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Title:
TABLE UTENSIL AND METHOD FOR DISCREETLY DISPOSING OF A LIQUID TAKEN IN THE MOUTH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/067528
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a table utensil (10) comprising: a body (2) defining a container for a liquid, the body (2) being made of an opaque material; a cover (8) adapting to the body (2); at least one means (5b) for disposing into the container of a liquid that was taken in the mouth but not ingested, such as to dispose of the liquid in a discreet manner. The invention also relates to a method for discreetly disposing of a liquid that was taken in the mouth but not ingested.

Inventors:
NIVELET BERNARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/052567
Publication Date:
June 09, 2011
Filing Date:
November 30, 2010
Export Citation:
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Assignee:
NIVELET BERNARD (FR)
International Classes:
A47G19/22
Foreign References:
US4146157A1979-03-27
FR664742A1929-09-06
DE29512871U11995-10-19
US6578726B12003-06-17
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CABINET MOUTARD (FR)
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Claims:
Revendications

1. Ustensile de table (10) comportant :

- un corps (2) définissant un contenant pour un liquide, le corps (2) étant réalisé dans un matériau opaque,

- un couvercle (8) s' adaptant au corps (2),

- au moins un moyen pour rejeter dans le contenant un liquide qui a été porté dans la bouche sans être ingéré, de façon à ce que le rejet du liquide soit discret.

2. Ustensile de table selon la revendication 1,

caractérisé en ce que le couvercle (8) comporte un évent (9).

3. Ustensile de table selon la revendication 1 ou 2,

caractérisé en ce que le moyen pour rejeter le liquide comporte un conduit (5a) saillant sur la surface externe de la paroi dudit corps (2) et communiquant avec l'intérieur du contenant.

4. Ustensile de table selon la revendication 1 ou 2,

caractérisé en ce que le moyen pour rejeter le liquide comporte un conduit (5b) saillant sur la surface externe du couvercle (8).

5. Ustensile de table selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce qu'il comporte au moins un joint d'étanchéité entre le contenant et le couvercle.

6. Procédé pour goûter les arômes d'un liquide sans l'ingérer, utilisant un ustensile de table (10) comprenant un corps définissant un contenant pour le liquide, ledit corps étant réalisé dans un matériau opaque, un couvercle s'adaptant au corps, un conduit saillants sur la surface externe de la paroi dudit corps et communiquant avec l'intérieur du contenant, ledit procédé, comportant les étapes consistant à :

- porter le liquide dans la bouche,

- porter à la bouche ledit conduit saillant pour rejeter le liquide,

- rejeter le liquide dans l'ustensile.

7. Procédé pour goûter les arômes d'un liquide sans l'ingérer selon la revendication 6,

caractérisé en ce que le liquide est une boisson alcoolisée.

8. Procédé pour goûter les arômes d'un liquide sans l'ingérer selon la revendication 7,

caractérisé en ce qu'il comporte l'étape préalable consistant à :

- déposer dans l'ustensile un produit anti-mousse.

Description:
USTENSILE DE TABLE ET PROCEDE POUR REJETER EN TOUTE DISCRETION UN LIQUIDE PRIS DANS LA BOUCHE.

L'invention concerne le domaine des ustensiles de table, notamment des ustensiles concernant les liquides, tels que les verres, gobelets ou équivalents. L'invention concerne également un procédé pour utiliser un tel ustensile.

Selon les circonstances, certaines personnes peuvent être soumises à une forte restriction dans leur consommation de boisson alcoolisée, par exemple les personnes qui doivent conduire un véhicule ou un engin de chantier. Dans certains cas, cette restriction peut aller jusqu'à une interdiction totale, par exemple pour les personnes qui prennent des médicaments incompatibles avec l'alcool. La seule solution recommandée dans ce cas est l'abstinence de toute boisson alcoolisée, c'est à dire ne boire que de l'eau ou des jus de fruits. Cette solution radicale n'est pas exempte d'inconvénients. D'une part le résultat gustatif très différent peut être très frustrant, et peut conduire la personne concernée à s'affranchir de cette discipline. D'autre part, cette abstinence est parfois socialement difficilement acceptée, et la personne est soumise à une pression sociale, qui peut être forte, pour consommer de l'alcool. Dans tous les cas, on aboutit à une consommation d'alcool ou une consommation excessive, en contradiction avec la prescription à laquelle la personne est soumise.

Or, chacun sait que les arômes d'un produit se développent dans la bouche mais également dans le nez. Il est connu, par exemple, que les goûteurs de vin professionnels se gardent d'ingérer effectivement : la boisson, par exemple le vin, est rejetée après avoir été « goûtée ». Ceci n'empêche pas le goûteur d'avoir bénéficié de tous les arômes du vin et de porter une appréciation détaillée sur ce vin. Malheureusement, rejeter une boisson que l'on a portée dans sa bouche est un comportement inacceptable en société, que ce soit dans un contenant tel qu'un verre ou a fortiori au sol. Il existe donc un besoin pour un dispositif qui permette de profiter des arômes d'une boisson, ou plus généralement d'un liquide, sans pour autant l'ingérer.

A cet effet, l'invention propose un ustensile de table comportant :

- un corps définissant un contenant pour un liquide, le corps étant réalisé dans un matériau opaque,

- un couvercle s 'adaptant au corps, le couvercle comportant un évent,

- au moins un moyen pour rejeter dans le contenant un liquide qui a été porté dans la bouche sans être ingéré, de façon à ce que le rejet du liquide soit discret.

Le contenant n'est pas destiné à boire mais au contraire à recueillir le liquide rejeté, après que l'utilisateur l'a porté à sa bouche et en a goûté tous les arômes. Il peut s'agir par exemple d'un ustensile du type verre, gobelet, tasse ou mug, sans ou avec une ou plusieurs poignée ou anse. Le fait qu'il soit réalisé dans un matériau opaque, ainsi que la présence d'un moyen pour y rejeter le liquide et d'un couvercle permettent de rejeter le liquide absorbé mais non ingéré en toute discrétion. Il est avantageux que ce couvercle comporte une ouverture pour l'évacuation de l'air, ou évent, le liquide rejeté prenant progressivement la place de l'air présent dans le contenant.

Il est à noter que l'ustensile selon l'invention est applicable à un liquide qui n'est pas habituellement une boisson, par exemple de l'huile d'olive, lors d'une opération de test par des goûteurs.

Avantageusement, le moyen pour rejeter le liquide peut comporter un conduit saillant sur la surface externe de la paroi du contenant et communiquant avec l'intérieur du contenant.

Le conduit est un moyen permettant de faire passer le liquide de la bouche au contenant en toute discrétion. Ce conduit peut prendre une forme ergonomique, par exemple en forme de « bec de canard ». De manière également à favoriser la discrétion, ce conduit peut être d'une longueur limitée, par exemple comprise entre 0,5 et 2 cm, de préférence voisine de 1 cm, voire comprise entre 0,5 et 3 cm, de préférence voisine de 2,5 cm.

Avantageusement, le moyen pour rejeter le liquide comporte un conduit saillant sur la surface externe du couvercle.

Grâce à ces dispositions, la fonction « rejet discret de liquide » peut être dissociée de l'ustensile, l'ustensile sans son couvercle pouvant prendre tout usage habituel.

Avantageusement, l'ustensile peut comporter au moins un joint d'étanchéité entre le contenant et le couvercle, par exemple un joint autour du contenant seul, du couvercle seul, ou deux joints coopérants.

L'invention porte également sur un verre de table comportant deux contenants séparés par une cloison et ne communiquant pas ensemble :

- un premier contenant pour recevoir un liquide et le porter à la bouche, - un second contenant réalisé dans un matériau opaque pour recevoir un liquide qui a été porté à la bouche sans être ingéré,

et comportant un moyen pour rejeter dans le second contenant le liquide non ingéré.

Ce verre, outre la fonction habituelle de permettre de porter à la bouche une boisson, remplit en outre la même fonction que l'ustensile décrit plus haut et comporte les mêmes dispositions : un contenant opaque pour recueillir un liquide rejeté par l'utilisateur et un moyen pour permettre un rejet discret.

A cet effet, ce verre comporte deux contenants ou compartiments ne communiquant pas ensemble, un premier contenant pour remplir la fonction de verre, et un second contenant pour contribuer à la fonction de rejet discret, les deux contenants étant séparés par une cloison.

Il est avantageux que le volume du premier contenant soit inférieur ou égal à celui du second contenant, car au moins le second contenant étant opaque, l'utilisateur ne voit pas son niveau de remplissage et risque donc de le faire déborder en y rejetant trop de liquide. Un moyen d'éviter cet inconvénient est de faire en sorte que le volume du premier contenant, destiné à recevoir le liquide à goûter, soit inférieur ou égal à celui du second contenant. L'utilisateur sait, lorsque le premier contenant est vide, qu'il doit vider le second contenant.

La cloison peut être essentiellement verticale ou essentiellement horizontale, d'autres dispositions n'étant pas exclues. Dans le cas d'une cloison essentiellement horizontale, le premier contenant est le contenant supérieur et le second contenant est le contenant inférieur, le verre pouvant comporter en outre une première conduite mettant en communication le contenant inférieur et l'extérieur, de façon à évacuer l'air du contenant inférieur.

Ce verre comporte alors deux compartiments superposés, un compartiment supérieur pour remplir la fonction de verre et un compartiment inférieur pour contribuer à la fonction de rejet. Ce compartiment est amené à se remplir, il doit donc communiquer avec l'atmosphère de façon à permettre de chasser l'air au fur et à mesure qu'il se remplit.

Avantageusement, le moyen pour rejeter dans le second contenant le liquide qui a été portée à la bouche comprend une seconde conduite mettant en communication le contenant inférieur et l'extérieur, de façon à y rejeter le liquide.

Avantageusement, le moyen pour rejeter dans le second contenant le liquide qui a été portée à la bouche comprend en outre un conduit saillant sur la surface extérieure du verre et communiquant avec la seconde conduite.

Avantageusement, ce moyen peut comprendre une conduite agencée dans une anse creuse du verre, cette conduite communiquant avec le second contenant, de façon à y rejeter le liquide.

Dans ce cas, le verre comporte une anse creuse qui renferme une conduite communiquant, dans sa partie basse, avec le compartiment inférieur du verre et peut ainsi constituer un moyen de rejet du liquide. La partie haute de cette anse creuse peut également renfermer le moyen de communication entre le contenant inférieur et l'extérieur. Avantageusement, le premier et le second contenants sont désolidarisables par exemple par vissage ou emboîtement, de façon à faciliter leur nettoyage. II est à noter que d'autres dispositions sont envisageables pour la cloison du verre selon l'invention. Par exemple, le verre de table peut comporter une double paroi, une paroi intérieure définissant un premier contenant, l'espace compris entre la paroi intérieure et la paroi extérieure définissant un second contenant, les deux parois étant réunies au niveau du rebord du verre, ledit rebord comportant au moins deux ouvertures mettant en communication le second contenant avec l'extérieur. L'une des ouvertures peut servir pour rejeter le liquide dans le second contenant, l'autre ouverture jouant le rôle d'évent pour évacuer l'air du second contenant. Grâce à ces dispositions, un conduit saillant sur la surface extérieure du verre n'est pas nécessaire.

L'invention porte également sur un procédé pour goûter les arômes d'un liquide sans l'ingérer, utilisant un ustensile de table selon l'invention, comportant les étapes suivantes :

- porter le liquide dans la bouche,

- porter à la bouche un moyen que comporte cet ustensile pour rejeter un liquide,

- rejeter le liquide dans l'ustensile.

Le liquide à déguster aura été porté dans la bouche par tout moyen, tel qu'un verre, une tasse...

Avantageusement, le liquide est une boisson alcoolisée.

De cette façon, l'utilisateur de l'ustensile peut déguster toute boisson alcoolisée même s'il est soumis à une restriction de consommation d'alcool. Avantageusement, le procédé comporte l'étape préalable consistant à :

- déposer dans l'ustensile un produit anti-mousse. De nombreuses boissons alcoolisées comportent du gaz carbonique dissous : bière, Champagne, vin mousseux... Dans ce cas, le rejet de la boisson dans l'ustensile risque de se traduire par une augmentation anormale du volume du liquide rejeté et un dégagement de mousse peu compatible avec la discrétion recherchée. Il est donc avantageux d'introduire dans l'ustensile, avant son utilisation, un produit tel qu'une pastille anti-mousse qui absorbe le gaz carbonique qui se dégage de la boisson rejetée.

Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :

La figure 1A représente schématiquement en perspective un ustensile de table comportant un conduit saillant sur sa surface externe et un couvercle,

La figure 1B représente le même ustensile de table dans lequel le conduit est saillant sur la surface externe du couvercle,

La figure 2 représente schématiquement en coupe un verre de table comportant deux contenants séparés par une cloison horizontale,

La figure 3 représente schématiquement en coupe une autre variante de verre de table comportant deux contenants séparés par une cloison horizontale,

Les figures 4A et 4B représentent schématiquement un verre de table comportant une double paroi respectivement en coupe et en vue de dessus. L'ustensile de table 10 illustré en figure 1A comporte un corps 2 comprenant une paroi et un fond 4, constituant un contenant pour un liquide, par exemple un verre ou un gobelet, et un couvercle amovible 8 qui s'adapte au rebord 6 du contenant. Le couvercle 8 comporte un évent 9 qui permet à l'air renfermé dans le contenant de s'échapper au fur et à mesure de l'utilisation de l'ustensile 10.

La paroi du corps 2 comporte une surface interne et une surface externe

3. Un conduit 5 a qui possède une forme ergonomique de « bec de canard », est saillant sur la surface externe 3, à proximité du rebord 6 de l'ustensile 1. Le conduit 5a a une longueur voisine de 1 cm ; il comporte une ouverture 7 tournée vers l'extérieur et une ouverture correspondante (non visible) sur la surface interne de la paroi, mettant en communication l'intérieur et l'extérieur du corps 2.

Le corps 2 et son couvercle 8 sont réalisés en matériau opaque, par exemple une matière plastique colorée, une terre cuite, une porcelaine...

Dans l'ustensile de table 10 illustré en figure 1B, le conduit 5b est positionné sur le couvercle 8.

Le verre 20 illustré en figure 2 comporte un corps 11 dont la paroi comprend une surface externe 1 la et une surface interne 11b, deux contenants ou compartiments, un compartiment inférieur 12 et un compartiment supérieur 13, séparés par une cloison 14. Le compartiment supérieur 13 est destiné à recevoir le liquide à goûter, le compartiment inférieur 12 à recevoir le liquide rejeté.

Le verre 20 comporte sur son rebord 17 une ouverture formant évent 18a. L' évent 18a met en communication le compartiment inférieur 12 et l'extérieur par l'intermédiaire d'une première conduite 19 accolée à la surface interne 1 lb de la paroi du corps 11, au niveau du compartiment supérieur 13 (agrandissement B).

Un conduit 15 est saillant sur la surface externe l ia de la paroi du verre 20, à une position sensiblement diamétralement opposée à celle de P évent 18a. Ce conduit 15 met en communication le compartiment inférieur 12 et l'extérieur par l'intermédiaire d'une seconde conduite 16 accolée à la surface interne 11b de la paroi du corps 11, au niveau du compartiment supérieur 13 (agrandissement A).

De façon alternative, le verre 20 peut comporter sur son rebord 17 une seconde ouverture formant évent 18b (non représenté) communiquant avec la seconde conduite 16. De cette façon, le conduit 15 n'est pas nécessaire, l'utilisateur rejetant le liquide par l'un des évents 18a ou 18b, l'air étant évacué par l'autre évent.

Le verre 30 illustré en figure 3 représenté une variante du verre 20. Il s'en distingue par une anse 31, cette anse étant creuse et renfermant une conduite inférieure 32a et une conduite supérieure 32b, séparées par une cloison 35. La conduite inférieure 32a de cette anse 31 communique au travers de la paroi avec le contenant inférieur 12 du verre. En partie haute, l'anse 31 comporte une partie saillante 33, également creuse et communiquant avec la conduite inférieure 32a. Cette partie saillante 33 peut être prise en bouche pour rejeter un liquide dans le contenant inférieur 12.

Par ailleurs, une conduite 34 est accolée à la surface interne 11b de la paroi du verre ; elle communique d'une part avec le contenant inférieur 12 et, au travers de cette paroi, avec la conduite supérieure 32b de l'anse 31. Dans sa partie supérieure, l'anse creuse 31 comporte une ouverture 34 mettant en communication la conduite supérieure 32b et l'extérieur.

Grâce à ces dispositions, l'utilisateur peut rejeter le liquide dans le contenant inférieur 12 par l'intermédiaire du conduit 33 et de la conduite 32a, l'air étant évacué par les conduites 34 et 32b et l'ouverture 34.

Le verre 40 illustré en figure 4A comporte un corps 21 comprenant une double paroi, une paroi extérieure 21a et une paroi intérieure 21b. La paroi intérieure 21b et le fond 22 définissent un premier contenant 23, et l'espace annulaire compris entre les deux parois définissent un second contenant 24. Les deux parois se rejoignent au niveau du rebord 25 du verre. Le premier contenant 23 est destiné à recevoir le liquide à goûter, le second contenant 24 à recevoir le liquide rejeté.

Le long du rebord 25, des ouvertures 26 sont ménagées entre la paroi extérieure 21a et la paroi intérieure 21b, de façon à mettre en communication le second contenant 24 et l'extérieur (agrandissement C). Le rebord 25 peut prendre une forme ergonomique de façon à faciliter sa prise entre les lèvres et le rejet du liquide.

Un minimum de deux ouvertures 26 sensiblement éloignées l'une de l'autre est nécessaire, l'une pour rejeter le liquide, l'autre constituant un évent pour le second contenant 24. Cependant une pluralité d'ouvertures 26 peuvent être disposées sur une partie 25a du rebord, comme illustré en figure 4B, l'autre partie 25b du rebord restant libre d'ouvertures pour faciliter la prise de liquide pour l'utilisateur. De cette façon, le verre 20 peut être utilisé dans un grand nombre d'orientations, il n'est pas nécessaire, pour l'utilisateur, de rechercher une orientation spécifique.