La formation est un problème important, pour la plupart des sociétés et des organismes. En effet, les techniques, les technologies, les outils et autres moyens mis à la disposition des individus évoluent de plus en plus vite, et des formations sont nécessaires pour suivre ces évolutions. Ainsi, à titre d'exemple, les logiciels de bureautique sont renouvelés pratiquement tous les ans, et offrent toujours de nouvelles fonctionnalités. De la mme façon, le développement d'Internet et de toutes les applications associées nécessitent des explications et des mises à niveau régulières.

Plus généralement, ce besoin de formation se retrouve dans la plupart des métiers, qu'il s'agisse de secrétaires, de responsables informatiques, de médecins, de garagistes, de juristes, de techniciens de tout domaine,.... Des formations peuvent également tre recherchées dans des domaines autres que son propre métier, par exemple en complément, en vue d'une diversification, ou pour élargir ses connaissances, ou simplement à titre de loisir. Le mme besoin existe également bien sûr pour les étudiants de tout niveau, notamment lorsqu'il s'agit de domaines très spécifiques et/ou évoluant rapidement.

Classiquement, la formation est réalisée sous la forme de cours. Un formateur explique, dans les locaux d'une entreprise ou dans ses propres locaux, le fondement d'un logiciel (ou plus généralement, l'objet de la formation) à un groupe de personnes à former, appelées par la suite élèves.

Cette technique présente bien sûr l'avantage de la présence réelle du formateur, qui peut le cas échéant adapter son cours. Cela n'est cependant pas aisé, à moins qu'il s'agisse de cours individuels. En revanche, elle présente plusieurs inconvénients, et notamment celui d'un coût très élevé (mme lorsqu'une partie de la formation est prise en charge par un organisme tiers).

Cela est vrai en particulier pour les cours individuels, mais également pour les cours groupés. Dans ce dernier cas, en outre, les possibilités d'adaptation à un élève en difficulté sont peu aisées, ou se font au détriment des autres.

Cela peut de plus désorganiser l'entreprise, notamment si elle est de petite taille (la présence d'un groupe en formation supposant, bien sûr, la non-réalisation de la tâche habituelle de ce groupe).

On a donc pensé à diffuser des cours de formation, sous la forme de programmes télédiffusés, enregistrés sur cassettes ou cédéroms, ou accessibles sur des sites dédiés, via Internet.

Clairement, ces techniques sont moins onéreuses qu'une formation sur site, par un formateur"en chair et en os". En revanche, elles sont beaucoup moins efficaces.

Les systèmes via Internet, du fait notamment d'un débit trop faible, ne sont pas actuellement adaptés à la transmission de cours (supposant de la transmission en temps réel d'images et de son).

Les programmes télédiffusés ou enregistrés présentent, quant à eux, l'inconvénient majeur de l'absence de contrôle. Lorsque le responsable d'une entité prend en charge la formation d'un élève, il est essentiel qu'il ait la confirmation que le cours a été correctement suivi. A cet effet, les organismes classiques de formation remettent au responsable de l'entreprise une attestation de présence (d'ailleurs nécessaire pour obtenir une éventuelle prise en charge). Cela ne peut bien sûr pas tre le cas après le visionnage d'une émission de formation, à moins de prévoir un gardien contrôlant l'accès à la salle de diffusion.

Un autre inconvénient de cette technique est qu'elle est essentiellement passive, pour l'élève, qui assiste simplement à un cours. Il peut difficilement vérifier qu'il a bien compris, et encore moins demander des explications complémentaires. De la mme façon, son employeur ne saura pas si le cours a été bénéfique.

Les problèmes discutés ci-dessus concernent essentiellement la formation continue. On notera cependant que des problèmes similaires se posent dans

diverses autres situations, telles que l'enseignement ou la formation d'enfants ou d'adultes, en particulier lorsque ceux-ci ne peuvent pas se déplacer vers une salle de cours ou une école (maladie, handicap, situation géographique,..) et/ou que la formation concerne un aspect très particulier, pour lesquels il n'existe pas d'école aisément accessible,... Ces problèmes se posent également, et de façon cruciale, dans les pays en voie de développement.

L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de l'art.

Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un procédé et un système de formation de coût très réduit, par rapport à l'approche faisant appel à des formateurs, tout en assurant à l'employeur un bon contrôle de l'efficacité de la formation pour chacun des élèves.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel procédé et un tel système de formation, qui permettent à chaque élève de vérifier, contrôler et compléter ses connaissances, de façon spécifique et interactive.

Encore un objectif de l'invention est de fournir un tel procédé et un tel système de formation, offrant une grande souplesse de mise en oeuvre (en particulier pour les instants et les lieux de formation).

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite sont atteints à l'aide d'un système de formation, comprenant des moyens de diffusion de programmes de formation, susceptibles d'tre reçus sur au moins un terminal de réception.

Selon l'invention, ce système met en oeuvre également un serveur de contrôle de la formation, délivrant, pour chaque élève d'un programme donné, un certificat de formation comprenant au moins deux informations, une information de présence et une information d'assimilation, ladite information de présence étant obtenue en temps réel, par l'intermédiaire d'une voie de retour, lors de la diffusion dudit programme, ledit élève retournant une information codée en réponse à au moins une demande portée par ledit programme, et

ladite information d'assimilation correspondant au résultat d'au moins un test prévu à cet effet et réalisé en temps différé, après ladite diffusion, sur un terminal d'un réseau de communication relié audit serveur.

Ainsi, l'invention apporte une solution efficace aux problèmes posés par les techniques connues, en en conservant les avantages sans en présenter les inconvénients. Les programmes de formation sont diffusés, ce qui permet d toucher un nombre important d'élèves, et donc de réduire les coûts. Il est cependant possible d'obtenir un suivi précis, tant en ce qui concerne l'assiduité d'un élève (présence au cours, et écoute attentive de ce dernier) que la compréhension et l'assimilation de ce cours.

Il n'est donc plus nécessaire d'avoir affaire à un formateur présent sur site, pour obtenir un tel résultat. La combinaison de l'invention permet, efficacement, de l'obtenir, tout en offrant une plus grande liberté aux élèves (les cours pouvant tre multidiffusés, et étant reçus sur site).

De façon avantageuse, ladite demande portée par ledit programme est émise au moins une fois à un instant particulier du programme, autre que le début et la fin dudit programme.

Cela permet de contrôler efficacement la présence, et d'éviter le risque qu'un élève ne s'éclipse, après avoir pointé... Selon un mode de réalisation préférentiel, ledit instant particulier est choisi de façon pseudo-aléatoire, et varie à chaque diffusion dudit programme. Avantageusement, cette opération peut tre répétée au moins deux fois, à des instants distincts.

De façon préférentielle, lesdits élèves disposent d'un dispositif d'identification permettant de générer ladite information codée et/ou d'obtenir son émission dans un laps de temps prédéterminé après la demande correspondante.

On notera que l'information de présence peut tre une donnée entrée sur un clavier et/ou extraite d'une carte à puce d'identification (ou tout autre objet portatif adapté). Plus généralement, différents systèmes d'identification ou d'authentification peuvent tre utilisés, tels que la reconnaissance d'une empreinte digitale, sur un scanneur adapté associé au décodeur ou au terminal.

L'information de présence peut également comprendre une donnée d'horodatage (fournie par le décodeur, ou calculé à partir du signal reçu) et/ou une réponse à une question posée dans le programme (de façon à cumuler le suivi de la présence et une première information de compréhension, ou au moins d'assiduité au cours).

Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite diffusion est réalisée par voie satellitaire. D'autres techniques de diffusion, et notamment le câble ou les réseaux terrestres (DVBt par exemple) peuvent bien sûr tre également utilisées, en complément ou en remplacement.

De façon avantageuse, chaque élève et/ou chaque groupe d'élèves dispose d'un récepteur équipé de moyens d'authentification, permettant de contrôler le droit d'accès au programme correspondant. Ces moyens d'authentification peuvent également servir pour la confirmation de présence, comme mentionné précédemment.

Préférentiellement, ledit droit d'accès confère également la possibilité d'accéder auxdites informations.

Le gestionnaire de la formation doit en effet pouvoir vérifier que les cours sont suivis et assimilés. De mme, l'élève a besoin de savoir les résultats qu'il a obtenus aux tests, et connaître d'éventuelles corrections, remarques ou suggestions.

En effet, ledit certificat comprend avantageusement, si nécessaire, des recommandations produites à partir d'une analyse des résultats dudit test.

Selon un aspect particulier de l'invention, le système peut également comprendre des moyens pour formuler une question spécifique relative audit programme, et des moyens pour fournir une réponse correspondante.

L'élève peut ainsi obtenir les renseignements qui lui manquent encore, le cas échéant, après le cours et les tests.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit programme diffusé comprend des données, destinées à tre stockées temporairement dans ledit terminal, et permettant de réaliser au moins certains desdits tests sur ledit

terminal. Les tests peuvent donc, selon les cas, les besoins et les moyens disponibles, tre effectués directement sur le terminal (seuls les résultats étant transmis au serveur), ou en connexion avec le serveur.

Les moyens de stockage (RAM, disque dur,...) peuvent également servir au stockage temporaire des informations de présence, par exemple pour limiter le nombre de communications, dans le cas où la voie de retour utilise un réseau téléphonique.

L'invention concerne également les terminaux mis en oeuvre dans un système tel que décrit ci-dessus. Avantageusement, un tel terminal regroupe dans une mme entité ledit terminal de réception, des moyens de contrôle d'accès auxdits programmes, des moyens pour entrer ladite information codée, des moyens de stockage de données et ledit terminal de réseau de communication.

L'invention concerne encore le procédé de formation mis en oeuvre par ce système. Un tel procédé comprend une étape de diffusion de programmes de formation, susceptibles d'tre reçus sur au moins un terminal de réception.

Selon l'invention, il comprend également une étape de contrôle de la formation, délivrant, pour chaque élève d'un programme donné, un certificat de formation comprenant au moins deux informations, une information de présence et une information d'assimilation, ladite information de présence étant obtenue en temps réel, par l'intermédiaire d'une voie de retour, lors de la diffusion dudit programme, ledit élève retournant une information codée en réponse à au moins une demande portée par ledit programme, et ladite information d'assimilation correspondant au résultat d'au moins un test prévu à cet effet et réalisé en temps différé, après ladite diffusion, sur un terminal d'un réseau de communication relié à un serveur de contrôle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :

la figure 1 est un synoptique général du système de formation selon l'invention ; la figure 2 est un organigramme simplifié du procédé de formation de l'invention, mis en oeuvre par le système de la figure 1.

L'invention concerne donc une nouvelle approche de la formation, permettant tant à l'élève formé qu'au commanditaire de la formation (classiquement l'employeur) de vérifier l'efficacité de la formation, et l'assiduité de l'élève.

La figure 1 illustre, de façon très générale, le principe d'un système de formation selon l'invention.

Pour des raisons de simplification, on a représenté un unique « centre de formation » 11, réalisant les différentes opérations décrites par la suite. Il est clair cependant que ces différentes opérations peuvent tre réalisées dans des sites distincts, et dans plusieurs sites pour chaque opération (on disposera ainsi, avantageusement, de plusieurs studios de préparation des programmes de formation diffusés).

Selon une approche relativement classique, les programmes sont donc préparés, par une unité de création de programmes 111, qui comprend notamment un studio de tournage et des moyens de montage d'un programme préalablement préparé par des spécialistes du domaine technique concerné et/ou en pédagogie.

Les programmes sont conçus pour tre multidiffusés, et de préférence en plusieurs langues. Des directs peuvent également tre prévus, par exemple pour répondre à des questions posées à la suite d'un programme.

Des moyens 112 de diffusion mettent en ondes ces programmes, via des satellites 12 classiques de télédiffusion. Avantageusement, on assure une diffusion sur au moins deux canaux, de façon à disposer d'une variété suffisante de programmes. Bien sûr, d'autres voies de diffusion, telle que le câble, peuvent tre utilisées, en complément ou comme alternative.

L'élève dispose quant à lui, sur son lieu de travail et/ou à son domicile de moyens de réception correspondants, comprenant une antenne de réception 131 et un décodeur 132, lui permettant d'assister au cours diffusé.

Le décodeur 132 comprend des moyens d'authentification et/ou de décryptage du signal reçu, par exemple sous la forme d'un lecteur de cartes à puce.

La carte à puce 14 correspondante à été remise au gestionnaire de la formation 15, après que celui-ci a fait le nécessaire auprès du centre de formation 11 pour obtenir l'accès à un programme. Cela se fait avantageusement sous la forme d'un abonnement 113, par exemple annuel. L'abonnement peut notamment définir un ou plusieurs types de programmes (informatique, bureautique, médecine..), un ou plusieurs niveaux spécificités, un nombre d'élèves, etc.

Le décodeur 132, après authentification et/ou décryptage, restitue le programme sur un écran 133. Plusieurs écrans, ou un écran de grande taille, peuvent tre prévus, si plusieurs élèves assistent au cours en mme temps.

Le ou les élèves disposent d'un clavier ou d'une télécommande 16, qui permet de vérifier leur présence au cours. En réponse à une demande insérée dans le programme diffusé, chaque élève dispose d'un laps de temps prédéterminé pour confirmer à des moyens 114 de contrôle de présence qu'il assiste bien au cours.

Cette information est transmise par une voie de retour, soit directement 161, soit par l'intermédiaire 162 du décodeur. Elle utilise par exemple le réseau téléphonique.

L'information de réponse peut comprendre une donnée répétée ou déterminée à partir de la demande incorporée au programme (permettant de vérifier que l'élève « suit »), l'heure et la date, produites automatiquement, de mme que l'identification du programme, et l'identité de l'élève.

Avantageusement, cette dernière information d'identité peut tre fournie par une carte à puce 17, coopérant avec un lecteur prévu à cet effet dans la télécommande 16.

Dans le cas où plusieurs élèves assistent simultanément à la diffusion, il est souhaitable que chacun d'entre eux dispose d'une télécommande. Toutefois cela n'est pas obligatoire. Il faut cependant, dans ce dernier cas, prévoir un laps de temps de réponse suffisant pour permettre que la télécommande 16 circule entre tous les élèves.

Ainsi, dans une première phase, on a permis aux élèves d'assister au cours, et on a contrôler leur présence. Cela n'est cependant pas suffisant. L'élève a besoin de vérifier qu'il a compris, de « faire des travaux pratiques ». Le commanditaire a quant à lui besoin de savoir si le cours a été assimilé, par exemple pour confier à l'élève une nouvelle tâche, et plus généralement pour des raisons évidentes de bonne gestion.

Dans une seconde phase, on permet donc à l'élève d'accéder, en temps différé, à des tests 116, qui peuvent notamment comprendre des questions générales, théoriques ou pratiques, des exercices, des exemples, des simulations,... Ces tests ont été préalablement créés 117, en adéquation avec le contenu des programmes diffusés.

L'élève est donc relié, par l'intermédiaire d'un terminal 17, de type informatique ou multimédia, via un réseau de communication tel que le réseau Internet (il peut également s'agir d'un réseau privé, de type Internet, par exemple si les cours sont dédiés à une grande entreprise (cas d'une formation à la maintenance automobile par exemple).

Le décodeur peut tre un décodeur classique, permettant par émetteurs de recevoir des émissions de télévision. Dans ce cas, seuls certains canaux sont réservés à la diffusion des cours. Il peut également s'agir d'un décodeur dédié à l'application (vendu ou prté contre caution). Avantageusement, dans ce cas, on regroupe dans une mme unité le décodeur 132 et le terminal 17, qui comprend les éléments utiles à la connexion Internet, un disque dur et les applications nécessaires.

Des applications dédiées à la formation peuvent tre installées sur ce disque dur, par exemple pour optimiser la communication avec le serveur de tests 116, et/ou pour mieux contrôler la présence.

Des applications, ou des programmes de test, peuvent également tre insérés dans les programmes diffusés, et venir se charger dans le disque dur. Dans ce cas, la communication avec le serveur de test peut tre plus réduite (on transmet que les résultats). Cela peut d'ailleurs, au moins en partie, tre réalisé via la voie de retour.

On notera par ailleurs qu'au moins une partie des tests pourrait tre effectuée en temps réel, lors de la diffusion, via la voie de retour 161 ou 162 (dans ce cas, une réponse à une question peut, simultanément, tre une information de présence).

Les résultats des tests 116 sont analysés, pour fournir une information 118 d'assimilation qui peut comprendre : Une information simplement binaire ; Une ou plusieurs notes selon une échelle prédéterminée, concernant par exemple les aspects théoriques, pratiques ou concernant certains aspects particuliers de la formation (par exemple le traitement des tableaux, dans le cas d'une formation à un traitement de ; /Une note ; Une information relative à la vitesse et/ou à l'efficacité ; La liste des points à ; Des conseils particuliers ; /Des propositions à des cours complémentaires ; /...

Ces informations 118 et les informations de présence sont regroupées par des moyens 119 de suivi de la formation, qui peuvent délivrer au gestionnaire de la formation 15 un certificat, comprenant au moins certaines des informations listées ci-dessus.

Le gestionnaire 15 peut aussi vérifier l'assiduité des élèves, mais également optimiser la gestion de la formation (en repérant aisément les points forts et les points faibles), et la carrière des élèves.

De mme, un certificat (qui peut contenir des informations différentes) peut tre remis à l'élève, qui s'évalue plus aisément.

Avantageusement, les certificats tiennent compte des évolutions dans le temps, par exemple pour noter des progrès ou des dégradations.

Le procédé de l'invention est donc celui illustré, sous une forme générale, par l'organigramme de la figure 2.

Le gestionnaire 15 fait tout d'abord les démarches d'abonnement 21, soit en ligne, via un réseau de télécommunication, soit par l'intermédiaire d'un commercial. Il définit alors, notamment, la durée de l'abonnement et ses caractéristiques (type de programmes, nombre d'élèves, niveaux, etc). Sans sortir du cadre de l'invention, on peut prévoir que l'abonnement soit remplacé par, ou cohabite avec, des systèmes de paiement à la demande ("pay per view"en anglais), selon les techniques déjà utilisées en télévision.

En réponse à son abonnement, le gestionnaire se voit confier une carte d'accès 14, ainsi que, le cas échéant, un décodeur 132 adapté.

Chaque élève assiste alors au cours diffusé 22. Ce cours étant avantageusement multidiffusé, cela est aisé, et peut tre fait de façon adaptée au planning de chacun.

L'élève suit donc le cours 221. A tout moment, de façon aléatoire ou pseudo-aléatoire, une demande de confirmation de présence 222 est insérée dans le cours (par exemple sous la forme d'un message écrit). Dans un laps de temps prédéterminé, l'élève retourne une confirmation de présence 223, par exemple à l'aide de la télécommande.

Cette information de présence est transmise par la voie du retour ou, selon une variante, stockée sur le disque dur ou un autre support d'information, avec une donnée d'horodatage, sous une forme codée. Elle peut ensuite tre transmise en temps différé, par exemple avec des résultats de test.

La demande de confirmation de présence peut tre répétée plusieurs fois (224) au cours du programme.

Dans un deuxième temps 23, l'élève s'installe devant le terminal, pour valider la compréhension du cours diffusé. Il réalise donc un ou plusieurs tests 231 qui, après analyse, permettent de produire des résultats de tests et des propositions 232.

Le gestionnaire de la formation et l'élève peuvent ensuite exploiter ces résultats, dans le cadre d'un suivi 24 de la formation. Le certificat peut également tre utilisé comme justificatif de formation, par exemple dans le cadre de systèmes de subventions accordées aux entreprises offrant des formations à leurs employés.