Des boîtiers de connexion comportant des dispositifs de rétention de contact, susceptibles de recevoir des contacts électriques, sont décrits dans les demandes US-5.746. 624, US-6.068. 512, US-5. 190. 476 et US-5.836. 796 Selon les différents modes de réalisation, un boîtier de connexion comprend généralement une première partie dans laquelle sont ménagées des alvéoles et éventuellement une seconde partie sous forme d'une grille frontale.

Un contact électrique, par exemple tel que décrit dans la demande de brevet FR-2. 818. 027, est susceptible de venir se loger dans les alvéoles.

Chaque alvéole comprend généralement un élément élastique muni d'une surface d'appui coopérant avec un épaulement ménagé au niveau du contact électrique. Ainsi, dans sa position repos, la surface d'appui de l'élément élastique prend appui contre l'épaulement et s'oppose à la sortie du contact. L'élément élastique est suffisamment souple et comprend une surface adaptée, accolée à la surface d'appui pour permettre son effacement lors de l'introduction du contact électrique.

Le contact électrique peut avoir différentes formes, notamment un corps parallélépipédique, l'épaulement étant ménagé au niveau d'une ouverture disposée au niveau des faces ou formé directement par une partie de la face arrière dudit corps.

Sur les figures 1 A et 1 B, on a représenté en détail des-éléments élastiques 10 d'un boîtier de connexion, chacun d'eux comportant une surface d'appui 12 susceptible de coopérer avec un épaulement 14 d'un contact électrique 1 6.

Selon les différents modes de réalisation la surface d'appui et l'épaulement présentent des surfaces planes. Ces surfaces planes assurent une reprise des efforts axiaux mais aucun effort de cisaillement. Par ailleurs, il subsiste toujours un jeu entre le contact et l'alvéole, si bien que ce jeu conjugué à la non reprise des efforts de cisaillement peut engendrer une détérioration rapide du dispositif de rétention.

Le document US-4.969. 841 propose un dispositif de rétention amélioré comportant trois surfaces d'appui distinctes qui coopèrent avec un épaulement et deux ailes ménagés au niveau du contact électrique. Mme si ce dispositif-procure une meilleure reprise des efforts que les dispositifs précédemment évoqués, il ne donne pas entièrement satisfaction car il requiert une forme relativement complexe de l'élément élastique et une forme de contact électrique particulière, présentant deux ailes venant en saillie par rapport au corps.

Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de rétention d'un contact électrique dans un boîtier de connexion amélioré, de conception simple, procurant une meilleure reprise des efforts tant axiaux que de cisaillement.

A cet effet l'invention a pour objet un dispositif de rétention susceptible de maintenir un contact électrique dans une alvéole d'un boîtier de connexion, ledit dispositif comportant une surface d'appui susceptible de coopérer avec un épaulement ménagé au niveau dudit contact, caractérisé en ce que la surface d'appui et l'épaulement ont des profils complémentaires, non plans, de manière à obtenir une surface de contact supérieure à celle obtenue par des surfaces planes ayant le mme encombrement en largeur.

Selon un mode de réalisation préféré, la surface d'appui comprend au moins un profil en saillie, par exemple une forme en tenon avec des parois latérales légèrement inclinées, disposée de manière sensiblement symétrique.

L'invention propose également un contact électrique adapté audit dispositif de rétention.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - les figures 1 A et 1 B sont des vues en perspective illustrant un contact électrique et un dispositif de rétention de l'art antérieur, - les figures 2A et 2B sont des vues en perspective illustrant un contact électrique et un dispositif de rétention selon l'invention, - la figure 3 est une vue en perspective illustrant les surfaces complémentaires d'un contact électrique et d'un dispositif de rétention, - la figure 4 est une vue en perspective en coupe illustrant un boîtier de connexion dans lequel est inséré un contact électrique maintenu par un dispositif de rétention, et - la figure 5 est une vue en coupe dans une direction parallèle au contact électrique illustrant un boîtier de connexion dans lequel est inséré un premier contact électrique, un second contact électrique étant représenté prt à tre inséré.

Sur les figures 4 et 5, on a représenté un boîtier de connexion 20 comportant une ou plusieurs alvéoles 22 dans chacune desquelles est susceptible d'tre inséré un contact électrique 24.

Le contact électrique 24 peut présenter différentes formes, notamment telles que décrites dans la demande de brevet FR-2.818. 027. II comprend généralement un corps 28, de préférence de forme parallélépipédique, dont une partie est susceptible de constituer une zone de contact électrique proprement dite, ainsi qu'une zone arrière 30 assurant la liaison entre un câble électrique 32 et ledit corps 28 sous forme d'un sertissage par exemple.

La structure du contact électrique n'est pas détaillée plus en détail car elle n'est pas l'élément essentiel de la présente invention et à la portée de l'homme de l'art.

Un exemple de boîtier 20 de connexion est représenté en détail sur la figure 5. II comprend une première partie 34 ou bloc dans lequel sont

ménagées une ou plusieurs alvéoles 22 débouchantes de part et d'autre dudit bloc 34, disposées selon une ou plusieurs rangées, et une seconde partie 36, appelée grille, susceptible de venir s'emmancher dans le bloc et recouvrir une des faces du bloc au niveau de laquelle débouchent les alvéoles, un élément sous forme d'un joint 38 assurant l'étanchéité avec une jupe d'un connecteur complémentaire. Cette grille 36 comprend des ouvertures 40 disposées au niveau de chaque alvéole permettant le passage d'un élément susceptible d'tre connecté avec le contact électrique correspondant du boîtier.

Chaque alvéole 22 a une section sensiblement adaptée au contact électrique 24 et comprend une butée 42 disposée sensiblement au niveau d'une extrémité débouchante celle proche de la grille, susceptible d'immobiliser en translation selon une première direction le contact électrique 24 ainsi qu'un dispositif de rétention 44 sous forme d'un élément élastique permettant l'introduction du contact électrique dans son alvéole et immobilisant en translation selon une seconde direction ledit contact une fois inséré.

Ce dispositif de rétention 44 se présente sous forme d'une lame flexible 46 reliée au boîtier 20 s'étendant de manière sensiblement parallèle et espacée par rapport à l'une des faces de l'alvéole en sorte de pouvoir se déformer et permettre l'introduction du contact électrique.

Cette lame flexible 46 parfois appelé linguet de verrouillage comprend au niveau de la face en regard avec le contact électrique, dans le sens d'introduction dudit contact, un plan incliné 48 se terminant par une surface d'appui 50 sensiblement perpendiculaire à l'axe principal de ladite lame.

Le plan incliné 48 permet la déformation de la lame 46 lors de l'introduction du contact électrique 24 alors que la surface d'appui 50 est susceptible de coopérer avec un épaulement 52 prévu au niveau du contact électrique et d'immobiliser de la sorte ledit contact 24.

Avantageusement, la surface d'appui 50 est distante de l'extrémité distale 54 de la lame 46 de manière à faciliter le déverrouillage du dispositif de rétention.

L'épaulement 52 prévu au niveau du contact peut tre constitué par le bord d'une ouverture ménagée dans le corps 28 du contact électrique ou, comme illustré par les différentes figures, par la surface arrière 56 du corps ou par une partie de cette surface.

Selon l'invention, la surface d'appui 50 et l'épaulement 52 ont des profils complémentaires, non plans, de manière à obtenir une surface de contact supérieure à celle obtenue par des surfaces planes ayant le mme encombrement en largeur. Ces profils sont avantageusement des profils d'encastrement orientés selon un axe parallèle à l'axe d'insertion du contact dans l'alvéole.

Selon un mode de réalisation, la surface d'appui ou l'épaulement comporte un profil incluant une forme en tenon 58, disposée de préférence de manière symétrique, avec des parois latérales 60 légèrement inclinées, disposé, l'autre surface comportant un profil complémentaire.

A titre comparatif, la surface d'appui plane de l'art antérieur, illustrée par la figure 1B a une surface de 0,63 mm2 alors que la surface d'appui de l'invention, illustrée par la figure 2B a une surface de 0, 88mm2 pour le mme encombrement en largeur, ce qui correspond à une augmentation de 40% de la surface de contact.

Cette augmentation de surface de contact permet soit pour les mmes efforts de réduire la pression de contact ou soit pour la mme pression de contact d'augmenter les efforts admissibles, ce qui confère au dispositif de rétention de l'invention des caractéristiques mécaniques améliorés par rapport aux dispositifs de l'art antérieur.

Par ailleurs, la forme non plane, et de préférence incorporant au moins un profil en saillie, permet la reprise des efforts tant axiaux que de cisaillement.

Cette forme en saillie notamment orientée selon l'axe principal de la lame ou du contact permet également une meilleure immobilisation en translation dans la direction transversale mme en présence d'un jeu entre le contact électrique et l'alvéole.

Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au'mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes du boîtier de connexion et du contact électrique ainsi que le profil complémentaire des surface d'appui et de l'épaulement.