure carrée rend possible, out en s*inscrivant dans la

continuité de l'organisation formelle de la surface murale. Cette rotationest une aptitude supplémentaire de la méthode comme formule innovante où la necssité modulaire retrouve un caractère discret. L'illusion du relief du mur est proportionnelle à la qualité de l'empreinte et de la duplication.Un polymère de grande coulabilité est coulé en bateau,sans transition sur le modèle réel, abriqué selon la mise en oeuvre décrite anté¬ rieurement - référence planche n°2 - La boite en tôle galva- nisée constitue le bateau d'empreinte. Après le passage à l'état caoutchouctique de la membrane polymère,la boite est ouverte et dégagée du module afin de permettre l'opération du réaménagement de la matrice réalisée dans son nouveau cof¬ frage de coulée - référence planche n° 2,figure ^'" '3 - Une épreuve en plâtre à mouler est coulée,de 2,5 centimètres d'épaisseur,correspondant à l'épaisseur ultérieure du carreau de plaquage - référence planche n° 2,figure B - collée sur un fond de plâtre,elie-- devient modèle sur fond et après retou¬ che,modèle-ma^re à partir duquel découle la génération des ma^? trices de production en élastomère de polyuréthane - référence planche n° 2 figure G- - soit injectées sous conformateur polyester,soit coulées en bateau dans des coffrages de coulées gradués -référence planche n° 2 figure D -Cette double arti¬ culation de la mise en oeuvre,qui n'affaiblit qu'à peine la fidélité reproductive,permet en contre partie la retouche du modèle,assure l'invariance de l'horizontalité du plan des joints et leur épaisseur constante qui président dans la justesse de , la jonction des carreaux entre eux et garentissent des matri¬ ces de production au jeu mécanique parfait - référence planche n° i. figure D

L'illusion de la matière e-t de la couleur du vieux mur de pierres est proportionnelle à l'attention qualitative portée dans la mise en oeuvre de la patine. Dans la duplication des matrices de production, installées en série sur des tables de production inclinées à -5° - référence planche n°3 igure 3/C est aménagé un système de caches en latex masquant successive¬ ment les joints,les briques et les cailloux,correspondant aux

trois niveaux de patine. Une pulvérisation de synolithe in¬ colore de haute visβosité -référence planche n° 3 fignrβ A- permet l'agglomérat de poudres colorées permettant les effets, mimétiques ou non - quantité de résines ont été conçues pour 1* extérieur en raison de leur inaltérabilité- Une pulvérisation globale,additionnée d'une pulvérisation de fibre de verre si¬ multanée«donne au carreau la rigidité nécessaire à sa desti¬ nation.Une pulvérisation de mousse de polyuréthane peut le cas échéant,conférer un pouvoir isolant à cet élément de déco- ration.

L'application industrielle du procédé me semble évidente en raison d'une part.de son inhérence aux techniques du soula¬ ge - les modèles-maîtres génératifs de matrices de production pouvant répondre rapide ant par un accroissement des unités de production à l'accroissement de la demande -et d'autre part par le tirage des épreuves à l'aide d'une machine à vocation indus¬ trielle.