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Title:
METHOD FOR COMPARING A HANDWRITING WITH A REFERENCE WRITING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1986/006525
Kind Code:
A1
Abstract:
The method concerns the comparison of a measured speed curve (S) with a reference speed curve (R) of a signature for example. The signals of the reference are read by the rectangle (A) and those of the measured curve are read by the rectangle (B). The measured speed curve is divided into equal segments. The position of each segment of the measured curve is determined with respect to the corresponding segment of the reference curve up to the obtention of the best matching (C1). Thereafter, each segment of the measured curve is affected with a correction factor for the correction of its time scale in order to obtain the best correlation of the two segments (C2). The segments of the measured curve thus normalized are then compared to the corresponding segments of the reference curve (D), and the results are transmitted to a decision lozenge (E) which determines if the results are acceptable.

Inventors:
BECHET LOUIS (FR)
Application Number:
PCT/CH1986/000051
Publication Date:
November 06, 1986
Filing Date:
April 18, 1986
Export Citation:
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Assignee:
BATTELLE MEMORIAL INSTITUTE (CH)
International Classes:
G06T7/00; G06K9/64; G07C9/00; (IPC1-7): G06K9/62; G07C11/00
Foreign References:
US4040012A1977-08-02
US3699517A1972-10-17
US4128829A1978-12-05
GB2062323A1981-05-20
Other References:
IBM Journal of Research & Development, Vol. 21, No. 3 May 1977, New York, (US) N.M. HERBST et al.: 'Automatic Signature Verification Based on Accelerometry', pages 245-253, see page 248, left hand column, last paragraph - right hand column
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S
1. Procédé pour comparer une écriture manuscrite avec une écriture de référence, par mesure de signaux caractéristiques des composantes de vites¬ se selon l'abcisse V Λ et l'ordonnée "Vy d'un système de coordonnées rectan gulaires, enregistrés au cours du tracé des écritures respectives, selon lequel on divise chaque signal de vitesse V V de l'écriture à comparer et de 1 écriture de référence en différents segments de temps distincts du 'αouv'mcnt ayant engendré l 'écriture, on fait coordonner la position de .haσue segment du mouvement de l'écriture à comparer avec le segment cor¬ respondant au mouvement de l'écriture de référence, on détermine un facteur '• ? correction fonction de la variation de temps entre chaque segment du :?.o:ιv_*nent de l'écriture ?t le segment correspondant du mouvement de l'écri¬ ture de référence, caractérisé par le tait qu'on trace dans un pian défini par deux axes OX ••".t OY les αoqr.**mmes des signaux des composantes de vitesses de l'écriture à comparer, rcsoectivement de l'écriture de référen •*e, on '.'hoisi aux ins'an s ti. à tn "les points 3i *â Rn respectivement Mi à ri "les ie l'écriture d.. référence et de l'écriture à comparer et m calcule m e euclidienne αui sépare les points respectifs des eux odogrammes qui correspond à la longueu du vecteur M. R, c'estàdire M. R, ffVMX( t, ) RX(t, ) ) '+cVMY( t, ) VKY( t.. ) ) J 1/ I *i g*. résuitat un test d'acceptation local correspondant au ap¬ port ϋI Rl *r* or ccepre le point ¥* , s i ce rapport est inférieur à un seuil d'acce ta¬ tion prédéterminé et on répète cette opération jusqu'au point M .
2. Utilisation du procédé selon la revendication 1, pour comparer une signature à une signature de référence. BAD ORIGINA.
Description:
Procédé pour comparer une écriture manuscrite avec une écriture de référence .

La présente invention se rapporte à un procédé pour comparer une écri¬ ture manuscrite avec une écriture de référence, par mesure de signaux caractéristiques des composantes de vitesse selon l ' abcisse V Λ. et l ' ordon- née V d'un système de coordonnées rectangulaires, enregistrés au cours du tracé des écritures respectives, selon lequel on divise chaque signal de vitesse V v de l'écriture à comparer et de l'écriture de référence en x y différents segments de temps distincts du mouvement ayant engendré l'écri¬ ture, on fait coordonner la position de chaque segment du mouvement de l'écriture à comparer avec, le segment correspondant du mouvement de l'écri¬ ture de référence, on détermine un facteur de correction fonction de la variation de temps entre chaque segment du mouvement de l'écriture et le segment correspondant du mouvement de l'écriture de référence.

Les signaux enregistrés lors de la mesure de la vitesse d'une écriture manuscrite sont aussi caractéristiques de la personne que ne le sont les empreintes digitales ou le timbre et l'intonation de la voix. On peut également comparer la vitesse du cracé de caractères distincts avec un catalogue relatif au tracé de l'ensemble des caractères alphanumériques. Une telle comparaison peut constituer un mode d'identification de carac¬ tères sans utiliser la reconnaissance d'image. Un tel mode d'identification pourrait être utilisé pour remplacer le clavier comme moyen de communica¬ tion avec un ordinateur.

Si l'on se reporte plus particulièrement à la signature, on sait qu'a¬ vec .les moyens de paiement ou de retrait d'argent utilisant des cartes de crédit, le problème de son authentification lié à l'identification du porteur de la carte de crédit s'avère de plus en plus nécessaire pour la sécurité des utilisateurs de ces moyens de paiement aussi bien que pour les organismes bancaires.

Actuellement, l'authentification est effectuée par la comparaison gra¬ phique sur la base d'une pièce d'identité. Il s'avère cependant que cer¬ taines signatures sont relativement faciles à copier et qu'il existe des faussaires suffisamment habiles pour imiter le graphisme de façon à créer l'illusion d'une signature authentique. Il existe d'autres domaines évidem¬ ment où on peut envisager d'identifier une personne sur la base de sa signature.

Il a déjà été proposé diverses solutions pour permettre d'authentifier

des signatures sur une autre base que le graphisme, de manière à effectuer une comparaison par les moyens qu'offre l'informatique. C'est ainsi que l'on a déjà eu l'idée d'exploiter les accélérations ou la pression d'un stylo au moment du tracé de la signature. Il s'avère cependant que ces signaux sont entachés par des bruits de mesure, de sorte qu'ils sont diffi¬ ciles à exploiter avec une sécurité suffisante. Il ne faut pas oublier en effet que le problème de l'authentification de la signature présente deux risques tout aussi gênants l'un que l'autre, celui d'accepter comme authen¬ tique une fausse signature et celui de refuser une signature bel et bien authentique.

C'est la raison pour laquelle on a déjà proposé de mesurer la vitesse du stylo, qui n'est pas entachée de bruit, comme décrit dans le US-A-4 363 023 et le US-A-4 397 033. L'authentification est basée sur la comparaison des courbes des composantes de vitesses enregistrées selon deux axes d'un système de coordonnées rectangulaires, et caractéristiques de deux signa¬ tures dont l'une constitue la référence alors que l'autre est la signature à authentifier en fonction de la référence.

Comme on l'a dit ci-dessus, le résultat de cette comparaison " doit être fait avec un degré de certitude élevé aussi bien pour écarter les fausses signatures que pour reconnaître les vraies, ce qui rend le traitement délicat. En outre, si on veut arriver à une solution sûre et utilisable dans des domaines tels que celui des cartes de crédit, il est évidemment nécessaire que le traitement des signaux de vitesse enregistrés n'exède pas une durée de 20 à 30 secondes étant donné qu'il n'est pas réaliste d'envi¬ sager une durée sensiblement plus longue pour être acceptée par les utili¬ sateurs. Cette exigence, compte tenu de la double sécurité d'authentifica¬ tion demandée rend la solution du problème encore plus ardue.

Si la signature est incontestablement caractéristique de l'individu et en particulier les fluctuations de vitesse, il faut cependant remarquer qu'il ne s'agit pas de caractéristiques immuables. Au contraire, on peut même dire qu ' une même personne ne signe jamais deux fois de façon identi¬ que, ceci aussi bien sur le plan du graphisme que sur celui de la vitesse. Les courbes caractéristiques des signaux de vitesse ne sont donc pas super- posables en raison des modifications intervenant essentiellement dans l'é¬ chelle de temps.

Ce problème est connu, et on a déjà proposé d'y apporter une solution, comme ceci est décrit dans le US-A-4.040.012. Selon la solution proposée par ce document, le signal mesuré qui est un signal de pression en fonction

du temps, est découpé en au moins deux segments. Chacun de ces segments est déplacé par rapport au segment correspondant du signal de référence d'ar¬ rière en avant par pas successifs, en établissant une corrélation maximum. Dans un deuxième temps, et en mettant les segments en face l'un de l'autre selon la corrélation maximum établie précédemment, on modifie l'échelle de temps du segment et donc sa vitesse par pas successifs et on établit une deuxième corrélation. Ensuite, on combine les corrélations maximum pour chaque segment pour donner une valeur de corrélation maximum et on la compare avec une valeur de référence pour s'assurer qu'elle ne s'écarte pas de cette valeur de référence au-delà d'un seuil déterminé.

Dans la solution proposée par ce document, la technique de corrélation qui est utilisée pour le centrage et la mise à l'échelle des segments de signaux mesurés par rapport aux segments de signaux de la référence, sert également comme mode de reconnaissance de la signature. Dans la pratique, ce mode de reconnaissance équivaut à comparer la forme des signes graphi¬ ques, dans la mesure où il utilise des critères relatifs à la forme géné¬ rale des courbes. Ces critères sont les mêmes que ceux qui permettraient à un observateur humain d'effectuer le centrage et la mise à l'échelle des courbes par une comparaison visuelle de ces courbes.

L'utilisation de ces mêmes critères pour la reconnaissance de la signature à partir d'une référence, revient donc à comparer la forme géné¬ rale des courbes, ce qui est insuffisant. En effet, deux personnes qui produisent la même signature engendrent des courbes de vitesse qui ont la même forme générale, c'est-à-dire qui présentent le même nombre de pics possédant des formes semblables. Par conséquent, une signature contrefaite peut donner un facteur de corrélation aussi élevé que la signature authen¬ tique.

C'est la raison pour laquelle le critère de corrélation, utile pour effectuer le centrage et ajuster l'échelle de temps des différents segments de courbes par rapport aux segments correspondants de la référence, n'est pas adapté à l'opération de reconnaissance elle-même, dans la mesure où, selon ce critère, on peut facilement considérer une signature contrefaite comme étant authentique.

Le but de la présente invention est précisément d'apporter une so¬ lution qui permette de résoudre l'ensemble des problèmes susmentionnés avec une degré de sécurité élevé. Dans le cas de la signature, cette solution permet d'éliminer les fausses signatures, même ressemblantes sur le plan du graphisme, aussi bien qu'à authentifier avec * un pourcentage élevé les

BAD ORIG

vraies signatures même dans le cas de signatures dont la dymamique est peu marquée et ceci dans un temps extrêmement bref.

A cet effet, la présente invention a pour objets un procédé pour compa¬ rer une écriture manuscrite avec une écriture de référence selon la reven¬ dication 1, ainsi qu'une utilisation de ce procédé.

La mise au point du procécé selon l'invention découle du fruit d'une observation basée sur l'analyse systématique du déroulement des processus liés à l'écriture manuscrite et en particulier à la signature, chez diffé¬ rent., individus. Cette observation a permis de mettre en évidence certaines constantes ainsi que la forme prise par les paramètres instables, dans le déroulement normal de ces processus, de sorte qu'il est possible de dégager certaines règles qui permettent d'accroître simultanément la sécurité et la rapidité du processus de comparaison de courbes qui ne sont cependant pas identiques.

De ces observations, plus particulièrement relatives à la signature, il apparaît que le mécanisme qui préside à. sa génération se décompose en plusieurs segments dont ie»nombre es variable d'une signature à l'autre, mais constant pour une signature déterminée. Entre ces segments, on cons¬ tate l'apparition de signaux extraordinaires qui surviennent accidentelle¬ ment. A l'intérieur de chaque segment, on peut par contre constater parfois l'absence d'une partie du signal. On relève deux types d'altérations affec¬ tant chaque segment, une variation de sa position par rapport aux segments voisins, et une variation de sa durée. Le sens et la grandeur des altéra¬ tions affectant un segment sont indépendants de ceux qui affectent les serments voisins.

A la suite de ces observations, on a envisagé de procéder à une norma¬ lisation de chaque segment par rapport aux segments correspondants de la -ïiαnature de référence, qui consiste à faire coïncider les segments de la signature à authentifier avec ceux de la signature de référence et à modi¬ fier leurs échelles de temps respectives en fonction de ceux de la référen¬ ce.

On a pu établir que la durée des segments des signatures de l'ensemble des individus se situe entre 500 et 700 ms. Les essais ont montré qu'en adoptant une durée correspondant à la moyenne soit 600 ms, les résultats obtenus sont satisfaisants.

Il s'avère que le traitement des courbes de vitesse par segments de 600 ms et la normalisation de ces segments permets de réduitr à moins de 30 secondes la durée du traitement avec une fiabilité élevée. L'opération de

NAL

comparaison proprement dite sur la base des segments normalisés étant simplifiée à l'extrême par la normalisation préalable.

L'acquisition des signaux de vitesse selon deux axes de coordonnées rectangulaires est obtenue par induction électromagnétique à l'aide d'un stylo muni d'un aimant permanent à champ magnétique axial induisant des tensions variables proportionnelles aux composantes de vitesse selon ces deux axes de coordonnées rectangulaires, dans deux portions de bobines qui se croisent à angle droit sous le plan de la surface d'écriture. Un tel dispositif est décrit en détail par le US-A-4 363 023 et par le US-A- 4 397 033 et l'on peut se reporter à ces documents si on désire connaître plus en détail les moyens utilisés pour obtenir les courbes de vitesse, ces moyens n'étant pas décrits ici du fait qu'ils sortent du cadre de l'inven¬ tion et ne sont, pas nécessaires à sa compréhension.

L'authentification de la signature selon le procédé de comparaison objet de l'invention nécessite l'enregistrement des courbes de vitesse caracatéristiqufts de la signature de la personne concernée dans une mémoire d'ordinateur, dans la mémoire d'une carte dite: "carte à mémoire" qui comporte une mémoire à semi-conducteur, sur une pis'te magnétique ou sur tout autre support approprie. En pratique et pour que cette référence ne soit représentative que d'un spécimen unique de signature qui ne sera jamais reproduit de façon identique, on établit une moyenne caractéristique de plusieurs signatures, qui est plus représentative des constantes de la signature et qui permet d'éliminer certains signaux exceptionnels ou de compenser l ' absence accidentelle de certaines portions de segments qui peuvent se produire, comme on l'a signalé précédemment. L'établissement de cette référence à partir de plusieurs signatures, généralement en nombre inférieur à cinq, est obtenu en divisant ces signatures en séquences de 600 ms et en procédant à leur normalisation mutuelle comme décrit précédemment, --près quoi on établit deux courbes des vitesses V respectivement V . cor¬ respondant à la moyenne de l'ensemble des courbes.

Le dessin annexé illustre, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention.

La fig. 1 est un schéma bloc général du procédé.

Les figs 2 à 4 sont des tableaux de marche du traitement des signaux.

Les figs 5 et 6 illustrent des diagrammes d'enregistrement de vitesses de signatures.

La fig. 7 est le tableau de marche d'une variante du traitement des figs 2 à 4.

BAD QRSΘINÂl

La fig 1 représente le schéma de déroulement du procédé de comparaison d'une signature avec une signature de référence selon l'invention. Le rectangle A représente la lecture de la référence R utilisée en vue de la comparaison, " le rectangle B représente l'acquisition de la signaure S sous la forme de deux courbes de vitesse Vx et Vy. Le rectangle A' correspond à un traitement préalable éventuel de la référence qui sort du cadre de la présente invention. Dans le rectangle C-,, les courbes de vitesse de la signature acquises par le rectangle B, divisées en segments, sont décalées dans le temps comme décrit précédemment par rapport aux segments correspon¬ dants de la référence lue par le rectangle A. Dans le rectangle C 7 les longueurs des segments son égalisées. Les segments des signaux ainsi norma¬ lisés dans les rectangles C, et C-, sont ensuite comparés aux segments de la référence dans le rectangle D. Ensuite les résultats de cette comparaison sont transmis au losange de décision E qui détermine si les résultats de la comparaison sont acceptables ou non. Les critères d'acceptation sont éta¬ blis statistiquement pour que l'écart entre la référence et la signature comparée reste dans des limites de sécurité acceptables tout en étant suffisamment flexible pour accepter les variations normales entre deux signatures authentiques. L'ajustement de cet écart dépend donc de l'échan¬ tillon des signatures utilisé et de sa représentativité.

On examinera maintenant plus en détail les opérations relatives à la normalisation des segments, ces opérations se déroulant par la succession de la recher.-he du décalage de chaque segment des signaux de vitesse de la signature à authentifier par rapport au segment correspondant de la référ¬ ence.

La recherche du décalage proprement dit sera décrite en se référant plus spécialement au tableau de marche de la fig. 2. Dans ce tableau, 14 correspond à l'indice du début du segment considéré du signal de référence, J4 correspond à l'indice du début du segment correspondant du signal de mesure de la signature à comparer, D désigne le décalage de temps et NSECT désigne le nombre de pas égaux dans l'échelle de temps par lequel chaque segment des signaux de référence et de mesure est divisé pour former les échantillons analysés.

Pour effectuer la comparaison, on décale tout d'abord le segment du signal de mesure par rapport au signal de référence dans le sens négatif d'un nombre de pas égal à NSECT/2 et ensuite on déplace le segment du signal de mesure d'un pas en sens positif jusqu'à un nombre de pas lui aussi égal à NSECT/2.

BAD ORIGINAL

A chaque pas de décalage du signal de mesure, on calcule dans le rectangle 7, une grandeur DMIN qui correspond à la somme des deux termes indiqués dans ce rectangle 7, dans lesquels VXR et VYR sont les composantes de vitesse selon les axes x respectivement y du signal de référence et VXM et VYM sont les composantes de vitesse correspondantes du signal de mesure.

On commence par introduire dans une mémoire représentée par un rectan¬ gle 8 une valeur XYMIN≈MAX. On compare dans le losange 9 si la valeur DMIN calculée dans le rectangle 7 est inférieure à XYMIN mémorisée dans le rectangle 8. Si la réponse est affirmative, la branche de droite du losange 9 envoie la valeur DMIN dans la mémoire 8 avec la valeur correspondante de D pour remplacer la valeur précédente et la branche de gauche de ce losange 9 envoie au losange comparateur 10 l'information d'avancer d'un pas. Si la valeur affichée dans ce losange comparateur 10, D<NSECT/2 la branche de gauche qui forme une boucle avec l'entrée du rectangle 7 fait avancer le signal de mesure d'un pas D = D + 1 et la même opération que celle qui a été décrite recommence jusqu'à ce que le losange comparateur 10 affiche une valeur D NSECT/2. A ce moment, c'est la branche de droite de ce losange qui est activée et le décalage du signal de mesure s'arrête.

Une fois cette opération terminée, le signal correspondant au segment mesuré est positionné par rapport au signal du segment correspondant de la référence en adoptant le décalage D mémorisé dans le rectangle 8 pour lequel on a obtenu la différence DMIN la plus faible.

On nasse alors à la seconde étape du processus de normalisation qui consiste à déterminer quel est le facteur temps par lequel il faudra corri- er le segment du signal mesuré pour que la somme des différences d'ampli¬ tudes des composantes X et Y de vitesse du segment du signal de mesure soit minimum comparée à la somme correspondante du segment analogue du signal de référence.

A cet effet, on effectue la comparaison des sommes susmentionnées en appliquant à chaque échantillon du signal de mesure un facteur temps qui croît par incréments du facteur de multiplication de 0,05 dans une plage allant de 0,75 à 1,25 fois la durée du segment du signal de référence.

En se reportant au tableau de marche de la figure 3, 12 correspond à l ' indice du début du segment du signal de référence, J2 à l'indice du début du segment du signal de mesure, TW au facteur temps et NSECT au nombre d'incréments du facteur de multiplication de 0,05 dans la plage allant de - 0,25 à + 0,25 fois la durée du segment du signal de référence.

Pour chaque valeur du facteur de multiplication TW, on calcule dans le

BAD ORIG.

rectangle 11 du tableau de marche de la fig. 3 une grandeur DIFZ qui est la somme sur toute la séquence des signaux, des différences des amplitudes des composantes de vitesse de la référence VZR et des amplitudes des composan¬ tes de vitesse du signal d mesure VZM.

On compare dans le losange de décision 12 le résultat de chaque opéra¬ tion issue des différences obtenues pour chaque facteur temps avec la valeur précédente mise dans la mémoire 13. Si cette comparaison montre que la valeur Calculée dans le rectangle 11 est plus faible que celle de la mémoire 13, on substitue dans cette mémoire la nouvelle valeur à l'ancien¬ ne, avec la valeur correspondante du facteur temps TWARP = TW. Une fois que l'opération du rectangle 11 a été effectuée pour toute la gamme des valeurs du facteur de multiplication TW allant de - 0,25 à + 0,25 fois la durée normalisée du segment, la mémoire 13 conserve donc l'écart le plus faible avec le facteur temps TWARP = TW correspondant. En même temps la fin du processus de comparaison dans la plage de facteurs temps indiquée détermine le début du segment suivant de signaux de vitesse mesurée J * - ** TOFST qui constitue une variable intermédiaire.

Une fois que chaque segment des signaux de vitesse mesurés de la signa¬ ture est affecté d'une valeur de décalage D et d'un facteur de multiplica¬ tion de son échelle de temps TW, chaque segment des signaux de vitesse est normalisé à l'aide de ces deux facteurs de correction.

La comparaison proprement dite des segments respectifs des signaux de vitesse de la signature mesurée avec celles de la référence ne s'effectue donc que sur la base des segments des signaux de vitesse mesurés normali¬ sés. Le processus de comparaison sera expliqué en se référant au tableau de marche de la fig. 4.

Ce processus de comparaison est basé sur le calcul de la distance point à point, effectué dans un plan défini par deux axes Ox et Oy qui portent les composantes de vitesse VX et VY des signaux mesurés et normalisés.

Dans ce plan, la signature de référence est représentée par une succes¬ sion de point R-,, R ? , de la courbe des signaux de vitesse, dont les coordonnées sont les composantes de vitesse VX et VY.

Le point -^ de cette courbe par exemple, a pour coordonnées les valeurs des vitesses VRX et VRY à l'instant t-, . L'ensemble des points R-, , R-,

R représente l'odogramme des signaux de la référence.

Dans ce même plan, on trace l'odogramme des signaux de vitesse de la signature à comparer à ceux de la référence, cet odogramme étant une suc¬ cession de points M-.., M , , représentatifs des composantes de

vitesse VMX et VMY aux instants t^, _ . . . t respectivement, qui ont pour coordonnées les valeurs des vitesses VMX et VMY aux instants T,, T~, ..., T» respectivement.

La distance point à point correspond à la distance euclidienne qui sépare un point M-^ des signaux de vitesse de la signature d'un point R^ des signaux de vitesse de la référence servant d'élément de comparaison, les deux points étant considérés au même instant t, .

Par exemple, pour un point R^ r la distance avec le point M-,, corres¬ pondant au même instant t, et égale à la longueur du vecteur M-, R-, qui est calculée par le rectangle 15 à l'aide de la formule contenue dans ce rectangle. Ces distances sont calculées pour chaque point correspondant aux instants t-1, t 0 2,' ...tn.

Une fois que la distance est calculée pour un point, le résultat obtenu est soumis à un test d'acceptation qui comporte deux phases.

La première de ces phases est exécutée dans le rectangle 16 et consis¬ te à effectuer le rapport entre la distance calculée dans le rectangle 15 et le module de la vitesse du signal de référence considéré au même ins¬ tant. Ce rapport s'exprime comme suit:

M l *l

RAPP =

°1 R l

Dans la seconde phase du test d'acceptation, le rapport issu du rec- tanσle 16 est transféré à un losange de décision 17 qui décide d'accepter le rapport relatif au point considéré de l'odogramme des signaux de vitesse de la signature lorsque ce rapport est inférieur à un seuil d'acceptation prédéterminé . Par exemple, si on fixe le seuil d'acceptation à 0.5, un point à l ' instant t^ de l'odogramme des signaux de vitesse de la signature est accepté, si la distance entre ce point et le point au même instant t-, de l'odogramme des signaux de vitesse de la référence est inférieure ou égale à la moitié de la distance entre l'origine et ce point, à l'instant t, de l'odogramme des signaux de vitesse de la référence.

Chaque point inférieur au seuil d'acceptation est totalisé dans le rectangle 18. Le losange 19, lui, effectue la totalisation de tous les points pour lesquels un rapport a été calculé par le rectangle 16. Tant que le total de ces points acceptés ou non n'a pas atteint une valeur prédéter¬ minée, le losange envoie par sa branche gauche l'ordre de passer au point

suivant de l'odogramme des signaux de vitesse de la signature à comparer et la même suite d'opérations est répétée pour chacun des autres points de l'odogramme jusqu'à ce que le nombre de points atteigne le nombre prédéter¬ miné affiché par le losange 19.

.A ce moment, c'est la branche droite de ce losange qui est activée et le rectangle 20 effectue le calcul du taux de points acceptés NACC par rapport au nombre total de points NTOT. Lorsque ce taux est supérieur à un seuil prédéterminée affiché dans le losange 21, la branche droite de ce losange est activée et la signature est acceptée, dans le cas contraire c'est la branche gauche qui est activée et la signature est refusée. L'ac¬ ceptation de la signature peut se traduire de différentes manières suivant l'usage que l'on désire faire de ce mode de reconnaissance, le but général étant de s'assurer que la personne inconnue qui a signé et dont on a comparé la signature à celle d'une personne connue corresponde effective¬ ment à cette personne connue, en utilisant un moyen de reconnaissance spécifique de " la personne et non pas par un élément de codage attribué arbitrairement à cette personne et qui peut être volé. Dans le cas de, la présente invention, même si la référence est portée par une piste magnéti¬ que ou par une mémoire morte en possession de la personne elle-même et donc susceptible d'être volée, aucune autre personne ne pourra s'en servir dans la mesure où la dynamique de la signature utilisée ici comme élément de comparaison ne peut pas être acquise par un tiers, même si celui-ci arrive à contrefaire le graphisme de la signature.

Les diagrammes des figs 5 et 6 illustrent l'intérêt du procédé objet de l'invention. La fig. 5 montre les diagrammes de vitesse de deux signatures, l'une en traits interrompus constituant la référence et l'autre la signa¬ ture à comparer. Ces deux signatures sont exécutées par la même personne. Or on constate qu'en raison des décalages entre les signaux comparables, la corrélation entre les points des deux courbes est extrêmement réduite et ne s'élève qu'à 6%. Il est évidemment impossible sur une telle base de fixer un taux d'acceptation si la corrélation entre les points de deux " courbes sensées correspondre est déjà aussi faible que 6%.

La fig. 6 illustre ces deux mêmes courbes, la référence étant en traits interrompus et la courbe de vitesse de la signature à mesurer étant en trait continu, cette dernière étant traitée préalablement conformément à ce gui a été décrit précédemment. Dans ce cas, le taux de corrélation entre les points des deux-courbes est 72%.

On a constaté qu'en pratique il est possible sans risque de fixer le

seuil du taux de corrélation minimum à 40%. Il a été permis de constater que même avec deux signatures ressemblant à s'y méprendre l'une à l'autre mais dont l'une est fausse, le taux de corrélation ne dépasse pas 20 à 30%. Par contre, il est rare et accidentel qu'une personne exécute une signature dont le taux de corrélation est inférieur à 40%. Le fait que le procédé selon l'invention permette de déceler aisément que deux signatures, pour¬ tant graphologiquement parfaitement ressemblantes, ne sont pas exécutées pa"r la même personne, montre que le procédé selon l'invention confère une sécurité infiniment supérieure à celle de la simple comparaison graphologi¬ que.

Comme on l'a précisé précédemment, le procédé qui a été décrit en détail ci-dessus en relation avec la comparaison des courbes de vitesse de deux signatures dont l'une constitue une référence peut être appliqué à la comparaison d'autres courbes caractéristiques de l'écriture manuscrite.

Dans ce cas, il sera plus fréquent de comparer une courbe à un catalo¬ gue de courbes dont chacune correspond à une lettre voire à une syllabe. Si l'on prend à titre d'exemple l'identification d'une série de caractères par leur courbe de vitesse, il s'agit de comparer selon le procédé décri-t précédemment la courbe enregistrée avec chacune des courbes du catalogue. On déduira de cette comparaison que la courbe enregistrée correspond au caractère du catalogue dont la courbe a le taux de ressemblance le plus élevé avec la courbe enregistrée.

Le schéma général de la fig. 7 illustre le .mode de fonctionnement du procédé objet de l'invention lorsque la comparaison est faite non pas vis- à-vis d'une courbe comme dans le cas de 1'authentification de la signature, mais par rapport à un catalogue. Les opérations dites de normalisation de a courbe à comparer par rapport à la courbe de référence sont identiques à celles décrites précédemment de sorte qu'elles ne seront pas décrites à nouveau ici. L'ensemble de ce traitement est exécuté dans le rectangle 22 comprenant deux entrées S et R respectivement pour la courbe à comparer et pour la courbe de référence. Cette seconde entrée R est reliée au catalogue de courbes 23 qui délivre successivement à cette entrée les courbes réper¬ toriées.

A la sortie D de ce rectangle 22 on a donc une valeur correspondant au taux de ressemblance obtenu à la suite de la comparaison entre les deux courbes. Ce taux, lorsqu'il s'agit de la première courbe comparée corres¬ pond au maximum obtenu et le losange de comparaison C aura automatiquement sa branche de droite activée pour fournir au rectangle 24 la valeur T du

taux qui correspond à TMAX. Lorsque le résultat du taux de ressemblance résultant de la comparaison entre la courbe enregistrée et la deuxième courbe du catalogue 23 est obtenu, le losange C compare cette valeur au taux gardé en mémoire dans le rectangle 24. Si cette valeur est plus grande, elle remplace celle qui a été précédemment stockée et le losange de comparaison N est activé, dans le cas contraire ce losange de comparaison N est activé par la branche de gauche du losange de comparaison C. Le losange N détermine si le nombre de comparaisons effectuées sur la même courbe mesurée est égal ou plus petit que le nombre de courbes du catalogue 23. Si ce nombre est plus petit, c'est la branche de droite du losange N qui est activée et fait appel à la courbe suivante du catalogue 23. Lorsque ce nombre est égal au nombre de courbes du catalogue, la branche de gauche du losange N indique la courbe reconnue qui correspond à la courbe dont le taux de ressemblance est maximum et qui est stockée dans le rectangle 24.