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Title:
CENTRALISED CONTROL LOGIC DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1994/024618
Kind Code:
A1
Abstract:
A centralised control logic device for a plurality of elements to be controlled (23, 24, 25). The device comprises a central controller (1) having two input/output lines (2, 3) for transmitting and receiving data messages comprising an address, a control input means (4), a plurality of repeaters (5, 6, 7) each comprising two first (8, 9, 10) and second (11, 12, 13) input/output terminals and by-pass input/output means (14, 15, 16), said repeaters being connected in series to form a ring control circuit (17) with both ends connected to respective input/output lines (2, 3), and controllable automatic addressing units (20, 21, 22) connecting the by-pass input/output means (14, 15, 16) to the elements to be controlled (23, 24, 25). The device may be used for controlling the various components of a machine tool in the engineering industry or the various parts of a motor vehicle such as head lights, indicators, monitoring elements, etc.

Inventors:
GARNIER CHRISTIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR1994/000411
Publication Date:
October 27, 1994
Filing Date:
April 13, 1994
Export Citation:
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Assignee:
GARNIER CHRISTIAN (FR)
International Classes:
G05B19/042; (IPC1-7): G05B19/04
Domestic Patent References:
WO1986004701A11986-08-14
Foreign References:
EP0281416A21988-09-07
EP0028882A11981-05-20
EP0421471A11991-04-10
EP0417920A21991-03-20
EP0235559A11987-09-09
Other References:
See also references of EP 0672270A1
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S
1. Dispositif logique de gestion centralisée d'une pluralité d'élément à gérer (23, 24, 25) comportant une unité centrale de gestion ( 1 ) comportan deux première (2) et seconde (3) lignes d'entréessorties aptes à émettre et recevoir au moins des messages de données comportant une adresse, de moyens d'entrée de commande (4), caractérisé par le fait qu'il comporte e outre : une pluralité de moyens répéteurs de signaux (5, 6, 7), chacun de moyens répéteurs comportant deux première (8, 9, 10) et seconde ( 11, 12, 13 bornes d'entréessorties et des moyens d'entréesortie de dérivation ( 14, 15, 16 desdits signaux, lesdits moyens répéteurs étant montés en série entr respectivement leurs première (8, 9, 10) et seconde ( 1 1 , 12, 13) borne d'entréessorties pour former un circuit de gestion en anneau ( 17) entre deu extrémités ( 18, 19), les deux dites extrémités étant respectivement reliées au deux première (2) et seconde (3 ) lignes d'entréessorties de ladite unit centrale ( 1), et une pluralité de moyens d'adressage automatique commandables (20 21, 22), chacun reliant les moyens d'entréesortie de dérivation ( 14, 15, 16 d'un moyen répéteur (5, 6, 7) à un élément à gérer (23, 24, 25).
2. Dispositif selon la revendications 1, caractérisé par le fait qu lesdits moyens d'adressage automatique commandables (20, 21 , 22) son initialisés de façon que les adresses destinées à identifier les éléments à gére aient des valeurs croissantes en suivant l'ordre chronologique desdits moyen répéteurs (5, 6, 7) sur ledit circuit de gestion en anneau ( 17) dans le sens d rotation allant de la première ligne d'entréessorties (2) vers la seconde lign d'entréessorties (3).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par l fait que lesdits moyens répéteurs (5) comportent: une première borne d'entréessorties (8) constituée d'un premie émetteur (30) et d'un premier récepteur (31), une seconde borne d'entréessorties ( 1 1 ) constituée par un secon émetteur (32) et un second récepteur (33), lesdits premier et second émetteurs (30,32) étant reliés, travers respectivement deux premier et second multiplexeurs (36,37), à un logique de commande (34) dont des entrées de dérivation (35) appartenant au moyens d'entréesortie ( 14) sont aptes à recevoir des signaux émis par lesdit moyens d'adressage (20), un premier module d'habillage (38) dont une sortie est reliée à une entrée du premier multiplexeur (36) et dont une autre sortie est apte à être reliée, à travers une porte première logique (39), auxdits moyens d'adressage (20), les entrées dudit premier module d'habillage (38) étant reliées à une sortie de ladite logique de commande (34) et à une sortie des moyens d'adressage (20), un second module d'habillage (40) dont une sortie est reliée au deuxième émetteur (32) à travers le second multiplexeur (37) et dont une autre sortie est reliée auxdits moyens d'adressage (20) à travers ladite première porte logique (39), les entrées dudit second module d'habillage (40) étant respectivement reliées à une sortie de la logique de commande (34) et à une sortie des moyens d'adressage (20), et, à la sortie des deux premier et deuxième récepteurs (31 ,33), des premier et second modules logiques récepteurs (50,51 ) dont les entrées et sorties sont respectivement reliées à ladite logique de commande (34) et aux moyens d'adressage (20) à travers deux deuxième et troisième portes logiques (41,42).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'adressage (20) comportent: un module de traitement de réception (43) dont les entrées sont aptes à être reliées à des sorties de dérivation (55) appartenant aux moyens d'entrée sortie ( 14) et dont les sorties sont respectivement reliées à des entrées d'un premier comparateur (44) et à des entrées de commande d'un premier extracteur d'adresse (45), une mémoire d'adresse (46) dont les entrées de commande (47) sont reliées aux sorties dudit premier comparateur (44) à travers ledit premier extracteur d'adresse (45), les sorties de ladite mémoire d'adresse (46) étant respectivement reliées aux entrées de commande d'un module de traitement d'émission (48) dont les sorties sont aptes à être reliées à des entrées de dérivation (54) appartenant aux moyens d'entréesortie ( 14) et à des entrées d'un module d'élaboration de l'état des signaux (49), cedit module d'élaboration de l'état des signaux (49) étant aussi relié audit premier comparateur (44).
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ladite unité centrale de gestion ( 1 ) comporte: un module logique central de gestion (60) à deux première et seconde entréessorties (61 , 71 ), la première entréesortie (61 ) étant reliée à un troisième émetteur de sortie (62) à travers un premier module de traiteme d'émission (63) et à un troisième récepteur (64) à travers un premier modul de traitement de réception (65), la seconde entréesortie (71) étant reliée à u quatrième émetteur de sortie (72) à travers un second module de traiteme d'émission (73) et à un quatrième récepteur (74) à travers un second module traitement de réception (75), un module d'interface (81), un module de maintenance et d'erreu (82), un module d'interface d'applications (83) et un module de mémoir d'échanges (84), et une première ligne bus (80) reliant ces quatre derniers modules les entrées (88, 89) dudit module logique central de gestion (60) à travers u module de pilotage (90) et un module d'interface de mémoire d'échanges (91 ).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que led module de mémoire d'échanges (84) comporte deux parties, une parti "données" et une partie "trame".
7. Dispositif selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé par l fait que ledit module logique central de gestion (60) comporte au moins de moyens pour définir automatiquement le sens de propagation desdits messag dans ledit circuit de gestion en anneau ( 17).
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu lesdits moyens pour définir automatiquement le sens de propagation desdi messages dans ledit circuit de gestion en anneau ( 17) comportent, à partir d'u deuxième bus ( 103 ) apte à véhiculer lesdits messages, un second modul d'extraction d'adresse ( 104) dont la sortie est connectée à une première entré ( 105) d'un second comparateur ( 106) dont l'autre entrée ( 107) est reliée à un sortie ( 108) d'un module d'analyse et de pilotage (109) apte à délivrer à cett sortie ( 108) une valeur de référence, ledit second comparateur ( 106) étant apt à délivrer sur ses deux sorties ( 110, 11 1) deux types de signaux de command selon que les adresses des messages appliqués à son entrée ( 105) so inférieures ou, supérieures ou égales, à une valeur d'adresse dite de "rupture".
9. Dispositif selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé par l fait que ledit module logique central de gestion (60) comporte au moins de moy ens d'éclatement ( 137), des moyens de concaténation ( 131) et des moyen d'association (133,134, 135,140,141) coopérant avec lesdits moyens d'éclateme et de concaténation.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait qu lesdits moyens d'éclatement ( 1 37) décomposent "n" bits élémentaire consécutifs dont le rang dans le message est "modulo n" en "n" information qui peuvent être mémorisées dans ledit module de mémoire d'échanges (84).
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait qu lesdits moyens d'éclatements ( 137) comportent un premier module d mémorisation de données reçues ( 161 ) dont l'entrée ( 162) est connectée à u troisième bus de données ( 163) constituant l'entrée desdits moyen d'éclatement, cedit premier module de mémorisation de données reçues ( 161 étant constitué d'un premier ensemble de "n" bascules bistables ( 164), la sorti (165) de cedit premier module de mémorisation de données reçues ( 161) étan reliée aux entrées (166, 167), respectivement d'un premier module agissant e mode transparent (168) et d'un premier module fonctionnant en mode boolée (169), les sorties ( 170, 171) de ces deux dits derniers modules ( 168, 169) étan reliées à un quatrième bus de données de sortie ( 172) constituant la sortie ( 138 desdits moyens d'éclatement (137), les deux dits premiers modules de mod transparent ( 168) et de mode booléen ( 169) étant contrôlés à partir d'u premier module de gestion ( 173) synchronisé et contrôlé à partir d'un premie compteur logique ( 174).
12. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait qu lesdits moyens de concaténation (131) rassemblent "n" informations contenue dans ledit module de mémoire d'échanges (84) en "n" bits élémentaires dont l rang dans un message est "modulo n".
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait qu lesdits moyens de concaténation ( 131) comportent un cinquième bus d données ( 150) constituant l'entrée ( 132) de ces moyens de concaténation, u second module agissant en mode transparent ( 151 ) et un second modul fonctionnant en mode booléen ( 152), ces deux dits derniers modules ( 151, 152 étant montés en parallèle sur ledit cinquième bus ( 150), leurs sortie respectives ( 153, 154) étant reliées à l'entrée ( 155) d'un second module d mémorisation de données ( 156), cedit second module de mémorisation d données étant constitué d'un second ensemble de "n" bascules bistables ( 157) la sortie ( 158) de ce second module de mémorisation de données ( 156 constituant la sortie (134) desdits moyens de concaténation ( 131), les deux dit seconds modules de mode transparent ( 151) et de mode booléen ( 152) étan contrôlés à partir d'un second module de gestion ( 159) synchronisé et contrôl à partir d'un second compteur logique ( 160).
Description:
DISPOSITIF LOGIQUE DE GESTION CENTRALISEE La présente invention concerne les dispositifs logiques de gestion centralisée, c'est-à-dire les dispositifs qui permettent, en fonction de différentes données prédéfinies, de commander différents éléments d'une application, par exemple différents éléments d'une machine-outil dans l'industrie mécanique tels que capteurs, actionneurs, différents éléments d'un véhicule automobile tels que les phares, les clignotants, les éléments de contrôle, etc. II existe déjà des dispositifs de gestion centralisée comportant une unité centrale programmable, par exemple à base d'un microprocesseur, qui émet des signaux aptes à commander différents éléments.

Cependant, les dispositifs de gestion centralisée connus à ce jour présentent notamment l'inconvénient de nécessiter une étude d e programmation importante pour définir un programme ou logiciel spécifique à l'application prévue pour chaque dispositif.

De plus, les éléments à commander sont reliés directement à l'unité centrale par des moyens de liaison filaires et, lorsque le nombre de ces éléments est important, le nombre de liaisons filaires devient très élevé, ce qui coniribue à augmenter considérablement le coût de revient de l'ensemble du dispositif de gestion ainsi que, par exemple, le poids du véhicule dont les différents éléments sont commandés par un tel dispositif de gestion centralisée embarqué. Ces inconvénients ont d'importantes conséquences dans le monde industriel. La présente invention a ainsi pour but de réaliser un dispositif logique de gestion centralisée d'une pluralité d'éléments à gérer, qui pallie la plupart des inconvénients mentionnés ci-dessus tout en permettant d'obtenir des résultats identiques à ceux qui étaient obtenus avec les dispositifs de l'art antérieur. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif logique de gestion centralisée d'une pluralité d'éléments à gérer, caractérisé par le fait qu'il comporte: une unité centrale de gestion comportant deux première et seconde lignes d'entrées-sortie aptes à émettre et à recevoir au moins des messages de données comportant une adresse, des moyens d'entrée de commande, une pluralité de moyens répéteurs de signaux, chacun des moyens répéteurs comportant deux première et seconde bornes d'entrées-sorties et des moyens d'entrée-sortie de dérivation desdits signaux, lesdits moyens répéteurs

FEUILiE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

étant montés en série entre leurs premières et secondes bornes d'entrées sorties pour former un circuit de gestion en anneau entre deux extrémités, le deux dites extrémités étant respectivement reliées aux deux première e seconde lignes d'entrées-sorties de ladite unité centrale, et une pluralité de moyens d'adressage automatique commandables chacun reliant les moyens d'entrée-sortie de dérivation d'un moyen répéteur un éléments à gérer.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente inventio apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessin annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels:

La figure 1 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation d'u dispositif logique de gestion centralisée selon l'invention,

La figure 2 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation des moyens répéteurs entrant dans la constitution du mode de réalisation du dispositif selon la figure 1,

La figure 3 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation des moyens d'adressage automatique commandables entrant dans la constitution du mode de réalisation du dispositif selon la figure 1 ,

La figure 4 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation de l'unité centrale de gestion entrant dans la constitution du mode de réalisation du dispositif selon la figure 1, la figure 5 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation d'une partie du module logique présent dans le schéma bloc de la figure 4, correspondant aux contrôle et commande du sens de propagation des signaux émis par l'unité centrale,

La figure 6 représente un diagramme de fonctionnement explicitant la mise en oeuvre, dans le dispositif selon l'invention, des fonctions d'éclatement et de concaténation,

La figure 7 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation d'une autre partie du module logique présent dans le schéma bloc de la figure 4, correspondant aux fonctions "éclatement" et "concaténation" en association avec une logique de contrôle et de commande,

La figure 8 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation des moyens réalisant la fonction "concaténation" en accord avec la représentation selon la figure 7, et

La figure 9 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation des moyens réalisant la fonction "éclatement" en accord avec la représentation

selon la figure 7.

Les figures 1 à 9 représentent un même mode de réalisation d'u dispositif logique de gestion centralisée. En conséquence, les même références y désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure su laquelle elles apparaissent.

La figure 1 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation d'u dispositif logique selon l'invention, de gestion centralisée d'une pluralit d'éléments à gérer.

Ce dispositif logique de gestion centralisée comporte une unit centrale de gestion 1 comportant deux première 2 et seconde 3 ligne d'entrées-sorties, des moyens d'entrée de commande 4, une pluralité de moyen répéteurs de signaux 5, 6, 7, ..., chacun des moyens répéteurs comportant deu première 8, 9, 10, ... et seconde 11, 12, 13, ... bornes d'entrées-sorties et de moyens d'entrée-sortie de dérivation 14, 15, 16, ... des signaux. Ces moyens répéteurs sont montés en série les uns par rapport aux autres entre leur premières 8, 9, 10, ... et secondes 11, 12, 13, ... bornes d'entrées-sorties pou former un circuit de gestion en anneau 17 entre deux extrémités 18, 1 respectivement reliées aux deux première 2 et seconde 3 lignes d'entrées- sorties de l'unité centrale 1. Le dispositif logique de gestion centralisée comporte en outre des moyens d'adressage automatique commandables 20, 21, 22, ... reliant, chacun, les moyens d'entrée-sortie de dérivation 14, 15, 16, ... d'un moyen répéteur 5, 6, 7, ... à un élément à gérer 23, 24, 25, ....

L'unité centrale 1 a pour fonction de délivrer à l'une de ses deu lignes d'entrées-sorties 2, 3 des messages sous forme de signaux ou de trains de signaux tels que, par exemple, des séries de bits "0" et "I". La constitution de ces messages est adaptée à la configuration générale du dispositif. Elle peut se décomposer en deux entités: une entité de commande qui peut se définir par un premier champ pour l'adressage composé de "i" bits, un deuxième champ pour la sous-adresse composé de "j" bits et un troisième champ permettant de définir le nombre d'informations contenues dans les messages et échangées entre l'unité centrale 1 et les éléments à gérer composé de "k" bits, et une entité de données dont la taille est fonction du message. Dans l'exemple choisi pour la présente description: i = 6 ; j= 4 ; k=14 D'une façon normale, l'unité centrale logique de gestion 1 est conformée pour émettre des messages "aller" de façon qu'ils parcourent le circuit de gestion en anneau 17 depuis une première ligne d'entrées-sorties,

par exemple sa ligne d'entrées-sorties 2, vers la seconde, soit sa ligne d'entrées-sorties 3, les messages traversant successivement les différents moyens répéteurs 5, 6, 7, ... suivant cet ordre chronologique.

Il est tout d'abord nécessaire d'initialiser le dispositif en attribuant à chaque élément à gérer 23, 24, 25, ... une adresse qui lui est propre, différente des adresses attribuées aux autres éléments. Selon un mode de réalisation avantageux, les différentes adresses destinées à identifier les éléments à gérer ont des valeurs croissantes, par exemple " 1", "2", "3", ... "N", en suivant l'ordre chronologique des moyens répéteurs 5, 6, 7, ... dans le sens de rotation sur le circuit de gestion en anneau 17, allant de la ligne d'entrées-sorties 2 vers la ligne d'entrées-sorties 3, c'est-à-dire dans l'ordre chronologique des éléments à gérer 23, 24, 25, ... associés à ces moyens répéteurs. La valeur d'adresse "N" ci- dessus correspond donc au nombre maximum de moyens d'adressage 20, 21, 22, ... insérables dans le circuit 17. Elle peut se calculer par l'équation suivante: N = 2i - 2

Dans l'exemple choisi pour la présente description, N = 62.

Pour initialiser le dispositif, l'unité centrale 1 envoie sur le circuit de gestion en anneau 17 des messages successifs comportant chacun une adresse différente qui sera attribuée à un élément à gérer et sera mise en mémoire dans les moyens d'adressage automatique commandables 20, 21 , 22 associé à cet élément à gérer, selon le fonctionnement décrit ci-après.

L'unité centrale 1 envoie, sur sa première ligne d'entrées-sorties 2, un premier message dit "aller" comportant, par exemple, l'adresse " 1". A cet état initial, le répéteur 5 est bloqué et dérive ce premier message vers les moyens d'adressage automatique commandables 20 qui l'analysent et mettent en mémoire la valeur de l'adresse " 1" tout en renvoyant dans l'unité centrale 1 , dans le sens contraire à celui défini ci-dessus, c'est-à-dire dans le sens "répéteur 5" vers la première ligne d'entrées-sorties 2, un message "retour" de confirmation de mise en mémoire de cette adresse "1 ", puis en débloquant le répéteur 5.

Lorsque ce premier message d'adresse " 1 " a été mis en mémoire dans les moyens d'adressage 20 associés à l'élément 23 à gérer, l'unité centrale 1 envoie sur sa ligne d'entrées-sorties 2 le message "aller" suivant comportant une adresse de valeur supérieure à la première, par exemple "2". Ce message va être analysé par les moyens d'adressage 20 qui ne reconnaîtront pas son adresse et, de ce fait, resteront transparents. Ce message traverse donc le premier répéteur 5 et est appliqué à la première borne d'entrée-sortie 9 du

répéteur 6 qui est bloqué et qui dérive ce message vers les moyens d'adressag 21 associés à l'élément à gérer 24. De la même façon que précédemment le moyens d'adressage 20, les moyens d'adressage 21 mettent en mémoire l'adresse "2", renvoient vers l'unité centrale de gestion 1 un message "retour" d e confirmation de mise en mémoire de l'adresse "2" et débloquent le répéteur 6.

Ces opérations sont répétées autant de fois qu'il y a d'éléments à gérer et que le dispositif comporte d'ensembles "moyens répéteurs" et "moyens d'adressage". Le nombre maximum d'opérations d'adressage est fonction du nombre de moyens d'adressage connectés sur le circuit en anneau 17. Il est limité à "N", c'est-à-dire à "62" dans l'exemple choisi.

Lorsque les adresses ont été définies et respectivement attribuées à chaque moyen d'adressage comme défini ci-dessus, le dispositif peut fonctionner et gérer les différents éléments 23, 24, 25, ... comme décrit ci- après, étant précisé que le sens de propagation des messages "aller" dans le circuit de gestion en anneau 17 est défini de manière automatique en fonction de l'adresse du message et de l'état de ce circuit, et que les messages "retour", s'ils existent, se propagent toujours dans le sens inverse de celui de la propagation des messages "aller".

Lorsqu'un élément doit être commandé selon un ordre prédéterminé, suite à un ordre de commande appliqué à l'entrée 4 de l'unité centrale 1 , par exemple par un utilisateur en appuyant sur un bouton, l'unité centrale élabore un message comportant l'adresse de l'élément à gérer et l'ordre qui correspond à la commande à effectuer sur cet élément. Le dispositif dispose en fait de deux modes de fonctionnement, un premier mode dit "cyclique" qui permet d'assurer le déterminisme et la sécurité, et un second mode dit "aléatoire", ces deux modes étant explicité ci-après.

Ce message est envoyé dans le circuit de gestion en anneau 17 de façon à parcourir ce dernier dans le sens de la ligne d'entrées-sorties 2 vers la ligne d'entrées-sorlies 3. 11 traverse les différents répéteurs 5, 6, 7, ... en étant à chaque fois dérivé sur la borne d'entrée-sortie de dérivation 14, 15, 16, ... Tant que l'adresse du message ne correspond pas à l'adresse mise en mémoire dans les moyens d'adressage 20, 21, 22, ..., le message n'est pas traité par les moyens d'adressage et continue sa progression dans le circuit en anneau 17. Lorsque le message a atteint le répéteur associé aux moyens d'adressage contenant en mémoire l'adresse de ce message, les moyens d'adressage transmettent le message de l'ordre de commande vers l'élément à gérer pour opérer la commande désirée.

Lorsque cette commande est effectuée, l'élément à gérer, en association avec ses moyens d'adressage, envoie un message "retour" de confirmation vers l'unité centrale, dans le sens contraire à celui de la propagation du message de l'ordre de commande qu'il avait reçu. Ce message "retour" bloque le répéteur associé à l'élément commandé pendant le temps de son émission, le répéteur redevenant actif dès la fin du message "retour".

Le message "aller" continue son chemin dans le circuit de gestion en anneau 17 car il peut intéresser d'autres éléments à gérer. Dans ce cas, il s'agit d'un échange dit "de diffusion" qui ne comporte pas de message "retour". La figure 2 représente le schéma bloc d'un exemple de mode de réalisation des moyens répéteurs 5, 6, 7 ..., et plus particulièrement des moyens répéteurs 5, entrant dans la constitution du mode de réalisation du dispositif illustré sur la figure 1, étant précisé que tous les moyens répéteurs sont identiques et que, de la description de l'un d'eux, il est possible de déduire le mode de réalisation de tous les autres.

Ces moyens répéteurs 5 comportent une première borne d'entrées- sorlies 8 essentiellement constituée d'un moyen émetteur 30 et d'un moyen récepteur 31 , et une seconde borne d'entrées-sorties 1 1 constituée, de façon sy métrique, par un émetteur 32 et un récepteur 33. En conséquence, ces bornes 8 et 1 1 peuvent aussi bien constituer des entrées que des sorties pour aussi bien recevoir qu'émettre des signaux. Ces émetteurs et récepteurs sont par exemple constitués par des optocoupleurs qui assurent en outre un isolement galvanique entre les différents moyens répéteurs.

Les émetteurs 30 et 32 reçoivent, à travers respectivement deux multiplexeurs 36 et 37, les signaux qui sont élaborés dans une logique de commande 34 qui reçoit, sur des entrées de dérivation 35 appartenant aux moyens d'entrée-sortie de dérivation 14, des signaux en provenance des moyens d'adressage 20 et/ou de l'élément à gérer 23.

Les moyens répéteurs 5 comportent en outre un premier module d'habillage 38 dont une sortie est reliée à une entrée du multiplexeur 36 et dont une autre sortie est reliée, à travers une porte logique 39, aux moyens d'adressage 20. Les entrées du module d'habillage 38 sont respectivement reliées à une sortie de la logique de commande 34 et à une sortie des moyens d'adressage 20. La fonction de ce module d'habillage est de compléter le message qui sera émis par l'émetteur 30 pour obtenir un message "retour" complet apte à être reconnu par l'unité centrale de gestion 1 si le message "aller" a été reçu sur la première borne d'entrée-sortie 8.

Les moyens répéteurs 5 comportent aussi un second module d'habillage 40 dont une sortie est reliée à l'émetteur 32 à travers le multiplexeur 37 et dont une autre sortie est reliée à une entrée des moyens d'adressage 20 à travers la porte logique 39. Les entrées du module d'habillage 40 sont respectivement reliées à une sortie de la logique de commande 34 et à une sortie des moyens d'adressage 20. Ce module d'habillage 40 permet de traiter le message qui sera émis par l'émetteur 32 pour obtenir un message "retour" complet apte à être reconnu par l'unité centrale de gestion 1 si le message "aller" a été reçu sur la deuxième borne d'entrée-sortie 1 1. Ces moyens répéteurs 5 comportent en outre, à la sortie des deux récepteurs 31 et 33, des modules logiques récepteurs 50 et 51 dont les entrées et sorties sont respectivement reliées à la logique de commande 34 et aux moyens d'adressage 20 à travers deux portes logiques 41 et 42.

Un répéteur comme illustré sur la figure 2 a essentiellement trois modes de fonctionnement, un mode d'émission, un mode de réception et un mode de répétition. Le fonctionnement de ce répéteur peut se décomposer en quatre phases, une phase A qui est une phase d'attente de la réception du message "aller", une phase B qui est une phase de réception du message "aller", une phase C qui est une phase d'analyse du message "aller" et une phase D qui est une phase de réponse, c'est-à-dire d'émission du message "retour".

Au cours de la phase A, les modules 50 et 51 sont respectivement à l'écoute des liaisons 8 et 11 , le passage à la phase B se faisant à l'arrivée d'un message "aller". A l'arrivée d'un message "aller", par exemple sur l'entrée 8, le module 50 réalise les traitements suivants: - activation d'un signal message en cours de réception et envoi de ce signal à la logique de commande 34 et aux moyens d'adressage 20 via la porte logique 42,

- remise en forme du signal reçu et envoi au multiplexeur 37,

- déshabillage du message reçu et envoi aux moyens d'adressage 20 via la porte logique 41.

Au cours de la phase B, c'est-à-dire à la réception du message, la logique de commande 34 interdit l'écoute du circuit 17 par l'intermédiaire du blocage du module 51 et valide l'aiguillage du message par le multiplexeur 37 pour obtenir l'émission à travers l'émetteur 32 du message reçu à l'entrée 8 et remis en forme par le module 50.

Le passage à la phase C se fait sur la détection de la fin du message "aller". Le module 50 désactive le signal message en cours de réception et

l'envoie à la logique 34 et aux moyens d'adressage 20 via la porte logique 42. la réception de ce message, la logique 34 bloque le répéteur 5 et les moye d'adressage 20 analysent l'adresse du message reçu. Si ces moyens d'adressag 20 ne reconnaissent pas l'adresse spécifique attribuée à l'élément à gérer 23 o s'ils reconnaissent une adresse de diffusion attribuée à tous les éléments, alo ces moyens d'adressage 20 émettent à destination de la logique 34 un signal fin d'échange qui fait repasser le répéteur en phase A. Si les moye d'adressage 20 reconnaissent l'adresse spécifique attribuée à l'élément à gér 23, ils passent en phase D. Au cours de cette phase D, le répéteur 5 traite le message "aller" prépare le message "retour". Un ordre de commande est envoyé à la logique 3 qui bloque les modules 50 et 51 et active le multiplexeur 36 pour que l données émises par les moyens d'adressage 20 habillées par le module 3 puissent être émises par l'émetteur 30. Sur la détection de la fin du messag "retour", les moyens d'adressage 20 génèrent, à destination de la logique 34, u signal de fin d'échange qui fait repasser le répéteur en phase A. Le process inverse est réalisé pour tous messages reçus à l'entrée 11.

La figure 3 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation de moyens d'adressage commandables 20 entrant dans la constitution du mode d réalisation du dispositif selon la figure 1 décrit ci-dessus. Dans le mode d réalisation avantageux illustré, ces moyens d'adressage 20 comportent u module de traitement de réception 43 dont les entrées sont reliées à des sortie de dérivation 55 appartenant au moyens d'entrée-sortie de dérivation 14 de moyens répéteurs 5 définis ci-dessus et dont les sorties sont respectiveme reliées à des entrées d'un comparateur 44 et à des entrées de commande d'u extracteur d'adresse 45. Les moyens d'adressage 20 comportent en outre un mémoire d'adresse 46 dont les entrées de commande 47 sont reliées aux sorti du comparateur 44 à travers l'extracteur d'adresse 45. Les sorties de cett mémoire d'adresse sont respectivement reliées aux entrées de commande d'u module de traitement d'émission 48 dont les sorties sont reliées à des entrées d dérivation 54 appartenant aux moyens d'entrée-sortie de dérivation 14 de moyens répéteurs 5 définis ci-dessus, et à des entrées d'un modul d'élaboration de l'état des signaux 49, ce module étant aussi relié a comparateur 44. Les moyens d'adressage décrits ci-dessus ont deux fonction possibles, une fonction permettant l'attribution automatique de l'adresse et un fonction de travail.

Pour la fonction permettant l'attribution automatique de l'adresse, il faut considérer deux cas: la fonction d'initialisation et la fonction d e désactivation.

A l'initialisation, le module 49 bloque l'ensemble des moyens d'habillage 38, 40, les multiplexeurs 36, 37 et les émetteurs 30, 32 via l'entrée de dérivation 35 de la logique de commande 34. Sur l'arrivée d'un message "aller", le module 43 le reçoit en provenance des sorties de dérivation 55 des moyens répéteurs 5. Il l'envoie vers le comparateur 44 et l'extracteur d'adresse 45. Le comparateur 44 compare l'adresse du message avec une valeur de référence prédéfinie qui correspond à une "étiquette de message-adresse". Si le comparateur ne reconnaît pas cette étiquette, il n'y a pas d'initialisation et les moyens d'adressage attendent un nouveau message.

Si, en revanche, le comparateur reconnaît l'étiquette, l'extracteur 45 extrait l'adresse à mémoriser contenue dans le champ données du message reçu et commande sa mémorisation dans la mémoire 46. Cette mémoire 46 envoie un signal d'ordre au module 49 pour l'initialiser et un autre signal d'ordre au module 48 qui élabore un message "retour" qui est transmis au répéteur 5 via les entrées de dérivation 54 de ce répéteur 5.

L'initialisation des moyens d'adressage 20 est effectuée. La fonction désactivation est celle qui permet de passer de l'état initialisé à l'état non-initialisé. Pour effectuer cette désactivation, il est envoyé sur le circuit de gestion 17 un message "aller" de désactivation.

Le processus de désactivation des moyens d'adressage 20 est sensiblement identique à celui de son initialisation. Cependant, dans ce cas, le comparateur 44 compare l'adresse du message "aller" reçu avec une valeur de référence prédéfinie qui correspond à une "étiquette de remise à zéro de message-adresse". Tant que le comparateur ne reconnaît pas cette étiquette dans le message "aller" reçu, les moyens d'adressage conservent leur état d'initialisation. Si le comparateur reconnaît l'étiquette de remise à zéro, il effectue le traitement suivant: la mémoire 46 est vidée, il génère le signal de fin d'échange, le module 49 est désactivé et envoie un signal d'ordre pour bloquer les émetteurs 30, 32, les modules d'habillage 38, 40 et les multiplexeurs 36, 37. Le répéteur 5 passe en veille et attend un nouveau message.

Le fonctionnement des moyens d'adressage 20 dans leur fonction de travail normal s'effectue de la façon suivante:

L'élément à gérer 23 reçoit les données du message "aller" par l'intermédiaire du module 43 et un signal de reconnaissance du message émis

par le comparateur 44. Le même élément 23 fournit au module 48 une requêt d'émission d'un message "retour" ainsi que des données à transmettre.

Tout message reçu aux entrées-sorties 8 et 11 du répéteur 5 est dériv et présenté au module 43 via le récepteur 31, le module 50, la porte logique 41 la borne d'entrée-sortie 14 (si la réception se fait sur l'entrée-sortie 8), ou vi le récepteur 33, le module 51, la porte logique 41 et la borne d'entrée-sortie 1

(si la réception se fait sur l'entrée-sortie 11).

Le module 43 analyse le message reçu et présente au comparateur 4 l'adresse du message. Le comparateur 44 sait que les moyens d'adressage 20 sont initialisés car il reçoit un signal généré par le module 49. Il compare l'adress de ce message avec celle qui est mémorisée dans la mémoire 46. Le traitemen est terminé s'il n'y a pas d'égalité d'adresses.

En revanche, s'il y a égalité d'adresses, les données du message son transmises à l'élément à gérer 23. Ce dernier traite ces données en fonction d l'application demandée, puis fournit au module 48 une requête de demand d'émission d'un message "retour" ainsi que les données associées à ce message. Le module 48 compose le message "retour" pour qu'il soit émis via le répéteur 5 vers l'unité centrale de gestion 1.

La structure et le fonctionnement des moyens répéteurs 5 et de moyens d'adressage 20 décrits ci-dessus sont identiques pour chaque ensemble

"moyens répéteurs 5, 6, 7, ..." et "moyens d'adressage 20, 21, 22, ...", sachant qu les messages "retour" se propagent toujours dans le sens inverse de celui de l propagation des messages "aller" de commande des éléments à gérer.

La figure 4 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation de l'unité centrale de gestion 1 entrant dans la constitution du mode de réalisation du dispositif selon la figure 1.

Cette unité centrale 1 comporte essentiellement un module logique central de gestion 60 qui comporte deux entrées-sorties 61 et 71.

L'entrée-sortie 61 est reliée à un émetteur de sortie 62 à travers un module de traitement d'émission 63 et à un récepteur 64 à travers un module de traitement de réception 65. La sortie 66 et l'entrée 67 respectivement de l'émetteur 62 et du récepteur 64 sont reliées entre elles pour former la ligne d'entrées-sorties 2 définie précédemment.

L'entrée-sortie 71 est reliée à un émetteur de sortie 72 à travers un module de traitement d'émission 73 et à un récepteur 74 à travers un module de traitement de réception 75. La sortie 76 et l'entrée 77 respectivement de l'émetteur 72 et du récepteur 74 sont reliées entre elles pour former la ligne

d'entrées-sorlies 3 définie précédemment.

L'unité de centrale de gestion 1 comporte en outre une pluralité de modules ayant différentes fonctions qui sont tous reliés entre eux par un bus 80. Ces modules de fonctions différentes sont par exemple constitués par un module d'interface 81, un module de maintenance et d'erreurs 82, un module d'interface de différentes applications 83 et un module de mémoire d'échanges 84. L'unité centrale de gestion 1 comporte en outre des moyens d'entrée de commande 4 qui permettent aux utilisateurs potentiels du dispositif d'élaborer différents ordres de commande et/ou d'échanger des données en mémoire d'échanges. L'unité centrale de gestion peut ainsi s'insérer dans un système d'accueil et dialoguer avec celui-ci via les moyens d'entrée de commande 4.

Le bus 80 est relié aux entrées 88 et 89 du module logique central de gestion 60 à travers un module de pilotage 90 généralement constitué par un micro-séquenceur tel que, par exemple, une mémoire PROM rebouclée sur un registre, et à travers un module d'interface de mémoire d'échanges 91. la mémoire d'échanges 84 comporte avantageusement deux parties, une partie "données" et une partie "trame".

La partie "trame" est utilisée pour la gestion de l'ensemble du circuit en anneau 17 par l'unité centrale de gestion 1. Cette partie "trame" peut être contenue dans une PROM ou dans une RAM ou dans une combinaison de ces deux types de mémoire. Quand la partie "trame" est composée uniquement par une RAM, c'est le système d'accueil, via les moyens d'entrée 4, qui fournit les données nécessaires à la gestion de la partie "trame" et qui les range dans cette mémoire. Quand cette partie "trame" est composée d'une combinaison d'une PROM et d'une RAM, la PROM constitue un fond de trame cyclique et le système d'accueil vient insérer les messages dans cette trame cyclique.

La partie "données" sert à stocker la totalité des données qui se propagent dans l'ensemble du dispositif.

Il existe en fait deux possibilités pour accéder à la mémoire d'échanges 84, soit par le système d'accueil via les moyens d'entrée 4 et à travers le module d'interface 83, soit à partir de chaque ensemble "élément à gérer-moyens d'adressage- répéteur" dit "MES".

Par exemple si un dispositif selon l'invention est installé dans un véhicule automobile et comporte un ensemble MES " phares-moyens d'adressage-répéteur", le dispositif fonctionne de la façon suivante.

L'ensemble MES reçoit un message "aller" avec une commande d'allumage des phares. Dans le message "retour", il renvoie l'information "phares allumés" si

cette information est présente sur une entrée applicative de l'ensemble ME c'est-à-dire si elle a été préalablement rangée dans la mémoire d'échanges 8 car un ensemble MES ne peut pas créer d'informations.

D'une manière générale, un ensemble MES fournit sur ses sorti applicatives les informations qu'il a reçues dans un message "aller" émis p l'unité centrale de gestion 1. Dans le message "retour", il transmet à l'uni centrale de gestion 1 les informations présentes sur ses entrées applicatives rangées dans la mémoire d'échanges 84.

En revenant à l'exemple d'application choisi ci-dessus, il existe de possibilités pour commander l'allumage des phares. Si l'unité centrale gestion ne comporte pas de système d'accueil, la commande "allumage d phares" s'effectue à partir d'une commande injectée sur une entr applicative d'un ensemble MES. L'information "commande de l'allumage d phares" est prélevée par cet ensemble MES pour être transmise à la mémoi d'échanges 84 dans un message "retour". A partir de cet instant, le disposit fonctionne de la même façon que décrit ci-après, à partir de cette mémoi d'échanges 84.

Lorsque l'unité centrale de gestion s'insère dans un systèm d'accueil, c'est ce système qui réalise l'application "commande de l'alluma des phares", le circuit en anneau 17 ne servant que de support à transmission pour acheminer les informations contenues dans les messag "aller" et "retour".

Cependant, il est possible que, dans le circuit de gestion en anne 1 7 se produise au moins une rupture empêchant certains messages de propager dans le sens de la ligne d'entrées-sorties 2 vers la ligne d'entrée sorties 3 et d'atteindre les moyens répéteurs associés aux éléments à gér auxquels ils sont destinés.

Le dispositif selon l'invention est avantageux car il est dit "toléra aux pannes", c'est-à-dire qu'il sait prendre en compte et palier des pann dites "simples". Par exemple, il est capable de supporter une coupure d'u segment filaire entre deux ensembles MES et de continuer à fonctionn correctement sans perte d'informations et en assurant le déterminisme initi Dans le cas où plusieurs segments filaires reliant deux ensembles M successifs sont coupés, seuls les ensembles MES compris entre les deu segments filaires coupés extrêmes sont isolés, tous les autres demeure accessibles.

Le dispositif effectue son auto-surveillance en permanence e

lorsqu'une défaillance est détectée sur le circuit 17 par des moyens de surveillance inclus dans la logique centrale de gestion 60, la partie 100 (décrite ci-après en regard de la figure 5 ) qui a pour fonction de d é f i n i r automatiquement le sens de propagation des messages dans le circuit de gestion en anneau 17 est activée.

Pour effectuer l'auto-surveillance de l'état du circuit de gestion en anneau 17, des messages "aller" sont envoyés dans le circuit à partir de la ligne d'entrées-sorties 2. L'unité centrale 1 passe alors en mode attente de réception du message "retour". Dès réception de ce message "retour", les moyens de surveillance vérifient la cohérence complète de ce message et comparent son adresse avec celle du message "aller". S'il n'y a pas d'erreur détectée, l'échange est considéré comme bon. Si une erreur est détectée (par exemple incohérence du message "retour", non-concordance des deux adresses), l'adresse du message "aller" est sauvegardée dans un registre intermédiaire de la logique 60. Le même message "aller" est émis à nouveau, éventuellement plusieurs fois par sécurité. Si l'erreur est confirmée, la valeur de l'adresse sauvegardée dans le registre intermédiaire est mémorisée comme adresse de rupture dans une mémoire de la partie 100 de la logique 60.

La figure 5 représente le schéma bloc de la partie 100 du module logique central de gestion 60 qui a pour fonction de définir automatiquement le sens de propagation des messages dans le circuit de gestion en anneau 17. Cette partie 100 comporte, à partir d'un bus 103 véhiculant les différents messages à envoyer dans le circuit de gestion en anneau 17, un module d'extraction d'adresse 104 dont la sortie est connectée à une première entrée 105 d'un comparateur 106, l'autre entrée 107 du comparateur étant reliée à une sortie 108 d'un module d'analyse et de pilotage 109, ce module d'analyse et de pilotage 109 étant apte à délivrer à cette sortie 108 une valeur de référence correspondant à la valeur de l'adresse de rupture. Le comparateur 106 est apte à délivrer sur ses deux sorties 110 et 11 1 deux types de signaux de commande selon que les adresses des messages appliqués à son entrée 105 sont inférieures ou, supérieures ou égales, à la valeur d'adresse de rupture, ces signaux de commande pilotant le module d'analyse et de pilotage 109 pour commander, soit l'ouverture des moyens d'émission 62-63 et de réception 64-65 formant la ligne d'entrées-sorties 2 et la fermeture des moyens d'émission 72-73 et de réception 74-75 pour envoyer les messages véhiculés sur le bus 103 ayant des adresses inférieures à la valeur de l'adresse de rupture sur la ligne d'entrées-sorties 2, soit la fermeture des moyens d'émission 62-63 et de réception 64-65 et

l'ouverture des moyens d'émission 72-73 et de réception 74-75 formant la lign d'entrées-sorties 3 pour envoyer les messages véhiculés sur le bus 103 ayan des adresses supérieures ou égales à la valeur de l'adresse de rupture sur l ligne d'entrées-sorties 3, ce qui permet d'obtenir les résultats définis ci-avant. Dans le cas de messages dits "de diffusion" qui intéressent tous le ensembles MES, ils sont systématiquement émis dans le sens de la premièr ligne d'entrées-sorties 2 vers la seconde, puis dans le sens contraire. L dispositif garantit l'acheminement de ce type de message quel que soit l'état d circuit en anneau 17. Le dispositif selon l'invention peut, dans un mode de réalisatio avantageux, gérer deux types de données, des données dites "banalisées" et de données dites "booléennes". Les données "banalisées" sont transparentes pou le dispositif, c'est-à-dire qu'elles peuvent être traitées sans être adaptées o modifiées. Les données "booléennes" correspondent à des ensembles d données banalisées et sont généralement sous forme de suites de signau logiques "0" et "I".

Comme rappelé ci-avant, le transfert des informations dans l dispositif est effectué sous la forme d'un message qui est généralement u ensemble de trains d'impulsions. Ces messages sont échangés via le circuit d gestion en anneau 17 entre l'unité centrale de gestion 1 et les moyen répéteurs de signaux 5, 6, 7, ... pour atteindre, à travers les moyens d'adressag 20, 21 , 22, ..., les différents éléments à gérer 23, 24, 25, ..., et réciproquement L'unité centrale 1 élabore les différents messages nécessaires à la gestion de différents éléments avec des informations Bl, B2, B3, ..., figure 6, qui son contenues dans la mémoire d'échanges 84 et range dans cette mémoir d'échanges les informations qu'elle a reçues venant des éléments à gérer.

Avantageusement, le module logique central de gestion 60 réalis une bijection entre les données d'un message arrivant ou partant par le lignes d'enlrées-sorties 2, 3 (par exemple huit bits consécutifs dont le ran dans le message est "modulo 8") et les adresses de la mémoire d'échanges 84 Dans ce cas, il est dit que le dispositif fonctionne "par information banalisées".

Cependant, le dispositif peut aussi fonctionner par duplicatio d'informations. Dans ce cas, le module logique central de gestion 60 effectue l transfert automatique d'une information en entrée ou en sortie d'un moye répéteur vers l'entrée ou la sortie d'un autre moyen répéteur, ou plusieur autres. Ce module 60 transforme le mode bijection défini ci-avant en un

surjection. C'est ainsi qu'à une adresse de la mémoire d'échanges 84 correspon une entrée et au moins une sortie, ce mécanisme pouvant être utilisé avec un donnée banalisée ou une information booléenne.

Pour que le dispositif puisse fonctionner en mode booléen, i comporte, d'une part des moyens d'éclatement d'une donnée (par exemple hui bits consécutifs dont le rang dans le message est "modulo 8") constituée de "8 informations booléennes en "8" informations banalisées dans la mémoir d'échanges 84, et d'autre part des moyens de concaténation pour obtenir l fonction inverse de celle de l'éclatement. Ces moyens d'éclatement et de concaténation peuvent coopérer à de moyens d'association.

Les moyens d'association permettent d'associer, à une informatio en entrée rangée dans une case de la mémoire d'échanges 84 (que cett information provienne d'un ensemble MES ou du système d'accueil via le moyens d'entrée 4), une ou "n" informations en sortie, sachant que toutes ces information doivent être de même nature.

Les moyens d'éclatement permettent de décomposer "n" bits élémentaires consécutifs dont le rang dans le message "retour" est "modulo n" en "n" informations qui peuvent être mémorisées dans la mémoire d'échanges 84, sachant que ces informations peuvent prendre deux valeurs booléennes.

Les moyens de concaténation permettent de rassembler "n" informations contenues dans la mémoire d'échanges 84 en "n" bits élémentaires dont le rang dans le message "aller" est "modulo n", sachant que ces informations peuvent prendre deux valeurs booléennes. A ce module logique central de gestion 60 est associé une table de transcodage 120 (figure 6) qui permet de commander, à travers notamment l module logique central de gestion 60 et le module d'interface de mémoir d'échange 91 , l'adressage de la mémoire d'échanges 84.

Sur la figure 6 est représenté schématiquement le diagramme de fonctionnement du mécanisme décrit ci-dessus dans lequel 121 représente, dans un premier cas, un message arrivant par une ligne d'entrées-sorties 2, 3 dans l'unité centrale de gestion 1 (en provenance des moyens répéteurs) et qui, grâce aux moyens d'éclatement contenus dans le module logique central de gestion 60, est éclaté 122 en informations booléennes Bl, B2, ..., Bn qui sont rangées dans la mémoire d'échanges 84 en fonction de la table de transcodage 120.

Sur cette même figure 6, est représenté schématiquement le

diagramme du mécanisme décrit ci-dessus dans lequel 121 représente un message émis par l'unité centrale de gestion 1 et obtenu par regroupement 123 d'informations booléennes Bl, B2, ..., Bn contenues dans la mémoire d'échanges 84 grâce aux moyens de concaténation contenus dans le module logique central de gestion 60 en association avec la table de transcodage 120.

La figure 7 représente le schéma bloc d'un mode de réalisation d'une autre partie 130 du module central logique de gestion 60 présent dans le schéma bloc de la figure 4, correspondant aux fonctions "éclatement" et "concaténation" en association avec un circuit logique de contrôle et de commande 133.

Cette partie 130 du module logique 60 comporte un module de concaténation 131 dont le bloc diagramme d'un mode de réalisation est représenté sur la figure 8 décrite ci-après. Son entrée 132 est reliée à la mémoire d'échanges 84 à travers le module d'interface d'échange 91 et sa sortie 1 34 est reliée, d'une part à la première ligne d'entrées-sorties 2 à travers un premier registre tampon d'émission 135, et d'autre part à la seconde ligne d'entrées-sorlies 3 à travers un second registre tampon d'émission 136. Le module de concaténation 131 et les deux registres tampons d'émission 135 et 136 sont pilotés à partir du circuit logique de contrôle et de commande 133. Cette partie 130 comporte en outre un module d'éclatement 137 dont le bloc diagramme d'un mode de réalisation est représenté sur la figure 9 décrite ci-après. La sortie 138 de ce module d'éclatement 137 est reliée à la mémoire d'échange 84 à travers le module d'interface d'échange 91. Les première et seconde lignes d'entrées-sorties 2, 3 sont reliées à l'entrée 139 de ce module d'éclatement 137 à travers, respectivement, deux registres tampon de réception 140 et 141. Le module d'éclatement 137 et les deux registres tampons de réception 140 et 141 sont pilotés par le circuit logique de contrôle et de commande 133.

Comme mentionné ci-dessus, la figure 8 représente le bloc diagramme d'un mode de réalisation du module de concaténation 131. Ce module comporte très schématiquement, à partir d'un bus de données 150 constituant son entrée 132, un module agissant en mode transparent 151 et un module fonctionnant en mode booléen 152, c'est-à-dire permettant d'effectuer une détection et un codage des informations de type booléennes. Ces deux modules 1 1 et 1 52 sont montés en parallèle sur le bus 150 et leurs sorties respectives 1 53 el 1 54 sont reliées à l'entrée 155 d'un module de mémorisation de données 156. Ce module de mémorisation de données est essentiellement constitué d'un

ensemble de "n" bascules bistables 157. La sortie 158 de ce module d mémorisation de données 156 constitue en fait la sortie 134, définie ci-avant e regard de la figure 7, du module de concaténation 131.

Les deux modules de mode transparent 151 et de mode booléen 15 sont contrôlés à partir d'un module de gestion 159 qui est synchronisé e contrôlé à partir d'un compteur logique 160 (modulo "n").

La figure 9 représente le bloc diagramme d'un mode de réalisatio du module d'éclatement 137. Ce module comporte un module de mémorisation d données reçues 161 dont l'entrée 162 est connectée à un bus de données 163 qu constitue l'entrée 139 définie ci-avant. Ce module de mémorisation de donnée reçues 161 est essentiellement constitué d'un ensemble de "n" bascule bistables 164. La sortie 165 de ce module 161 est reliée aux entrées 166 et 167 respectivement d'un module agissant en mode transparent 168 et d'un modul fonctionnant en mode booléen 169. Les sorties 170 et 171 de ces deux module 1 68 et 1 9 sont reliées à un bus de données de sortie 172 qui constitue la sorti 138, définie ci-avant en regard de la figure 7, du module d'éclatement 137.

Les deux modules de mode transparent 168 et de mode booléen 16 sont contrôlés à partir d'un module de gestion 173 qui est synchronisé e contrôlé à partir d'un compteur logique 174 (modulo "n"). Le mode de réalisation du dispositif logique de gestion centralisé décrit ci-dessus ne comporte qu'une seule unité centrale de gestion 1 Cependant, dans le souci d'obtenir dispositif présentant une fiabilité encor plus importante, il est possible de réaliser un dispositif selon l'inventio comportant une deuxième unité centrale couplée à la première avec de moyens répéteurs du même type que ceux décrits ci-dessus.

11 est précisé que les différents moyens utilisés dans le mode d réalisation tel que décrit ci-dessus, comme les modules de différentes fonction ou les circuits logiques, sont connus en eux-mêmes et pourront être réalisés par exemple, à base d'éléments comme ceux qui sont dans le commerce sous l Marque "ALTERA".




 
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