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Title:
WATER FLUSH DEVICE AND METHOD FOR REMOVING AND REINSTALLING SUCH A DEVICE VIA AN ACCESS HATCH IN A FLUSH CISTERN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/099344
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a water flush device (10) comprising a housing (20) and an actuating rod (51) fitted with a flapper (53) in its lower portion. In the configuration of use, the rod is joined to the housing and projects from an upper opening (33) and a lower opening, and is vertically movable between a closed position in which the flapper closes off the discharge opening (7) in the cistern (1), and a discharge position in which the flapper is located above the discharge opening. A vertical aperture (30) extends up the entire height of the housing and is in communication with the upper and lower openings. The aperture is configured so that the rod can be removed from the housing by way of a horizontal translational movement via the aperture.

Inventors:
WILINSKI SÉBASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/083244
Publication Date:
June 08, 2023
Filing Date:
November 25, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SIAMP CEDAP REUNIES (MC)
International Classes:
E03D1/35
Domestic Patent References:
WO2002095147A12002-11-28
Foreign References:
CN201165691Y2008-12-17
US6081938A2000-07-04
US20190032314A12019-01-31
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN ET MAUREAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de chasse d'eau (10) destiné à être placé sensiblement verticalement dans un réservoir (1) de chasse d'eau qui comporte une paroi de fond (5) munie d'un orifice d'évacuation (7) d'eau et un organe de commande du dispositif de chasse d'eau (10) par un utilisateur, le dispositif de chasse d'eau (10) comprenant : un boîtier (20) comportant une paroi périphérique (21), un orifice supérieur (33) et un orifice inférieur (31) ; un ensemble d'actionnement (60) comportant au moins une première tige (51) d'actionnement, la première tige (51) comportant un clapet (53) à sa partie inférieure et, à sa partie supérieure, un organe de couplage (57) avec l'organe de commande ; dans lequel, en configuration d'utilisation, l'ensemble d'actionnement (60) est assemblé au boîtier (20), la première tige (51) étant partiellement logée dans le boîtier (20) et faisant saillie vers le haut et vers le bas par les orifices supérieur (33) et inférieur (31), respectivement, la première tige (51) étant mobile verticalement, par rapport au boîtier (20), entre une position d'obturation, dans laquelle le clapet (53) est apte à obturer l'orifice d'évacuation (7) du réservoir (1), et une position d'évacuation, dans laquelle le clapet (53) est situé au-dessus et à distance de l'orifice d'évacuation (7) ; caractérisé en ce que le boîtier (20) comporte, dans sa paroi périphérique (21), une lumière (30) verticale qui s'étend sur toute la hauteur du boîtier (20) et qui communique avec les orifices supérieur (33) et inférieur (31) du boîtier (20), la lumière (30) étant configurée pour que la première tige (51) puisse être extraite du boîtier (20), par un mouvement de translation horizontale, en passant par la lumière (30), de sorte que l'ensemble d'actionnement (60) puisse être désassemblé du boîtier (20).

2. Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première tige (51) est de plus mobile verticalement, par rapport au boîtier (20), depuis la position d'évacuation et vers le haut, jusqu'à une position de démontage, et en ce que le dispositif comprend des moyens de blocage (63, 64, 24) empêchant le passage de la première tige (51) hors du boîtier (20) par la lumière (30) lorsque la première tige (51) n'est pas en position de démontage.

3. Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 2, caractérisé en ce que, en position de démontage, une partie (55) du clapet (53) est en butée sous une paroi (25) du boîtier (20).

4. Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un ensemble flottant (70) monté dans le boîtier (20) de façon mobile entre une position basse et une position haute, selon le niveau d'eau dans le boîtier (20) pendant le fonctionnement du dispositif de chasse d'eau (10), l'ensemble flottant (70) comportant une paroi d'appui (76), et en ce que la première tige (51) comprend un organe de butée (63, 64), le dispositif de chasse d'eau (10) étant dépourvu d'élément de liaison entre l'organe de butée (63, 64) de la première tige (51) et la paroi d'appui (76) de l'ensemble flottant (70) et étant configuré de sorte que, dans la configuration d'utilisation, l'organe de butée (63, 64) est positionné de façon adjacente à la paroi d'appui (76) et est apte à coopérer avec la paroi d'appui (76) lors du fonctionnement du dispositif de chasse d'eau (10) pour permettre l'évacuation d'eau et le remplissage du réservoir (1).

5. Dispositif de chasse d'eau selon les revendications 2 ou 3, et 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent une partie (63, 64) ménagée sur la première tige (51), ladite partie des moyens de blocage incluant l'organe de butée.

6. Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent au moins un appendice (63, 64) en saillie par rapport à la première tige (51), de préférence orthogonalement à son axe (61), l'appendice (63, 64) étant configuré de sorte que : lorsque la première tige (51) est située entre ses positions d'obturation et d'évacuation, l'appendice (63, 64) est en regard de la paroi périphérique (21) du boîtier (20), au voisinage de la lumière (30) et à l'intérieur du boîtier (20), empêchant d'extraire la première tige (51) ; lorsque la première tige (51) est en position de démontage, l'appendice (63, 64) est situé au-dessus du boîtier (20) ou en vis-à-vis d'une fenêtre (45) qui est ménagée dans le boîtier (20) et qui forme un élargissement de la lumière (30) localisé sur une portion de la hauteur du boîtier (20), la première tige (51) pouvant ainsi être extraite du boîtier (20).

7. Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le boîtier (20) comprend : un socle (25) dans lequel sont ménagés d'une part l'orifice inférieur (31) et d'autre part une ouverture (32) débouchant dans l'orifice inférieur (31) et dans la lumière (30) du boîtier (20) ; un couvercle (26) dans lequel sont ménagés d'une part l'orifice supérieur (33) et d'autre part une ouverture (34) débouchant dans l'orifice supérieur (33) et dans la lumière (30) du boîtier (20) ; dans lequel une paroi de guidage (37, 38) fait saillie du socle (25) et/ ou du couvercle (26), autour de l'orifice (31, 33), pour permettre le guidage du mouvement vertical de la première tige (51) par rapport au boîtier (20).

8. Dispositif de chasse d'eau selon les revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la paroi de guidage comporte au moins une gorge verticale (39) ouverte vers l'orifice, pour recevoir et guider l'appendice (63, 64) de la première tige (51) lors du mouvement vertical de la première tige (51).

9. Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le boîtier (20) comprend au moins un ensemble de deux languettes (29) ou ailes (40) faisant saillie de la paroi périphérique (21) du boitier, vers l'extérieur, de part et d'autre de la lumière (30), les deux languettes (29) ou ailes (40) définissant entre elles un couloir convergeant en direction du boîtier (20), de sorte à guider le mouvement d'insertion de la première tige (51) dans le boîtier (20).

10. Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la première tige (51) possède, sur au moins une portion de sa longueur, une section non circulaire (66, 67) présentant une petite dimension (dl, d'1) et une grande dimension (d2, d'2), par exemple sensiblement rectangulaire ou ovale, et en ce que la lumière (30) présente une largeur (I, I') comprise entre lesdites petite et grande dimensions.

11. Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'ensemble d'actionnement (60) comprend une deuxième tige (52) d'actionnement qui est assemblée à la première tige (51) de façon coulissante selon un axe vertical (61) entre une position haute et une position basse, la deuxième tige (52) étant configurée pour permettre l'évacuation d'un deuxième volume d'eau différent d'un premier volume d'eau évacué par l'actionnement de la première tige (51), dispositif dans lequel, de préférence, en configuration d'utilisation, la première tige (51), la deuxième tige (52) et la lumière (30) du boîtier (20) présentent des plans verticaux médians (Pl, P2) sensiblement confondus, la deuxième tige (52) étant de préférence au moins partiellement située à l'extérieur du boîtier (20).

12. Dispositif de chasse d'eau selon les revendications 6 et 11, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de liaison (58) entre les première et deuxième tiges (51, 52), qui est fixé à la deuxième tige (52) et qui est monté autour de la première tige (51) de façon coulissante verticalement, et en ce que les moyens de blocage comprennent : au moins un premier appendice (63) faisant saillie de la première tige (51) à une première hauteur (hl) ; et au moins un deuxième appendice (64) faisant saillie de l'organe de liaison (58) à une deuxième hauteur (h2) différente de la première hauteur (hl), par exemple inférieure à celle-ci, et une fenêtre (45) correspondante ménagée dans le boîtier (20).

13. Dispositif de chasse d'eau selon les revendications 8 et 12, caractérisé en ce que le premier appendice (63) est situé au-dessus du deuxième appendice (64), et en ce que : lorsque la première tige (51) est en position d'obturation, le deuxième appendice (64) est au moins partiellement reçu dans une gorge (39) verticale ménagée sur le socle (25) ; lorsque la première tige (51) est en position d'évacuation, le premier appendice (63) est au moins partiellement reçu dans une gorge (39) verticale ménagée sur le couvercle (26).

14. Système de chasse d'eau (100) comprenant : un dispositif de chasse d'eau (10) selon l'une des revendications précédentes ; un réservoir (1) de chasse d'eau qui comporte une paroi de fond (5) munie d'un orifice d'évacuation (7) d'eau, un organe de commande du dispositif de chasse d'eau (10) par un utilisateur, et une trappe de visite (8) ; le dispositif de chasse d'eau (10) étant monté sensiblement verticalement dans le réservoir (1) de sorte que le clapet (53) et l'orifice d'évacuation (7) d'eau soient sensiblement coaxiaux.

15. Système de chasse d'eau selon la revendication 14, le dispositif de chasse d'eau (10) étant conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que le réservoir (1) comprend un support (9) faisant saillie de la paroi de fond (5) vers l'intérieur du réservoir (1), à proximité de la lumière (30) du boîtier (20), le support (9) étant configuré de sorte que, lorsque la première tige (51) est à l'extérieur du boîtier (20) avec le clapet (53) reposant sur le support (9), la première tige (51) est à une hauteur identique à celle qu'elle occupe en position de démontage.

16. Procédé de démontage d'un dispositif de chasse d'eau (10) monté dans un réservoir (1) d'un système de chasse d'eau selon la revendication 14 ou 15, le dispositif de chasse d'eau (10) étant conforme à la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, réalisées par la trappe de visite (8) : tirer l'ensemble d'actionnement (60) verticalement jusqu'à ce que la première tige (51) atteigne sa position de démontage, puis extraire la première tige (51) du boîtier (20) par un mouvement de translation horizontale, en passant par la lumière (30) ; sortir la première tige (51) du réservoir (1).

17. Procédé de remontage d'un dispositif de chasse d'eau (10) monté dans un réservoir (1) d'un système de chasse d'eau selon la revendication 15, le dispositif de chasse d'eau (10) étant conforme à la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, réalisées par la trappe de visite (8) : introduire l'ensemble d'actionnement (60) dans le réservoir (1) ; placer la première tige (51) verticalement, à l'extérieur du boîtier (20) et à proximité de la lumière (30) du boîtier (20), avec le clapet (53) reposant sur le support (9) ; translater la première tige (51) horizontalement en direction de la lumière (30) ; orienter la première tige (51), par rotation autour de son axe (61), de sorte qu'elle puisse passer à travers la lumière (30), et poursuivre le mouvement de translation horizontale de la première tige (51)pour l'insérer dans le boîtier (20) ; lorsque la première tige (51) est en position de démontage, la translater verticalement vers le bas jusqu'à sa configuration d'utilisation.

Description:
DESCRIPTION

Dispositif de chasse d'eau et procédé de démontage et de remontage d'un tel dispositif par une trappe de visite d'un réservoir de chasse d'eau

L'invention concerne un dispositif de chasse d'eau ainsi qu'un système de chasse d'eau comprenant un tel dispositif de chasse d'eau monté dans un réservoir. L'invention concerne également un procédé de démontage et un procédé de remontage d'un tel dispositif de chasse d'eau par une trappe de visite du réservoir.

Un système de chasse d'eau comprend classiquement dispositif de chasse d'eau monté dans un réservoir qui comporte une paroi de fond munie d'un orifice d'évacuation d'eau. Le dispositif de chasse d'eau comprend un boîtier dans lequel est montée au moins une tige d'actionnement qui comporte un clapet à sa partie inférieure. En activant un organe de commande prévu sur le réservoir, un utilisateur provoque le passage de la tige d'une position basse, ou position d'obturation, dans laquelle le clapet obture l'orifice d'évacuation du réservoir, à une position haute, ou position d'évacuation, dans laquelle le clapet est situé au-dessus et à distance de l'orifice d'évacuation, l'eau pouvant ainsi être évacuée du réservoir vers une cuvette de toilettes.

Le clapet comporte généralement un joint d'étanchéité qui s'altère dans le temps. Afin de garantir une obturation efficace de l'orifice d'évacuation d'eau, et d'éviter ainsi les fuites entraînant une consommation inutile d'eau et occasionnant un bruit gênant, il est devient alors nécessaire de changer le joint d'étanchéité.

Pour ce faire, dans les systèmes de chasse d'eau connus, un opérateur doit sortir le dispositif de chasse d'eau hors du réservoir pour avoir accès au clapet et donc au joint. Or, cette opération est malaisée dans le cas de réservoirs encastrés, c'est-à- dire placés derrière une cloison située à l'arrière de la cuvette de toilettes. En effet, l'accès au réservoir s'effectue via une ouverture qui est réalisée dans la cloison et qui présente des dimensions réduites. Cette opération est également problématique dans le cas d'un réservoir étroit, qu'il soit ou non encastré, car l'espace dans lequel doivent être effectués les mouvements du dispositif de chasse d'eau, pour qu'il puisse être sorti du réservoir, est alors très réduit.

L'invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en fournissant un dispositif de chasse d'eau dans lequel la maintenance du clapet est plus simple à réaliser. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de chasse d'eau destiné à être placé sensiblement verticalement dans un réservoir de chasse d'eau qui comporte une paroi de fond munie d'un orifice d'évacuation d'eau et un organe de commande du dispositif de chasse d'eau par un utilisateur. Le dispositif de chasse d'eau comprend : un boîtier comportant une paroi périphérique, un orifice supérieur et un orifice inférieur ; un ensemble d'actionnement comportant au moins une première tige d'actionnement, la première tige comportant un clapet à sa partie inférieure et, à sa partie supérieure, un organe de couplage avec l'organe de commande.

En configuration d'utilisation, l'ensemble d'actionnement est assemblé au boîtier, la première tige étant partiellement logée dans le boîtier et faisant saillie vers le haut et vers le bas par les orifices supérieur et inférieur, respectivement, la première tige étant mobile verticalement, par rapport au boîtier, entre une position d'obturation, dans laquelle le clapet est apte à obturer l'orifice d'évacuation du réservoir, et une position d'évacuation, dans laquelle le clapet est situé au-dessus et à distance de l'orifice d'évacuation.

Selon une définition générale de l'invention, le boîtier comporte, dans sa paroi périphérique, une lumière verticale qui s'étend sur toute la hauteur du boîtier et qui communique avec les orifices supérieur et inférieur du boîtier, la lumière étant configurée pour que la première tige puisse être extraite du boîtier, par un mouvement de translation horizontale, en passant par la lumière, de sorte que l'ensemble d'actionnement puisse être désassemblé du boîtier.

Ainsi, l'invention prévoit que le clapet soit porté par une pièce - à savoir la première tige d'actionnement -qui est assemblée au boîtier de façon amovible, seule cette pièce devant être sortie du réservoir pour assurer la maintenance du clapet.

Une fois l'ensemble d'actionnement, en particulier la première tige, extrait du boîtier, il peut être sorti du réservoir par l'opérateur, cette opération étant beaucoup plus aisée qu'avec les systèmes de l'art antérieur, puisque l'ensemble d'actionnement a des dimensions bien moins importantes que le dispositif de chasse d'eau dans son intégralité. L'ensemble d'actionnement peut ainsi être plus facilement déplacé et orienté de façon appropriée dans le réservoir pour pouvoir en être sorti via une trappe de visite.

De plus, l'ensemble d'actionnement peut passer de sa configuration d'utilisation, c'est-à-dire sa configuration montée dans le boîtier, à une position extraite du boîtier, par un mouvement très simple réalisable par un opérateur agissant via une ouverture de dimensions réduites. Pour permettre ce mouvement, l'invention prévoit de munir le boîtier d'une simple lumière verticale, ce qui, en termes de fabrication, est peu contraignant et peu coûteux.

Selon une réalisation possible, la première tige est de plus mobile verticalement, par rapport au boîtier, depuis la position d'évacuation et vers le haut, jusqu'à une position de démontage, et le dispositif comprend des moyens de blocage empêchant le passage de la première tige hors du boîtier par la lumière lorsque la première tige n'est pas en position de démontage.

Ceci permet d'empêcher que la première tige ne sorte du boîtier de façon intempestive, lorsqu'elle est en configuration d'utilisation, entre la position d'obturation et la position d'évacuation. En pratique, on peut prévoir que le passage à la position de démontage nécessite une action spécifique d'un opérateur, cette position ne pouvant jamais être atteinte en configuration d'utilisation par un utilisateur.

On peut prévoir que, en position de démontage, une partie du clapet soit en butée sous une paroi du boîtier. Ceci constitue un repère pour l'opérateur qui dispose généralement d'une très faible visibilité lorsqu'il intervient à l'intérieur du réservoir.

Selon une réalisation possible, le dispositif de chasse d'eau comprend en outre au moins un ensemble flottant monté dans le boîtier de façon mobile entre une position basse et une position haute, selon le niveau d'eau dans le boîtier pendant le fonctionnement du dispositif de chasse d'eau. L'ensemble flottant comporte une paroi d'appui et la première tige comprend un organe de butée. De plus, le dispositif de chasse d'eau est dépourvu d'élément de liaison entre l'organe de butée de la première tige et la paroi d'appui de l'ensemble flottant, et est configuré de sorte que, dans la configuration d'utilisation, l'organe de butée est positionné de façon adjacente à la paroi d'appui et est apte à coopérer avec la paroi d'appui lors du fonctionnement du dispositif de chasse d'eau pour permettre l'évacuation d'eau et le remplissage du réservoir.

En prévoyant un simple positionnement de la tige de sorte que l'organe de butée soit adjacent à la paroi d'appui, et puisse coopérer avec celle-ci, l'invention s'affranchit de toute liaison mécanique entre ces deux éléments qui ne pourrait pas être réalisée par un opérateur depuis l'extérieur du réservoir. Ainsi, lors du passage de la tige de l'extérieur du boîtier à la configuration d'utilisation (et par exemple de la position de démontage à la configuration d'utilisation), l'organe de butée vient simplement se positionner de façon adjacente à la paroi d'appui. En d'autres termes, lorsqu'elle est remontée dans le boîtier, par exemple après un changement du joint d'étanchéité du clapet, la première tige se place automatiquement en position opérationnelle par rapport au reste du mécanisme de chasse. La première tige est directement fonctionnellement recouplée aux autres pièces du mécanisme de chasse.

Selon une réalisation possible, les moyens de blocage comprennent une partie ménagée sur la première tige.

Ladite partie des moyens de blocage ménagée sur la première tige peut inclure l'organe de butée. En d'autres termes, selon un mode de réalisation de l'invention, il existe un ou plusieurs éléments sur la première tige qui forme à la fois une partie des moyens de blocage empêchant d'extraire la première tige hors du boîtier lorsque la première tige n'est pas en position de démontage, et une partie coopérant avec l'ensemble flottant pour assurer le fonctionnement du dispositif de chasse d'eau.

En variante, cette fonction de coopération avec l'ensemble flottant pourrait être réalisée par un organe dédié, distinct du ou des éléments sur la première tige qui forment une partie des moyens de blocage.

Les moyens de blocage peuvent comprendre au moins un appendice en saillie par rapport à la première tige, l'appendice étant configuré de sorte que : lorsque la première tige est située entre ses positions d'obturation et d'évacuation, l'appendice est en en regard de la paroi périphérique du boîtier, au voisinage de la lumière et à l'intérieur du boîtier, empêchant d'extraire la première tige ; lorsque la première tige est en position de démontage, l'appendice est situé au-dessus du boîtier ou en vis-à-vis d'une fenêtre qui est ménagée dans le boîtier et qui forme un élargissement de la lumière localisé sur une portion de la hauteur du boîtier, la première tige pouvant ainsi être extraite du boîtier.

L'appendice peut être en saillie par rapport à la première tige orthogonalement à son axe, ou en oblique.

Le boîtier peut comprendre : un socle dans lequel sont ménagés d'une part l'orifice inférieur et d'autre part une ouverture débouchant dans l'orifice inférieur et dans la lumière du boîtier ; un couvercle dans lequel sont ménagés d'une part l'orifice supérieur et d'autre part une ouverture débouchant dans l'orifice supérieur et dans la lumière du boîtier.

En outre, une paroi de guidage peut faire saillie du socle et/ ou du couvercle, autour de l'orifice, pour permettre le guidage du mouvement vertical de la première tige par rapport au boîtier. La paroi de guidage peut posséder une forme sensiblement hémicylindrique ; elle peut constituer un logement dans lequel est reçue la première tige. De préférence, la paroi de guidage fait saillie vers le haut, afin de permettre un guidage du mouvement ascendant de la première tige depuis la position d'obturation.

La paroi de guidage peut comporter au moins une gorge verticale ouverte vers l'orifice, pour recevoir et guider l'appendice de la première tige lors du mouvement vertical de la première tige. Ainsi, l'appendice forme une partie des moyens de blocage et également de moyens de guidage du mouvement vertical de la première tige. Le guidage n'est pas nécessairement prévu sur toute l'amplitude du mouvement de la première tige entre les positions d'obturation et d'évacuation.

Le boîtier peut comprendre des moyens de maintien réversible de la première tige en configuration d'utilisation. Il peut s'agir de moyens d'encliquetage. Ces moyens de maintien sont par exemple ménagés sur un couvercle du boîtier.

Le boîtier peut comprendre au moins un ensemble de deux languettes ou ailes faisant saillie de la paroi périphérique du boitier, vers l'extérieur, de part et d'autre de la lumière, les deux languettes ou ailes définissant entre elles un couloir convergeant en direction du boîtier, de sorte à guider le mouvement d'insertion de la première tige dans le boîtier.

Selon une réalisation possible, la première tige possède, sur au moins une portion de sa longueur, une section non circulaire présentant une petite dimension et une grande dimension. De plus, la lumière présente une largeur comprise entre lesdites petite et grande dimensions. Une telle disposition permet d'assurer que la première tige est introduite dans le boîtier avec l'orientation appropriée, c'est-à-dire pour garantir un positionnement adéquat de la première tige permettant la coopération requise avec d'autres composants du mécanisme de chasse d'eau et donc le bon fonctionnement de la chasse d'eau.

Par ailleurs, l'ensemble d'actionnement du dispositif de chasse d'eau peut comprendre une deuxième tige d'actionnement qui est assemblée à la première tige de façon coulissante selon un axe vertical entre une position haute et une position basse. La deuxième tige est configurée pour permettre l'évacuation d'un deuxième volume d'eau différent d'un premier volume d'eau évacué par l'actionnement de la première tige. De préférence, en configuration d'utilisation, la première tige, la deuxième tige et la lumière du boîtier présentent des plans verticaux médians sensiblement confondus, la deuxième tige étant de préférence au moins partiellement située à l'extérieur du boîtier. Selon une réalisation possible, le dispositif de chasse d'eau comprend un organe de liaison entre les première et deuxième tiges, qui est fixé à la deuxième tige et qui est monté autour de la première tige de façon coulissante verticalement, et les moyens de blocage comprennent : au moins un premier appendice faisant saillie de la première tige à une première hauteur ; et au moins un deuxième appendice faisant saillie de l'organe de liaison à une deuxième hauteur différente de la première hauteur, par exemple inférieure à celle-ci, et une fenêtre correspondante ménagée dans le boîtier.

Par exemple, le premier appendice est situé au-dessus du deuxième appendice, et : lorsque la première tige est en position d'obturation, le deuxième appendice est au moins partiellement reçu dans une gorge verticale ménagée sur le socle ; lorsque la première tige est en position d'évacuation, le premier appendice est au moins partiellement reçu dans une gorge verticale ménagée sur le couvercle.

Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un système de chasse d'eau comprenant d'une part un dispositif de chasse d'eau tel que précédemment décrit, et d'autre part un réservoir de chasse d'eau qui comporte une paroi de fond munie d'un orifice d'évacuation d'eau, un organe de commande du dispositif de chasse d'eau par un utilisateur, et une trappe de visite. Le dispositif de chasse d'eau est monté sensiblement verticalement dans le réservoir de sorte que le clapet et l'orifice d'évacuation d'eau soient sensiblement coaxiaux.

Selon une réalisation possible, le réservoir comprend un support faisant saillie de la paroi de fond vers l'intérieur du réservoir, à proximité de la lumière du boîtier, le support étant configuré de sorte que, lorsque la première tige est à l'extérieur du boîtier avec le clapet reposant sur le support, la première tige est à une hauteur identique à celle qu'elle occupe en position de démontage. Ceci facilite l'insertion de la première tige dans le boîtier, même pour un opérateur agissant plus ou moins à l'aveugle via la trappe de visite, en assurant que les moyens de blocage n'empêchent pas le mouvement d'insertion de la première tige.

Selon un troisième aspect, l'invention concerne un procédé de démontage d'un dispositif de chasse d'eau monté dans un réservoir, comme précédemment décrit, le procédé comprenant les étapes suivantes, réalisées par la trappe de visite : tirer l'ensemble d'actionnement verticalement jusqu'à ce que la première tige atteigne sa position de démontage, puis extraire la première tige du boîtier par un mouvement de translation horizontale, en passant par la lumière ; sortir la première tige du réservoir.

Selon un quatrième aspect, l'invention concerne un procédé de remontage d'un dispositif de chasse d'eau monté dans un réservoir, comme précédemment décrit, le procédé comprenant les étapes suivantes, réalisées par la trappe de visite : introduire l'ensemble d'actionnement dans le réservoir ; placer la première tige verticalement, à l'extérieur du boîtier et à proximité de la lumière du boîtier, avec le clapet reposant sur le support ; translater la première tige horizontalement en direction de la lumière ; orienter la première tige, par rotation autour de son axe, de sorte qu'elle puisse passer à travers la lumière, et poursuivre le mouvement de translation horizontale de la tige pour l'insérer dans le boîtier ; lorsque la première tige est en position de démontage, la translater verticalement vers le bas jusqu'à sa configuration d'utilisation.

On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées :

La figure 1 est une vue de face d'un système de chasse d'eau selon l'invention, comprenant un dispositif de chasse d'eau monté dans un réservoir ;

La figure 2 est une vue de dessus du système de la figure 1 ;

La figure 3 est une vue en perspective du boîtier du dispositif de chasse d'eau de la figure 1 ;

La figure 4 est une vue latérale du boîtier ;

La figure 5 est une vue partielle en perspective du dispositif de chasse d'eau, vu de dessous ;

La figure 6 est une vue en perspective d'un ensemble d'actionnement, comprenant une première et une deuxième tiges d'actionnement, et appartenant au dispositif de chasse d'eau de la figure 1 ;

La figure 7 est une autre vue en perspective de l'ensemble d'actionnement de la figure 6 ;

La figure 8 est une vue partielle en perspective d'un ensemble flottant associé à la première tige ; La figure 9 est une vue de face du dispositif de chasse d'eau de la figure 1, la première tige étant en configuration d'utilisation, en position d'obturation ;

La figure 10 est une vue latérale du dispositif de chasse d'eau de la figure 9 ;

La figure 11 est une vue partielle en perspective du couvercle du boîtier et de la première tige ;

La figure 12 est une vue partielle en perspective de l'intérieur du boîtier ;

La figure 13 est une vue de face du dispositif de chasse d'eau de la figure 1, la première tige étant en configuration d'utilisation, en position d'évacuation ;

La figure 14 est une vue de face du dispositif de chasse d'eau de la figure 1, la première tige étant en position de démontage ;

La figure 15 est une vue partielle en perspective du système de chasse d'eau de la figure 1, lors d'une étape du procédé de remontage.

La figure 1 représente un système de chasse d'eau 100 selon un mode de réalisation de l'invention. Le système de chasse d'eau 100 comprend un dispositif de chasse d'eau 10 qui est monté dans un réservoir de chasse d'eau 1.

Le réservoir 1, généralement de forme sensiblement parallélépipédique, comporte une paroi frontale 2, une paroi arrière 3, deux parois latérales 4, une paroi de fond 5 et une paroi supérieure 6. Il est destiné à être placé à l'arrière et en hauteur par rapport à une cuvette de toilettes (non représentée), de façon visible ou, en variante, en étant encastré, c'est-à-dire placé derrière une cloison muni d'une ouverture d'accès. La paroi de fond 5 est munie d'un orifice d'évacuation d'eau 7.

En position montée, le réservoir 1 est positionné de telle sorte que sa paroi de fond 5 soit sensiblement horizontale. En référence à cette position montée, et comme illustré sur la figure 1, on définit : la direction verticale Z, par rapport à laquelle sont employés les termes « haut », « supérieur », « bas », « inférieur » et analogue ; la direction longitudinale X parallèle aux parois frontale 2 et arrière 3, par rapport à laquelle est employé le terme « latéral » ; et la direction transversale Y orthogonale aux directions X et Z, par rapport à laquelle sont employés les termes « frontal », « arrière », « largeur ».

Le réservoir comporte de plus une trappe de visite 8, de préférence ménagée en partie haute de la paroi frontale 2, pour permettre à un opérateur d'accéder à l'intérieur du réservoir pour diverses opérations de maintenance ou de réparation. Le réservoir 1 comporte également un système d'amenée d'eau, et au moins un organe de commande du dispositif de chasse d'eau par un utilisateur, tel qu'un bouton à enfoncer ou à tirer, ces éléments n'étant pas représentés.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, le réservoir 1 est formé d'une partie supérieure et d'une partie inférieure assemblées l'une à l'autre, mais ceci ne doit pas être considéré comme limitatif.

Une pièce 110 peut être fixée contre la paroi de fond 5 du réservoir 1, du côté extérieur. La pièce 110 comporte un tube 111 de raccordement à un conduit d'amenée d'eau vers la cuvette de toilette, le tube 111 étant monté coaxialement à l'orifice d'évacuation d'eau 7, et avec étanchéité.

Le dispositif de chasse d'eau 10 est monté sensiblement verticalement dans le réservoir 1. Il comprend un boîtier 20 dans lequel est logé, au moins en partie, un mécanisme de chasse.

Le boîtier 20 peut posséder une forme globale cylindrique d'axe 27, cet axe 27 étant sensiblement vertical en position montée. Le boîtier 20 comporte une paroi périphérique 21 ; celle-ci peut être réalisée par l'assemblage de plusieurs pièces, par exemple sous forme de tronçons de cylindre assemblés coaxialement. Comme on le voit sur la figure 2, le réservoir 1 peut être très étroit, la distance entre ses parois frontale 2 et arrière 3 étant sensiblement identique à la largeur du boîtier 20. Bien que l'invention ne soit pas limitée à de tels réservoirs étroits, elle revêt un intérêt significatif dans ce cas, où l'espace disponible pour manœuvrer le dispositif de chasse d'eau 10 à l'intérieur du réservoir 1 est particulièrement restreint. La paroi périphérique 21 du boîtier 20 peut présenter deux méplats formant une face frontale 22 et une face arrière 23 qui viennent se placer respectivement contre ou à proximité des parois frontale 2 et arrière 3 du boîtier 20.

Le boîtier 20 peut présenter un plan de symétrie PI contenant l'axe 27 et orthogonal à la direction Y, en position montée.

La paroi périphérique 21 comporte une lumière 30 qui s'étend verticalement sur toute la hauteur du boîtier 20. La lumière 30 est ménagée dans une paroi latérale 24 de la paroi périphérique 21, qui est globalement orientée orthogonalement à l'axe X. Cette paroi latérale fait face à l'une des parois latérales 4 du boîtier 1, à distance de celle-ci. La lumière 30 présente de préférence un plan vertical médian sensiblement confondu avec le plan de symétrie PI du boîtier 20.

Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 4, la lumière 30 présente un élargissement localisé sur une portion de la hauteur du boîtier 20, qui forme une fenêtre 45. La fenêtre 45 est de préférence située dans la moitié inférieure du boîtier 20. La lumière 30 possède dans une portion 66 située sous la lumière 45, une largeur I et, dans une portion 67 située au-dessus de la lumière 45, une largeur I'.

Dans la réalisation représentée, le boîtier 20 comporte en outre un socle 25 (plus spécifiquement visible sur la figure 5) et un couvercle 26 (plus spécifiquement visible sur la figure 11), par exemple sensiblement horizontaux.

Dans le socle 25 sont ménagés un orifice inférieur 31 et une ouverture 32 qui débouche d'une part dans l'orifice inférieur 31 et d'autre part dans la lumière 30 du boîtier 20. L'ouverture 32 est de préférence allongée et orientée selon la direction longitudinale X. Dans le couvercle 26 sont ménagés un orifice supérieur 33 et une ouverture 34 qui débouche d'une part dans l'orifice supérieur 33 et d'autre part dans la lumière 30 du boîtier 20. L'ouverture 34 est de préférence allongée et orientée selon la direction longitudinale X. Ainsi, la lumière 30 communique avec les orifices inférieur 31 et supérieur 33 du boîtier 20.

Les orifices inférieur 31 et supérieur 33 présentent un même axe 28. En position montée, l'axe 28 des orifices 31, 33 est sensiblement vertical, situé dans le plan de symétrie PI du boîtier 20, et décalé par rapport à l'axe 27, le long de la direction X, en direction de la paroi 24 du boîtier dans laquelle est ménagée la lumière 30. Le boîtier 20 est monté dans le réservoir 1 de sorte que l'axe 28 des orifices inférieur 31 et supérieur 33 soit sensiblement confondu avec l'axe de l'orifice d'évacuation 7.

En outre, le boîtier 20 peut comporter une jupe 35 s'étendant verticalement vers le bas depuis la périphérie du socle 25. Lorsque le boîtier 20 est monté dans le réservoir 1, le bord inférieur de la jupe 35 est de préférence situé à distance au-dessus de la paroi de fond 5 du réservoir 1. La jupe 35 définit un logement 36 sous le socle 25.

On décrit à présent le mécanisme de chasse qui est au moins partiellement logé dans le boîtier 20.

Le dispositif de chasse d'eau 10 comprend un ensemble d'actionnement 60, plus particulièrement illustré sur les figures 6 et 7.

L'ensemble d'actionnement 60 comprend une première tige d'actionnement 51 d'axe 61, qui est munie d'un clapet 53 à sa partie inférieure. Le clapet 53 comprend d'une part un corps qui comporte un bras 54 fixé coaxialement à la partie inférieure de la première tige 51 et un obturateur 55 en forme de disque solidaire de l'extrémité inférieure du bras 54, et d'autre part un joint d'étanchéité 56 monté en périphérie de l'obturateur 55. A sa partie supérieure, la première tige 51 comprend un organe de couplage 57 avec l'organe de commande du dispositif de chasse d'eau qui est ménagé sur le réservoir 1. Dans la réalisation représentée, l'organe de couplage 57 se présente sous la forme d'un bras dont la partie supérieure forme un anneau ou un crochet, d'autres réalisations étant toutefois envisageables.

En configuration d'utilisation, l'ensemble d'actionnement 60 est assemblé au boîtier 20, la première tige 51 étant partiellement logée dans celui-ci, en faisant saillie vers le haut et vers le bas par les orifices supérieur 33 et inférieur 31, respectivement, comme on le voit par exemple sur la figure 1. En configuration d'utilisation, l'axe 61 de la première tige 51 est sensiblement confondu avec l'axe 28 des orifices inférieur 31 et supérieur 33 du boîtier 20.

En configuration d'utilisation, la première tige 51 est mobile verticalement, par rapport au boîtier 20, entre une position d'obturation (figures 1 et 9) dans laquelle le clapet 53, en position basse, est apte à obturer l'orifice d'évacuation 7 du réservoir 1, et une position d'évacuation (figure 13) dans laquelle le clapet 53 est situé au-dessus et à distance de l'orifice d'évacuation 7, l'eau pouvant ainsi être évacuée hors du réservoir 1 par l'orifice d'évacuation 7.

De préférence, l'ensemble d'actionnement 60 comprend une deuxième tige d'actionnement 52 configurée pour permettre l'évacuation d'un deuxième volume d'eau différent d'un premier volume d'eau évacué par l'actionnement de la première tige 51. A cet effet, la deuxième tige 52 comprend à sa partie supérieure un organe de couplage 57 avec l'organe de commande du dispositif de chasse d'eau qui est ménagé sur le réservoir 1.

La deuxième tige 52 présente un axe 62 qui est parallèle à l'axe 61 et distinct de celui-ci. La deuxième tige 52 est assemblée à la première tige de façon coulissante selon un axe vertical entre une position haute et une position basse. Par exemple, le dispositif de chasse d'eau 10 comprend un organe de liaison 58 entre les première et deuxième tiges 51, 52. L'organe de liaison 58, qui peut avoir la forme d'un manchon, est fixé à la deuxième tige 52 et monté autour de la première tige 51 de façon coulissante verticalement, le long de l'axe 61. La deuxième tige 52 peut être fixée à l'organe de liaison 58 via une entretoise 59 qui définit le décalage entre les axes 61 et 62 des première et deuxième tiges 51, 52. La première tige 51 et la deuxième tige 52 présentent un même plan médian P2 contenant les axes 61, 62, comme illustré sur la figure 6.

Il est à noter que, sur la figure 13 notamment, les organes de couplage 57 ne sont pas représentés, pour davantage de clarté.

Comme on le voit sur la figure 2, en configuration d'utilisation, le plan médian P2 des première et deuxième tiges 51, 52 est vertical. Il peut être sensiblement confondu avec le plan vertical médian de la lumière 30 du boîtier 20, et sensiblement confondu avec le plan de symétrie PI du boîtier 20. En outre, la deuxième tige 52 peut être située à l'extérieur du boîtier 20.

Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 7, la première tige 51 possède, sur au moins une portion de sa longueur, une section non circulaire, par exemple sensiblement rectangulaire ou ovale. Cette section présente une petite dimension dl et une grande dimension d2. De préférence, la dimension dl est définie le long d'une direction orthogonale au plan P2 (correspondant à la direction Y en configuration d'utilisation), et la dimension d2 est définie le long d'une direction orthogonale au plan P3 (correspondant à la direction X en configuration d'utilisation).

Cette portion de section non circulaire 66 est par exemple localisée au niveau de l'organe de liaison 58, et peut s'étendre sur toute la hauteur de l'organe de liaison 58. La première tige 51 peut comporter une autre portion de section non circulaire 67, située par exemple plus haut que la portion 66, qui présente une petite dimension d'1 et une grande dimension d'2. Les relations entre ces dimensions et les largeurs de la fenêtre 45 dans ses portions 46, 47 sont les suivantes : dl < I < d2 et d'1 < I' < d'2.

L'avantage d'une telle disposition sera expliqué plus loin.

La première tige 51 comporte au moins un premier appendice 63 en saillie, à une première hauteur hl, par rapport à l'extrémité inférieure de la tige, c'est-à-dire à la face inférieure de l'obturateur 55. Le premier appendice 63 peut se présenter sous la forme d'une plaquette rectangulaire faisant saillie de la première tige 51 orthogonalement au plan P2, et agencé dans un plan vertical, en configuration d'utilisation. La première tige 51 peut comporter deux premiers appendices 63 identiques et diamétralement opposés.

L'organe de liaison 58 comporte au moins un deuxième appendice 64 en saillie, à une deuxième hauteur h2 différente de la première hauteur hl, par exemple inférieure à la première hauteur hl. Le deuxième appendice 64 peut se présenter sous la forme d'une plaquette rectangulaire faisant saillie de l'organe de liaison 58 orthogonalement au plan P2, et agencé dans un plan vertical, en configuration d'utilisation. L'organe de liaison 58 peut comporter deux deuxièmes appendices 64 identiques et diamétralement opposés. La dimension d64 de l'ensemble d'actionnement 60 au niveau des appendices 64, selon une direction orthogonale au plan P2 (correspondant à la direction Y en configuration d'utilisation) est inférieure à la largeur 145 de la fenêtre 45, et supérieure à la largeur de la lumière 30 en dehors de la fenêtre 45. Les premiers appendices 63 et les deuxièmes appendices 64 peuvent donc être situés dans un même plan P3 qui est orthogonal au plan P2 et qui contient l'axe 61 de la première tige 51, le premier appendice 63 étant situé au-dessus du deuxième appendice 64.

Le mécanisme de chasse comprend en outre au moins un ensemble flottant 70 monté dans le boîtier 20, visible notamment sur les figures 8 et 9.

Dans la réalisation représentée, l'ensemble flottant 70 comporte un basculeur 71 et un flotteur 72. Le basculeur 71 est monté pivotant sur le boîtier 20 autour d'un premier axe de pivotement73 qui s'étend horizontalement et par exemple selon la direction Y en position montée. Le flotteur 72 est monté pivotant sur le basculeur 71 autour d'un deuxième axe de pivotement 74 qui est parallèle au premier axe de pivotement 73. En position montée, et en projection sur la direction X, le premier axe de pivotement 73 peut être situé à une extrémité du basculeur 71 et le deuxième axe de pivotement 74 peut être situé à l'autre extrémité du basculeur 71, plus éloignée de la lumière 30 ménagée dans le boîtier 20.

Le flotteur 72, qui peut se présenter sous la forme d'une cloche ouverte vers le bas, est mobile par rapport au boîtier 20 entre une position basse et une position haute, selon le niveau d'eau dans le boîtier 20 pendant le fonctionnement du dispositif de chasse d'eau 10 lors de phases d'évacuation et de remplissage.

Le basculeur 71 peut comporter deux bras 75 qui s'étendent globalement selon la direction X et qui sont situés de part et d'autre de la première tige 51, en configuration d'utilisation.

De plus, l'ensemble flottant 70 comporte une paroi d'appui 76. Dans la réalisation représentée, une paroi d'appui 76 est ménagée sur le basculeur 71, de préférence sur chacun des bras 75, au voisinage du premier axe de pivotement 73. La paroi d'appui 76 peut se présenter sous forme d'une plaquette.

Comme illustré sur la figure 9, dans le cas où l'ensemble d'actionnement 60 comprend une première tige 51 et une deuxième tige 52 permettant l'évacuation de deux volumes d'eau différents, le dispositif de chasse d'eau 10 comporte deux ensembles flottants 70 correspondant chacun à l'un de ces deux volumes d'eau.

On décrit à présent le dispositif de chasse d'eau 10 lorsqu'il est monté dans le réservoir 1 et apte à fonctionner, c'est-à-dire avec la première tige 51 (et, le cas échéant, la deuxième tige 52) en configuration d'utilisation, comme on peut le voir sur les figures 1, 5, 8 à 14.

En configuration d'utilisation, comme précédemment indiqué, la première tige 51 est engagée dans les orifices supérieur 33 et inférieur 31 du boîtier 20, l'axe 61 étant sensiblement confondu avec l'axe 28. Le clapet 53 de l'ensemble d'actionnement 60 et l'orifice d'évacuation 7 du réservoir 1 sont sensiblement coaxiaux.

De plus, le plan médian P2 de l'ensemble d'actionnement 60 et le plan de symétrie PI du boîtier 20 sont sensiblement confondus. En outre, le premier axe de pivotement 73 du basculeur 71 est situé sensiblement dans le plan P3 des premiers et deuxièmes appendices 63, 64.

Le couvercle 26 peut comporter deux languettes 29 qui sont situées de part et d'autre de l'ouverture 34 et de la lumière 30, et qui s'étendent au-delà du bord du couvercle 26 vers l'extérieur du boîtier 20. Ces languettes 29 peuvent former un moyen de guidage pour le remontage de l'ensemble d'actionnement 60 dans le boîtier 20, comme cela sera expliqué plus loin.

En outre, ces languettes 29 peuvent jouer le rôle de moyens de maintien réversible de la première tige 51 en configuration d'utilisation, par exemple sous forme d'un encliquetage. Ainsi, dans un état non sollicité, ces deux languettes 29 peuvent être espacées l'une de l'autre d'une distance inférieure à la dimension correspondante de la première tige 51, qui est également sensiblement la dimension de l'orifice supérieur 33. De plus, elles peuvent être élastiquement écartables l'une de l'autre pour permettre le passage de la première tige 51 entre elles et revenir à leur état non sollicité lorsque la première tige 51 est placée dans l'orifice supérieur 33, retenant ainsi la première tige 51 en configuration d'utilisation. Il est à noter que ce maintien est effectif dans les conditions d'utilisation normales, mais que la première tige 51 peut néanmoins être extraite de l'orifice supérieur 33 par une traction d'amplitude suffisante exercée par un opérateur.

Des moyens de maintien réversible, par exemple de structure similaire, peuvent également être ménagés en partie inférieure du boîtier 20.

Le dispositif de chasse d'eau 10 comprend de préférence des moyens de guidage du mouvement vertical de la première tige 51 et le cas échéant de la deuxième tige 62 par rapport au boîtier 20.

Ces moyens de guidage peuvent comporter une paroi de guidage 37 faisant saillie du socle 25 autour de l'orifice inférieur 31 vers le haut (figure 12), et une paroi de guidage 38 faisant saillie du couvercle 26, autour de l'orifice supérieur 33 vers le haut (figure 11). Les parois de guidage 37, 38 peuvent prendre la forme d'une collerette hémicylindrique ouverte en direction de la lumière 30.

La ou chaque paroi de guidage 37, 38 peut en outre comporter une gorge verticale 39 ouverte vers l'orifice 31, 33, pour recevoir et guider l'appendice 64, 63 correspondant de l'ensemble d'actionnement 60 lors du mouvement vertical de la première tige 51. Par exemple, chaque paroi de guidage 37, 38 comporte une gorge 39 à chacune de ses extrémités verticales. En d'autres termes, on a, à la fois sur le couvercle 26 et sur le socle 25, deux gorges 39 diamétralement opposées, situées dans le plan P3 en configuration d'utilisation, et ouvertes l'une vers l'autre.

Les appendices 63, 64 forment donc une partie des moyens de guidage du mouvement vertical de la première tige 51, entre ses positions d'obturation et d'évacuation.

En configuration d'utilisation, et en position d'obturation (figures 8 à 12), le clapet 53 obture l'orifice d'évacuation 7, le joint d'étanchéité 56 venant en appui contre la paroi de fond 5 du réservoir 1, autour de l'orifice 7.

Les deuxièmes appendices 64 sont en partie engagés dans les gorges 39 qui font saillie du socle 25. De plus, les deuxièmes appendices 64 sont situés sous la fenêtre 45, en regard de la portion 46 de la lumière 30, c'est-à-dire au moins en partie en regard d'une portion de la paroi latérale 24 de la paroi périphérique 21.

Les premiers appendices 63 sont situés sous le couvercle 26, donc non engagés dans les gorges 39 qui font saillie du couvercle 26. Ainsi, dans la position d'obturation, seules les gorges 39 inférieures assurent un guidage de l'ensemble d'actionnement 60. De plus, les premiers appendices 63 sont situés à distance de la fenêtre 45, c'est-à-dire en regard d'une portion de la paroi latérale 24 de la paroi périphérique 21.

En outre, les appendices 63, 64 sont positionnés de façon adjacente à la paroi d'appui 76 de l'ensemble flottant 70 correspondant.

En configuration d'utilisation, et en position d'évacuation (figure 13), le clapet 53 est situé au-dessus de l'orifice d'évacuation 7, l'eau contenue dans le réservoir 1 pouvant ainsi s'écouler vers la cuvette des toilettes.

Les premiers appendices 63 s'étendent en partie au-dessus du couvercle 26, et sont en partie engagés dans les gorges 39 qui font saillie du couvercle 26. Les premiers appendices 63 sont encore en partie en regard d'une portion de la paroi latérale 24 de la paroi périphérique 21.

Les deuxièmes appendices 64 sont sensiblement dégagés des gorges 39 qui font saillie du socle 25. Ainsi, dans la position d'évacuation, seules les gorges 39 supérieures assurent un guidage de l'ensemble d'actionnement 60. Une partie des deuxièmes appendices 64 peut être en regard de la fenêtre 45, mais une partie des deuxièmes appendices 64 reste en partie en regard d'une portion de la paroi latérale 24 de la paroi périphérique 21. Le dispositif de chasse d'eau 10 est dépourvu d'élément de liaison entre les appendices 63, 64 et la paroi d'appui 76 de l'ensemble flottant 70. Ces pièces sont simplement positionnées de façon adjacentes, de sorte à permettre leur coopération, en configuration d'utilisation, lors du fonctionnement du dispositif de chasse d'eau 10.

Cette coopération est décrite ci-après en référence aux deuxièmes appendices 64 et à l'ensemble flottant 70 inférieur, étant précisé que le fonctionnement est similaire pour les premiers appendices 63 et l'ensemble flottant 70 supérieur.

En configuration d'utilisation, dans la position d'obturation, l'appendice 64 est adjacent à la face 77 de la paroi d'appui 76 qui fait face à la lumière 30. Si le réservoir 1 rempli d'eau, l'ensemble flottant 70 est en position basse comme illustré sur les figures 8 et 9, et ne peut pas se déplacer vers le haut, sous l'effet de l'eau contenue dans le réservoir 1, puisque la face 77 de la paroi d'appui 76 est en butée contre l'appendice 64. La paroi d'appui 76 se trouve du côté du plan P3 opposé à la lumière 30.

Une fois que l'ensemble d'actionnement 60 a été déplacé vers le haut et occupe la position d'évacuation, l'appendice 64 est situé plus haut que la paroi d'appui 76. Le mouvement du basculeur 71 et du flotteur 72 ne sont donc plus entravés par l'appendice 64. Sous l'effet de l'eau encore présente dans le réservoir, au début de la phase d'évacuation, le flotteur 72 remonte, le basculeur 71 pivotant par rapport au boîtier 20 autour du premier axe de pivotement 73 de sorte que la paroi d'appui 76 se rapproche de la lumière 30.

Une fois que l'utilisateur n'agit plus sur l'ensemble d'actionnement 60, ce dernier retombe par gravité. Le flotteur 72 est toujours en position haute et la paroi d'appui 76 se trouve incluse dans le plan P3. De ce fait, l'appendice 64 vient reposer sur la face supérieure 78 de la paroi d'appui 76. Ainsi, la première tige 51 ne retombe pas immédiatement en position d'obturation une fois que l'utilisateur arrête son action de commande de la chasse, ce qui conduirait à l'évacuation d'un trop faible volume d'eau pour chasser les déchets contenus dans la cuvette des toilettes.

En d'autres termes, l'appendice 64 repose temporairement sur la paroi d'appui 76 du basculeur 71 lors du passage de la première tige 51 de la position d'évacuation à la position d'obturation, pour permettre la poursuite de l'évacuation de l'eau. La première tige 51 reste dans cette position temporaire jusqu'à ce que le volume d'eau dans le réservoir 1 soit assez bas pour que le flotteur 72 descende, faisant ainsi pivoter le basculeur 71 et libérant l'appendice 64 de la paroi d'appui 76, ce qui permet à la première tige 51 de poursuivre par gravité son mouvement de descente jusqu'à la position d'obturation.

Les appendices 63, 64 forment donc des organes de butée configurés pour coopérer avec la paroi d'appui 76 de l'ensemble flottant 70 pour le fonctionnement du dispositif de chasse d'eau 10 tant lors de la phase de remplissage du réservoir 1 que lors de la phase d'évacuation de l'eau.

Lorsqu'il est nécessaire de changer le joint d'étanchéité 56, notamment, un opérateur va procéder au démontage partiel du dispositif de chasse d'eau 10 monté dans le réservoir 1, et ce via la trappe de visite 8.

Dans un premier temps, l'opérateur tire l'ensemble d'actionnement 60 vers le haut par rapport au boîtier 20, pour déplacer la première tige 51 verticalement jusqu'à une position de démontage qui est plus haute que la position d'évacuation.

Dans la position de démontage, illustrée sur la figure 14, le clapet 53 est situé au-dessus de l'orifice d'évacuation 7, à une hauteur supérieure à celle qu'il avait en position d'évacuation (figure 13). L'obturateur 55 peut être situé dans le logement 36. Il peut être en butée sous le socle 25, ce qui indique à l'opérateur, qui ne peut généralement pas visualiser les mouvements qu'il réalise à travers la trappe de visite 8, que la première tige 51 est bien dans la position de démontage, ce qui permettra la poursuite des opérations.

En effet, dans la position de démontage : les premiers appendices 63 sont situés au-dessus du boîtier 20 et désengagés des gorges 39 du couvercle 26 ; et les deuxièmes appendices 64 sont situés en vis-à-vis de la fenêtre 45.

On comprend que la hauteur h à laquelle la fenêtre 45 est positionnée, par rapport à l'extrémité inférieure du boîtier 20, doit être ajustée en fonction de la position des appendices 64 lorsque la première tige 51 est dans la position de démontage. De préférence, aucune fenêtre n'est prévue dans le boîtier 20 en correspondance des premiers appendices 63.

Au contraire, dans les autres positions de la première tige 51 entre les positions d'obturation et d'évacuation, les appendices 63, 64 sont au moins partiellement en regard d'une partie de la paroi périphérique 21 du boîtier 20, au voisinage de la lumière 30 et à l'intérieur du boîtier 20. Ainsi, les appendices 63, 64 forment une partie des moyens de blocage empêchant le passage de la première tige 51 hors du boîtier 20 par la lumière 30 lorsque la première tige 51 n'est pas en position de démontage. Lorsque la première tige 51 est en position de démontage, elle peut être extraite du boîtier 20, par un mouvement de translation horizontale, en passant par la lumière 30, c'est-à-dire par un déplacement selon la direction X dans la réalisation représentée.

L'opérateur peut alors sortir la première tige 51, ou plus généralement l'ensemble d'actionnement 60, hors du réservoir 1, via la trappe de visite 8. Ce mouvement peut être rendu plus aisé si les organes de couplage 57 peuvent être placés en position repliée par rapport au reste des tiges 51, 52, comme on le voit sur la figure 15.

Pour remonter le dispositif de chasse d'eau 10, c'est-à-dire remettre en place l'ensemble d'actionnement 60, l'opérateur réalise les étapes suivantes, par la trappe de visite 8.

Une fois l'ensemble d'actionnement 60 introduit dans le réservoir 1, l'opérateur place la première tige 1 verticalement, à l'extérieur du boîtier 20 et à proximité de la lumière 30.

Le réservoir 1 peut comprendre un support 9 faisant saillie de la paroi de fond 5 vers l'intérieur du réservoir 1, à proximité de la lumière 30 du boîtier 20. Le support 9 est configuré de sorte que, lorsque la première tige 51 est à l'extérieur du boîtier 20 avec le clapet 53 reposant sur le support 9, la première tige 51 est à une hauteur identique à celle qu'elle occupe en position de démontage. Le support 9 peut par exemple comporter deux plaques verticales parallèles, par exemple agencées orthogonalement à la direction Y.

En faisant reposer le clapet 53 sur le support 9, même sans visibilité, l'opérateur s'assure que la première tige 1 est bien verticale et à la bonne hauteur, c'est-à-dire à la seule hauteur autorisant son passage par la lumière 30 vers l'intérieur du boîtier 20.

L'opérateur peut alors translater la première tige 51 horizontalement, selon la direction X, en direction de la lumière 30.

Le mouvement d'approche de l'ensemble d'actionnement 60 peut être guidé pour aider l'opérateur. Une partie de ce guidage peut être obtenue par les languettes 29 ménagées sur le couvercle 26 ; à cet effet, les languettes 29 peuvent définir un passage de guidage de l'insertion de la première tige 51 qui converge en direction du boîtier 20. Par ailleurs, le boîtier 20 peut comprendre au moins un ensemble de deux ailes 40 faisant saillie de la paroi périphérique 21 du boitier 20, vers l'extérieur, de part et d'autre de la lumière 30. Les deux ailes 40 définissent entre elles un couloir convergeant en direction du boîtier 20. L'opérateur procède ensuite à l'orientation de la première tige 51, par rotation autour de son axe 61, de sorte qu'elle puisse passer à travers la lumière 30. Du fait de la section non circulaire des portions 66, 67 de la première tige 51 et des relations dimensionnelles entre la section de ces portions 66, 67 et les différentes largeurs I, I' de la lumière 30, comme exposé précédemment, la première tige 51 ne peut passer dans la lumière 30 que lorsqu'elle est orientée de sorte que la première tige 51 entre par la petite dimension dl, d'1. Dans la réalisation représentée, cela correspond au fait que cette petite dimension dl, d'1 soit le long de la direction Y. Un tel détrompage permet d'assurer une orientation correcte de l'ensemble d'actionnement 60, tout particulièrement pour qu'il puisse coopérer de la façon prévue avec les ensembles flottants 70.

L'opérateur peut alors poursuivre le mouvement de translation horizontale de l'ensemble d'actionnement 60, jusqu'à l'insertion de la première tige 51 dans le boîtier 20, et son positionnement dans les orifices 31, 33. La première tige 51 se trouve alors dans la position de démontage, et l'opérateur la translate verticalement vers le bas jusqu'à sa configuration d'utilisation.

Lors de ces opérations de remontage, par la translation horizontale à travers la lumière 30 puis la translation verticale vers la configuration d'utilisation, l'opérateur réalise un simple positionnement de la première tige 51 de sorte que les appendices 63, 64 soient adjacent à la paroi d'appui 76 de l'ensemble flottant 70 correspondant. Selon l'invention, le dispositif de chasse 10 est dépourvu de liaison mécanique entre l'ensemble d'actionnement 60 et chacun des ensembles flottants 70 qui ne pourrait pas se faire depuis l'extérieur du réservoir 1.

Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons.