Procédé de commande d’allumage d'au moins une source lumineuse disposée à une extrémité d'au moins un guide de lumière

Domaine technique

La présente invention appartient au domaine de l’éclairage, en particulier de l’éclairage pour véhicule automobile. L’invention vise notamment un procédé de commande d’allumage d'au moins une source lumineuse disposée à une extrémité d'au moins un guide de lumière au moins partiellement transparent ou translucide, ainsi qu’un dispositif lumineux comportant un dispositif de pilotage configuré pour mettre en œuvre un tel procédé. Sans que cela ne soit limitatif dans la cadre de la présente invention, le dispositif lumineux peut être monté dans un projecteur de véhicule automobile. La présente invention trouve également des applications dans des dispositifs lumineux destinés à l’éclairage intérieur d’un véhicule (montés par exemple dans le plafonnier du véhicule), ou encore dans des dispositifs lumineux produisant une signature ou des animations visuelles sur le véhicule.

Etat de la technique

Dans le domaine de l’éclairage automobile, il est généralement connu des dispositifs lumineux montés dans un projecteur du véhicule pour projeter des faisceaux lumineux réalisant des fonctions photométriques d’éclairage et/ou de signalisation. En particulier, pour réaliser une fonction d’indicateur de direction du véhicule, le faisceau lumineux peut être un faisceau d’éclairage à effet défilant, dit effet « traceur ». Ce dernier est obtenu en utilisant un dispositif lumineux comportant classiquement un guide de lumière au moins partiellement transparent ou translucide, deux sources lumineuses essentiellement ponctuelles, du type diodes à électroluminescence, disposées aux extrémités du guide de lumière, et un dispositif de pilotage des deux sources lumineuses.

Le document de brevet publié US 10 436 413 B2 divulgue un tel dispositif lumineux. Le dispositif de pilotage présent au sein du dispositif lumineux est configuré pour effectuer la commande d’allumage de chacune des sources lumineuses. Plus précisément, le procédé de commande d’allumage des sources lumineuses est effectué de la manière suivante : au cours d’une première étape, une première source lumineuse est allumée par le dispositif de pilotage via une commande d’allumage effectuée selon une première rampe de commande (pour une montée en éclairage progressive de la source lumineuse). Au cours d’une seconde étape effectuée après la première étape, la seconde source lumineuse est allumée par le dispositif de pilotage via une commande d’allumage effectuée selon une seconde rampe de commande. Les première et seconde rampes de commande sont programmées dans le dispositif de pilotage et déterminées au préalable de manière que la première source lumineuse et la seconde source lumineuse atteignent leur niveau d’éclairage maximal respectif au même instant. Le niveau d’éclairage maximal d’une source lumineuse correspond au niveau pour lequel l’intensité lumineuse de la lumière émise par cette source lumineuse est maximale. On comprend ainsi que les première et seconde rampes de commande distinctes. La mise en œuvre d’une telle commande d’allumage des deux sources lumineuses, avec un décalage dans le temps entre l’allumage des deux sources lumineuses et une arrivée simultanée vers leur niveau d’éclairage maximal, permet d’obtenir un effet d’éclairage du type défilant ou « traceur ». Autrement dit, la lumière semble se déplacer dans le guide de lumière depuis la première source lumineuse jusqu’à la seconde source lumineuse, et ce jusqu’à ce que le guide de lumière soit entièrement éclairé. La commande d’extinction des deux sources lumineuses est ensuite envoyée par le dispositif de pilotage au même instant, les sources lumineuses s’éteignant complètement soit avec un décalage temporel (rampes de commande d’extinction des première et seconde sources lumineuses présentant des pentes distinctes), soit de manière simultanée (rampes de commande d’extinction des première et seconde sources lumineuses présentant des pentes identiques).

Cependant, l’effet défilant produit par un tel procédé de commande d’allumage est relativement grossier. En effet, des taches ou des portions lumineuses qui ne sont pas conformes aux réglementations dans l’éclairage automobile peuvent apparaitre au cours de l’allumage des sources lumineuses. En outre, le faisceau d’éclairage généré dans le guide de lumière via un tel procédé manque d’homogénéité, ce qui rend l’effet défilant flou et peu visible pour un utilisateur.

Exposé de l’invention

La présente invention vient améliorer la situation. Un objectif de l’invention est de proposer un procédé de commande d’allumage d’au moins une source lumineuse qui permette d’améliorer la finesse et l’homogénéité du faisceau d’éclairage à effet défilant généré dans le guide de lumière, tout en réduisant les coûts et sans nécessiter de conception électronique complexe.

A cet effet un premier aspect de l’invention concerne un procédé de commande d'allumage d'au moins une source lumineuse disposée à une extrémité d'au moins un guide de lumière au moins partiellement transparent ou translucide, le procédé étant mis en œuvre par un dispositif de pilotage de source lumineuse relié à ladite au moins une source lumineuse. Ici, on entend par « guide de lumière » toute pièce optique apte à guider de la lumière par réflexion interne totale de cette lumière, par exemple d'une zone d'entrée à une zone de sortie. On entend également par « dispositif de pilotage » tout dispositif de conversion d'une alimentation électrique issue d'un réseau d'alimentation électrique en une alimentation électrique adaptée à la réalisation d'une fonction lumineuse souhaitée, et éventuellement apte à fournir ladite alimentation électrique adaptée à une source lumineuse pour la réalisation de ladite fonction lumineuse souhaitée. La source lumineuse est de préférence une source lumineuse essentiellement ponctuelle, du type diode à électroluminescence.

Selon l’invention, le dispositif de pilotage est configuré pour effectuer la commande d’allumage de la source lumineuse par modulation de largeurs d’impulsion, et le procédé comporte : une première phase au cours de laquelle la commande d’allumage de la source lumineuse par modulation de largeurs d’impulsion est effectuée selon une première rampe de commande, jusqu’à un premier niveau d’éclairage intermédiaire de la source lumineuse, c’est-à-dire jusqu’à une première valeur de rapport cyclique correspondant audit premier niveau d’éclairage intermédiaire ; et une deuxième phase au cours de laquelle la commande d’allumage de la source lumineuse par modulation de largeurs d’impulsion est effectuée selon une deuxième rampe de commande, jusqu’à un second niveau d’éclairage de la source lumineuse, c’est-à-dire jusqu’à une deuxième valeur de rapport cyclique correspondant audit second niveau d’éclairage, les pentes des première et deuxième rampes de commande étant distinctes, l’intensité lumineuse de la lumière émise par la source lumineuse dans son second niveau d’éclairage étant supérieure à l’intensité lumineuse de la lumière émise par la source lumineuse dans son premier niveau d’éclairage.

De manière optionnelle, mais préférentiellement, le second niveau d’éclairage de la source lumineuse correspond au niveau d’éclairage maximal de cette source lumineuse.

De manière optionnelle, les première et deuxième rampes de commande sont des rampes linéaires obtenues à partir des fonctions affines, c’est-à-dire les fonctions de type f(x) = ax +b où x est le variable et les paramètres a et b sont constants et un de ces deux paramètres peut être nul.

Ainsi, via l’utilisation d’une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion et la mise en œuvre de deux rampes de commande d’allumage distinctes pour la source lumineuse, le procédé de commande d’allumage selon l’invention permet d’améliorer la finesse et l’homogénéité du faisceau d’éclairage à effet défilant généré dans le guide de lumière. En outre, le procédé selon l’invention permet de réduire le nombre de sources lumineuses nécessaires pour générer le faisceau d’éclairage à effet défilant, ce qui contribue à réduire les coûts et à simplifier la conception électronique de l’ensemble.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le procédé de commande d’allumage est appliqué sur au moins un ensemble, de préférence deux ensembles, ledit au moins un ensemble comprenant un guide de lumière au moins partiellement transparent ou translucide et deux sources lumineuses, chaque source lumineuse étant disposée à une extrémité distincte du guide de lumière et étant reliée au dispositif de pilotage, la première phase du procédé comprenant : une première étape au cours de laquelle une première source lumineuse est allumée via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une première rampe de commande, jusqu’à un premier niveau d’éclairage intermédiaire de la première source lumineuse, c’est-à-dire jusqu’à une première valeur de rapport cyclique correspondant audit premier niveau d’éclairage intermédiaire de la première source lumineuse, et une deuxième étape effectuée après le début de la première étape au cours de laquelle une deuxième source lumineuse est allumée via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une troisième rampe de commande, jusqu’à un premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse, c’est-à-dire jusqu’à une troisième valeur de rapport cyclique correspondant audit premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse.

En outre, la deuxième phase du procédé comprend une première étape au cours de laquelle l’allumage de la première source lumineuse est amené à un second niveau d’éclairage de la première source lumineuse, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une deuxième rampe de commande jusqu’à une deuxième valeur de rapport cyclique correspondant audit second niveau d’éclairage de la première source lumineuse, et une deuxième étape au cours de laquelle l’allumage de la deuxième source lumineuse est amené à un second niveau d’éclairage de la deuxième source lumineuse, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une quatrième rampe de commande jusqu’à une quatrième valeur de rapport cyclique correspondant audit second niveau d’éclairage de la deuxième source lumineuse, les pentes des première et deuxième rampes de commande, respectivement des troisième et quatrième rampes de commande, étant distinctes.

Ainsi, en augmentant plusieurs fois (au moins deux fois) l’intensité lumineuse de la première source lumineuse via des rampes de commande d’allumage distinctes, et en allumant la deuxième source lumineuse après un décalage temporel, un effet défilant apparaît visuellement dans le guide de lumière.

Avantageusement, la première étape de la première phase est plus longue que la deuxième étape de la deuxième phase, afin de rester en-dessous du seuil de saturation des yeux le plus longtemps possible. En conséquence, l’effet défilant est mieux perçu.

Avantageusement, le second niveau d’éclairage de la première source lumineuse correspond au niveau d’éclairage maximal de cette source lumineuse. Pour cela, la deuxième valeur de rapport cyclique peut être égale à 100%.

Avantageusement, le second niveau d’éclairage de la deuxième source lumineuse correspond au niveau d’éclairage de cette source lumineuse. Pour cela, la quatrième valeur de rapport cyclique peut être égale à 100%. Selon un mode de réalisation de l’invention, le procédé comprend en outre une étape intermédiaire entre la deuxième étape de la première phase et la deuxième étape de la deuxième phase, l’allumage de la deuxième source lumineuse restant constant pendant la durée de cette étape intermédiaire, et correspondant au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse. Décrit autrement, le rapport cyclique qui correspond au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse, encore appelé troisième valeur de rapport cyclique, est appliqué à la deuxième source lumineuse pendant toute la durée de l’étape intermédiaire.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le procédé comprend en outre une troisième phase et une quatrième phase, la troisième phase du procédé comprenant : une première étape au cours de laquelle l’allumage de la première source lumineuse est amené au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la première source lumineuse, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une cinquième rampe de commande jusqu’à la première valeur de rapport cyclique , et une deuxième étape au cours de laquelle l’allumage de la deuxième source lumineuse est amené au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une sixième rampe de commande jusqu’à la troisième valeur de rapport cyclique.

En outre, la quatrième phase du procédé comprend une première étape au cours de laquelle la deuxième source lumineuse est éteinte via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une septième rampe de commande, et une deuxième étape effectuée après la première étape au cours de laquelle la première source lumineuse est éteinte via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une huitième rampe de commande, les pentes des cinquième et huitième rampes de commande, respectivement des sixième et septième rampes de commande, étant distinctes.

Ceci permet de créer dans le guide de lumière, après le premier effet lumineux défilant, un second effet lumineux qui défile en sens inversé par rapport au premier effet défilant. Selon un mode de réalisation de l’invention, les deux sources lumineuses et le dispositif de pilotage de source lumineuse sont agencés dans un dispositif lumineux de véhicule, de préférence dans un dispositif lumineux assurant une fonction de signalisation, et de préférence dans un dispositif indicateur de direction, et l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse dans son premier niveau d’éclairage est inférieure à l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse dans son second niveau d’éclairage. De préférence, le premier niveau d’éclairage reste en-dessous du seuil de saturation de l’œil d’un observateur. Ceci permet de visualiser clairement l’effet défilant de la lumière dans le guide pendant la première étape de la première phase.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la durée de la première étape de la première phase du procédé est inférieure ou égale à la durée cumulée des premières étapes respectives des première et deuxième phases du procédé. De préférence, la durée de la première étape de la première phase du procédé est au moins égale à la moitié de la durée cumulée des premières étapes respectives des première et deuxième phases du procédé, et au plus égale à toute cette durée cumulée. Dans un exemple de réalisation, la durée de la première étape de la première phase du procédé est égale à deux tiers de la durée cumulée des premières étapes respectives des première et deuxième phases du procédé (avec éventuellement un dernier flash lumineux à la fin de la deuxième phase). Dans un autre exemple de réalisation, la durée de la première étape de la première phase du procédé est égale à quinze seizièmes de la durée cumulée des premières étapes respectives des première et deuxième phases du procédé (avec éventuellement un dernier flash lumineux à la fin de la deuxième phase).

La combinaison de ce rapport entre les durées d’allumage de la première source lumineuse et de la caractéristique selon laquelle l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse dans son premier niveau d’éclairage est inférieure à l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse dans son second niveau d’éclairage permet de rester le plus longtemps possible sous le seuil de saturation de l’œil humain, permettant ainsi à un observateur de pouvoir visualiser correctement l’effet défilant.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la durée cumulée des premières étapes respectives des première et deuxième phases du procédé est inférieure ou égale à 200 ms. Ceci permet de répondre à une norme en vigueur pour les fonctions d’indicateur de direction d’un véhicule, à savoir la réglementation 006 UNECE. Cette réglementation stipule en effet que l’allumage d’un indicateur de direction ne doit pas excéder 200 ms.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le procédé de commande d’allumage est appliqué en outre sur au moins une source lumineuse additionnelle, ladite au moins une source lumineuse additionnelle étant disposée derrière le guide de lumière, et le procédé comprend en outre une troisième phase au cours de laquelle le dispositif de pilotage de source lumineuse commande l’allumage de ladite au moins une source lumineuse additionnelle, de sorte à finaliser l’éclairage du guide de lumière. Dans ce mode de réalisation, la présence de la ou des source(s) lumineuse(s) additionnelle(s) permet d’améliorer l’éclairage final du guide de lumière une fois l’effet lumineux défilant terminé.

Un autre objet de l’invention concerne un dispositif lumineux de véhicule comportant au moins un guide de lumière au moins partiellement transparent ou translucide, au moins une source lumineuse disposée à une extrémité du guide de lumière, et un dispositif de pilotage de source lumineuse relié à ladite au moins une source lumineuse, le dispositif de pilotage étant configuré pour mettre en œuvre le procédé de commande d'allumage selon l’invention, pour commander l’allumage de ladite au moins une source lumineuse.

Selon un mode de réalisation de l’invention, ledit au moins un guide de lumière comporte sur sa surface externe au moins une strie s’étendant sensiblement transversalement à la direction principale d’extension du guide de lumière. La présence de ces stries sur la surface externe du guide de lumière permet d’améliorer la diffusion optique des rayons lumineux issus de la ou des source(s) lumineuse(s).

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le dispositif lumineux comporte au moins un ensemble, de préférence deux ensembles, ledit au moins un ensemble comprenant un guide de lumière au moins partiellement transparent ou translucide et deux sources lumineuses, chaque source lumineuse étant disposée à une extrémité distincte du guide de lumière, et le dispositif de pilotage est relié à chacune des sources lumineuses et est configuré pour mettre en œuvre le procédé de commande d'allumage selon l’invention, pour commander l’allumage de chacune des sources lumineuses. Selon un mode de réalisation de l’invention, la source lumineuse est disposée à une extrémité respective de plusieurs guides de lumière au moins partiellement transparents ou translucides. Ce mode de réalisation permet de réduire le nombre de sources lumineuses utilisées.

Selon un mode de réalisation de l’invention, les guides de lumière sont disposés de manière à définir sensiblement une forme de corolle, la source lumineuse étant disposée au centre de la corolle. Selon un exemple de réalisation, une pièce en forme de « tulipe » peut être utilisée pour canaliser la lumière émise par la source lumineuse à l’intérieur de chacun des guides de lumière.

Selon un autre mode de réalisation, une source lumineuse additionnelle peut être disposée à l’autre extrémité de chacun des guides de lumière. Alternativement, les autres extrémités des guides de lumière peuvent être regroupées par une pièce en forme de « tulipe » (deux extrémités par tulipe) pour réduire le nombre de sources lumineuses additionnelles.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le dispositif lumineux est un dispositif indicateur de direction de véhicule.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le guide de lumière est constitué d’un matériau plastique au moins partiellement transparent ou translucide, notamment du polycarbonate (aussi appelé PC) ou encore du polyméthacrylate de méthyle (aussi appelé PMMA).

Un autre objet de l’invention concerne un projecteur de véhicule, notamment de véhicule automobile, comprenant un dispositif lumineux selon l’invention.

Ici, on entend par « véhicule » tout type de véhicule tel qu’un véhicule automobile, un cyclomoteur, une motocyclette, un robot de stockage dans un entrepôt, ou toute autre engin apte à embarquer au moins un passager ou destiné au transport de personnes ou d’objets.

Un autre objet de l’invention concerne une utilisation d’un dispositif lumineux selon l’invention pour réaliser une fonction photométrique de signalisation d’un véhicule, en particulier une fonction d’indicateur de direction du véhicule.

Brève description des dessins

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels : [Fig 1] est une représentation schématique, en vue latérale, d’un dispositif lumineux selon un premier mode de réalisation de l’invention, le dispositif lumineux comprenant deux sources lumineuses et un dispositif de pilotage des sources lumineuses ;

[Fig 2] est une représentation schématique, en vue du dessus, d’un dispositif lumineux selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, le dispositif lumineux comprenant une source lumineuse et un dispositif de pilotage de la source lumineuse ;

[Fig 3] est un organigramme représentant un procédé de commande d’allumage d’au moins une source lumineuse selon l’invention, le procédé étant mis en œuvre par le dispositif de pilotage de la figure 1 ou de la figure 2 ;

[Fig 4] est un ensemble de deux diagrammes représentant l’évolution en fonction du temps de la commande d’allumage des deux sources lumineuses de la figure 1, selon une première loi de commande ; et

[Fig 5] est un ensemble de quatre diagrammes représentant l’évolution en fonction du temps de la commande d’allumage brute des deux sources lumineuses de la figure 1, selon une deuxième loi de commande, ainsi que l’évolution en fonction du temps du signal de commande appliqué en temps réel sur ces deux sources lumineuses, selon la deuxième loi de commande transposée en loi d’espace de couleur CIE XYZ 1931.

Dans ce document, les termes « horizontal », « vertical » ou « transversal », « inférieur », « supérieur », « haut », « bas », « côté » sont définis par rapport à l’orientation du dispositif lumineux ou une pièce faisant partie du dispositif lumineux selon l’invention dans laquelle elle est destinée à être montée dans le véhicule. En particulier, dans cette demande, le terme « vertical » désigne une orientation perpendiculaire à l’horizon tandis que le terme « horizontal » désigne une orientation parallèle à l’horizon.

Description détaillée

La figure 1 est une représentation schématique, en vue latérale, d’un dispositif lumineux 1 selon un premier mode de réalisation de l’invention.

Le dispositif lumineux 1 comprend un ensemble 2 et un dispositif 4 de pilotage de source lumineuse. L’ensemble 2 comporte un guide de lumière 6 au moins partiellement transparent ou translucide, et deux sources lumineuses 8A, 8B. De préférence, le dispositif lumineux 1 comprend deux ensembles 2, bien qu’un seul ensemble 2 soit représenté sur la figure 1 pour des raisons de clarté. Les deux ensembles 2 sont alors disposés verticalement l’un au-dessus de l’autre. De préférence encore, l’ensemble 2 comporte en outre au moins une source lumineuse additionnelle disposée derrière le guide de lumière 6, une telle source lumineuse additionnelle n’étant pas représentée sur la figure 1 pour des raisons de clarté.

Le guide de lumière 6 est avantageusement un guide de lumière tubulaire, allongé selon une direction principale d’extension DI sensiblement horizontale. De préférence, le guide de lumière 6 comporte sur sa surface externe des stries 10 qui s’étendent sensiblement transversalement à la direction principale d’extension DI du guide de lumière 6. Le guide de lumière 6 est avantageusement constitué d’un matériau plastique au moins partiellement transparent ou translucide, notamment du polycarbonate (aussi appelé PC) ou encore du polyméthacrylate de méthyle (aussi appelé PMMA).

Chaque source lumineuse 8A, 8B est disposée à une extrémité distincte du guide de lumière 6. Chaque source lumineuse 8A, 8B est avantageusement une source lumineuse essentiellement ponctuelle, notamment du type semi-conducteur, par exemple du type diode à électroluminescence.

Le dispositif de pilotage 4 est relié à chacune des sources lumineuses 8A, 8B et est configuré pour mettre en œuvre un procédé de commande d'allumage des sources lumineuses 8 A, 8B selon un exemple de réalisation de l’invention, comme cela sera décrit par la suite. Le dispositif de pilotage 4 est configuré pour effectuer la commande d’allumage de chacune des sources lumineuses 8 A, 8B par modulation de largeurs d’impulsion.

La figure 2 est une représentation schématique, en vue du dessus, d’un dispositif lumineux 12 selon un deuxième mode de réalisation de l’invention. Sur les figures 1 et 2, les éléments désignés par des mêmes références numériques sont analogues et ne seront donc pas décrits plus en détail par la suite.

Le dispositif lumineux 12 comporte un dispositif 4 de pilotage de source lumineuse, quatre guides de lumière 6 au moins partiellement transparents ou translucides, et une seule source lumineuse 8C. Le dispositif de pilotage 4 est relié à la source lumineuse 8C et est configuré pour effectuer la commande d’allumage de cette source lumineuse 8C par modulation de largeurs d’impulsion.

Comme illustré sur la figure 2, la source lumineuse 8C est disposée à une extrémité respective de chacun des guides de lumière 6. Plus précisément, les guides de lumière 6 sont disposés de manière à définir sensiblement une forme de corolle 14, la source lumineuse 8C étant disposée au centre de la corolle 14. A titre d’exemple, une pièce en forme de « tulipe » (non représentée sur la figure 2 pour des raisons de clarté) peut être utilisée pour canaliser la lumière émise par la source lumineuse 8C à l’intérieur de chacun des guides de lumière 6. La source lumineuse 8C est avantageusement une source lumineuse essentiellement ponctuelle, notamment du type semi-conducteur, par exemple du type diode à électroluminescence. Selon une variante de réalisation, une source lumineuse additionnelle (non représentée) peut être disposée à l’autre extrémité de chacun des guides de lumière 6. Alternativement, les autres extrémités des guides de lumière 6 peuvent être regroupées par une pièce en forme de « tulipe » (deux extrémités par tulipe) pour réduire le nombre de sources lumineuses additionnelles.

Le procédé de commande d’allumage d'au moins une source lumineuse selon l’invention, mis en œuvre par le dispositif de pilotage 4, va maintenant être décrit en référence à la figure 3. Le procédé est par exemple mis en œuvre par le dispositif de pilotage du dispositif lumineux 1 selon le premier mode de réalisation, auquel cas le procédé est appliqué sur les deux sources lumineuses 8A, 8B ; ou encore par le dispositif de pilotage du dispositif lumineux 12 selon le deuxième mode de réalisation, auquel cas le procédé est appliqué sur la source lumineuse unique 8C. Par commodité de description, le procédé sera décrit par la suite en référence au dispositif lumineux 1 selon le premier mode de réalisation avec ses deux sources lumineuses 8 A, 8B. Au démarrage du procédé les deux sources lumineuses 8 A, 8B sont éteintes.

Le procédé comporte une première phase 20. Cette première phase 20 comporte une première étape 22 au cours de laquelle la première source lumineuse 8A est allumée via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une première rampe de commande 23 jusqu’à une première valeur de rapport cyclique correspondant à un premier niveau d’éclairage intermédiaire de la première source lumineuse 8A. Ici, dans les exemples illustrés sur les figures 4 et 5, la première valeur de rapport cyclique égale à 40%.

La première rampe de commande 23 est visible sur les figures 4 et 5. Les figures 4 et 5 représentent en effet l’évolution en fonction du temps de la commande d’allumage des deux sources lumineuses 8 A, 8B de la figure 1, selon deux lois de commande distinctes. Ici, la commande d’allumage par modulation de largeurs est représentée par les valeurs de rapport cyclique qui sont sur l’axe des ordonnées du diagramme. L’axe des abscisses du diagramme correspond au temps de l’évolution de la commande.

L’évolution en fonction du temps de la commande d’allumage de la première source lumineuse 8 A, respectivement de la deuxième source lumineuse 8B, selon une première loi de commande est représentée sur la figure 4 par une courbe Cl, respectivement par une courbe C2. L’évolution en fonction du temps de la commande d’allumage brute de la première source lumineuse 8 A, respectivement de la deuxième source lumineuse 8B, selon une deuxième loi de commande est représentée sur la figure 5 par une courbe C3, respectivement par une courbe C4. L’évolution en fonction du temps du signal de commande appliqué en temps réel sur la première source lumineuse 8A, respectivement sur la deuxième source lumineuse 8B, selon la deuxième loi de commande transposée en loi d’espace de couleur CIE XYZ 1931 est représentée sur la figure 5 par une courbe C5, respectivement par une courbe C6.

Une telle loi d’espace de couleur CIE XYZ 1931, qui donne notamment des valeurs de luminance en fonction de valeurs de commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion, permet de lisser la commande d’allumage des deux sources lumineuses 8A, 8B (comme visible sur les courbes C5 et C6 de la figure 5). La loi d’espace de couleur CIE XYZ 1931 est typiquement centrée sur la couleur blanche, mais peut en variante être ajustée pour être centrée sur la couleur jaune notamment pour des diodes à électroluminescence jaunes. En variante, des lois de commande autres que la loi d’espace de couleur CIE XYZ 1931 sont envisageables pour la commande d’allumage des deux sources lumineuses 8 A, 8B, telles que par exemple des lois linéaires.

La première phase 20 comporte une deuxième étape 24, effectuée après le début de la première étape 22, au cours de laquelle la deuxième source lumineuse 8B est allumée via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une première rampe de commande 25, jusqu’à une troisième valeur de rapport cyclique correspondant à un premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse 8B. Dans l’exemple illustré sur la figure 4, la troisième valeur de rapport cyclique est égale à 50%. Dans l’exemple illustré sur la figure 5, la troisième valeur de rapport cyclique est égale à 10%.

L’intervalle de temps séparant le début de la première étape 22 et le début de la deuxième étape 24 de la première phase 20 est appelé ti sur les figures 4 et 5. Cet intervalle de temps ti peut être paramétré au préalable en fonction des caractéristiques souhaitées pour l’effet défilant. La durée de la première étape 22 de la première phase 20 est appelée t2 sur la figure 5. Dans l’exemple particulier de la figure 4, la durée de la première étape 22 et l’intervalle de temps séparant le début de la première étape 22 et le début de la deuxième étape 24 sont identiques et appelés ti.

Le procédé comporte une deuxième phase 26. Cette deuxième phase 26 comporte une première étape 28 au cours de laquelle l’allumage de la première source lumineuse 8 A est amené à un second niveau d’éclairage de la première source lumineuse 8 A, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une deuxième rampe de commande 29 jusqu’à une deuxième valeur de rapport cyclique. Les pentes des première et deuxièmes rampes 23, 29 de commande d’allumage de la première source lumineuse 8 A sont distinctes. Dans l’exemple de réalisation particulier de la figure 5, la pente de la première rampe 23 de commande d’allumage de la première source lumineuse 8 A est nulle. L’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse 8 A dans son second niveau d’éclairage est supérieure à l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse 8A dans son premier niveau d’éclairage. De préférence, le second niveau d’éclairage de la première source lumineuse 8 A correspond au niveau d’éclairage maximal de cette source lumineuse 8 A. Pour cela, dans les exemples illustrés sur les figures 4 et 5, la deuxième valeur de rapport cyclique est égale à 100%.

La durée cumulée des premières étapes respectives 22, 28 des première et deuxième phases du procédé est appelée t _to tai sur les figures 4 et 5. De préférence, la durée ti , t2 de la première étape 22 de la première phase 20 est au moins égale à la moitié de cette durée cumulée t _to tai, et au plus égale à toute cette durée cumulée. De préférence encore, lorsque le dispositif lumineux 1, 12 est un feu d’éclairage et/ou de feu de signalisation de véhicule, et notamment un dispositif indicateur de direction, la durée ti , t2 de la première étape 22 de la première phase 20 est supérieure ou égale à deux tiers de cette durée cumulée ttotai- De préférence encore, dans le cadre de cette application particulière de dispositif indicateur de direction de véhicule, la durée cumulée ttotai est inférieure ou égale à 200 ms. De préférence encore, dans le cadre de cette même application particulière et comme illustré sur la figure 4, l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse 8A dans son premier niveau d’éclairage est inférieure ou égale à 0,4 fois l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse 8A dans son second niveau d’éclairage.

La deuxième phase 26 comporte une deuxième étape 30 au cours de laquelle l’allumage de la deuxième source lumineuse 8B est amené à un second niveau d’éclairage de la deuxième source lumineuse 8B, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une deuxième rampe de commande 31 jusqu’à une quatrième valeur de rapport cyclique. Dans l’exemple illustré sur la figure 4, la quatrième valeur de rapport cyclique est égale à 100%. Dans l’exemple illustré sur la figure 5, la quatrième valeur de rapport cyclique est égale à 40%. Les pentes des première et deuxièmes rampes 25, 31 de commande d’allumage de la deuxième source lumineuse 8B sont distinctes.

Dans l’exemple de réalisation particulier des figures 4 et 5, les première et deuxième rampes 25, 31 de commande d’allumage de la deuxième source lumineuse 8B sont séparées par un palier intermédiaire 33 de pente nulle. Ce palier intermédiaire 33 correspond à un signal de commande d’allumage constant qui correspond au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse 8B. Dans l’exemple illustré, le signal de commande du palier intermédiaire consiste à appliquer la troisième valeur de rapport cyclique pendant la durée du palier intermédiaire 33.

En variante non représentée, les première et deuxième rampes 25, 31 de commande d’allumage de la deuxième source lumineuse 8B peuvent ne pas être séparées par un tel palier intermédiaire. L’allumage de la deuxième source lumineuse 8B est ainsi décalé dans le temps par rapport à l’allumage de la première source lumineuse 8 A, les deux sources lumineuses atteignant leur valeur d’intensité lumineuse maximale au même instant. L’intensité lumineuse de la lumière émise par la deuxième source lumineuse 8B dans son second niveau d’éclairage est supérieure à l’intensité lumineuse de la lumière émise par la deuxième source lumineuse 8B dans son premier niveau d’éclairage. De préférence, le second niveau d’éclairage de la deuxième source lumineuse 8B correspond au niveau d’éclairage maximal de cette source lumineuse 8B. Ce cas correspond au diagramme illustré sur la figure 4. Ici, la quatrième valeur de rapport cyclique correspond au second niveau d’éclairage de la deuxième source lumineuse est égale à 100%

De préférence encore, la première étape 22 de la première phase 20 est plus longue que la deuxième étape 30 de la deuxième phase 26. Dans le mode de réalisation particulier illustré sur la figure 5, l’intensité lumineuse de la lumière émise par la deuxième source lumineuse 8B dans son second niveau d’éclairage (courbe C6) est inférieure à l’intensité lumineuse de la lumière émise par la première source lumineuse 8 A dans son second niveau d’éclairage (courbe C5). Ceci permet d’empêcher un effet visuel de « circulation inverse lumineuse » qui pourrait avoir lieu de la deuxième source lumineuse 8B vers la première source lumineuse 8A.

Les première et deuxième phases 20, 26 peuvent se chevaucher, comme illustré sur la figure 4 (sur cette figure, la deuxième phase 26 débute en effet avant la fin de la première phase 20), ou bien être effectuées séquentiellement, comme illustré sur la figure 5 (sur cette figure, la deuxième phase 26 débute au moment où la première phase 20 se termine). Les première et deuxième phases 20, 26 permettent d’obtenir un effet défilant dans le guide de lumière 6, dans le sens de la première source lumineuse 8A vers la deuxième source lumineuse 8B, avec une finesse et une homogénéité du faisceau d’éclairage améliorées par rapport aux solutions de l’art antérieur.

De préférence, le procédé comporte une phase suivante 32, qui n’est pas illustrée sur les figures 4 et 5. Au cours de cette phase suivante 32, le dispositif de pilotage 4 commande l’allumage d’au moins une source lumineuse additionnelle disposée derrière le guide de lumière 6 (une telle source additionnelle n’étant pas représentée sur les figures), de sorte à finaliser l’éclairage du guide de lumière 6.

Au cours d’une phase finale 35, le dispositif de pilotage 4 commande l’extinction des première et deuxième sources lumineuses 8 A, 8B, ainsi que de la ou des source(s) lumineuse(s) additionnelle(s) éventuelle(s). Lorsque le dispositif lumineux 1, 12 est un feu d’éclairage et/ou de feu de signalisation de véhicule, et notamment un dispositif indicateur de direction, l’extinction des première et deuxième sources lumineuses 8 A, 8B, ainsi que de la ou des source(s) lumineuse(s) additionnelle(s) éventuelle(s), est par exemple effectuée au bout d’une durée totale du procédé sensiblement égale à 400 ms.

De manière alternative à la phase finale 35, le procédé peut comporter une phase suivante 34, qui n’est pas illustrée sur les figures 4 et 5. Cette phase suivante 34 comporte une première étape 36 au cours de laquelle l’allumage de la première source lumineuse 8 A est amené au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la première source lumineuse 8 A, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une première rampe de commande jusqu’à la première valeur de rapport cyclique. La phase 34 comporte une deuxième étape 38 au cours de laquelle l’allumage de la deuxième source lumineuse 8B est amené au premier niveau d’éclairage intermédiaire de la deuxième source lumineuse 8B, via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une première rampe de commande jusqu’à la troisième valeur de rapport cyclique. Le procédé peut comporter une autre phase 40. Cette phase 40 comporte une première étape 42 au cours de laquelle la deuxième source lumineuse 8B est éteinte via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une deuxième rampe de commande. Les pentes des première et deuxièmes rampes de commande d’extinction de la deuxième source lumineuse 8B sont distinctes. La phase 40 comporte une deuxième étape 44, effectuée après la première étape 42, au cours de laquelle la première source lumineuse 8A est éteinte via une commande d’allumage par modulation de largeurs d’impulsion effectuée selon une deuxième rampe de commande. Les pentes des première et deuxièmes rampes de commande d’extinction de la première source lumineuse 8A sont distinctes.

Ces phases 34, 40, qui permettent d’obtenir un second effet lumineux défilant dans le guide de lumière 6 en sens inversé par rapport au premier effet défilant (donc dans le sens de la deuxième source lumineuse 8B vers la première source lumineuse 8A), peuvent se chevaucher (dans ce cas la phase 40 débute avant la fin de la phase 34) ou bien être effectuées séquentiellement (dans ce cas la phase 40 débute au moment où la phase 34 se termine). Le faisceau d’éclairage généré par les sources lumineuses 8 A, 8B du dispositif lumineux 1 peut être utilisé avantageusement pour réaliser une fonction photométrique réglementaire, en particulier une fonction photométrique d’éclairage et/ou de signalisation d’un véhicule, et de préférence une fonction d’indicateur de direction du véhicule. Le faisceau d’éclairage généré par le dispositif lumineux 1, 12 peut également être utilisé pour réaliser une fonction photométrique de type « feu de jour », ou encore être utilisé sein d’un éclairage intérieur d’un véhicule (le dispositif lumineux étant par exemple monté dans le plafonnier du véhicule), ou encore pour produire une signature ou des animations visuelles sur le véhicule.