La présente invention concerne des sièges conçus pour être transformables par leur utilisateur en sièges de repos ou en siè ^~ eε de relaxation ou en lit. De nombreux modèles de sièges ou de fauteuils transformables sont déjà connus. Leur actionne ent est le plus souvent réalisé par l'utilisateur qui, par ses propres efforts, modifie l'équilibre du siège, ou qui actionne un ou plusieurs leviers. Ils sent rarement motorisés et cette motorisation est toujours partielle.

Les modèles connus de fauteuil dits de repos ou de détente présentent un repose-pieds qui ne soutient eue très partiellement les jambes. Les modèles connus de fauteuils dits de relaxation ne peuvent faire disparaître le repose-pieds sans l'aide d'une personne extérieure, l'utilisateur étant hors du siège, et dans l'obligation de trouver un endroit pour ranger le coussin de repose-pieds. Quel*; - ques rares modèles connus ne présentent pas cet inconvénient mais l'esthétique, notamment par la hauteur de l'assise, est très médiocre.

La nouveauté de la présente invention réside, d'une part dans la réunion dans un même siège des avantages que l'on trouve répartis dans différents modèles déjà, connus, et d'autre des avantages qui lui sont propres, notamment d'avoir une esthétique correspondant à. un style déterminé et également d'offrir à son utilisa¬ teur la possibilité de le transformer en siège de relaxation, ou en fauteuil de détente, ou de repos, a son choix, sans effort de sa part, et sans problèmes de rangement occasionnés par le repose-pieds, qui est néanmoins très confortable. Ce siège est donc caractérisé par une simplicité d'utilisation non encore atteinte à ce jour : l'utilisateur pouvant obtenir n'importe quelle position sans quitter . son siège.

Les avantages précités ainsi que d'aut»e, apparaîtrons dans la description qui suit en se reportant aux figures.

- la figure 1 montre un exemple d'un fauteuil selon l'invention.

- les figures 2 et 3 montrent des vues patielles de la mécanique.

- les figures 4 et 5 montrent des variantes de l'ensemble mécanique.

- les figures 6,7,8 montrent des emplacements possibles des télécommandes.

FEUILLE DE REMPLACEMENT

- les figures 9 _» 10» H. 12 montrent des diposi ifs simplifiant ^' la mécanique

- les figures 13 et 14 montrent des applications de la présente invention. Le siège représenté en figure 1 est à titre d'exemple un fauteuil, nais on pourrait envi-fger une bergère ou même un canapé ou tout autre siège selon le style que l'on-recherche, ici d'époque classique,mais d'autres époques pourraient être envisagées, ou l'usage que l'on désire en faire, ici un meuble de salon, mais on peut envisager des meubles plus sobres pour l'extérieur, ou adaptés è. des fins professionnelles médicales, paramédicales ou autres, ou spécialement adaptés \ des personnes handicapées ou âgées.

Ce siège est constitué d'un piètement 1, d'un coussin d'aεsise-2, des accoudoirs 3, d'un dossier 4 et son coussin 5 . Sous le coussin d'assise est dissimulé un ensemble mécanique 6 et un repose-pieds qui ne sont pas visibles. l'esthétique du siège en position'salon' , tel qu'il est présenté ici,est alors totalement intacte. En se reportant à. la figure 2, le mécanisme est suporté par le piètement 1 ou caisse ou carcasse, selon le style ou la destination du siège. Il se compose d'un châssis fixe 10 supportant un ch ssis mobile 11 qui porte le coussin d'assise 2, par l'inteimédiaire de quatre bielettes 12 et 13. Il faut noter que dans les vues où le mécanisme est représenté de profil, on ne voit que les bielettes situées sur un cδté , le mécanisme étant symétrique. Ces Dieletteε sont particulièrement articulées les unes, 12, par les axes 14 situés sous le niveau du châssis mobile 11, les autres, 13, par les axes 15 situés au dessus du châssis mobile 11.

Cette disposition propre à l'invention permet d'une manière simple une varia¬ tion continue de l'inclinaison, nulle au départ, jusqu'à une valeur ^~ i_. ^~ -. ^~ t-i- sans modification importante de la position du centre de gravité de l'utilisateur ce qui est un avantage de confort. TJn autre avantage de cette géométrie, est de soulever l'extrémité de l'assise et de permettre le déploiement du repose-pieds. Un autre avantage est de pouvoir par dépassement de l'inclinaison maximale, retrouver une valeur nulle avec un déplacement notable cette fois de l'assise et du centre de gravité de l'utilisateur pourobtenir une position chaise longue ou lit, sans crainte de basculement du siège donc sans la nécessité d'un piètement supplémentaire.

FEUILLE DE REMPLACEMENT

L'inclinaison est obtenue par un actionneur à translation 16, électrique, hydraulique, pneumatique ou mû par toute autre forme d'énergie selon l'utilisa¬ tion, appuyé en 17 sur le châssis fixe et en 1S sur le ch ssis mobile. Pour des raisons de sécurité, cet actionneur est autoblocεnt c'est à dire qu'en l'abscence de commande, l'actionneur ne peut changer de position sous l'action d'une force extérieure. Dans l'exemple décrit, l'actionneur a une position centrale, mais on pourrait envisager de le remplacer par deux actionneurs disposés latérale¬ ment. Sur le châssis mobile s'articule le support de dossier portant le dossier 4 et son coussin 5 dont l'inclinaison est obtenue par un..actionneur 20 sembla¬ ble à l'actionneur 16 qui peut aussi être remplacer par deux actionneurs laté¬ raux. Le dossier 4 est articulé sur son support en 21 ce qui permet de le transporter plié. Un verrouiage 22 le maintient pendant l'utilisation.

En se reportant à la figure 3 , le châssis mobile 11 supporte le repose- pieds 23 et son coussin 24, qui peuvent être invisible.en se repliant sous l'assise. La traverse de décor 25 est suportée par le repose-pieds 23, l'ensem¬ ble étantrelié au châssis mobile par quatre bielettes 26 et 27 dont la forme particulière permet un débordement latéral du coussin d'assise et de la traverse de décor, parachevant ainsi l'esthétique du siège et dissimulant complètement le repose-pieds et la mécanique en position "salon".

La bielette 26 est articulée en 28 sur le châssis mobile 11, et en 29 sur le repose-pieds 23. elle est articulée en 30 avec un actionneur 31, semblable a l'actionneur 16, articulé en 32 au châssis mobile. La bielette 27 est arti¬ culée en 33 sur le châssis mobile, en dessous de l'articulation 28 et en 34 sur le repose-pieds en dessous et en avant de l'articulation 2? en position repliée. Cette géométrie particulière où les bielettes se croisent a l'avantage . de permettre-un développement du repose-pieds dans un passage de hauteur plus faible qu'avec une simple articulation qui de surcroît aurait été visible.

La figure 4 montre une variante de l'invention lorsque l'on veut aider l' utilisatuer se relever ou a s'asseoir, ϋnchassis 40 supportant le coussin d'assise 2 et le support de dossier 19 est supporté par le châssis mobile 11 par l'intermédiaire de quatre bielettes 41 et 42.

FEUILLE DE REMPLACEMENT

La bielette 41 est articulés en 43 sur le châssis 40 et en 44 sur le châssis 11.. La bielette 42 est articulée en 45 sur le châssis 40et en 46 sur le châssis 11. Par sa disposition particulière, le châssis 40 se trouve soulevé dès ue le _ dossier 2 est complètement relevéalors que l'actionneur 20 continue à se déplacer.

La figure 5 montre une variante du repose-pieds qui en deux parties 34 et 35 permet de développer dans une hauteur encore plus faible grâce k une came solidaire de la bielette motrice 26 et de deux bielettes 37 munies de deux galets 8 e± 39 oui roulent sur la came 36.

Les actionneurs sont télécommandés par des boutons 47 et 48 en nombre suffi¬ sant, situés constamment k la portée de l'utilisateur, dissimulés dans le ou les accoudoirs, ce qui est un avantage par rapport au*télécommandes k "bout de fil" que l'on connaît et qui peuvent tomber hors de portée de l'utilisatuer. Ces télécommandes ne sont pas sur l'accoudoir, disposition déjà connue, mais dessous sur la face 59. ou derrière sur la face 60, ainsi que le montrent les figures S et 7.

La figure 8 montre une version préférée de l'invention où les boutons sont situés sur la face 61.sous la g__rniture de l'accoudoir qui peut se soulever en totalité, ou partiellement, ce qui offre les avantages d'une esthétique intacte et l^impossibilité de manoeuvres indéεira les_p__r appui involontaire du bras de l'utilisateur. A titre d'exemple la garniture de l'accoudoir pivote sur un de ses cδt s» offrant la possibilité d'une petite tablette 49 pouvant recevoir ra fraichissements, cendrier, petit écritoire, ou tout autres accessoires ; les télécommandes peuvent aussi être réparties dans les deux accoudoirs et on peut y ajouter d'autres télécommandes : chεine HI FI, télévision,etc. ou d'autres accessoires : allume-cigare etc.

La figure 9 se rapporte k une mécanique siaplifiée, variante de la présente invention, où deux actionneurs seulement sont néc ssaires, l'actionnement de l' assise étant supprimé, le mouvement de celle-ci étant lié sé uenciellement k celui du repose-pieds. Cette disposition a l'avantage de déployer le repose-pieds quand la hauteur de son passage est maxiinum, donc sans risques de heurter le sol.

FEUILLE DE REMPLACEMENT

Dans ce but le mouvement du châssis mobile est précontraint par les ressorts 50. Lorsque l'actionneur du repose—pieds 31 , articulé sur le châssis fixe 10 en 51 se développe, le châssis mobile 11 s'incline jusqu'k une position définie par la butée 52 sans que le repose-pieds ne bouge, puis ce dernier se développe k son tour jusqu'k l'inclinaison souhaitée. On notera que les bieletteβ 26 et 27 sont également plus simples ,et que la butée 52 peut être placée pour bloquer le châssis 11 ou la bielette 12 ou la bielette 13,cas montré ici k tit- ^~ e-. d'exemple.

La figure 10 montre une vue partielle de l'ensemble mécanique simplifié dans le cas où l'on veut une position chaise longue. Dans le but de sinplification, les bielettes 26 et 27 sont droites. Un petit actionneur 53 appuie une bielette de blocage 54 contre la bielette motrice 26. Le blocage ne peut se faireι_q.ue lorsque lerepose-pieds est aligné avec l'assise ; dans ce cas et simultanément le mouvement de l'actionneur 31 est inversé et le mouvement se poursuit jusqu'k l'inclinaison souhaitée.

La figure 11 montre une variante du système de blocage de la bielette 26 où un pêne 64 m par un actionneur peut sortir du ch ssis mobile 11 pour venir dans la gâche 65 dès que la bielette 26 est en position pour que l'ensemble soit en position chaise lomgue.

La figure 12 montre un autre mécanisme pour obtenir la position chaise lon¬ gue cette fois sans retour arrière. Une butée mobile 66 actionnée par la bielette 26 du repose-pieds par l'intermédiaire d'une bielette supplémentaire 67 laisse échapper la butée 52. Le mouvement de l'assise se poursuit alors vers l'avant, et la forme particulière de la butée 66 maintient l'ensemble en position chaise longue.

La figure 13 montre un fauteuil contemporain selon l'inventio ,auquel-an a ajouté un mouvement de rotation selon un axe vertical entre l'assise 62 et le piètement 63 par l'intermédiaire d'un actionneur 55.

La figure 14 montre un fauteuil transformable selon l'invention pour per¬ sonnes handicapéçs. Il est muni de deux moteurs 56 situés sur les pieds arri res qui permettent de se déplacer, ainsi que de deux accoudoirs articulés en 57 et 58 qui permettent de les escamoter en position lit.

EMENT

L'invention trouve son application dans la réalisation de :

- mobiliers de style de grand confort transformables en fauteuils de relaxation ou en lit,

- mobilier professionnel de grand confort,

- mobilier spécialisé pour personnes âgées ou handicapées,

- mobilier pour esthéticiennes, kinésithérapeutes et autres professions médicales ou paramédicales.