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Title:
OPHTHALMIC LENS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/051978
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an ophthalmic lens such as a contact lens, whereof one of the surfaces is spherical or aspheric mechanically adapted to the shape of the eye, whereas the other simultaneously provides correction for gradual simultaneous vision presbyopia, astigmatism and optionally for myopia or spherical hypermetropia, the shape of said surface being easily determined from the shape of the first surface and the optical path which said lens should provide.

Inventors:
CHATEAU NICOLAS (FR)
BAUDE DOMINIQUE (FR)
FERMIGIER BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/000006
Publication Date:
July 19, 2001
Filing Date:
January 02, 2001
Export Citation:
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Assignee:
ESSILOR INT (FR)
CHATEAU NICOLAS (FR)
BAUDE DOMINIQUE (FR)
FERMIGIER BRUNO (FR)
International Classes:
G02B7/04; (IPC1-7): G02B7/04
Foreign References:
US4324461A1982-04-13
US5020898A1991-06-04
US4095878A1978-06-20
US4580882A1986-04-08
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Bonnet-thirion (12 avenue de la Grande Armée Boîte Postale 966 Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Lentille ophtalmique comportant une portion correctrice pour corriger la vision procurée par un oeil astigmate éventuellement myope ou hypermétrope, prévue pour qu'un méridien de référence de ladite lentille reste aligné avec un méridien prédéterminé dudit oeil ; caractérisée en ce que ladite lentille corrige également la presbytie et en ce que ladite portion correctrice présente une surface antérieure et une surface postérieure dont l'une, dite première surface, est sphérique ou sphérique adaptée mécaniquement à la géométrie dudit oeil et dont l'autre, dite deuxième surface, présente une forme complexe offrant à la fois une correction de presbytie à vision simultanée progressive, une correction d'astigmatisme et éventuellement une correction de myopie ou d'hypermétropie sphérique, de sorte que la combinaison de la première surface et de la deuxième surface introduit un chemin optique variant, en fonction de la distance par rapport à l'axe optique et en fonction de l'écart angulaire par rapport audit méridien de référence, au moins quand cette distance est comprise entre 0, 4 mm et 2, 4 mm, suivant une répartition s'inscrivant dans une zone comprise entre une surface enveloppe inférieure et une surface enveloppe supérieure, répondant respectivement aux équations suivantes : binf (h, e) = #0 + #s(h) + #p(h) + #A(h,#) 0, 9 h2 6 sup (h, 0 nf (h, (3) + 0, 18 h2 équations dans lesquelles : Ajnf (h, iO) et 8sup (ho0) sont exprimés en micromètre (um) ; h est la distance par rapport à l'axe optique, exprimée en millimètre (mm) ; 0 est l'écart angulaire par rapport audit méridien de référence, exprimé en radian (rad) ; #0 est une constante arbitraire ; bs (h) est, en cas de correction sphérique, le chemin optique prévu pour cette correction, variant en fonction de la distance h par rapport à l'axe optique ; âp (h) est le chemin optique, variant en fonction de la distance h par rapport à I'axe optique, prévu pour la correction à vision simultanée progressive ; et bA (h, 0) est le chemin optique prévu pour la correction de I'astigmatisme.
2. Lentille selon la revendication 1, caractérisée en ce que le terme bA (h, e) répond à l'équation : SA (h, 0) = C/2 h2 sin2 (# #) équation dans laquelle : C est la puissance de cylindre requise pour corriger l'astigmatisme dudit oeil, exprimée en dioptrie (D) ; et # est l'écart angulaire, par rapport audit méridien de référence, de l'axe requis pour corriger I'astigmatisme dudit oeil.
3. Lentille selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le terme bs (h) répond à l'équation : 2 équation dans laquelle PVL est la puissance requise pour corriger la myopie ou hypermétropie dudit oeil, exprimée en dioptrie (D).
4. Lentille selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le terme 6p (h) répond à l'équation suivante : la série de coefficients 02 étant définie par une respective des neuf listes SA, SB, SC, MA, MB, MC, LA, LB, LC de coefficients cidessous : i SA SB SC 0 1. 398800E+00 3. 093330E+00 4. 605640E+00 12. 160020E+004. 751140E+005. 235240E+00 2 1. 337720E+00 2. 913640E+00 2. 458240E+00 34. 327890E019. 378340E016. 301520E01 4 8. 154230E02 1. 764900E01 9. 787570E02 59. 410290E032. 038990E029. 616130E03 6 6. 736380E04 1. 462890E03 6. 012020E04 72. 914960E056. 347570E052. 318560E05 86. 978470E071. 520000E065. 030000E07 97. 091930E091. 550000E084. 690000E09 i MA MB MC 0 1. 799020E+00 3. 048790E+00 4. 144890E+00 11. 823880E+003. 424400E+004. 233760E+00 2 8. 133470E011. 714210E+00 1. 949870E+00 32. 057150E014. 850380E015. 212190E01 4 3. 222470E02 8. 400400E02 8. 739800E02 53. 231690E039. 184070E039. 410210E03 6 2. 075120E04 6. 343800E04 6. 468110E04 78. 241900E062. 679260E052. 734250E05 8 1.842050E07 6.310000E07 6.460000E07 91. 770040E096. 330000E096. 520000E09 i LA LB LC 0 1. 258120E+00 2. 3409009E+00 2. 660000E+00 1 2. 766510E011. 6016233E+003. 029760E+00 25. 863900E018. 5580090E011. 837520E+00 3 2. 158210E014. 0855924E016. 361990E01 43. 890640E02 1. 2233248E011. 293960E01 5 4. 063430E032. 1406740E021. 595350E02 62. 578890E04 2. 2148862E03 1. 205290E03 7 9. 821560E061. 3380186E045. 450000E05 82. 065710E074. 3658573E061. 350000E06 91. 845210E095. 9468409E081. 410000E08 (E et le nombre qui le suit représentent l'exposant en puissance de 10) 5. Lentille selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le terme 5p (h) répond à l'équation suivante : ? ADD étant l'addition requise par le porteur de ladite lentille pour la vision de près, exprimée en dioptrie (D), la série de coefficients 02 ! étant définie par une respective des neuf listes SA, SB, SC, MA, MB, MC, LA, LB, LC de coefficients cidessous : SA SB SC 0 1. 398800E+00 3. 093330E+00 4. 605640E+00 12. 160020E+004. 751140E+005. 235240E+00 2 1. 337720E+00 2. 913640E+00 2. 458240E+00 34. 327890E019. 378340E016. 301520E01 4 8. 154230E02 1. 764900E01 9. 787570E02 59. 410290E032. 038990E029. 616130E03 6 6. 736380E04 1. 462890E03 6. 012020E04 72. 914960E056. 347570E052. 318560E05 8 6. 978470E07 1. 520000E06 5. 030000E07 97. 091930E091. 550000E084. 690000E09 _ MA MB MC 0 1. 799020E+00 3. 048790E+00 4. 144890E+00 11. 823880E+003. 424400E+004. 233760E+00 2 8. 133470E011. 714210E+00 1. 949870E+00 32. 057150E014. 850380E015. 212190E01 4 3. 222470E02 8. 400400E02 8. 739800E02 53. 231690E039. 184070E039. 410210E03 6 2. 075120E04 6. 343800E04 6. 468110E04 78. 241900E062. 679260E052. 734250E05 8 1. 842050E07 6. 310000E07 6. 460000E07 91. 770040E096. 330000E096. 520000E09 1 i LA LB LC 0 1. 258120E+00 2. 3409009E+00 2. 660000E+00 1 2. 76651 OE011. 6016233E+003. 029760E+00 25. 863900E018. 5580090E011. 837520E+00 3 2. 158210E014. 0855924E016. 361990E01 43. 890640E02 1. 2233248E011. 293960E01 5 4. 063430E032. 1406740E021. 595350E02 62. 578890E04 2. 2148862E03 1. 205290E03 7 9. 821560E061. 3380186E045. 450000E05 82. 065710E074. 3658573E061. 350000E06 9 1. 845210E095. 9468409E081. 410000E08 (E et le nombre qui le suit représentent l'exposant en puissance de 10) 6. Lentille selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle constitue un implant intraoculaire.
5. 7 Lentille selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite première surface est sphérique.
6. 8 Lentille selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle constitue une lentille de contact.
7. 9 Lentille selon la revendication 8, caractérisée en ce que ladite première surface est sphérique.
8. 10 Lentille selon la revendication 8, caractérisée en ce que ladite première surface fait partie de la face postérieure de la lentille de contact tandis que ladite deuxième surface fait partie de sa face antérieure.
9. 11 Lentille selon la revendication 10, caractérisée en ce que ladite première surface est sphérique ou sphérique adaptée mécaniquement à la géométrie de la cornée dudit oeil.
10. 12 Lentille selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte sur sa face antérieure un moyen de stabilisation adapté à maintenir ledit méridien de référence de ladite lentille alignée avec ledit méridien prédéterminé dudit oeil.
11. 13 Lentille selon la revendication 12, caractérisée en ce que ledit moyen de stabilisation est à bosses dynamiques.
12. 14 Lentille selon la revendication 12, caractérisée en ce que ledit moyen de stabilisation est à double allégement.
13. 15 Lentille selon la revendication 12, caractérisée en ce que ledit moyen de stabilisation comporte un ballast.
14. 16 Procédé de préparation d'une lentille ophtalmique selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte : a) une étape de détermination du chemin optique devant être introduit par la portion correctrice de cette lentille ; b) une étape de sélection de la forme de la surface postérieure de ladite portion correctrice, parmi une série de formes prédéterminées, afin de procurer au porteur de la lentille un confort optimum ; c) une étape de détermination de la forme de la surface antérieure de ladite portion correctrice, à partir de ladite forme sélectionnée pour la surface postérieure à l'étape b) et du chemin optique déterminé à l'étape a) ; et d) une étape de fabrication de ladite lentille avec ladite portion correctrice qui présente la surface antérieure et la surface postérieure ainsi déterminées.
Description:
"Lentille ophtalmique" L'invention a trait aux lentilles ophtalmiques pour corriger la vision procurée par un oeil astigmate éventuellement myope ou hypermétrope.

On sait que la correction de I'astigmatisme s'obtient grâce à une surface torique dont le plan de symétrie doit être orienté suivant un plan méridien de l'oeil a corriger, c'est-à-dire suivant un plan contenant l'axe optique de cet oeil, les paramètres habituellement utilisés pour définir la correction à apporter étant, d'une part, t'écart angulaire entre le plan méridien suivant lequel doit être orientée la surface torique et un plan méridien de référence, correspondant au plan méridien horizontal lorsque le porteur de la lentille est debout, cet écart angulaire étant généralement appelé"I'axe"de la correction, et, d'autre part, par la puissance optique cylindrique introduite, généralement appelée"valeur de cylindre".

Lorsque la lentille ophtalmique est un implant intraoculaire, la surface torique reste positionnée correctement par rapport à l'oeil du simple fait qu'elle est disposée à l'intérieur de celui-ci.

En revanche, lorsque la lentille ophtalmique est une lentille de contact, il faut prévoir un moyen de stabilisation pour que la lentille reste en permanence correctement positionnée vis-à-vis de l'oeil, et notamment un prisme ballast permettant de maintenir la lentille en position grâce à la pesanteur, ou bien des bosses telles que décrites dans le brevet français 2 760 853, qui utilisent l'effet dynamique produit par le clignement des paupières pour que la lentille reste en permanence correctement positionnée, ou bien encore en haut et en bas de la lentille, un amincissement ou allègement progressif le long d'une direction devant correspondre à la direction verticale de l'oeil, comme décrit dans le brevet américain 4, 095, 878, ou alors un moyen de stabilisation comportant un ballast et un allègement en partie haute de la lentille, ainsi que décrit dans le brevet américain 4, 324, 461. Tous ces moyens de stabilisation, à l'exception du prisme ballast, se trouvent en-dehors de la portion correctrice de la lentille de contact, située au centre de celle-ci, au

niveau de la pupille de l'oeil à corriger, par exemple à l'intérieur du cercle de rayon 4 mm centré sur I'axe optique de la lentille.

On sait également que la correction de la myopie ou de l'hypermétropie s'obtient grâce à une surface sphérique dont le centre de courbure doit se trouver sur I'axe optique de la lentille, le paramètre habituellement utilisé pour définir la correction à apporter étant la puissance optique sphérique introduite, généralement appelée"valeur de sphère"; et qu'en présence d'un oeil à la fois astigmate et myope ou hypermétrope, I'on combine la surface torique nécessaire à la correction de l'astigmatisme et la surface sphérique nécessaire à la correction de la myopie ou de l'hypermétropie.

On sait encore que la correction de la presbytie s'obtient avantageusement grâce à une surface complexe procurant une correction à vision simultanée progressive, c'est-à-dire une correction dont la puissance varie de manière douce (et non brutale) entre le centre et la périphérie de la zone correctrice, de sorte qu'il se forme simultanément plusieurs images sur la rétine, I'image utile étant sélectionnée par tri cortical. II est parfois admis que la correction à vision simultanée progressive permet de bénéficier également d'une correction des faibles astigmatismes, I'image utile étant sélectionnée non pas suivant un cercle centré sur l'axe optique, mais suivant une ellipse dont la plus grande dimension est orientée suivant l'axe de la correction d'astigmatisme requis.

En revanche, lorsque les valeurs d'astigmatisme à corriger so. nt relativement élevées (par exemple supérieures à 1, 00 dioptrie en valeur absolue), il devient impératif de combiner à la fois une correction à vision simultanée progressive et une correction torique, comme dans le brevet américain 4, 580, 882, qui décrit à cet effet une lentille de contact dans laquelle la surface antérieure de la portion correctrice est torique tandis que la surface postérieure procure une correction à vision simultanée progressive.

L'invention vise à faciliter la fabrication d'une lentille ophtalmique capable de corriger l'astigmatisme, dans le cas où cette lentille doit également

corriger la presbytie et éventuellement une amétropie sphérique, c'est-à-dire une myopie ou une hypermétropie.

Elle propose à cet effet une lentille ophtalmique comportant une portion correctrice pour corriger la vision procurée par un oeil astigmate éventuellement myope ou hypermétrope, prévue pour qu'un méridien de référence de ladite lentille reste aligné avec un méridien prédéterminé dudit oeil ; caractérisée en ce que ladite lentille corrige également la presbytie et en ce que ladite portion correctrice présente une surface antérieure et une surface postérieure dont l'une, dite première surface, est sphérique ou sphérique adaptée mécaniquement à la géométrie dudit oeil et dont I'autre, dite deuxième surface, présente une forme complexe offrant à la fois une correction de presbytie à vision simultanée progressive, une correction d'astigmatisme et éventuellement une correction de myopie ou d'hypermétropie sphérique, de sorte que la combinaison de la première surface et de la deuxième surface introduit un chemin optique variant, en fonction de la distance par rapport à l'axe optique et en fonction de l'écart angulaire par rapport audit méridien de référence, au moins quand cette distance est comprise entre 0, 4 mm et 2, 4 mm, suivant une répartition s'inscrivant dans une zone comprise entre une surface enveloppe inférieure et une surface enveloppe supérieure, répondant respectivement aux équations suivantes : #inf (h,#) = #0 + #s(h) + #p(h) + #A(h,#) - 0,9 h2 #sup(h,#) = #inf(h,#) + 0, 18 h2 équations dans lesquelles : 8i,, f (h, O) et 6sLp (h, A) sont exprimés en micromètre (um) ; -h est la distance par rapport à I'axe optique, exprimée en millimètre (mm) ; -8 est l'écart angulaire par rapport audit méridien de référence, exprimé en radian (rad) ; -80 est une constante arbitraire ;

-bs (h) est, en cas de correction sphérique, le chemin optique prévu pour cette correction, variant en fonction de la distance h par rapport à I'axe optique ; -bp (h) est le chemin optique, variant en fonction de la distance h par rapport à l'axe optique, prévu pour la correction à vision simultanée progressive ; et -âA (h, 0) est le chemin optique prévu pour la correction torique.

II va de soi que les termes"chemin optique"employés ci-dessus, et plus généralement dans le présent mémoire, désignent plus précisément la différence de chemin optique introduite par la lentille sur les rayons provenant d'un point lumineux situé à l'infini sur l'axe optique, de sorte que le déphasage (p introduit par la lentille est relié au chemin optique 6, au sens du présent mémoire, par la relation : <BR> <BR> <BR> <BR> 2##<BR> <BR> <BR> (P où est la longueur d'onde du rayon lumineux, les valeurs négatives de 8 et de (p correspondant à un retard introduit sur l'onde optique et les valeurs positives à une avance.

En pratique, (p (h, A) peut être déterminée par interférométrie ou par une autre méthode de mesure de déphasage optique.

Bien entendu, ce chemin optique vaut pour les longueurs d'onde situées en lumière visible, et notamment pour la longueur d'onde de référence 550. 10-9 m.

On observera que la combinaison, sur la deuxième surface, de toutes les formes complexes permettant à la fois la correction à vision simultanée progressive pour compenser la presbytie, la correction torique pour compenser l'astigmatisme et éventuellement la correction sphérique pour compenser la myopie ou l'hypermétropie, offre t'avantage de faciliter la fabrication de la lentille, les difficultées liées à la fabrication d'une surface complexe ne se posant que pour la deuxième surface.

On observera également que la détermination de la géométrie de cette seconde surface, ne pose pas de problème particulier si l'on utilise la notion de chemin optique introduit par la lentille, dans la mesure où l'autre surface délimitant la portion correctrice de la lentille, c'est-à-dire la première surface, présente une forme connue, en l'occurrence sphérique ou une autre forme adaptée mécaniquement à la géométrie de l'oeil, par exemple, dans le cas où la lentille ophtalmique est une lentille de contact et que la première surface est la face postérieure de la lentille venant contre la cornée, une forme choisie parmi une série de formes prédéterminées, afin de procurer au porteur de la lentille un confort optimum.

Selon des caractéristiques préférées, le terme âA (h, #) répond à l'équation : <BR> <BR> <BR> <BR> #A(h,#) = C/2h2 sin2 (#-#)<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> equation dans laquelle : -C est la puissance de cylindre requise pour corriger I'astigmatisme dudit il, exprimée en dioptrie (D) ; et - # est J'écart angulaire, par rapport audit méridien de référence, de l'axe requis pour corriger I'astigmatisme dudit oeil.

Dans un premier mode de réalisation préféré, la lentille constitue un implant intraoculaire avec, de préférence, pour des raisons de simplicité, la première surface qui est sphérique.

Dans un deuxième mode de réalisation préféré, la lentille constitue une lentille de contact.

Selon des caractéristiques préférées de ce mode de réalisation, la première surface fait partie de la face postérieure de la lentille de contact tandis que ladite deuxième surface fait partie de sa face antérieure.

Ainsi, c'est la surface antérieure de la lentille qui combine toutes les formes complexes.

De préférence, dans ce cas, ladite première surface est sphérique ou sphérique adaptée mécaniquement à ! a géométrie de la cornée dudit oeil.

Cet ajustement mécanique, qui permet de procurer un confort optimal au porteur de la lentille, peut être réalisé très librement, puisque c'est la surface antérieure qui combine les formes complexes.

L'invention vise également, sous un deuxième aspect, un procédé de préparation d'une lentille ophtalmique telle qu'exposée ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte : a) une étape de détermination du chemin optique devant être introduit par la portion correctrice de cette lentille ; b) une étape de sélection de la forme de la surface postérieure de ladite portion correctrice, parmi une série de formes prédéterminées, afin de procurer au porteur de la lentille un confort optimum ; c) une étape de détermination de la forme de la surface antérieure de ladite portion correctrice, à partir de ladite forme sélectionnée pour la surface postérieure à l'étape b) et du chemin optique déterminé à l'étape a) ; et d) une étape de fabrication de ladite lentille avec ladite portion correctrice qui présente la surface antérieure et la surface postérieure ainsi déterminées.

L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci : -la figure 1 est une vue en coupe de la lentille conforme à l'invention, suivant son plan méridien vertical ; -la figure 2 est une vue en plan de cette lentille ; et -la figure 3 est une vue en plan partielle de cette lentille, qui en montre le centre, en agrandissement par rapport à la figure 2.

La lentille de contact 1 illustrée sur les dessins est, de façon classique, centrée sur un axe optique 2, et présente une face antérieure 3 convexe et une face postérieure 4 concave.

Cette dernière face est sphérique tandis que la face antérieure 3 présente une forme complexe permettant, en combinaison avec la face postérieure 4, de procurer la correction de vision requise pour le porteur, et également de procurer la stabilisation, tant à centrage qu'à rotation, de cette

lentille vis-à-vis de l'oeil, grâce à l'effet dynamique provoqué régulièrement par le clignement des paupières.

Plus précisément, la correction de la vision est procurée par la zone 5 située entre I'axe optique 2 et le cercle situé à 4 mm de cet axe, montré en trait interrompu sur les dessins, tandis que le moyen de stabilisation est constitué, de façon bien connue, par un amincissement ou allégement progressif, vers le bord, respectivement de la portion supérieure 6 et de la portion inférieure 7 de la lentille, suivant la direction verticale (axe du clignement des paupières), les portions 6 et 7 coopérant respectivement avec la paupière supérieure et avec la paupière inférieure, de sorte que I'axe 2 coïncide avec I'axe optique de t'oeil du porteur et de sorte que le plan méridien horizontal 8 de la lentille 1 coïncide avec le plan méridien horizontal de l'oeil du porteur.

La lentille illustrée est prévue pour opérer une correction d'astigmatisme suivant un plan de symétrie 9 (figure 3) présentant un écart angulaire + par rapport au plan méridien horizontal 8, pour opérer une correction de myopie ou d'hypermétropie ainsi que pour opérer une correction de presbytie à vision simultanée progressive.

Soit A un point quelconque de la surface antérieure 3 de la lentille.

On définit sa position grâce aux coordonnées h et 0, h étant la distance séparant le point A de I'axe optique 2 de la lentille et 0 l'écart angulaire entre le plan méridien contenant le point A et le plan de référence 8.

Du fait que la forme de la surface postérieure 4 est connue (sphérique dans le présent exemple), ainsi que l'indice de réfraction du matériau de la lentille, et si l'on fixe l'épaisseur de cette dernière au centre, il est possible de déterminer de façon bien connue les coordonnées des différents points A de la surface antérieure 3 à partir du chemin optique § (h, 0), qui est ici choisi, au moins pour h situé entre 0, 4 mm et 2, 4 mm, comme répondant à l'inéquation : #inf (h,#) # #(h,#) # #sup (h,#) Sinf (h,e) et (SUP (h, 6) répondant respectivement aux équations suivantes :

â inf (h,#) = #0 + #s(h) + #p(h) + #A(h,#)-0, 9 h2 #sup (h, e) = #inf (h,#) +0,18 h2 équations dans lesquelles : - #inf (h,#) et #sup (h, 6) sont exprimés en micromètre (um) ; -h est exprimée en millimètre (mm) ; -0 est exprimé en radian (rad) ; 60 est une constante arbitraire ; -âs (h) est, en cas de correction sphérique, le chemin optique prévu pour cette correction, répondant à l'équation : #s(h) = PVL/2h2 équation dans laquelle PVL est la puissance requise pour corriger la myopie ou hypermétropie dudit oeil, exprimée en dioptrie (D) ; -8p (h) est le chemin optique prévu pour la correction à vision simultanée progressive, répondant à l'équation : la série de coefficients a2 ; etant definie par une respective des neuf listes SA, SB, SC, MA, MB, MC, LA, LB, LC de coefficients ci-dessous : i SA SB SC 0 1. 398800E+00 3. 093330E+00 4. 605640E+00 1-2. 160020E+00-4. 751140E+00-5. 235240E+00 2 1. 337720E+00 2. 913640E+00 2. 458240E+00 3-4. 327890E-01-9. 378340E-01-6. 301520E-01 4 8. 154230E-02 1. 764900E-01 9. 787570E-02 5-9. 410290E-03-2. 038990E-02-9. 616130E-03 6 6. 736380E-04 1. 462890E-03 6. 012020E-04 7-2. 914960E-05-6. 347570E-05-2. 318560E-05 86. 978470E-071. 520000E-065. 030000E-07 9-7. 091930E-09-1. 550000E-08-4. 690000E-09 i MA MB MC 0 1. 799020E+00 3. 048790E+00 4. 144890E+00 1-1. 823880E+00-3. 424400E+00-4. 233760E+00 2 8. 133470E-01 1. 714210E+00 1. 949870E+00 3-2. 057150E-01-4. 850380E-01-5. 212190E-01 4 3. 222470E-02 8. 400400E-02 8. 739800E-02 5-3. 231690E-03-9. 184070E-03-9. 410210E-03 6 2. 075120E-04 6. 343800E-04 6. 468110E-04 7-8. 241900E-06-2. 679260E-05-2. 734250E-05 8 1. 842050E-07 6. 310000E-07 6. 460000E-07 9-1. 770040E-09-6. 330000E-09-6. 520000E-09 i LA LB LC 0 1. 258120E+00 2. 3409009E+00 2. 660000E+00 1 2. 766510E-01-1. 6016233E+00-3. 029760E+00 2-5. 863900E-018. 5580090E-011. 837520E+00 3 2. 158210E-01-4. 0855924E-01-6. 361990E-01 4-3. 890640E-02 1. 2233248E-01 1. 293960E-01 5 4. 063430E-03-2. 1406740E-02-1. 595350E-02 6-2. 578890E-04 2. 2148862E-03 1. 205290E-03 7 9. 821560E-06-1. 3380186E-04-5. 450000E-05 8-2. 065710E-074. 3658573E-061. 350000E-06 9 1. 845210E-09-5. 9468409E-08-1. 410000E-08

(E et le nombre qui le suit représentent l'exposant en puissance de 10) ; et -8A (h, 6) est le chemin optique prévu pour la correction torique, répondant à l'équation : A 2 f) équation dans laquelle C est la puissance de cylindre requise pour corriger l'astigmatisme dudit oeil, exprimée en dioptrie (D).

Le chemin optique ainsi défini permet de déterminer une forme qui convient pour la surface antérieure de la portion correctrice 5.

Dans une autre variante, la correction de presbytie, plutôt que de s'effectuer comme dans la lentille 1 avec une puissance plus importante au centre qu'en périphérie de la portion correctrice 5, s'effectue avec une variation en sens contraire, c'est-à-dire avec une puissance qui est moins importante au centre qu'en périphérie de la portion correctrice.

Dans un tel cas, le chemin optique introduit par la correction à vision simultanée progressive n'est pas celui donné ci-dessus, mais : PADD étant t'addition requise par le porteur de la lentille pour la vision de près, exprimée en dioptrie (D), la série de coefficients 02. étant définie par une respective des neuf listes SA, SB, SC, MA, MB, MC, LA, LB, LC données ci-dessus.

Dans une autre variante de la lentille 1, la face postérieure 4, au lieu d'être purement sphérique, présente une forme sphérique qui est adaptée mécaniquement à la géométrie de la cornée de l'oeil destiné à recevoir cette lentille, cette surface postérieure étant en pratique choisie dans une série de formes prédéterminées, à partir d'essais effectués sur l'oeil a équiper.

Dans d'autres variantes non représentées, les allègements 6 et 7 sont remplacés par des moyens différents de stabilisation à centrage et à rotation, et notamment par des bosses dynamiques telles que décrites dans le brevet français 2 760 853 ou par un prisme ballast situé en partie basse, complété éventuellement par un allègement en partie haute.

On observera que la préparation d'une lentille ophtalmique selon l'invention est relativement simple, puisqu'il suffit de déterminer le chemin optique devant être introduit par la portion correctrice de la lentille d'après l'examen optométrique du porteur de la lentille, de sélectionner la forme de la surface postérieure qui procure au porteur un confort optimum, de déterminer à partir de ces éléments la forme de la surface antérieure, puis de fabriquer la lentille, dont seule la face antérieure est complexe.

Dans encore une autre variante non représentée, la lentille n'est pas une lentille de contact, mais un implant intraoculaire, et n'est donc pas pourvue de moyens de stabilisation à centrage et à rotation.

De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.