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Title:
PROTECTION SYSTEM FOR A STRETCHER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/022465
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a rigid device (9) suitable for supporting a cover (10) and for being slid between a framework (6) of a headrest (3) of a stretcher and a mattress (7) resting on the framework (6) such as to keep the cover (10) above the headrest (3). According to the invention, the rigid device (9) includes a plate (24) and a rib (19) which projects from the plate (24) and is suitable for abutting a transverse element of the framework (6) when the rigid device (9) is slid in a direction parallel to the longitudinal direction (2) of the stretcher.

Inventors:
GUILLOT CORINNE (FR)
SOLER STÉPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/052050
Publication Date:
February 19, 2015
Filing Date:
August 06, 2014
Export Citation:
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Assignee:
CAPUNIK (FR)
International Classes:
A61G1/04; A61G1/052
Foreign References:
FR2981844A12013-05-03
FR2983703A12013-06-14
US5511259A1996-04-30
US20120012144A12012-01-19
CA1118819A1982-02-23
US2932833A1960-04-19
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
RHEIN, Alain (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif rigide (9) adapté à porter une capote (10) et à être glissé entre une armature (6) d'une têtière (3) d'un brancard et un matelas (7) reposant sur l'armature (6) de façon à maintenir la capote (10) au-dessus de la têtière (3) , caractérisé en ce qu'il comprend une plaque (24) et une nervure (19) , la nervure (19) étant saillante de la plaque (24) et étant adaptée à venir en butée contre un élément transversal de l'armature (6) quand le dispositif rigide (9) est glissé selon une direction parallèle à la direction longitudinale (2) du brancard.

2. Dispositif (9) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la nervure (19) s'étend perpendiculairement à la plaque (24) .

3. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la nervure (19) comprend un orifice (27) permettant, quand elle est en butée contre l'élément transversal de l'armature (6), une fixation du dispositif rigide (9) au brancard par le passage d'un élément de fixation.

4. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une nervure supplémentaire (22) est portée à l'extrémité libre de la nervure (19) de façon à définir, avec cette dernière et la plaque (24) , un logement (23) pour l'élément transversal de l'armature (6) de la têtière (3) quand cet élément transversal est en butée contre la nervure (19) .

5. Dispositif (9) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la nervure supplémentaire (22) comprend un orifice (28) permettant, quand la nervure (19) est en butée contre l'élément transversal de l'armature (6), une fixation du dispositif rigide (9) au brancard par le passage d'un élément de fixation.

6. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la plaque (24) comprend un orifice (29) permettant, quand la nervure (19) est en butée contre l'élément transversal de l' armature (6) , une fixation du dispositif rigide (9) au brancard par le passage d'un élément de fixation.

7. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la plaque (24) a la forme d'un rectangle prolongé sur un côté transversal par un demi disque dont le diamètre est égal à la longueur des côtés transversaux.

8. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend deux pattes (40) qui sont saillantes de la face de la plaque (24) opposée à celle portant la nervure (19) , et qui, quand la nervure (19) est en butée contre l'élément transversal de l'armature (6) de la têtière (3), sont disposées de façon à s'étendre de chaque côté de la têtière (3) , entre cette dernière et des éléments fixes (8) de l'armature du brancard.

9. Dispositif (9) selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend deux pattes supplémentaires (41) qui sont saillantes de la face de la plaque (24) portant les pattes (40) de façon à recevoir la capote (10) , et qui, quand la nervure (19) est en butée contre l'élément transversal de l'armature (6) de la têtière (3), sont disposées de façon à s'étendre de chaque côté de la têtière (3) , entre cette dernière et les éléments fixes (8) de l'armature du brancard.

10. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend deux ouvertures de passage (42) adaptées à permettre le passage de deux sangles supérieures de maintien d'un patient sur le brancard.

11. Dispositif (9) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la plaque (24) comprend deux fentes principales de passage (54) adaptées à permettre le passage d'une ceinture de sécurité (50) adaptée à ceinturer le dispositif (9) et la capote (10) à l'armature (6) de la têtière.

12. Dispositif (9) selon la revendication 11, caractérisé en ce que la plaque (24) comprend deux fentes secondaires de passage (55) adaptées à permettre le passage de la ceinture de sécurité (50) , chaque fente secondaire de passage (55) étant associée et disposée à proximité d'une fente principale de passage (54) .

13. Capote (10) adaptée à être reliée à un dispositif (9) rigide qui comprend une plaque (24) et une nervure (19) saillante de la plaque (24) , la capote (10) définissant une cavité interne ayant un unique accès (11) , la capote (10) comprenant, d'une part, une nappe inférieure (12) plane et, d'autre part, une nappe supérieure (13) en forme de capote de landau formant une surface de protection, chaque nappe (12, 13) comportant un rebord formé d'une première partie (14, 16) et d'une seconde partie (15, 17) complémentaire de la première partie (14, 16), l'accès (11) à la cavité interne étant délimité par les premières parties (14, 16) des rebords des nappes inférieure (12) et supérieure (13) de façon à permettre le glissement de la nappe inférieure (12) entre une armature d'une têtière (3) d'un brancard et un matelas (7) reposant sur l'armature (6) et à avoir la nappe supérieure (13) disposée au- dessus de la têtière, caractérisé en ce que la nappe inférieure (12) comprend une fente (26) permettant le passage de la nervure (19) du dispositif (9) quand la plaque (24) de ce dispositif (9) est disposée dans la cavité contre la nappe inférieure (12) .

14. Capote (10) selon la revendication 13, caractérisée en ce que la nappe inférieure (12) comprend deux fentes de passage

(42) adaptées à permettre le passage de deux sangles supérieures de maintien d'un patient sur le brancard.

15. Capote (10) selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisée en ce que la nappe inférieure (12) comprend deux fentes complémentaires de passage (53) adaptées à permettre le passage d'une ceinture de sécurité (50) adaptée à ceinturer le dispositif (9) et la capote (10) à l'armature (6) de la têtière.

16. Système de protection (1) adapté à être associé à une têtière (3) d'un brancard pour protéger une tête d'un patient, le système (1) comprenant un dispositif rigide (9) conforme à l'une des revendications 1 à 12, et une capote (10) portée par le dispositif (9) .

17. Système de protection (1) selon la revendication 16, caractérisé en ce que la capote (10) est conforme à l'une des revendications 13 à 15.

18. Système de protection (1) selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend une ceinture de sécurité (50), le dispositif (9) étant conforme à l'une des revendications 11 et 12 et la capote (10) étant conforme à la revendication 15.

Description:
SYSTÈME DE PROTECTION OUR UN BRANCARD

La présente invention se rapporte au domaine des brancards, et notamment à des dispositifs rigides adaptés à porter une capote et à être glissés entre une armature de têtière de brancard et un matelas, aux capotes pour têtière de brancard, et aux systèmes de protection qui comprennent un dispositif rigide et une capote .

On connaît des systèmes de protection permettant de protéger la tête d'un patient se trouvant sur un brancard quand ce dernier se trouve notamment à l'extérieur (protection contre le vent, la pluie...) . Classiquement, un tel système de protection est constitué par une capote qui est fixée au brancard de façon à être disposée au-dessus de la tête du patient . La capote comprend, outre la surface de protection (typiquement réalisée en tissu) et les moyens de déploiement de cette surface (typiquement réalisés par des baleines dont les extrémités se rejoignent en deux charnières définissant un axe de déploiement de la surface de protection) , des moyens de fixation qui permettent une fixation de la capote au brancard (de façon générale, aux deux barrières latérales qui s'étendent le long du brancard jusqu'à la têtière).

Cependant, ces systèmes de protection présentent plusieurs inconvénients .

D'une part, même si pour de nombreuses caractéristiques, les brancards sont normalisés, il existe des brancards de différents types et de différentes dimensions (notamment en ce qui concerne la largeur du brancard et également la distance séparant les barrières latérales de la têtière). Il s'ensuit que même si la capote est conçue pour un modèle de brancard, elle peut être utilisée pour des modèles proches, mais les différences structurelles entre le modèle du brancard utilisé et le modèle du brancard de conception entraînent à plus ou moins long terme, et selon l'importance de ces différences, des contraintes mécaniques sur la capote et donc des risques accrus de casse . Par exemple, un écart de largeur du brancard (direction transversale du brancard) entraîne une tension sur l'écartement transversal de la surface de protection de la capote et des moyens de déploiement de la surface de protection. Il peut même être impossible de fixer la capote au brancard si les différences structurelles entre ce dernier et le modèle de conception sont trop importantes ou si la forme du lieu du brancard où devraient se fixer la capote est incompatible avec la forme des moyens de fixation .

D'autre part, notamment dans le cas où la capote est destinée à être fixée aux barrières latérales, des contraintes mécaniques supplémentaires existent du fait de la distance, prise dans le sens longitudinal du brancard, entre la surface de protection qui se trouve exclusivement au niveau de la têtière et les moyens de fixation qui se trouvent au niveau des barrières latérales (celles-ci pouvant, dans certains modèles de brancard, se trouver complètement hors de la zone de la têtière) .

D'autre part, quand la têtière est relevable, les éléments fixes de l'armature du brancard se trouvant dans la zone longitudinale de la têtière (tels que les barres longitudinales portant les poignées de manipulation du brancard et éventuellement les barrières latérales) doivent être adjacents au matelas de la têtière ce qui interdit à la fois une fixation à l'armature de la têtière par manque de place et une fixation aux éléments fixes du brancard du fait du risque de choc entre la tête du patient reposant sur la têtière et la capote dans le cas où la têtière devrait être relevée.

Enfin, les moyens de fixation utilisés nécessitent une manipulation plus ou moins longue et fastidieuse pour les ambulanciers afin de fixer la capote au brancard.

La présente invention vise à réaliser un nouveau système de protection qui, de préférence, ne présente aucun des inconvénients précités . Selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif rigide adapté à porter une capote et à être glissé entre une armature d'une têtière d'un brancard et un matelas reposant sur l'armature de façon à maintenir la capote au-dessus de la têtière, le dispositif comprenant une plaque et une nervure qui est saillante de la plaque et qui est adaptée à venir en butée contre un élément transversal de l'armature quand le dispositif est glissé selon une direction parallèle à la direction longitudinale du brancard.

Ainsi, la capote n'est plus fixée au brancard mais à un dispositif rigide essentiellement plan qui est solidarisé au brancard d'une part par le poids du matelas et d'autre part par sa mise en butée contre l'armature de la têtière. De ce fait, la seule dimension du brancard qui est une caractéristique impérative pour le dispositif rigide est la largeur du matelas de la têtière, ce qui rend le dispositif rigide utilisable pour tout modèle de brancard présentant cette caractéristique . De plus, la capote utilisée n'étant reliée qu'au dispositif rigide pour lequel elle a été conçue, elle ne subit pas de contrainte mécanique autre que les contraintes définies lors de sa conception. La capote étant fixée au dispositif rigide qui se trouve au niveau de la têtière, il n'y a pas de contraintes mécaniques liées à la distance, prise dans le sens longitudinal du brancard, entre la surface de protection et les moyens de fixation. Du fait de leur nature particulièrement mince, la surface de protection de la capote et la plaque du dispositif rigide peuvent passer entre le matelas de la têtière et les éléments fixes de l'armature du brancard, ce qui permet une fixation indirecte de la capote au brancard dans la zone de la têtière. Le dispositif rigide (même accompagné d'une capote) peut être mis en place par un simple coulissement longitudinal entre le matelas et l'armature de la têtière. Enfin, la limitation du coulissement du dispositif rigide par la mise en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière permet d' éviter au dispositif rigide et à la capote de s'enfoncer plus vers la base de la têtière (au niveau de sa jonction avec le reste du brancard) quand celle-ci est relevée et donc d'éviter de gêner le patient.

Le dispositif rigide et la plaque comprennent une direction longitudinale qui correspond à la direction longitudinale du brancard quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière. Le dispositif rigide et la plaque comprennent une direction transversale qui est perpendiculaire à la direction longitudinale de la plaque. Le dispositif rigide et la plaque comprennent une direction verticale qui s'étend selon l'épaisseur de la plaque et qui est perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale .

Selon un premier mode de réalisation, la nervure est une règle plate .

Selon un second mode de réalisation, la nervure est formée par le pliage d'une zone partiellement prédécoupée de la plaque, ce qui permet sa réalisation aisée.

Selon un troisième mode de réalisation, la nervure s'étend perpendiculairement à la plaque, c'est-à-dire s'étend verticalement quand la plaque s'étend horizontalement.

Selon un quatrième mode de réalisation, la nervure s'étend selon la direction transversale du dispositif rigide.

Selon un cinquième mode de réalisation, la nervure présente une échancrure afin d'éviter toute interaction avec des organes fixés à l'élément transversal de l'armature contre laquelle la nervure est en butée. De tels organes peuvent être des moyens de relèvement ou rabaissement de la têtière, tels que des crémaillères ou des vérins .

Selon un sixième mode de réalisation, la nervure comprend un orifice permettant, quand elle est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière, une fixation du dispositif rigide au brancard par le passage d'un élément de fixation (tel qu'une vis). Ce mode de réalisation permet de réaliser une fixation particulièrement sûre du dispositif rigide .

Selon un septième mode de réalisation, une nervure supplémentaire est portée à l'extrémité libre de la nervure de façon à définir, avec cette dernière et la plaque, un logement pour l'élément transversal de l'armature de la têtière quand ce dernier est en butée contre la nervure .

Selon un huitième mode de réalisation, la nervure supplémentaire est une règle plate.

Selon un neuvième mode de réalisation, la nervure supplémentaire est formée par le pliage d'une zone partiellement prédécoupée de la plaque, ce qui permet sa réalisation aisée.

Selon un dixième mode de réalisation, la nervure supplémentaire s'étend perpendiculairement à la nervure, c'est- à-dire s'étend horizontalement quand la nervure s'étend verticalement .

Selon un onzième mode de réalisation, la nervure supplémentaire s'étend selon la direction transversale du dispositif rigide.

Selon un douzième mode de réalisation, la nervure supplémentaire est le prolongement de la nervure .

Selon un treizième mode de réalisation, la nervure supplémentaire présente une échancrure afin d' éviter toute interaction avec les organes du brancard fixés à l'élément transversal de l'armature contre laquelle la nervure est en butée .

Selon un quatorzième mode de réalisation, la nervure supplémentaire comprend un orifice permettant, quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature, une fixation du dispositif rigide au brancard par le passage d'un élément de fixation (tel qu'une vis) . Ce mode de réalisation permet de réaliser une fixation particulièrement sûre du dispositif rigide. Selon un quinzième mode de réalisation, la plaque comprend un orifice permettant, quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature, une fixation du dispositif rigide au brancard par le passage d'un élément de fixation (tel qu'une vis). Ce mode de réalisation permet de réaliser une fixation particulièrement sûre du dispositif rigide.

Selon un seizième mode de réalisation, la plaque a la forme d' un rectangle prolongé sur un côté transversal par un demi disque dont le diamètre est égal à la longueur des côtés transversaux. Le rectangle est destiné à être disposé du côté de la base de la têtière, et le demi-disque du côté du bord longitudinal libre de celle-ci .

Selon un dix-septième mode de réalisation, le dispositif rigide comprend deux pattes qui sont saillantes de la face de la plaque opposée à celle portant la nervure . Les deux pattes sont disposées de façon à s'étendre de chaque côté de la têtière, entre cette dernière et des éléments fixes de l'armature du brancard, quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière. Les deux pattes sont adaptées à recevoir la capote. Selon ce mode de réalisation, en concevant des pattes s 'étendant verticalement au-delà du matelas, il est possible de fixer la capote aux deux pattes du dispositif rigide par l'intermédiaire des deux extrémités de baleines destinées à permettre le déploiement de la capote.

Selon un dix-huitième mode de réalisation, les deux pattes sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du dispositif rigide .

Selon un dix-neuvième mode de réalisation, les deux pattes sont disposées à proximité immédiate du bord longitudinal de la plaque qui est destiné à être situé à proximité de la base de la têtière quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière.

Selon un vingtième mode de réalisation, les deux pattes sont deux règles plates . Selon un vingt-et-unième mode de réalisation, les deux pattes sont formées par le pliage de deux zones prédéfinies de la plaque, ce qui permet leur réalisation aisée. Chaque patte est ainsi disposée le long d' un bord transversal de la plaque .

Selon un vingt-deuxième mode de réalisation, le dispositif rigide comprend deux pattes supplémentaires qui sont saillantes de la face de la plaque portant les pattes . Les deux pattes supplémentaires sont disposées de façon à s'étendre de chaque côté de la têtière, entre cette dernière et des éléments fixes de l'armature du brancard, quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière. Les deux pattes supplémentaires sont adaptées à recevoir la capote. Selon ce mode de réalisation il est possible de fixer la capote aux deux pattes supplémentaires du dispositif rigide.

Selon un vingt-troisième mode de réalisation, les deux pattes supplémentaires sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du dispositif rigide.

Selon un vingt-quatrième mode de réalisation, les deux pattes supplémentaires sont disposées de façon à être chacune dans le prolongement de la patte correspondante. Selon ce mode de réalisation il est possible de fixer de façon rotative deux tiges : à chaque patte supplémentaire est fixée de façon rotative une première extrémité d'une première tige ; la seconde extrémité de la première tige est montée de façon rotative à une première extrémité d' une seconde tige ; la seconde extrémité de la seconde tige est reliée de façon rotative à une baleine (de préférence, la baleine qui délimite un accès à l'espace situé entre la capote et le matelas). L'ensemble formé par les première et seconde tiges est un compas permettant de définir la position de déploiement maximal de la capote . Du fait de la configuration du dispositif rigide (l'orientation et la disposition des pattes, des pattes supplémentaires) et des baleines, le compas n'est soumis à aucune contrainte dans la direction transversale . Selon un vingt-cinquième mode de réalisation, les deux pattes supplémentaires sont deux règles plates .

Selon un vingt-sixième mode de réalisation, les deux pattes supplémentaires sont formées par le pliage de deux zones prédéfinies de la plaque, ce qui permet leur réalisation aisée. Chaque patte supplémentaire est ainsi disposée le long d'un bord transversal de la plaque.

Selon un vingt-septième mode de réalisation, la plaque comprend deux ouvertures de passage, chaque ouverture de passage étant adaptée à permettre le passage d'une sangle supérieure de maintien. En utilisant deux sangles supérieures de maintien, une pour chaque ouverture de passage, il est possible de maintenir en toute sécurité le patient au brancard pendant les transports, notamment dans le cas d'un transport par véhicule. Dans ce cas, pour chaque sangle supérieure de maintien, une première extrémité est fixée à l'armature de la têtière via l'ouverture de passage correspondante, et une deuxième extrémité est fixée de façon amovible à un harnais de maintien ou à tout autre dispositif similaire. Deux sangles inférieures de maintien peuvent également être fixées de façon amovible au harnais de maintien, chaque sangle inférieure de maintien étant par ailleurs fixée à l'armature du brancard.

Selon un vingt-huitième mode de réalisation, les deux ouvertures de passage sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du dispositif rigide.

Selon un vingt-neuvième mode de réalisation, la plaque comprend deux fentes principales de passage, chaque fente principale de passage étant adaptée à permettre le passage d'une ceinture de sécurité adaptée à ceinturer l'armature de la têtière et ainsi à serrer fermement le dispositif rigide (et la capote associée) au brancard. La ceinture de sécurité permet d'empêcher le déplacement involontaire du dispositif rigide (et la capote associée) hors du brancard, notamment pendant un transport du brancard dans un véhicule . Selon ce mode de réalisation, la ceinture de sécurité forme une boucle dont la partie supérieure est disposée le long de la surface supérieure de la plaque, et dont la partie inférieure est adaptée à être disposée sous l'armature de la têtière. De préférence, afin de permettre une liaison amovible entre les deux extrémités de la ceinture de sécurité, une première extrémité porte un premier moyen de liaison adapté à coopérer avec un second moyen de liaison porté par la deuxième extrémité .

Selon un trentième mode de réalisation, les deux fentes principales de passage sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du dispositif rigide.

Selon un trente-et-unième mode de réalisation, les deux fentes principales de passage sont disposées à proximité immédiate du bord longitudinal de la plaque qui est destiné à être situé à proximité de la base de la têtière quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière .

Selon un trente-deuxième mode de réalisation, les deux fentes principales de passage sont orientées parallèlement à l'axe longitudinal du dispositif rigide.

Selon un trente-troisième mode de réalisation, chaque fente principale de passage est disposée à environ 5 cm d'un bord transversal de la plaque.

Selon un trente-quatrième mode de réalisation, la plaque comprend deux fentes secondaires de passage adaptées à permettre le passage de la ceinture de sécurité, chaque fente secondaire de passage étant associée et disposée à proximité d'une fente principale de passage. Ce mode de réalisation permet une mise en place aisée du dispositif rigide (et de la capote associée) entre le matelas et l'armature de la têtière : la partie supérieure de la boucle formée par la ceinture de sécurité est divisée en trois parties : une partie centrale disposée entre deux parties latérales. Chaque partie latérale est délimitée par une fente principale de passage et par la fente secondaire de passage qui lui est associée, et la partie centrale est délimitée par les deux fentes secondaires de passage. Seules les deux parties latérales de la boucle supérieure de la ceinture de sécurité s'étendent le long de la surface supérieure de la plaque (et sont donc en contact avec le matelas lors de la mise en place du dispositif rigide équipé de la capote) . La partie centrale, s 'étendant sous la plaque (plus précisément, entre la plaque et une partie inférieure de la capote) , ne peut frotter contre le matelas .

Selon un trente-cinquième mode de réalisation, les deux fentes secondaires de passage sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du dispositif rigide.

Selon un trente-sixième mode de réalisation, les deux fentes secondaires de passage sont disposées à proximité immédiate du bord longitudinal de la plaque qui est destiné à être situé à proximité de la base de la têtière quand la nervure est en butée contre l'élément transversal de l'armature de la têtière.

Selon un trente-septième mode de réalisation, les deux fentes secondaires de passage sont orientées parallèlement aux deux fentes principales de passage.

Selon un trente-huitième mode de réalisation, chaque fente secondaire de passage est disposée, selon la direction transversale, à environ 3 cm de la fente principale de passage qui lui est associée.

Selon un second aspect, l'invention concerne une capote adaptée à être reliée à dispositif rigide qui comprend une plaque et une nervure saillante de la plaque, la capote définissant une cavité interne ayant un unique accès, la capote comprenant, d'une part, une nappe inférieure plane et, d'autre part, une nappe supérieure en forme de capote de landau formant une surface de protection, chaque nappe comportant un rebord formé d'une première partie et d'une seconde partie complémentaire de la première partie, l'accès à la cavité interne étant délimité par les premières parties des rebords des nappes inférieure et supérieure de façon à permettre le glissement de la nappe inférieure entre une armature d'une têtière d'un brancard et un matelas reposant sur l'armature et à avoir la nappe supérieure disposée au-dessus de la têtière, caractérisé en ce que la nappe inférieure comprend une fente permettant le passage de la nervure du dispositif rigide quand la plaque de ce dispositif est disposée dans la cavité contre la nappe inférieure .

Ainsi, en utilisant une capote dont la forme de la nappe inférieure et la position de la fente correspondent à la forme de la plaque et la position de la nervure d'un dispositif rigide, il est possible de réaliser un maintien relativement serré de la capote au dispositif rigide .

Selon un premier mode de réalisation, les nappes inférieure et supérieure sont réalisées en tissu.

Selon un second mode de réalisation, la nappe inférieure comprend un système de mise sous tension permettant une variation de la tension de la nappe inférieure. Ainsi, un tel système permet de diminuer la tension de la nappe inférieure afin de faciliter la mise en place du dispositif rigide, puis de renforcer la tension une fois le dispositif rigide en place.

Selon un troisième mode de réalisation, le système de mise sous tension est formé par une fermeture à glissière dont une extrémité débouche à la première partie du rebord de la nappe inférieure.

Selon un quatrième mode de réalisation, la nappe supérieure est articulée autour d'un axe transversal de déploiement disposé le long de la première partie du rebord de la nappe inférieure, entre une position déployée dans laquelle la nappe supérieure recouvre sensiblement la nappe inférieure et une position repliée dans laquelle elle la découvre .

Selon un cinquième mode de réalisation, la nappe supérieure est formée de panneaux rigides reliés les uns aux autres au niveau de l'axe transversal de déploiement. Selon un sixième mode de réalisation, la nappe supérieure est tendue selon la direction transversale définie par l'axe transversal de déploiement par des baleines reliées les unes aux autres au niveau de l'axe transversal de déploiement.

Selon un septième mode de réalisation, la capote comprend, de chaque côté, un compas ayant deux tiges articulées l'une à l'autre, une première tige étant adaptée à être montée rotative au dispositif rigide et la seconde tige étant montée de façon rotative à la baleine qui délimite l'accès à la cavité interne de la capote.

Selon un huitième mode de réalisation, la nappe supérieure comprend une zone transparente . Cette zone permet notamment aux ambulanciers de pouvoir regarder la tête du patient .

Selon un neuvième mode de réalisation, la nappe inférieure comprend deux fentes de passage, chaque fente de passage étant adaptée à permettre le passage de la sangle supérieure de maintien mentionnée au vingt-septième mode de réalisation du premier aspect de l'invention.

Selon un dixième mode de réalisation, les deux fentes de passage sont disposées de façon à être dans le prolongement vertical des deux ouvertures de passage mentionnées aux vingt- septième et vingt-huitième modes de réalisation du premier aspect de l'invention. De ce fait, les sangles supérieures de maintien ne génèrent pas de tension entre le dispositif rigide et la capote.

Selon un onzième mode de réalisation, la capote comprend, à sa face externe, deux ceintures adaptées à être reliées l'une à l'autre en ceinturant l'armature de la têtière et ainsi à serrer fermement la capote (et le dispositif rigide associé) au brancard. Les deux ceintures reliées l'une à l'autre permettent d'empêcher le déplacement involontaire de la capote (et du dispositif rigide associé) hors du brancard, notamment pendant un transport du brancard dans un véhicule . Selon un douzième mode de réalisation, afin de permettre une liaison amovible des deux ceintures, chaque ceinture porte à une première extrémité un moyen de liaison adapté à coopérer avec le moyen de liaison porté par l'autre ceinture.

Selon un treizième mode de réalisation, les deux ceintures sont fixées à la capote au niveau de l'accès à la cavité interne .

Selon un quatorzième mode de réalisation, les deux ceintures sont fixées à la capote au niveau de l'axe transversal de déploiement de la nappe supérieure .

Selon un quinzième mode de réalisation, les deux ceintures sont cousues à la capote qui est en tissu.

Selon un seizième mode de réalisation, la nappe inférieure comprend deux fentes complémentaires de passage, chaque fente complémentaire de passage étant adaptée à permettre le passage de la ceinture de sécurité mentionnée du vingt-neuvième au trente-huitième mode de réalisation du premier aspect de 1' invention .

Selon un dix-septième mode de réalisation, les deux fentes complémentaires de passage sont disposées de façon à être dans le prolongement vertical des deux fentes principal de passage. De ce fait, la ceinture de sécurité ne génère pas de tension entre le dispositif rigide et la capote.

Selon un troisième aspect, l'invention comprend un système de protection adapté à être associé à une têtière d' un brancard pour protéger une tête d'un patient, le système comprenant un dispositif rigide conforme au premier aspect de l'invention, et une capote conforme au second aspect .

Selon un mode de réalisation particulier, quand le dispositif rigide est conforme au vingt-neuvième mode de réalisation du premier aspect et la capote est conforme au seizième mode de réalisation, le système de protection comprend une ceinture de sécurité adaptée à ceinturer le système de protection au brancard.

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description de trois modes de réalisation de système de protection donnés à titre d'exemple non limitatifs et représentés par les dessins mis en annexe dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un système de protection conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, capote déployée, le système étant mis en place sur un brancard ;

- la figure 2 est une vue de dessus d'une pièce métallique plane prédécoupée utilisée pour la réalisation, par pliage, d'un dispositif rigide du système de protection de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue de dessous de la nappe inférieure en tissu d'une capote du système de protection de la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue de côté d'un système de protection selon un second mode de réalisation de la présente invention ;

- la figure 5 est une vue de dessus d'un système de protection conforme à un troisième mode de réalisation illustrant la présence de le dispositif rigide et de la capote ;

- la figure 6 est une vue de dessous du système de protection conforme au troisième mode de réalisation illustrant la présence de de la capote ; et

- la figure 7 est une vue d'un système de protection conforme à un quatrième mode de réalisation, la vue étant une coupe verticale de la plaque du dispositif rigide et de la nappe inférieure de la capote disposées entre le matelas et l'armature de la têtière d'un brancard.

Comme illustré à la figure 1, un brancard est associé d'un système de protection 1 conforme à la présente invention permettant de protéger une tête d'un patient. Le brancard s'étend selon une direction longitudinale 2 et il comprend une têtière 3 qui, ici, est articulée selon un axe d'articulation s 'étendant selon la direction transversale 4 de façon à pouvoir être relevée ou abaissée.

La têtière 3 comprend, selon la direction longitudinale 2, une extrémité de base 5 parallèle et adjacente à l'axe d'articulation, et une extrémité libre opposée à l'extrémité de base 5. La têtière 3 comprend, d'une part, une armature 6 qui comporte des éléments longitudinaux et des éléments transversaux, et, d'autre part, un matelas 7 reposant sur l'armature 6. Dans les présents modes de réalisation, des moyens de déplacement de la têtière 3 (ici, un vérin) sont fixés à l'élément transversal de l'armature de la têtière 3 le plus proche de l'extrémité libre.

Le brancard comprend également une armature fixe par rapport à laquelle la têtière 3 est articulée. L'armature fixe comprend des barres longitudinales 8 qui s'étendent tout le long du brancard et portent les poignées de manipulation de ce dernier . Au niveau de la zone longitudinale de la têtière 3, les deux barres longitudinales 8 sont disposées de façon adjacente à la têtière 3.

Le système de protection 1 comprend un dispositif rigide 9 et une capote 10 reliée au dispositif rigide 9. Le système de protection 1 est configurée de façon à permettre, d'une part, le glissement, selon la direction longitudinale 2 du brancard, du dispositif rigide 9 entre l'armature 6 et le matelas 7 de la têtière 3, et, d'autre part, la fixation de la capote 10 au dispositif rigide 9 en faisant passer une partie de la capote 10 et une partie du dispositif rigide 9 de chaque côté de la têtière 3, entre celle-ci et la barre longitudinale 8 correspondante .

Dans le premier mode de réalisation, le dispositif rigide 9 (ici, en métal) est adapté à porter la capote 10, et ici à y être fixé. Dans le second mode de réalisation, le dispositif rigide (ici, en matière plastique) est monobloc avec une partie de la capote 10.

Le dispositif rigide 9 comprend une plaque 24 qui est destinée à être disposée entre l'armature 6 et le matelas 7 de la têtière 3.

La capote 10, quand elle est tendue, définit une cavité interne avec un unique accès 11. La cavité interne est délimitée par deux nappes 12, 13 : une nappe inférieure plane 12 et une nappe supérieure 13 en forme de capote de landau, la nappe supérieure 13 étant une surface de protection permettant de protéger la tête du patient . La nappe inférieure 12 comporte un rebord qui comprend une première partie 14 et une seconde partie 15, la nappe supérieure 13 comportant également un rebord qui comprend une première partie 16 et une seconde partie 17. Les secondes parties 15, 17 des rebords des nappes inférieure 12 et supérieure 13 sont reliées entre elles. L'accès 11 à la cavité interne est délimité par les premières parties 14, 16 des rebords des nappes inférieure 12 et supérieure 13.

Quand le dispositif rigide 9 est distinct de la capote 10 (comme dans le premier mode de réalisation) , il est destiné à être disposé dans la cavité interne, contre la nappe inférieure 12. Comme illustré à la figure 7, l'ensemble formé par la nappe inférieure 12 et le dispositif rigide 9 est destiné à être glissé entre l'armature 6 et le matelas 7 de la têtière 3 (la nappe supérieure 13 étant alors disposée au-dessus de la têtière 3) . La plaque 24 et la nappe inférieure 12 sont configurées de sorte que, mises en place, la plaque 24 tend la nappe inférieure 12.

Quand le dispositif rigide 9 est distinct de la capote 10, afin de faciliter la mise en place de la plaque 24 contre la nappe inférieure 12 , cette dernière comprend un système de mise sous tension 18 permettant de faire varier la tension de la nappe inférieure 12 (ici, le système de mise sous tension 18 est formé par une fermeture à glissière 18 débouchant à la première partie 14 du rebord de la nappe inférieure 12) . Ainsi, il est possible de diminuer la tension de la nappe inférieure 12 (en ouvrant la fermeture à glissière 18) pour faciliter la mise en place du dispositif rigide 9, puis de renforcer la tension (en refermant la fermeture à glissière 18) une fois le dispositif rigide 9 en place .

La nappe supérieure 13 est articulée autour d'un axe de déploiement qui est disposé le long de la première partie 14 du rebord de la nappe inférieure 12 (au niveau de la têtière 3) . La nappe supérieure 13 peut varier entre un état déployé dans lequel elle recouvre sensiblement l'ensemble formé par la nappe inférieure 12, la plaque 24 et la têtière 3, et un état replié dans laquelle elle découvre cet ensemble.

Le dispositif rigide 9 comprend également une nervure 19 qui est saillante de la plaque 24 et qui est adaptée à venir en butée contre un élément transversal de l'armature 6 quand le dispositif rigide 9 est glissé selon une direction parallèle à la direction longitudinale 2 du brancard. Ici, la nervure 19 est une règle plate et a été formée par le pliage d'une zone 20 partiellement prédécoupée d'une pièce 21 brute correspondant sensiblement au dispositif rigide 9. Cette nervure 19 s'étend perpendiculairement à la plaque 24 et selon la direction transversale 4. La mise en butée de la nervure 19 permet de définir la position d'utilisation du système de protection 1. La nervure 19 porte, à son extrémité libre, une nervure supplémentaire 22 qui définit, avec la nervure 19 et la plaque 24, un logement 23 pour l'élément transversal de l'armature 6 de la têtière 3 contre lequel la nervure 19 vient en butée. Ici, la nervure supplémentaire 22 est une règle plate et a été formée par pliage, comme la nervure 19, d'une seconde zone 25 prédécoupée de la pièce 21. La nervure supplémentaire 22 est le prolongement de la nervure 19. Cette nervure supplémentaire 22 s'étend perpendiculairement à la nervure 19 (parallèlement à la plaque 24) . Quand le dispositif rigide 9 est glissé entre le matelas 7 et l'armature 6 de la têtière 3 jusqu'à ce que la nervure 19 soit en butée contre l'élément transversal de l'armature 6, cet élément transversal est disposé dans le logement 23. De ce fait le système de protection 1 est ancré à la têtière 3 et ne peut pas basculer seul (par exemple, en cas de vent violent), ni heurter le patient. De plus, la nervure 19 et la nervure supplémentaire 22 sont configurées de façon à ne pas gêner le fonctionnement des moyens de déplacement de la têtière 3.

Quand le dispositif rigide 9 est distinct de la capote 10, la nappe inférieure 12 comprend une fente 26 permettant le passage de la nervure 19 et de la nervure supplémentaire 22. Si nécessaire, afin de faciliter ce passage, le système de mise sous tension 18 atteint cette fente 26 et/ou un second système de mise sous tension (par exemple une fermeture à glissière) est disposé de façon à déboucher dans la fente 26.

Si nécessaire, afin de réaliser une fixation avec le brancard, la nervure 19 et/ou la nervure supplémentaire 22 et/ou la plaque 24 peuvent comprendre, chacun, au moins un orifice 27, 28, 29 permettant, quand le dispositif rigide 1 est correctement mis en place, une fixation par le passage d'un élément de fixation (tel qu'une vis) coopérant avec un élément structurel de la têtière 3.

Dans les présents modes de réalisation, la plaque 24 a la forme d' un rectangle prolongé sur un côté transversal par un demi-disque dont le diamètre est égal à la longueur des côtés transversaux. Le rectangle est destiné à être disposé du côté de l'extrémité de base 5 de la têtière 3, et le demi-disque du côté de l'extrémité libre de celle-ci. Quand le dispositif rigide 9 est distinct de la capote 10, la forme de la nappe inférieure 12 correspond à celle de la plaque 24. Plus la forme de la plaque 24 (et, le cas échéant, de la nappe inférieure 12) est proche d'un rectangle, plus le système de protection peut être utilisé avec des brancards ayant une têtière dont l'extrémité libre est large . Selon les premier et troisième modes de réalisation illustrés aux figures 1, 5 et 6, les nappes inférieure 12 et supérieure 13 sont réalisées en tissu. Ici, afin de permettre aux ambulanciers de surveiller le patient, la nappe supérieure 13 comprend une zone transparente 30. La nappe supérieure 13 est tendue selon la direction transversale par des baleines 31 qui sont reliées les unes aux autres par leurs deux extrémités au niveau de l'axe de déploiement. Afin de tendre la nappe supérieure 13 selon la direction longitudinale 2 quand elle est dans son état déployé, la capote 10 comprend, de chaque côté, un compas 32 comprenant deux tiges 33, 34 articulées l'une à l'autre. L'une 33 des tiges est montée en rotation par ses deux extrémités, d'une part à la baleine 31 qui délimite l'accès 11 à la cavité interne et qui forme la première partie 16 du rebord de la nappe supérieure 13, et, d'autre part, à une première extrémité de l'autre tige 34.

Selon les premier et troisième modes de réalisation, le dispositif rigide 9 comprend, de chaque côté longitudinal de la plaque 24, une patte 40 et une patte supplémentaire 41 qui sont saillantes de la face supérieure de la plaque 24 opposée à celle (inférieure) portant la nervure 19. Les deux pattes 40 et les deux pattes supplémentaires 41 permettent de réaliser une fixation de la capote 10 au dispositif rigide 9. Elles sont formées par quatre règles plates qui sont disposées de façon à s'étendre de chaque côté de la têtière 3, entre cette dernière et les barres longitudinales 8 du brancard, quand le système de protection 1 est en place sur ce dernier. De préférence, les deux pattes 40 et les deux pattes supplémentaires 41 font saillie verticalement au-delà du matelas 7 de façon à faciliter la fixation de la capote 10. Elles sont formées par le pliage de quatre zones prédéfinies de la plaque 35, 36.

Les deux pattes 40 et les deux pattes supplémentaires 41 sont disposées symétriquement par rapport à 1 ' axe longitudinal du dispositif rigide 9. Les deux pattes 40 sont disposées à proximité immédiate du bord de la plaque 24, de façon adjacente à l'accès 11 à la cavité interne de la capote 10. Il est possible de fixer à chaque patte 40 une charnière définissant l'axe de déploiement de la nappe supérieure 13. Ici, la fixation se fait par rivetage des extrémités des baleines 31 montées en rotation autour du rivet .

Chaque patte supplémentaire 41 est disposée de façon à être dans le prolongement de la patte 40 correspondante. Il est possible de fixer de façon rotative, à chaque patte supplémentaire 41, la deuxième extrémité de l'autre tige 34 du compas 32 correspondant. De préférence, chaque patte supplémentaire 41 est disposée le plus loin possible de la patte correspondante 40. Du fait de la configuration du dispositif rigide 9 et de la capote 10, les compas 32 ne sont soumis à aucune contrainte autre que les contraintes longitudinales. Ici, la fixation de la nappe supérieure 13 et de l'autre tige 34 du compas 32 à la plaque supplémentaire 41 se fait par rivetage, l'autre tige 34 du compas 32 étant montée en rotation autour du rivet .

Dans le premier mode de réalisation, le système de protection est mis en place par son simple coulissement longitudinal, la nappe inférieure 12 et le dispositif rigide 9 glissant entre le matelas 7 et l'armature 6 de la têtière 3.

Selon le second mode de réalisation, la surface de protection de la capote 10 est réalisée par quatre panneaux rigides articulés autour de l'axe de déploiement, la nappe inférieure et le dispositif rigide étant formé par un seul élément auquel les panneaux rigides de la capote 10 sont articulés autour de l'axe de déploiement.

Comme illustré à la figure 5, dans le troisième mode de réalisation, le système de protection 1 est configuré de façon à permettre le maintien en toute sécurité du patient au brancard pendant les transports, notamment dans le cas d'un transport par véhicule. Classiquement, le maintien du patient est réalisé par un harnais auquel sont fixées de façon amovible quatre sangles de maintien : deux sangles supérieures (une du côté droit, l'autre du côté gauche) et deux sangles inférieures (une du côté 5 droit, l'autre du côté gauche). Les quatre sangles de maintien sont par ailleurs fixées (de préférence de façon amovible) , à l'armature du brancard.

De façon plus précise, les deux sangles supérieures de maintien sont fixées à l'armature 6 de la têtière 3. Afin de

10 permettre le passage des deux sangles supérieures de maintien, d'une part, la plaque 24 comprend deux ouvertures de passage 42 (ici, les deux ouvertures de passage 42 sont disposées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal du dispositif rigide 9), et, d'autre part, la nappe inférieure 12 de la capote

15 10 comprend deux fentes de passage 43 (ici, les deux fentes de passage 43 sont disposées de façon à être dans le prolongement des deux ouvertures de passage 42) .

Comme illustré à la figure 6, dans le troisième mode de réalisation, le système de protection 1 est configuré de façon à 20 permettre son serrage ferme au brancard, ce serrage empêchant le déplacement du système de protection 1 hors du brancard par un mouvement inopiné de translation de retrait . Un tel mouvement peut notamment avoir lieu pendant les transports, notamment dans le cas d' un transport par véhicule .

25 De façon plus précise, la capote 10 comprend, à sa face externe, deux ceintures 44 adaptées à être reliées l'une à l'autre en ceinturant, par le bas, la têtière 3 (plus précisément, en ceinturant l'armature 6 et le matelas 7 de la têtière 3) . Ici, les deux ceintures 44 sont fixées (ici,

30 cousues) au niveau de l'accès 11 à la cavité interne de la capote 10 (au niveau de l'axe de déploiement de la nappe supérieure 13) . Afin de permettre une liaison amovible entre elles, l'une des deux ceintures 44 porte un moyen de liaison 45 (ici, un moyen de liaison femelle) adapté à coopérer avec un

35 moyen de liaison 46 (ici, un moyen de liaison femelle) . Afin de pouvoir ajuster la position des moyens de liaison 45, 46 aux deux ceintures 44, chaque moyen de liaison 45, 46 est conformé de façon à permettre un passage répété de la ceinture 44 permettant un frottement de la ceinture avec elle-même .

Comme illustré à la figure 7, le quatrième mode de réalisation est une alternative au troisième mode de réalisation illustré à la figure 6 pour réaliser le serrage ferme du système de protection 1 au brancard.

De façon plus précise, dans ce mode de réalisation, le système de protection 1 comprend une ceinture de sécurité 50 qui est associée au dispositif rigide 9 (plus précisément à la plaque 24 de ce dernier) et à la capote 10 (plus précisément à la nappe inférieure 12 de cette dernière) . Cette ceinture de sécurité 50 permet d'empêcher le déplacement involontaire du dispositif rigide 9 et la capote 10 hors du brancard, notamment pendant un transport du brancard dans un véhicule . Afin de permettre une liaison amovible entre les deux extrémités de la ceinture de sécurité 50, une première extrémité porte un premier moyen de liaison qui est adapté à coopérer avec un second moyen de liaison porté par la deuxième extrémité. De préférence, les moyens de liaison de ce présent mode de réalisation sont identiques à ceux du troisième mode de réalisation.

La ceinture de sécurité 50 forme une boucle dont la partie supérieure 51 est disposée au-dessus de la nappe inférieure 12 et dont la partie inférieure 52 est adaptée à être disposée sous l'armature 6 de la têtière.

La nappe inférieure 12 comprend deux fentes complémentaires de passage 53 permettant le passage de la ceinture de sécurité 50 et faisant office de limite entre la partie supérieure 51 et la partie inférieure 52. La plaque 24 comprend deux fentes principales de passage 54 permettant le passage de la ceinture de sécurité 50. Les deux fentes principales de passage 54 sont disposées de façon à être dans le prolongement vertical des deux fentes complémentaires de passage 53 afin que la ceinture ne génère pas de tension sur la capote 10. De préférence, les deux fentes principales de passage 54 et les deux fentes complémentaires de passage 53 sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du système de protection 1.

Afin de permettre un serrage efficace du système de protection 1 à la têtière 3, les deux fentes principales de passage 54 sont disposées à proximité immédiate du bord longitudinal de la plaque 24 qui est destiné à être situé à proximité de la base de la têtière 3.

Afin que la ceinture de sécurité 50 ait une importante surface de serrage, les deux fentes principales de passage 54 et les deux fentes complémentaires de passage 53 sont orientées parallèlement à l'axe longitudinal du système de protection 1.

Afin d'avoir un serrage efficace, même pour les brancards de largeur relativement faible, chaque fente principale de passage 54 est disposée à environ 5 cm d'un bord transversal de la plaque 24. De ce fait, il est beaucoup plus probable que la partie inférieure 52 de la ceinture de sécurité 50 soit serrée aux faces latérales des armatures 6 de la têtière 3, mêmes si les armatures 6 sont proches l'une de l'autre.

Afin de ne pas être gêné lors de la mise en place du système de protection 1 entre le matelas 7 et l'armature 6 par une éventuelle mise en butée de la partie supérieure 51 de la ceinture de sécurité 50 contre le matelas 6, la plaque 24 comprend également deux fentes secondaires de passage 55 permettant le passage de la ceinture de sécurité 50 (plus précisément, le passage de la partie supérieure 51 de la ceinture de sécurité 50) . Chaque fente secondaire de passage 55 est associée et disposée à proximité d'une fente principale de passage 54. De ce fait, la partie supérieure 51 de la ceinture de sécurité 50 comprend une partie centrale 56 et deux parties latérales 57 disposées de part et d'autre de la partie centrale 56. Chaque partie latérale 57 est délimitée par une fente principale de passage 54 et par la fente secondaire de passage 55 qui lui est associée. La partie centrale 56 est délimitée par les deux fentes secondaires de passage 55. De ce fait, les deux parties latérales 57 sont situées au-dessus de la plaque 24 et la partie centrale 56 est située en-dessous (entre la plaque 24 et la nappe inférieure 12 de la capote 10) . En conséquence, seules les parties latérales 57 ont des risques de venir en butée contre le matelas 7. La longueur de chaque partie latérale 57 étant de préférence très faible (les fentes principale 54 et secondaire 55 de passage étant de préférence séparées de quelques centimètre - par exemple 3 cm) , le risque de décollage (même partiel) de la partie latérale 57 de la plaque 24 est quasi-nulle, ce qui entraîne un risque tout aussi faible de sa mise en butée contre le matelas 7.

De préférence, les deux fentes secondaires de passage 55 sont disposées symétriquement par rapport à un axe central longitudinal du système de protection 1.

Afin de ne pas contraindre la ceinture de sécurité, les deux fentes secondaires de passage 55 sont orientées parallèlement aux deux fentes principales de passage 54 et elles sont disposées à proximité immédiate du bord longitudinal de la plaque 24 qui est destiné à être situé à proximité de la base de la têtière 3.

Par ailleurs, d'une façon générale, les différents éléments constitutifs du système de protection sont conformés de façon à ne pas être dangereux, ni pour le patient, ni pour l'ambulancier, notamment les angles du dispositif rigide 9 qui sont tous arrondis .