Un cas particulier d'un dispositif d'entraînement tel que décrit de manière générale ci-dessus est un dispositif d'entraînement à chenilles prévu pour l'entraînement selon un mouvement de translation longitudinal de câbles, tubes ou autres éléments de section essentiellement cylindrique.

Le brevet US-5. 884.384 décrit un procédé de pose par soufflage de un ou plusieurs câbles ou tubes vides dans un tube posé en terre. Le dispositif utilisé à cet effet comprend deux chaînes sans fin, chacune portant une pluralité de pièces d'entraînement disposées successivement sur la chaîne, comme représenté par exemple dans US-2.679. 924, chacune desdites pièces d'entraînement étant munie d'une semelle d'entraînement ayant une forme adaptée à l'élément ou aux éléments à entraîner. Un brin rectiligne de chacune des chaînes circule en parallèle, en face du brin correspondant de l'autre chaîne, l'élément ou les éléments à entraîner étant serrés entre les semelles d'entraînement des pièces d'entraînement se faisant face.

Vu que les semelles d'entraînement montées sur les chaînes ont une forme et des dimensions adaptées à l'élément ou aux éléments à entraîner, il est nécessaire de changer lesdites semelles, respectivement de changer de chaîne lors de chaque changement de forme ou de dimension de l'élément à poser.

Par ailleurs, les normes de sécurité exigent que chacune des deux chaînes ainsi que les pièces et semelles d'entraînement soient logées dans des bâtis, carters ou capots, agencés de telle sorte qu'il soit impossible d'y glisser

accidentellement un doigt ou toute autre partie du corps humain afin d'éviter toute blessure.

Cette dernière exigence rend donc difficile l'accès aux chaînes afin de pouvoir les démonter pour les échanger contre des chaînes munies de pièces d'entraînement, respectivement de semelles ayant une forme et des dimensions adaptées au prochain produit à poser.

Le but de la présente invention est donc de proposer un dispositif d'entraînement d'éléments longilignes agencé de telle manière que le démontage et le montage du moyen d'entraînement en sont facilités.

Ce but est obtenu par un dispositif d'entraînement tel que décrit dans la revendication 1, des formes d'exécution particulières étant décrites dans les revendications dépendantes.

Une forme d'exécution particulière d'un dispositif selon l'invention est décrite ci-dessous, description qui est à considérer en regard du dessin annexé comportant les figures où : la figure 1 représente une vue latérale d'un dispositif complet d'entraînement d'un élément longiligne en position de travail, la figure 2 représente une vue en perspective de la portion supérieure ouverte d'une partie du dispositif précédent, la figure 3 représente la portion inférieure ouverte de la mme partie de dispositif.

Le dispositif d'entraînement 1 d'un élément longiligne 2, ici un câble, est généralement associé, comme on le voit sur la figure 1, à un premier dispositif de mesure de vitesse et de longueur de pose 3 ainsi qu'à un dispositif d'injection d'un fluide 4 chargé d'introduire un flux dudit fluide à l'intérieur d'un tube 20 aidant à la pose du câble 2 à l'intérieur du tube 20. Ce procédé de pose étant connu, il ne sera pas décrit plus précisément ici.

La figure 1 montre que le dispositif d'entraînement 1 est composé d'une portion supérieure 10 et d'une portion inférieure 11, les deux dites portions étant maintenues ensemble par un moyen de fixation et de réglage d'écartement 12 permettant de fixer ensemble les deux portions 10 et 11 et de régler l'écartement des mécanismes d'entraînement selon une technique connue. En conséquence, les mmes moyens 12 permettent de désolidariser les deux portions 10 et 11 afin d'obtenir deux portions séparées comme on le voit aux figures suivantes.

En fonctionnement, comme on le voit à la figure 1, les deux bâtis, carters ou capots 100 et 110 des portions supérieure 10 et inférieure 11 ont leurs bordures se faisant face directement en contact ou très proches l'une de l'autre, ne laissant généralement aucun espace ou un espace minimum entre lesdites portions. Pour le cas où sur une longueur de l'interface entre les deux portions on aurait un espace trop important qui subsisterait, on voit sur la figure 3, que le mécanisme d'entraînement est protégé en plus par deux tôle latérales 118 assurant ainsi une sécurité complète du dispositif contre toute intrusion accidentelle d'un doigt ou de toute autre partie du corps humain.

Vu que les mécanismes d'entraînement sont ainsi profondément enfoncés dans les bâtis, l'accès aux chaînes d'entraînement pour leur démontage et leur échange est difficile.

Les mécanismes d'entraînement 101, respectivement 111, de chacune des deux portions 10 et 11 comprennent chacun, comme on le voit aux figures 2 et 3, un châssis 102, respectivement 112 portant sur ses extrémités deux roues dentées, une première 120, respectivement 130, visibles en coupes partielles sur la figure1, chacune montée sur un axe 121, respectivement 131 directement entraîné par un moteur 103, respectivement 113, la deuxième roue dentée 104, respectivement 114, faisant office de roue de renvoi de la chaîne sans fin 105, respectivement 115, sur laquelle sont montées les pièces d'entraînement munies de semelles d'entraînement comme décrites précédemment. Le mécanisme est complété d'un dispositif de mise sous tension mécanique de la chaîne sans fin, constitué, selon cette forme d'exécution, d'un étrier 106, respectivement 116, fixé d'une part à l'axe des

roues dentées de renvoi 104, respectivement 114, et muni d'une tige filetée apte à tre introduite dans une ouverture correspondante du bâti 100, respectivement 110, la mise en tension étant assurée par le serrage d'un boulon sur ladite tige filetée. Dans cette forme d'exécution du dispositif de serrage, au moins un des logements des axes portant les roues dentées est oblong afin de permettre ladite mise sous tension de la chaîne d'entraînement.

Selon une autre forme d'exécution du dispositif de mise sous tension mécanique de la chaîne sans fin, celui-ci, non représenté sur les figures, est directement monté sur les châssis 102 et 112 et est apte, par un moyen connu à vis de réglage et/ou à genouillère, de légèrement rapprocher ou écarter les axes des roues dentées, mettant ainsi la chaîne sous tension.

Des goupilles 107, respectivement 117, passant par des trous aménagés d'une part dans les bâtis 100 et 110 servent à maintenir en place les châssis 102, respectivement 112, chacun dans son bâti respectif.

Comme mentionné précédemment, l'une des portions du dispositif d'entraînement, ici la portion inférieure, comprend avantageusement, sur son mécanisme d'entraînement 111, deux plaques de protection i 18, disposées de chaque côté dudit mécanisme et bouchant les éventuelles ouvertures entre les deux bâtis, comme on le voit à la figure 1. Chacune desdites plaques de protection comprend de préférence une extension 119 sur son extrémité la plus proche de l'extrémité d'introduction de l'élément longiligne 2, de manière à empcher l'introduction d'un doigt ou de toute autre portion du corps humain par cette ouverture d'introduction.

Pour le changement des chaîne d'entraînement, il suffit maintenant de séparer les dispositifs de mesure 3 et de soufflage 4 du dispositif d'entraînement 1, puis de séparer la portion supérieure 10 de la portion inférieure 11 dudit dispositif, ensuite de quoi, pour chacune des portions, en détendant la chaîne et en retirant les goupilles 107 et 117, on peut faire pivoter chacun des mécanismes d'entraînement autour de son axe moteur, comme représentés sur les figures 2 et 3 rendant ainsi les chaînes 105 et 115 directement accessibles pour tre démontées de manière conventionnelle. Le

montage des nouvelles chaîne se fait exactement dans l'ordre inverse de ce qui vient d'tre décrit.

Les moyens d'accès facilités au mécanisme d'entraînement ont été décrits ci-dessus pour un mécanisme d'entraînement à chaîne sans fin munies de pièces d'entraînement comprenant chacune une semelle d'entraînement. II est bien entendu que des moyens d'accès facilités semblables peuvent aussi tre prévus lorsque le mécanisme d'entraînement comprend une courroie, plate ou de forme, qu'il peut aussi tre nécessaire de changer. De mme, ces moyens d'accès facilités ont été décrits comme faisant pivoter les mécanismes d'entraînement autour des axes moteurs ; bien que cette disposition soit avantageuse, il serait tout aussi possible de faire pivoter les mécanismes autour des axes de renvoi. Par ailleurs il est évident que le dispositif de fixation et de serrage 12 tel que décrit précédemment n'est pas essentiel à l'invention et qu'il peut tre conçu différemment de ce qui a été décrit ici. Et enfin, de tels moyens d'accès facilités à un mécanisme d'entraînement à chenille peuvent tre utilisés pour d'autres dispositifs d'entraînement d'éléments longilignes que celui décrit plus haut uniquement à titre d'exemple.