Appareil de détection d'eau

L'invention concerne un appareil de détection d'eau. Un tel appareil permet de détecter une présence d'eau. Cet appareil permet également de détecter un niveau d'eau dans un récipient destiné à être rempli de liquide. Un récipient peut être dans un exemple une baignoire, une piscine ou bien un autre type de récipient susceptible d'être rempli d'eau ou d'un quelconque liquide. Cet appareil prévient également des risques d'inondation. Cet appareil permet aussi d'économiser de l'eau en permettant de remplir le récipient d'eau à un niveau désirée et/ou juste nécessaire pour une utilisation donnée. Cet appareil permet enfin d'arrêter un écoulement ou une fuite d'eau.

L'invention a pour but de prévenir d'une inondation ou d'une fuite d'eau. L'invention, bien qu'utilisable et adaptable à tout type de récipient, trouve tout particulièrement son application dans la détection de fuites d'eau à l'extérieur de récipients tels que les baignoires de salle de bains, ou les piscines. L'invention concerne le domaine des détecteurs de présence d'eau.

Dans ce domaine, on connaît des appareils de détection de présence d'eau qui permettent de détecter un niveau d'eau souhaité ou non. De tels appareils comportent un boîtier de contrôle. Un tel boîtier de contrôle comporte une paroi délimitant un compartiment intérieur. Au moins un circuit électronique, un émetteur et une batterie sont renfermés dans ce compartiment intérieur. L'émetteur et la batterie sont chacun reliés électriquement au circuit électronique. Le compartiment intérieur renferme partiellement également un premier contact électrique et un deuxième contact électrique.

Le premier contact et le deuxième contact sont chacun reliés électriquement au circuit électronique et sont chacun susceptibles d'être au contact de l'eau lorsque l'eau a atteint un niveau d'eau souhaité dans le récipient ou bien lorsque de l'eau est amenée à être détectée par le premier et par le deuxième contact.

De tels appareils comportent également une alarme. L'alarme est chargée de recevoir un signal provenant de l'émetteur et d'informer l'utilisateur du récipient de la présence d'eau. Cette alarme informe l'utilisateur par l'établissement d'un signal sonore, visuelle ou de vibration.

Cette alarme est placée également dans le compartiment intérieur du boîtier de contrôle.

Le boîtier de contrôle peut être placé fixé contre une face de contact d'une paroi de la baignoire, ladite face de contact étant destinée à être au contact de l'eau. Lorsque le premier contact et le deuxième contact sont au contact de l'eau, le circuit électronique se ferme et envoie un signal à l'émetteur. L'émetteur envoie ensuite un message à l'alarme qui émet un signal. L'utilisateur prévenu par le signal provenant de l'alarme peut alors intervenir en coupant l'alimentation en eau du récipient. Le problème posé par de tels appareils est qu'en général, l'utilisateur ne peut pas s'éloigner de l'endroit où est situé l'appareil au risque de ne plus percevoir le signal émis par l'alarme.

Pour résoudre ce problème, l'invention prévoit de rendre mobile l'alarme par rapport à l'émetteur. Ainsi, la liaison entre l'émetteur et l'alarme est filaire ou radio télécommandée. L'alarme est située en dehors du boîtier de contrôle.

L'invention permet à l'utilisateur de s'éloigner en toute quiétude accompagnée de l'alarme. Pour ce faire, l'alarme peut être contenu dans un boîtier de commande. Ce boîtier de commande permet de protéger l'alarme contre les agressions extérieure. Ce boîtier de commande permet également à l'utilisateur de manipuler le boîtier de commande sans risquer de détériorer l'alarme. La liaison entre l'alarme et l'émetteur est de préférence de type radio fréquence.

L'invention permet avantageusement d'économiser de l'eau. L'utilisateur prévenu par un signal sait qu'il doit intervenir en coupant l'alimentation en eau du récipient étant donné que le niveau d'eau désiré est atteint. Ceci évite donc un niveau d'eau supérieur à celui attendu par l'utilisateur. L'économie est également présente dans le fait que ce système évite tout débordement et donc toute perte d'eau. L'invention permet également à l'utilisateur de gagner du temps.

L'utilisateur peut se déplacer librement en intérieur dans sa maison ou bien en extérieur, dans son jardin et être alerté par un signal provenant du boîtier de commande, le boîtier de commande étant mobile, c'est à dire que l'utilisateur peut le porter (dans une poche, accroché à sa ceinture,...) ou bien le poser dans une pièce différente de la salle de bains.

L'invention permet également de prévenir, en complément de la surveillance d'un adulte, d'une réouverture du robinet d'eau faite accidentellement ou volontairement.

L'invention concerne un système de détection électronique de niveau d'eau dans un récipient permettant à la fois de déclencher par onde radio une alarme déportée et mobile ainsi que de déclencher la fermeture d'une ou plusieurs électrovannes arrêtant ainsi automatiquement l'arrivée d'eau.

L'invention permet également de prévenir tout risque d'inondation en dehors d'un récipient (détection d'eau non souhaitée, non attendue, non voulue) en intérieur tout comme en extérieur. Ce même boîtier de contrôle décrit dans l'utilisation de la baignoire (ou piscine) peut être placé sur une plainte dans une cuisine, dans un cellier, dans une cave, au fond d'une cale d'un bateau... Le boîtier de commande étant déporté, une personne peut être prévenue de l'incident (inondation) à distance. L'invention permet une utilisation en dehors d'un récipient afin de détecter la présence accidentelle (non attendue) de liquide ainsi qu'une possibilité d'utilisation en extérieur.

Dans une variante de l'invention, la paroi du boîtier de contrôle est rendue étanche de telle manière qu'aucune trace d'eau sous forme de vapeur ou autre n'est susceptible de pénétrer au travers de la paroi et dans le compartiment intérieur. Un tel boîtier ne craint pas non plus les éclaboussures, les éventuels décrochements accidentels, ou les maladresses de manipulation. Le premier contact et le deuxième contact traversent la paroi du boîtier de contrôle au travers d'un premier orifice et d'un deuxième orifice respectivement, le premier orifice et le deuxième orifice pouvant être communicants. Dans l'invention, on prévoit également de colmater chacun de ces orifices pour rendre étanche ces orifices.

L'invention permet donc à une personne située dans la baignoire de prévenir et/ou d'appeler une autre personne sans avoir à sortir de l'eau en mettant simplement le boîtier de contrôle, étanche, en contact de l'eau. Ceci est particulièrement intéressant pour des personnes handicapées ou personnes âgées, mal ou non voyant, mal ou non entendant.

L'invention permet donc également avantageusement de réduire une taille du boîtier de contrôle. Le boîtier de contrôle ne craignant pas l'eau, on peut prévoir une taille du boîtier de contrôle aussi petite que possible.

De plus, un seul point de fixation est seulement nécessaire. Du fait que le poids du boîtier de contrôle peut être réduit, il n'y a plus besoin de prévoir un dispositif lourd de fixation. Dans un exemple préféré de l'invention, la fixation s'effectue au moyen d'une ventouse. La fixation par ventouse permet une mise en place ainsi qu'une désinstallation aisée du boîtier de contrôle. La mise en place, la désinstallation ou l'ajustage peut être effectué à tout moment. La possibilité que la ventouse puisse se décrocher n'est pas un problème puisque le boîtier de contrôle, étanche, tombé dans l'eau est susceptible d'émettre un signal en direction de l'alarme, ladite alarme avertissant alors l'utilisateur qui se rendra auprès du récipient en cours de remplissage pour remédier à cet incident. Le poids (relatif par rapport à la petite taille du boîtier) des contacts agit tel un leste les mettant inévitablement en contact du liquide en cas de décrochement accidentel et prévenant donc également, même en cas de décrochement accidentel, de l'inondation ou du gâchis d'eau. Ainsi du fait de l'étanchéité du boîtier et du fait des contacts jouant également le rôle de lest, le boîtier continue à jouer son rôle sécurisant et économisant.

Dans une autre variante de l'invention, le boîtier de contrôle renferme également une sonde de température. Cette sonde est fixée au circuit électronique tout en étant susceptible d'être plongée dans l'eau de manière à mesurer la température de l'eau.

L'invention a donc pour objet un appareil de détection d'eau, comportant

- un boîtier de contrôle comportant une paroi délimitant un compartiment intérieur,

- un circuit électronique,

- un émetteur,

- une batterie,

- un premier contact électrique et un deuxième contact électrique, le premier contact et le deuxième contact étant chacun, d'une part, reliés au circuit électronique et, d'autre part, susceptible d'être au contact de l'eau,

- le circuit électronique, l'émetteur, la batterie sont reliés électriquement entre eux par des fils électriques tout en étant renfermés dans le compartiment intérieur, l'émetteur étant activé suite à l'activation du circuit par le premier contact et par le deuxième contact, et

- un moyen pour avertir d'une présence d'eau, ledit moyen étant activé par l'émetteur, caractérisé en ce que

- le moyen pour avertir d'une présence d'eau est situé en dehors du boîtier de contrôle. L'appareil selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes :

- il comporte un module récepteur apte à recevoir des informations provenant de l'émetteur, le module récepteur étant relié électriquement à une alarme qui prévient un utilisateur de la présence d'eau et la liaison entre l'émetteur et le module récepteur étant de type radio.

- le boîtier de contrôle est placé dans un récipient qui est destiné à être rempli d'eau, contre une face interne du récipient, ladite face interne étant destinée à être au contact de l'eau. - le boîtier de contrôle est placé encastré dans une paroi d'un récipient qui est destiné à être rempli d'eau, à partir d'une face externe de la paroi qui n'est pas destinée à être au contact de l'eau, le premier contact et le deuxième contact traversant la paroi tout en affleurant une face interne du récipient, ladite face interne étant destinée à être au contact de l'eau. - le boîtier de contrôle est fixé au récipient ou à un autre support en un seul point de fixation.

- le point de fixation est formé par une ventouse.

- le premier contact et le deuxième contact sont montés dans le boîtier de contrôle de telle manière que lorsque l'appareil est en position normale de fonctionnement, le premier contact et le deuxième contact s'étendent depuis le circuit vers l'eau jusqu'à un même plan parallèle par rapport à un plan formé par une surface de l'eau.

- l'appareil comporte une sonde de température pour mesurer la température de l'eau du récipient, ladite sonde étant reliée électriquement au circuit tout en étant destinée à être plongée dans l'eau.

- il comporte un module récepteur et un module transmetteur, le module récepteur recevant des informations provenant de l'émetteur et le module transmetteur recevant des informations du module récepteur tout en commandant une ouverture d'au moins une électrovanne, ladite électrovanne étant branchée sur au moins un conduit au travers duquel transite de l'eau.

- la paroi du boîtier est étanche.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - Figure 1 : Une représentation schématique d'un positionnement d'un appareil de détection d'une présence d'eau dans un récipient, selon un premier exemple de l'invention,

- Figure 2 : Une représentation schématique du fonctionnement d'un appareil de détection d'une présence d'eau, selon l'invention ; - Figure 3 : Une représentation schématique d'un boîtier de contrôle d'un appareil de détection d'une présence d'eau, selon l'invention ;

- Figure 4 : Une représentation schématique en coupe transversale d'une baignoire équipée d'un boîtier de contrôle d'un appareil de détection d'une présence d'eau, selon l'invention ; - Figure 5 : Une représentation schématique en coupe transversale d'une baignoire équipée d'un boîtier de contrôle d'un appareil de détection d'une présence d'eau, selon une variante de l'invention ;

- Figure 6 : Une représentation schématique du fonctionnement d'un appareil de détection d'une présence d'eau, selon une variante de l'invention ;

- Figure 7 : Une représentation schématique du fonctionnement d'un appareil de détection d'une présence d'eau, selon une autre variante de l'invention.

La figure 1 illustre un appareil 1 de détection d'une présence d'eau. Cet appareil est plus précisément, dans le cas illustré figure 1 , un appareil de détection de niveau d'eau d'un récipient 4. Mais cet appareil pourrait être un appareil de détection de fuite d'eau. L'appareil 1 selon la figure 1 comporte un boîtier de contrôle 2 et un boîtier de commande 3. Le récipient 4 est destiné à être rempli d'eau. Ce récipient 4 peut être dans un mode de réalisation préféré de l'invention une baignoire mais pourrait être également une piscine ou un autre récipient destiné à être rempli d'eau comme par exemple un réservoir d'eau d'une cuvette de toilettes, un aquarium....

Le boîtier de contrôle 2 peut être placé sur le sol, sur une plainte ou sur un conduit d'arrivé d'eau. Ce boîtier de contrôle 2 comporte une paroi 5 délimitant un compartiment intérieur 6, figure 2. Dans ce compartiment

intérieur 6 est renfermé au moins un circuit électronique 7, une batterie 8 et un émetteur 9. L'émetteur 9 est positionné sur le circuit électronique 7 et peut être dans un exemple non limitatif du type RX433. Le compartiment intérieur 6 renferme également partiellement un premier contact électrique 10 et un deuxième contact électrique 1 1. Le premier contact 10 et le deuxième contact 11 peuvent être formés chacun par une pièce métallique conductrice d'électricité. Dans un exemple, le premier contact et le deuxième contact sont formés chacun par un fil électrique. Le fil électrique est formé par un fil conducteur d'électricité (non représenté) et une gaine de protection isolante (non représentée), la gaine revêtant le fil conducteur. Dans un autre exemple non illustré, le premier contact et le deuxième contact pourraient être formés par une vis métaux à tête ronde. Une telle vis offre une plus large surface de contact ce qui favorise la fermeture du circuit électronique 7 lors du contact des contacts 10 et 1 1 avec l'eau. Une telle tête ronde arrondie permet également de prémunir contre toutes écorchures et blessures.

Le premier contact 10 comporte une première extrémité supérieure 12 et une première extrémité inférieure 13. Le deuxième contact 1 1 comporte une deuxième extrémité supérieure 14 et une deuxième extrémité inférieure 15. Le premier contact 10 et le deuxième contact 1 1 sont, d'une part, reliés électriquement au circuit électronique 7 respectivement par la première extrémité supérieure 12 et par la deuxième extrémité supérieure 14. Le premier contact 10 et le deuxième contact 1 1 sont, d'autre part, destinés à être reliés à l'eau respectivement par la première extrémité inférieure 13 et par la deuxième extrémité inférieure 15. Dans le cas où le premier contact et le deuxième contact sont formés par des fils électriques, la première extrémité inférieure du premier contact 10 et la deuxième extrémité inférieure du deuxième contact 1 1 sont d'ailleurs préférentiellement dénudées de leur gaine isolante de manière à ce que le fil conducteur soit mis à nu et puisse être mis directement au contact de l'eau. Le premier contact et le deuxième contact sont préférentiellement suffisamment rapprochés pour faciliter la fermeture du circuit électronique 7 lors du contact avec l'eau.

Le premier contact 10 et le deuxième contact 1 1 traversent la paroi 5 du boîtier de contrôle 2. Le premier contact 10 et le deuxième contacti 1 sont renfermés partiellement dans le compartiment intérieur 6 par leur première extrémité supérieure 12 et par leur deuxième extrémité supérieure 14

respectivement. La présence du premier contact 10 et du deuxième contact 1 1 est nécessaire pour être sûr que le contact de l'eau avec chacun de ces contacts 10 et 1 1 n'est pas lié à des éclaboussures d'eau ou à des clapotis de l'eau contre une paroi 31 de la baignoire 4. La batterie 8 est reliée électriquement au circuit électronique 7 par des fils électriques. La batterie 8 est de faible voltage pour limiter d'éventuels risques d'électrocution de l'utilisateur ou de celui qui est destiné à se baigner dans l'eau contenu dans le récipient. Dans un exemple, on utilise une batterie ou pile électrique de 12V. Le boîtier de commande peut être mobile, c'est à dire qu'on peut le porter d'un endroit à un autre. Ou bien le boîtier de commande 3 peut être fixé ou posé à un autre endroit.

Le boîtier de commande 3 comporte un module récepteur 24, une alarme 22 et un circuit électronique (non représenté) sur lequel est placé le module récepteur 24, figure 2. Le boîtier de commande 3 comporte. Dans un exemple préféré non limitatif, le module récepteur 24 peut être un module récepteur RX 433N. L'alarme 22 peut être sonore, vibrante ou lumineuse. Cette alarme 22 est reliée électriquement au module récepteur 24. Une fois activée par l'émetteur 9, le module récepteur 24 active l'alarme 22. L'alarme 22 émet un signal qui permet de prévenir l'utilisateur que le niveau d'eau souhaité est atteint et qu'il faut éventuellement couper l'alimentation en eau de la baignoire.

Selon l'invention figure 2, la paroi 5 du boîtier de contrôle 2 peut être étanche. Le boîtier de contrôle 2 est formé par un couvercle 16 et par une coque 17. Le couvercle 16 et la coque 17 sont rabattus l'un sur l'autre, figure 3. L'étanchéification du boîtier de contrôle 2 s'effectue en intercalant entre le couvercle 16 et la coque 17 un joint d'étanchéité et/ou en colmatant d'éventuels interstices entre le couvercle 16 et la coque 17 à l'aide d'un produit étanchéifiant. Dans un exemple, le produit étanchéifiant est à base de silicone. Ou bien on peut utiliser un joint élastique en caoutchouc ou autre matière étanchéifiante que l'on place entre le couvercle 16 et la coque 17. Le produit étanchéifiant ou le joint doit permettre une ouverture réversible du boîtier de contrôle.

Dans une variante, une charnière 18 peut être située entre le couvercle 16 et la coque 17 tout en étant reliée au couvercle 16 et la coque

17, figure 3. Le couvercle 16 est rabattu sur la coque 17 tout en tournant autour d'un axe 41 de la charnière 18.

Le premier contact électrique 10 et le deuxième contact électrique 1 1 traversent la paroi 5 au travers d'un premier orifice 19 et au travers d'un deuxième orifice 20. Le compartiment intérieur 6 communique vers l'extérieur du boîtier de contrôle 2 au travers de chacun de ces orifices. Le premier orifice 19 et le deuxième orifice 20 peuvent être communiquant entre eux. Le compartiment intérieur 6 est étanchéifié également en bouchant chacun de ces orifices du produit étanchéifiant, le premier orifice 19 et le deuxième orifice 20 étant traversés respectivement par le premier contact 10 et par le deuxième contact 1 1. Le bouchage ou colmatage de chacun de ces orifices est visible en traits pointillés sur la paroi 5 du boîtier de contrôle 2, figure 2.

Dans une variante de l'invention, le boîtier de contrôle 2 est équipé d'une sonde de température 27, figure 2. Cette sonde 27 est formée par un fil électrique reliée électriquement au circuit électronique 7 tout en étant destinée à être plongée dans l'eau. Cette sonde est destinée à être plongée dans l'eau avant que le premier contact 10 et le deuxième contact 11 soient au contact de l'eau. Il faut prévoir que la sonde 27 puisse détecter la température de l'eau avant que le premier contact 10 et que le deuxième contact 1 1 soient au contact de l'eau et avertissent l'utilisateur via le boîtier de commande 3 du niveau d'eau. On peut prévoir d'inactiver la liaison électrique entre le premier contact 10, le deuxième contact 1 1 et le circuit électronique 7 de manière à ce que la fonction « sonde température » soit uniquement active. Ou bien, il suffit de déplacer le boîtier de contrôle de sorte que les contacts ne soient plus en relation avec l'eau et que le câble de sonde de température permette toujours l'immersion de la sonde dans l'eau pour contrôler la température. Une telle désactivation ou un tel déplacement prévient qu'une personne ne rajoute de l'eau trop chaude. Cela évite le gâchis d'eau chaude et brûlure. Cette sonde 27 informe le circuit 7 de la température de l'eau. La sonde 27 traverse également la paroi 5 du boîtier de contrôle 2 par un troisième orifice 38 de manière étanche. L'étanchéité du boîtier de contrôle 2 est assurée en colmatant le troisième orifice 38 de la même manière que pour le premier orifice 19 et le deuxième orifice 20, figure 3. Le boîtier de contrôle 2 peut être placé contre une face interne 39 du

récipient 4, ou contre une face externe 40 du récipient 4, ou sur une plainte, ou sur un conduit d'arrivée d'eau ou sur le sol. La face interne 39 du récipient est une face destinée à être au contact de l'eau contrairement à une face externe 40 du récipient qui n'est pas destinée normalement à être au contact de l'eau. Posé fixé sur le sol, ou sur une plainte, le boîtier de commande 2 permet de détecter une éventuelle fuite d'eau à proximité des endroits où il existe des points d'eau, comme la machine à laver le linge ou le lave vaisselle.

Dans une autre variante de l'invention, un autre boîtier de contrôle 200 peut être incrusté dans la paroi 31 de la baignoire 4, par la face externe 40, figure 5. L'autre boîtier 200 est incrusté de telle manière qu'il est caché. Dans ce cas, on peut prévoir un tel autre boîtier de contrôle 200 dans des baignoires du domaine de la balnéothérapie. Cet autre boîtier 200 est équipé d'un premier contact électrique 100 et d'un deuxième contact électrique 1 10 qui peuvent chacun avoir la forme d'un bouton métallique. Chacun de ces contacts traverse entièrement la paroi 31 de la baignoire depuis la face externe 40 vers la face interne 39. La surface du bouton forme une surface de contact avec l'eau qui est parallèle à un plan de la face interne 39 de la paroi 31 de la baignoire. Ou bien ce bouton peut être légèrement surélevé par rapport au plan de la face interne 39 de la baignoire. La liaison des contacts est seulement rallongée et les trous de la baignoire, dans lesquels sont fixés les contacts, sont colmatés de façon étanche (rondelle et ou silicone).

Différents étages d'encastrement du boîtier de commande 2 peuvent être prévus sur la paroi 31 de la baignoire de manière à changer le niveau d'eau désiré pour chaque utilisation (ou en fonction des utilisateurs). Chaque étage d'encastrement correspond à un niveau d'eau désiré. Le fait de cacher ce boîtier 2, ne laissant visible que les contacts traversant la paroi 31 de la baignoire 4 représente un avantage esthétique (plus intégré). Le boîtier de commande 3 est formé de la même manière que le boîtier de contrôle 2. Il comporte un couvercle et une coque (non représentés). De la même manière que pour le boîtier de contrôle 2, le boîtier de commande 3 peut être aussi étanche. L'étanchéité d'un tel boîtier de commande 3 est particulièrement appréciée pour une mobilité et une utilisation en extérieur (jardin par exemple). Ainsi, l'alarme 22 et le module

récepteur 24 contenu dans un tel boîtier de commande 3 sont protégés contre d'éventuels agressions extérieurs (eau, choc,...) et peuvent aisément être transportés d'un endroit à un autre.

L'appareil 1 comporte dans une variante un module transmetteur 28. Ce module transmetteur 28 interagit avec le module récepteur 24. Ce module transmetteur 28 est destiné à commander une fermeture d'au moins une électrovanne 29. Une électrovanne 29 peut être branchée sur un conduit d'eau. Ainsi, lorsque le boîtier de contrôle détecte de l'eau via ses contacts électrique 10, 1 1 en aval de l'électrovanne 29, alors le module transmetteur 28 via l'émetteur 9 et le module récepteur 24 commande la fermeture de l'électrovanne 29. La transmission d'informations entre le module transmetteur 28 et l'électrovanne 29 peut être filaire ou de type radio fréquence.

Le module transmetteur 28 peut être placé à proximité de l'électrovanne 29 ou bien dans le boîtier de commande 3. Lorsque le module transmetteur 28 est placé à proximité de l'électrovanne 29, la liaison entre le module transmetteur 28 et l'électrovanne 29 est de préférence filaire. Lorsque le module transmetteur 28 est placé dans le boîtier de commande 3, la liaison entre le module transmetteur 28 et le module récepteur 24 d'une part, et la liaison entre le module transmetteur 28 et l'électrovanne 29 d'autre part, sont filaires ou du type radio fréquence.

Ainsi, plusieurs mode de réalisation de l'appareil 1 selon l'invention sont possible.

Figure 2, dans un premier mode de réalisation de l'invention, l'appareil de détection de la présence d'eau comporte le boîtier de contrôle 2 et le boîtier de commande 3 tels que décrits précédemment, le boîtier de commande 3 comportant le module récepteur 24, l'alarme 22 et éventuellement un interrupteur 23. Un tel appareil selon ce premier mode de réalisation fonctionne de la manière suivante. Le boîtier de contrôle 2 est placé sur le sol, ou bien fixé sur une plainte ou bien fixé sur la face interne 39 de la baignoire. Lorsque le premier contact 10 et le deuxième contact 1 1 sont au contact de l'eau ou lorsque la température relevée par la sonde 27 est égale à une température témoin correspondant à la température souhaitée par l'utilisateur, le circuit 7 envoie un signal à l'émetteur 9. L'émetteur 9 active le module récepteur 24. Le module récepteur 24 active ensuite

l'alarme 22. L'utilisateur prévenu peut couper l'alimentation en eau.

Figure 6, dans un second mode de réalisation de l'invention, l'appareil de détection de la présence d'eau comporte le boîtier de contrôle 2 et le boîtier de commande 3 tels que décrit précédemment, le boîtier de commande 3 comportant le module récepteur 24, l'alarme 22, éventuellement un interrupteur 23 et le module transmetteur 28. Lorsque le boîtier de contrôle 2 détecte la présence d'eau via ses deux contacts électriques 10 et 1 1 , l'émetteur 9 informe le module récepteur 24, qui informe à son tour l'alarme 22. Lorsque l'alarme informe l'utilisateur, l'utilisateur peut alors décider via le module transmetteur 28 de couper l'alimentation en eau de la baignoire en fermant à distance l'électrovanne 29 branché sur le conduit d'arrivée d'eau. Pour ce faire, le module transmetteur 28 peut être relié à un deuxième interrupteur 30 commandable par l'utilisateur une fois prévenu par l'alarme 22. Ce deuxième interrupteur 30 est relié au module transmetteur pour permettre à l'utilisateur de commander manuellement la mise en marche du module transmetteur. Ce deuxième interrupteur peut être commun au premier interrupteur. Dans ce cas, lorsque l'utilisateur appuie sur ce même interrupteur 23,30, non seulement l'alarme 22 est temporairement ou non inactivée, mais le module transmetteur 28 est également activé. Un troisième mode de réalisation de l'invention est illustré figure 7. Ce troisième mode de réalisation implique une commande automatique de fermeture de l'électrovanne 29 lorsqu'est détectée une présence d'eau par les contacts 10, 1 1 du boîtier de contrôle 2. Dans ce troisième mode, le module récepteur 24 est relié à l'électrovanne 29 directement. Ainsi, lorsqu'est détectée la présence d'eau, le module récepteur 24 active l'alarme 22 d'un côté et active l'électrovanne 29 d'un autre coté. Par l'activation de l'alarme, l'utilisateur est informé que de l'eau à été détecté et que l'électrovanne 29 a été fermée. Lorsque le boîtier de contrôle 2 est placé dans la baignoire 4, l'utilisateur sait alors que le niveau d'eau est atteint et que l'arrivée d'eau a été stoppée. Ou bien, lorsque le boîtier de contrôle 2 est placé sur une plainte, sur le sol ou sur un conduit, l'utilisateur sait qu'il existe une fuite d'eau à l'endroit où a été posé le boîtier de contrôle 2 et que l'arrivée d'eau est également stoppée. Dans ce dernier cas, on placera préférentiellement l'électrovanne 29 à un endroit le plus proche du compteur d'eau ou de l'arrivée principale d'eau d'une maison. Un tel branchement

permet de stopper une fuite d'eau suspectée mais non décelable directement sur le circuit d'alimentation en eau d'un immeuble ou d'une maison par des non professionnels.

La baignoire 4 est généralement équipée d'au moins un bouchon de vidange. Ce bouchon permet d'obturer un passage formé par la paroi de la baignoire au travers duquel s'écoule l'eau pour vider la baignoire. Ce bouchon et le passage sont généralement placés en dessous des robinets de la baignoire.

La fermeture du bouchon peut être manuelle ou automatique. Dans le cas où la fermeture du bouchon est automatique, on prévoit de disposer un moteur (non représenté). Le module transmetteur 28 est chargé de mettre en marche le moteur de manière à fermer le passage. Le moteur entraîne le bouchon depuis la position off jusqu'à une position on pour obturer le passage. On peut prévoir que l'électrovanne 29 demeure fermée tant que le passage n'a pas été obturé. Ceci évite, par exemple, qu'une personne fasse couler un bain alors que le bouchon de vidange n'a pas été fermé. On peut prévoir également que l'électrovanne demeure fermée tant que les contacts se trouvent au contact de l'eau. Ceci évite, par exemple, qu'un enfant gâche de l'eau en rouvrant les robinets alors que le récipient est plein. II est possible de prévoir que le boîtier de commande 3 comporte un interrupteur programmable 23 permettant de rendre l'alarme 22 momentanément inactive tout en la rendant activable suite à un éventuel autre signal provenant du boîtier de contrôle 2 pour une utilisation ultérieure. Pour cela, on utilisera une puce électronique de temporisation. On peut programmer cette interruption à une durée déterminée. Dans un exemple, on programme la durée d'interruption d'enclenchement de l'alarme à une heure. Ceci implique que le boîtier de contrôle 2 est de nouveau susceptible d'enclencher l'alarme 22 du boîtier de commande 3 une heure après son interruption. On prévoira donc de déplacer le boîtier de contrôle 2 par rapport à l'eau de manière à ce que les contacts électriques 10, 1 1 ne soient pas au contact de l'eau au cas ou l'utilisateur serait encore dans l'eau une heure après.

L'interruption momentanée de l'alarme 22 peut être commandée par un interrupteur 23 programmable. Cet interrupteur 23 est envisageable si l'électrovanne 29 est coupée automatiquement par le module transmetteur

28. Cette interruption momentanée peut être prévue dans le cas où le boîtier de contrôle 2 est incrusté dans la paroi de la baignoire. Dans ce cas, il peut être prévu une réouverture de l'électrovanne 29 malgré le contact avec l'eau des contacts électriques. Ceci permet de faire couler de l'eau dans le récipient 4 pour ajouter de l'eau chaude ou prendre une douchette par exemple. Ceci permet la maîtrise du rajout d'eau (chaude notamment) par un adulte lorsqu' un enfant est dans la baignoire.

Du fait que le boîtier de contrôle 2 est étanche, on peut prévoir de réaliser un boîtier de contrôle 2 miniature dont les dimensions sont telles que le boîtier de contrôle peut être fixé à la paroi 31 de la baignoire par un seul moyen de fixation 42. Dans un exemple préféré de l'invention, le moyen de fixation est formé par une ventouse 42, figure 4. Dans un autre exemple, le point de fixation est formé par une première bande et une deuxième bande, la première bande et la deuxième s'accrochant réversiblement l'une à l'autre. La première bande est munie d'une multitude d'ergots mâle destinés à s'embrocher sur des multitudes de fils frisés de la deuxième bande. La première bande peut être fixée à la paroi de la baignoire ou au boîtier de contrôle et la deuxième étant fixée en correspondance au boîtier de contrôle ou à la paroi de la baignoire. La première bande et la deuxième bande s'adhèrent l'une à l'autre tout en étant réversiblement détachable par arrachage de l'une de ces deux bandes de l'une de l'autre.

On peut prévoir que le boîtier de contrôle soit équipé de plusieurs moyens de fixations, différents les uns des autres pour adapter la fixation d'un tel boîtier de contrôle à différents relief sur lesquels doit être fixés le boîtier de contrôle (paroi de la baignoire, paroi d'une piscine, carrelage d'un sol, d'un mur, etc.). Par exemple, on peut prévoir qu'une des faces du boîtier de contrôle soit équipée de la ventouse et que l'autre face de ce même boîtier de contrôle soit équipé d'une des deux bandes. Cela facilite les diverses applications et fonctionnalités du boîtier de contrôle. La ventouse est plus appropriée pour attacher le boîtier de contrôle à la paroi de la baignoire, tandis que l'une des deux bandes est plus appropriée pour une paroi d'une piscine munie d'une multitude de petits carreaux sur lesquels est fixée l'autre bande.

Le boîtier de contrôle 2 peut comporter également une cage de protection 43. Cette cage de protection 43 permet de protéger la première

extrémité inférieure 13 du premier contact 10, la deuxième extrémité inférieure 15 du deuxième contact 1 1 et la sonde 27. Cette cage 43 est accolée tout en étant fixée à la paroi 5 du boîtier de contrôle 2. Cette cage 43 est de forme cylindrique et est formée par une cloison contournant le premier orifice, le deuxième orifice et le troisième orifice. Cette cloison s'étend le long du premier contact, du deuxième contact et de la sonde. Le premier contact, le deuxième contact et la sonde sont logés à l'intérieur de cette cage et ne dépassent pas de cette cage.

Le boîtier de contrôle 2 peut être placé sous la baignoire, ou bien à l'extérieur de la baignoire, ou bien intégré à un mitigeur ou à un robinet, ou bien intégré à une station de commande fréquemment utilisée pour les baignoires de balnéothérapie.

L'appareil est particulièrement intéressant dans le cadre d'un réservoir d'eau pour toilettes (WC). Il remplace ou sécurise en les complétant les systèmes mécaniques complexes qui se dégradent rapidement dans le temps.

Lorsque l'eau de la chasse est actionnée, les contacts électriques situés en haut du réservoir ne sont plus en contact avec l'eau, le circuit électronique 7 est ouvert et l'électrovanne 29 se remet en position ouverte alimentant à nouveau le réservoir jusqu'à une nouvelle détection de l'eau par les capteurs qui remonteront alors l'électrovanne 29 en position fermée.

Dans un exemple non limitatif, le boîtier de contrôle de contrôle 2 comporte les dimensions suivantes :10 cm de long, 5 cm de large et 3 cm de profondeur. Dans ce même exemple, le boîtier de commande 3 comporte les dimensions suivantes : 12 cm de long, 9 cm de large et 4 cm de profondeur. Le boîtier de commande 3 et le boîtier de contrôle 2 doivent avoir des dimensions permettant la fixation aisée du boîtier de contrôle 2 à la paroi 31 de la baignoire, et le transport aisé par un utilisateur du boîtier de commande 3. Le module transmetteur 28 peut être relié à un bouton interrupteur ou puce de temporisation pour commander son inactivation temporaire lorsque l'électrovanne est fermée.

La sonde de température peut commander également l'état de fermeture de l'électrovanne. Le boîtier de contrôle peut également être positionné en dessous du

trop plein pour détecter un niveau avant le trop plein de la baignoire.

Le boîtier de contrôle 2 et le boîtier de commande 3 sont non contondants, de même que pour les contacts.

Dans le cas où le boîtier de contrôle est incrusté dans la paroi du récipient (seuls les contacts 10 et 1 1 se trouvant à l'intérieur du récipient), l'alimentation par le transformateur est préférable. La commande de l'électrovanne peut dans ce cas de figure être de type filaire plutôt que de type radio fréquence.

Dans le cas d'une installation de détection de fuite ou d'inondation, il peut être envisagé de prévoir une alimentation via un transformateur placé à distance de façon par exemple à répondre aux normes de réglementation en vigueur.

La fréquence des ondes émise par l'émetteur 9 peut être modifiée à l'aide de cavaliers sur des broches fixées sur le circuit électronique 7. La fréquence des ondes reçues par le récepteur 24 peut être modifiée à l'aide de cavaliers sur des broches fixées sur le circuit électronique du boîtier de commande.